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Poitiers coeur d’agglo, 1er septembre 2010

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 1, place d'Armes, côté nord à 12h30 Le chantier de cœur d’agglomération à Poitiers évolue chaque jour… Je vous ai montré le centre-ville avant et après le grand bouleversement du 30 août 2010, complété hier soir, mais aujourd’hui, cela s’est accéléré. Je profite de ce reportage pour vous renvoyer sur une série d’articles parus ces derniers mois sur Poitiers… Quant à ceux qui voudraient venir à Poitiers avec un GPS, attention, selon les marques, ils ne seront pas mis à jour avec le nouveau sens des rues avant la fin de l’année 2010.

Je passe à midi et demi le long de la place d’armes, près de l’hôtel de ville. Du côté nord, une bonne partie des tilleuls sont déjà abattus…

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 2, place d'Armes, côté nord à 12h30 Les voici à terre. Au niveau de la flèche rouge, l’ancien cercle industriel.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 3, place d'Armes, côté sud à 13h30 Du côté sud, au retour vers le bureau, le décaissement de l’ancien bout de pelouse a repris, heureusement sous la surveillance d’une archéologue, cachée (cercle rouge) derrière un tilleul en sursis…

Retour du bureau vers 18h. Si du côté sud, le décaissement est presque terminé, du côté nord, les derniers tilleuls attendent la mort… Bon, comme ça, vous pouvez voir sous la flèche rouge l’ancien théâtre et sous la flèche bleue, la verrue du printemps.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 5, square Magenta à 18h En arrivant au square Magenta, surprise, là aussi les travaux se déchaînent… Vous reconnaissez peut-être le monument aux morts de la guerre de 1870 (à contre-jour à cette heure-ci), quelques arbres qui devraient être sauvés des tronçonneuses, mais au fond, ça décaisse aussi… Des tests de pause de pavés et de dalle pour la future place d’Armes sont réalisés… pour le maire et les élus, les habitants et contribuables ne semblent pas prévus dans les consultations.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 6, bd sous Blossac à 18h10 Je poursuis mon chemin, passe à côté du le château d’eau de Blossac, traverse le parc, retient mon souffle devant la pollution sur le boulevard sous Blossac encombré, descend le le chemin de la Cagouillère, jette un coup d’œil discret aux tags qui s’effacent peu à peu sous le pont de chemin de fer et arrive à mon jardin.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 7, des framboises! Je récolte mon dessert (!!!) et repars assez vite, car j’ai littéralement un dragon sur le feu à terminer pour l’anniversaire de Cathdragon, et je remonte le chemin…

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 8, entrée du parc côté Madeleine En haut, à l’entrée du parc de Blossac au niveau de ce qui s’appelle maintenant sur les plans de la ville la porte de la Madeleine, je prends en photo les ridicules conifères posés là dans de grands bacs blancs depuis quelques semaines.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 9, rue de la Tranchée, voiture sur le trottoir Et au début de la rue de la Tranchée, il y a encore et toujours sur le côté droit une voiture garée sur le trottoir, sans PV, une voiture de police passe sans s’arrêter, il est 18h45 environ (les voitures de l’autre côté sont garées sur de vraies places).

Poitiers après le grand chambardement

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 1, boulevard Pont Achard depuis mon balcon Lundi matin, grand chambardement du sens des rues à Poitiers… mais finalement pas de grande pagaille, car quasiment aucune voiture en ville. À 8h, une vraie ville fantôme, encore plus déserte que lors du reportage de TF1 au mois d’août. Depuis mon balcon, le boulevard Pont-Achard est paisible.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 2, rue Saint-Hilaire Le vrai gros soucis, c’est que la ville n’avait pas fait respecter l’interdiction de stationner des riverains au moment du changement, il y avait donc rue Saint-Hilaire (je partais du n° 6, en haut de mon immeuble) ici des voitures dans les deux sens… et c’était encore le cas mardi matin à 8h15. Je vous montre la rue que j’ai prise, mais d’autres personnes qui sont passées dans d’autres rues ont vu la même chose.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 3, rue Renaudot Je poursuis mon chemin (à pied, de toute façon, je n’ai pas de voiture personnelle) rue Renaudot, ça coince, une voiture veut sortir de son stationnement contre le nouveau sens de circulation…

