Le chantier de cœur d’agglomération à Poitiers évolue chaque jour… Je vous ai montré le centre-ville avant et après le grand bouleversement du 30 août 2010, complété hier soir, mais aujourd’hui, cela s’est accéléré. Je profite de ce reportage pour vous renvoyer sur une série d’articles parus ces derniers mois sur Poitiers… Quant à ceux qui voudraient venir à Poitiers avec un GPS, attention, selon les marques, ils ne seront pas mis à jour avec le nouveau sens des rues avant la fin de l’année 2010.
Je passe à midi et demi le long de la place d’armes, près de l’hôtel de ville. Du côté nord, une bonne partie des tilleuls sont déjà abattus…
Les voici à terre. Au niveau de la flèche rouge, l’ancien cercle industriel.
Du côté sud, au retour vers le bureau, le décaissement de l’ancien bout de pelouse a repris, heureusement sous la surveillance d’une archéologue, cachée (cercle rouge) derrière un tilleul en sursis…
Retour du bureau vers 18h. Si du côté sud, le décaissement est presque terminé, du côté nord, les derniers tilleuls attendent la mort… Bon, comme ça, vous pouvez voir sous la flèche rouge l’ancien théâtre et sous la flèche bleue, la verrue du printemps.
En arrivant au square Magenta, surprise, là aussi les travaux se déchaînent… Vous reconnaissez peut-être le monument aux morts de la guerre de 1870 (à contre-jour à cette heure-ci), quelques arbres qui devraient être sauvés des tronçonneuses, mais au fond, ça décaisse aussi… Des tests de pause de pavés et de dalle pour la future place d’Armes sont réalisés… pour le maire et les élus, les habitants et contribuables ne semblent pas prévus dans les consultations.
Je poursuis mon chemin, passe à côté du le château d’eau de Blossac, traverse le parc, retient mon souffle devant la pollution sur le boulevard sous Blossac encombré