Rue Aliénor d’Aquitaine, rien à signaler, si ce n’est que les riverains, comme d’habitude, on transformé la rue en parking, aux piétons de se débrouiller.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 4, parking hôtel de ville Au bout de la rue Carnot, les automobilistes s’énervent contre les agents de la ville, ils ne peuvent qu’aller au parking Carnot (je vous ai montré avec une bâche sur l’amphithéâtre puis une de Glen Baxter) rebaptisé hôtel de ville (ouf, les entrées et sorties ont été inversées en fonction du nouveau sens de la rue)…

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 5, au bout de la rue Carnot …ou ressortir du centre ville par une rue très étroite.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 6, la place d'armes déserte Grand calme sur la place d’armes (enfin, place du maréchal Leclerc, de son vrai nom), plus aucune voiture, le rêve des piétons (de courte durée, voir plus bas). Au fond, l’hôtel de ville.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 7, rue Victor-Hugo Rue Victor Hugo, des plots partout, pas de voiture, ça semble râler beaucoup tout au bout, au niveau de la rue Renaudot… des motards arrivent d’ailleurs assez vite calmer les automobilistes… Vous remarquerez la grosse verrue du magasin du printemps, je vous en parlerai très bientôt…

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 8, en haut de la pénétrante (barrage rue de l'Université) Idem en haut de la pénétrante… avec la fermeture aux voitures de la rue de l’université. Le matin, la plupart des voitures redescendaient direct vers l’extérieur… En fin d’après-midi, elles avaient compris qu’elles pouvaient aller plus loin et descendre la Grand’Rue… si étroite, sans trottoir digne de ce nom, au choix, étroit, avec des voitures garées dessus, des crottes de chien, des panneaux publicitaires de commerçants, des trous, bref, trottoirs impraticables, piétons sur la rue, ceux qui empruntaient cette rue auparavant le savaient et faisaient attention. Hier soir, c’étaient des automobilistes agacés, qui étaient prêts à écraser tout le monde, et pas à 30km heure ! Qu’est-ce que ça va être avec la rentrée des classes et les parents qui emmènent leurs enfants à l’école maternelle des Minimes, poussettes sur la chaussée, ils n’ont absolument pas d’autre solution tant que le stationnement n’est pas supprimé et les trottoirs élargis. Gare, les étudiants arrivent aussi bientôt, ça sera pire en volume de voiture (le matin et le soir) et transit piéton le midi (de l’IUT voisin ou de la fac vers le restaurant universitaire, ils prennent cette rue). La Grand’rue risque de devenir un enfer bien dangereux pour les piétons… dont je suis, puisque je travaille dans cette rue.

Poitiers, coeur d'agglo, 31 août 2010, place d'Armes Mardi matin, 8h15. Finie la place d’armes paradis des piétons (au moins jusqu’au printemps) ! Nous avons sans doute été hier, avec les collègues, parmi les derniers à manger là en terrasse. Ce matin, la place est clôturée par des barrières. Ils ont perdu la peinture orange ? Elles sont peintes en violet et blanc, contrairement aux autres que je vous ai montrées…).

Rénouée du Japon en bas du chemin de la Cagouillère Les jardiniers sont en train d’enlever les fleurs (le grand massif cache trop la perspective vers la préfecture, paraît-il), les tilleuls, soit-disant malades (mais quand on veut tuer son chien, ne dit-on pas qu’il a la rage ?) seront sacrifiés pour être remplacés par des essences exotiques… alors que dans la région, les services de l’environnement essayent d’interdire les essences non locales dans les haies des particuliers, notamment pour éviter l’invasion de conifères et les expériences d’apprentis sorciers et l’introduction de plantes envahissantes comme ici la renouée du Japon, près de

Requiem pour une cité de verre de Donna Leon

Couverture de Requiem pour une cité de verre de Donna Leon pioche-en-bib.jpgJ’ai déjà lu plusieurs aventures du commissaire Brunetti à Venise, en français et aussi en anglais. Je vous ai déjà parlé de L’affaire Paola et de Mort à la Fenice de Donna Leon [voir aussi depuis La femme au masque de chair]. J’avais réservé celui-ci depuis un bon moment à la médiathèque, même si ce n’est pas le tout dernier, il y a beaucoup d’amateurs…

Le livre : Requiem pour une cité de verre de Donna Leon, traduit de l’anglais par William Olivier Desmond, éditions Calmann-Lévy, 284 pages, ISBN 9782702139950.

L’histoire : de nos jours à Venise. Au printemps. Vianelllo vient demander à son patron, le commissaire Brunetti, de l’aider à libérer un de ses anciens camarades de classe, Ribetti, arrêté suite à une manifestation écologiste contre la pollution des eaux de la lagune. À la sortie du poste de police, ils sont pris à partie par le beau-père de celui-ci, propriétaire d’une verrerie à Murano. Le commissaire décide d’enquêter sur ce dernier, de comprendre la raison de sa haine, pourquoi il veut vendre son usine pour que sa fille (et donc son gendre) n’en hérite pas. Au cours de l’enquête, il va voir le gardien de nuit, qui a des jumeaux… Si le garçonnet de deux ans n’a pas de problèmes, la fillette est gravement polyhandicapée, la faute à un accouchement à domicile qui a mal tourné, pour les médecins, la faute à la pollution, dit le père… Et voilà que celui-ci est retrouvé mort près de l’un des fours de la verrerie. Que s’est-il passé?

Mon avis : j’adore cette ambiance sombre de Venise et de ses environs, dont la peu reluisante zone industrielle de Marghera. La question de la pollution a déjà été abordée dans les romans précédents, et surtout la question de l’élimination des déchets. Ici, c’est le sujet principal, ainsi que le monde des célèbres verreries de Murano, ou plutôt l’aspect qu’on préfère ne pas voir : les colorants utilisés pour teinter le verre sont des métaux lourds hautement polluants, que l’on retrouve en particulier dans les boues issues du polissage des pièces. Le mort n’est qu’un prétexte, il n’arrive d’ailleurs qu’au milieu du livre, page 143.

Pour aller plus loin : aller visiter le site officiel de Donna Leon (créé et mis à jour par son éditeur). Quant à l’adaptation des romans sur France 3 depuis quelques semaines, j’en ai vu deux et trouve que cela ne rend pas l’humidité, les bistrots et la gastronomie de Venise, omniprésents dans les romans…

De cette auteure, je vous ai parlé de:

Requiem pour une cité de verre ;

– L’affaire Paola ;

Mort à la Fenice

Bienvenue à la ferme… en ville

Poitiers, Bienvenue à la ferme 2010 dans le parc de Blossac, les stands Je suis absente pour trois jours, mais j’ai programmé des articles en mon absence… Un peu de broderie, un peu de lecture, un peu de visites… Je ne suis en revanche pas sûre de pouvoir venir visiter vos blogs…

Le parc de Blossac à Poitiers est décidément le siège de nombreuses manifestations. Dimanche, c’était, pour la deuxième année, la journée des agriculteurs affiliés au label Bienvenue à la ferme. Des dégustations, des achats…

Poitiers, Bienvenue à la ferme 2010 dans le parc de Blossac, le stand de grillade … un stand pour les frites et les barbecues pour y faire griller la viande tout juste achetée…

Poitiers, Bienvenue à la ferme 2010 dans le parc de Blossac, les tables de pique-nique … et plus loin,de grandes tables préparées par la Ville pour pique-niquer royalement des produits frais tout juste achetés à la ferme installée pour la journée en ville. Aussi des jeux pour enfants, des promenades en calèche et à poney, des concours, des démonstrations de chien de berger (avec un troupeau d’oies), etc.

Poitiers, exposition Gilles Porte sur les grilles de la terrasse de Blossac en juin 2010 Sur les grilles en bordure de la terrasse, il y a toujours l’exposition de photographies (portraits et autoportraits de Gilles Porte) que je n’ai pas trop aimé… et pas pris de photographies (finalement, j’en ai trouvé une sur mon APN…), mais vous pouvez en voir sur le blog de Coccinelle. L’exposition était prévue jusqu’à fin juin, elle a dû être prolongée…

Récolte de framboises, 4 juillet 2010 De là, je suis descendue au jardin, pour y faire une belle cueillette de framboises.

D’autres articles sur le parc de Blosssac

Sortie orchidées à Civaux (2)

La centrale nucléaire de Civaux dans le département de la VienneJe vous ai montré un montage de quelques photographies de la sortie orchidées à Civaux, organisée par le musée de Civaux (un grand merci à Hélène, la responsable du musée) et Vienne Nature sur des terrains appartenant au conservatoire des espaces naturels de Poitou-Charentes… C’était le 23 mai 2010. Rendez-vous au musée, petite visite de l’exposition, Nature au fil de la Vienne, puis direction les coteaux en face de la centrale nucléaire, de l’autre côté de la Vienne (la rivière trop petite pour pouvoir toujours refroidir la centrale en été, j’en ai reparlé ici). Nous la verrons peu, en lui tournant le dos.

Une partie du groupe à la recherche d'orchidées à Civaux Et nous voici à la recherche des précieuses orchidées, mais aussi à observer d’autres plantes, les insectes, les araignées, etc. Je me permets de laisser la photo sans plus de brouillage, le journal local en a publié d’autres… Au premier plan, Hélène, la responsable du musée, et au fond, l’animateur de Vienne Nature.

Une orchidée mouche à Civaux Mais passons à ces belles dames… Nous commençons par une orchidée ou Ophrys mouche (Ophrys insectifera L.).

Une orchidée araignée à Civaux Quelques mètres plus loin, nous trouvons quelques orchidées (petites) araignées ou Ophrys araneola, qui sont en fin de période de floraison. Nous en verrons d’autres plus loin, presque toutes avec diverses hybridations naturelles.

Une orchidée pyramidale à CivauxEn remontant le coteau, nous tombons sur plusieurs orchidées pyramidales (Orchis pyramidal ou Anacamptis pyramidalis), certaines petites…

Une autre orchidée pyramidale à Civaux, mieux formée … d’autres bien formées et bien développées. L’année dernière, à la même époque, près de Digne-les-Bains, j’en avais vu beaucoup (en recherchant, je m’aperçois que je ne vous ai jamais montré ces photos).

La suite au prochain numéro… En attendant, vous pouvez découvrir d’autres orchidées de Poitou-Charentes sur le site de la Société d’orchidophilie de Poitou-Charentes et Vendée (ils montrent aussi des orchidées exotiques à cultiver chez soi…).

Récapitulatif de la sortie orchidées à Civaux

Rural! Chronique d’une collision politique de Etienne Davodeau

Couverture de Rural de Davodeau pioche-en-bib.jpgJe poursuis mes lectures des BD d’Étienne Davodeau, et ai enfin trouvé à la médiathèque Rural, signalé dans le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible.

Le livre : Rural! Chronique d’une collision politique, de Étienne Davodeau (scénario et dessin), collection encrages, éditions Delcourt, 139 pages, 2001, ISBN 978-2840555834.

L’histoire : février 2000, dans la campagne angevine, près de Chanzeaux. Etienne Davodeau vient faire une enquête d’un an dans un GAEC, ici une exploitation agricole de trois associés convertis au bio, éleveurs de vaches. Il déboule à la ferme pour assister à une mise bas. Mais il est ici pour comprendre comment la future autoroute A 87 (Angers – La Roche-sur-Yon par Cholet) perturbe la vie de ce coin paisible, comment le trajet fait un crochet pour éviter certains vignobles plus prestigieux quitte à devoir détruire plus de terres, plus d’exploitations (plus petites), etc. Le remembrement qui s’ensuit va faire perdre au GAEC des terres converties au bio (celles qu’ils recevront en échange ne seront pas bio avant au moins deux ans), comment une famille va perdre la maison qu’ils ont restaurées pendant des années…

Mon avis : j’ai beaucoup aimé ce reportage, qui montre bien la vie rurale mais aussi le fonctionnement des travaux d’aménagement (ici autoroute, ailleurs LGV), le choix des fuseaux, de plus en plus proches du résultat final, les pressions diverses, les commissions d’enquête publique. Le passage sur les fouilles archéologiques préventives est très bien, du sondage à la fouille. La règlementation a changé depuis cette bande dessinée, l’Afan (association pour les fouilles archéologiques nationales) est devenu un établissement public, l’Inrap (Institut national de recherches d’archéologie préventive), mais le principe reste le même, un album à conseiller à tous les « aménageurs ». À lire pour mieux comprendre notre monde (enfin, la France) qui marche parfois à l’envers dans ces projets d’aménagement… [voir aussi la venue à Poitiers de l’auteur].

Pour rappel, je vous ai parlé de nombreux albums d’Étienne Davodeau, avant ou après celui-ci

de Kris et Davodeau

et de Davodeau et Joub

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la
page BD
dans ma bibliothèque.

Des petites bêtes pour la biodiversité (2)

Logo de 2010, année de la biodiversité Pots de miel de un toit pour les abeilles 2010 est l’année mondiale de la biodiversité, je vous en ai déjà parlé et vous renvoie à cet article pour les liens sur les scarabées et les coccinelles. Hier, j’ai eu la bonne surprise de recevoir mes trois premiers pots de miel dans le cadre de mon parrainage de ruche avec Un toit pour les abeilles, à Fouras. PS voir ici pourquoi j’ai arrêté ce projet.

Cétoine dorée vue en mai 2010 Samedi, en allant au jardin, dans la rue de la Tranchée à Poitiers, en plein milieu des travaux, j’ai croisé une cétoine dorée (Cetonia aurata). J’avais mon carnet sur moi, les carreaux sont de 5 mm. Je l’ai emmenée jusqu’à une pelouse du parc de Blossac. C’est un scarabée commun ici, mais quand même, elle est mieux au parc que sur chantier de travaux publics…

Une coccinelle, en mai 2010 Arrivée au jardin, j’aperçois une coccinelle. La coquine refuse de rester immobile pour la photo et le comptage des points… Si je ne me suis pas trompée, c’est une Subcoccinella 24-punctata, toute petite et toute mignonne…

Pucerons jaunes sur feuilles de groseiller, en mai 2010 Mais elle a oublié son travail… J’ai repéré des feuilles de groseiller boursoufflées. Je les coupe, les retourne… Invasion de pucerons jaunes…

Pucerons jaunes sur feuilles de groseiller, en mai 2010, vus de près Voici de plus près… J’ai enlevé les feuilles les plus infestées, relâché la dame rouge et noire à proximité, si ça ne suffit pas, je ferai un traitement au purin d’ortie léger. Recette antipucerons : laisser macérer seulement 12h, filtrer, ne pas diluer, contrairement au purin classique qui macère plusieurs jours, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles en surface… et que vous ne puissiez plus approcher du récipient à cause de l’odeur!

Des petites bêtes pour la biodiversité…

Logo de 2010, année de la biodiversité 2010 est l’année mondiale de la biodiversité. Je vous ai déjà parlé de mon parrainage d’une ruche avec un toit pour les abeilles. Cette fois, je me suis inscrite chez Béatrice / Terlicoton, qui relaye un projet de Monique, qui a un gîte rural auprès des abeilles. Si vous voulez héberger des abeilles sauvages et autres insectes chez vous, vous pouvez leur construire un abri avec des trous dans un mur, comme Virjaja en a montré cette semaine. Vous pouvez aussi regrouper dans un tube des bambous et des roseaux de différents diamètres, chaque espèce d’abeille a sa préférence. J’en ai trouvé un sympa ici, en vente (mais super facile à bricoler), pas dans un tube, mais c’est le même principe…

Scarabée dans le Bois de Saint-Pierre près de Poitiers, 11 avril 2010 Côté petites bêtes, j’ai croisé ce scarabée dimanche dernier sur un chemin du Bois de Saint-Pierre près de Poitiers… j’avais envoyé la photo en avant-première à Milkinise / Anne-Lise, qui l’a identifié à un méloé violet (attention, il est toxique, mais il est rare d’avoir envie d’en avaler un), confirmé par mon petit manuel sur les insectes… Je n’avais pas de mètre sur moi ni de petite pièce pour l’échelle, mais il est assez grand, entre 3,5 et 4 cm, à vue de nez. Vous pouvez en voir aussi chez Jean Henri Favre. Mais pour être sûr de l’identification, il faut se plonger dans un manuel de systématique (ça ressemble à une flore et existe pour le monde animal et végétal), en version papier ou chez les naturalistes vendéens, avec plein d’autres coléoptères. Si vous ne voulez pas vous plonger dans un manuel de systématique, alors, allez faire un petit tour chez les naturalistes belges, je vous mets le lien sur les invertébrés (clic sur les espèces à gauche), pratique pour vérifier quand on a un doute entre deux espèces, mais pour la détermination de base… pas si sûr. Et pour nos amis d’Amérique du Nord, qui ont d’autres insectes, je trouve que le site insectes du Québec est très bien fait… Ah, et le lien direct chez les scarabées. Je n’ai pas croisé le fameux petit pique-prune, ce scarabée qui réussit à bloquer pendant longtemps la construction de l’autoroute A-28.

Bois de Saint-Pierre près de Poitiers, coccinelle sur des anémones sylvie, 11 avril 2010Et maintenant, la petite coccinelle que j’avais aperçue sur une feuille d’anémone sylvie… Mon manuel ne connaît pas les coccinelles chinoises, importées pour combattre les pucerons et qui sont en train de prendre la place de nos bonnes vieilles coccinelles locales… Mais celle-ci est toute petite, je pense qu’il s’agit d’une Adalia 10-punctata ou coccinelle à dix points. J’ai essayé de vérifier avec ce tableau d’autres naturalistes belges. Et pour ne pas oublier d’autres voisins francophones, voici une page d’identification des coccinelles… suisses !

Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud

Affiche du film OcéansJe suis allée voir au cinéma Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud. Après le peuple migrateur et les insectes, plongée dans l’océan, avec de très belles images… et des espèces que l’on ne voit pas souvent, comme les iguanes des Galapagos, observés en son temps par Darwin (avec les pinsons) dans les années 1830… et qui lui serviront de matériaux trente ans plus tard pour son traité sur l’origine des espèces (mais il n’en est pas question dans le film). Bon, pour le film, de belles images, et parfois un discours moralisateur pas très utile, avec des dialogues entre Jacques Perrin et son jeune fils Lancelot, des amalgames entre la chasse au thon et celle aux ailerons de requin (ah les Japonais…). Comme les noms des espèces ne figurent pas du tout dans le film, une petite visite (avant et/ou après) au site internet officiel du film et en particulier à la rubrique espèces s’impose… Certaines scènes sont impressionnantes, comme ces oiseaux qui plongent par centaine en piqué dans un banc de poissons.

Sinon, franchement, j’ai préféré l’année dernière au Futuroscope, dans la salle du tapis magique (où sont longtemps restés les papillons Monarques, une salle avec un écran géant devant soi et sous ses pieds), le film également de Jacques Perrin, Voyageurs du ciel et de la mer.

Pour les curieux de Charles Darwin, vous pouvez lire l’archipel Galapagos et les attoles ou îles de coraux, dans le tome 2 (Andes, Galapagos, Australie) du Voyage autour du monde d’un naturaliste , paru en anglais en 1858 et traduit en français en 1860. Vous pouvez retrouver l’édition de 1875 dans la bibliothèque nationale numérique /Gallica.

Un toit pour les abeilles

Une abeille, cliché de Jean-Claude MEMBRE, un toit pour les abeilles J’avais entendu parler de Un toit pour les abeilles, à Fouras. J’ai franchi le pas… pas bien grand, 6 euros par mois, il y a quelques jours. Le projet est géré par la SARL Ecolutis. J’aime bien le concept, un peu comme dans les Amap. Il s’agit de parrainer une ruche, enfin, 1/10e de ruche ou 4000 abeilles pour les particuliers, 1 ruche ou 40000 abeilles pour les entreprises. Les ruches sont installées dans le marais poitevin et confiées à un apiculteur. En échange, les particuliers reçoivent 6 pots de miel de 250 g par an (100 pots par ruche pour les entreprises). Première livraison prévue en juin, avec du miel provenant d’une autre ruche, la colonie que je parraine ne sera mise en place qu’après l’hiver… et n’aura donc pas encore produit de miel. (cliché: (c) Jean-Claude MEMBRE, un toit pour les abeilles).

Je ne vais pas en parler à la banquière, LOL, elle comprendra encore moins que la participation à du micro-crédit sans intérêt chez Kiva ! En ce moment, j’aide Angeline Claveria aux Philippines pour sa ferme. Quand le prêt sera remboursé sur le compte de Kiva, je peux soit récupérer les sommes, soit les prêter à nouveau à un autre projet.

PS voir les seuls pots de miel reçus (un envoi au lieu de deux promis) et pourquoi j’ai arrêté ce projet.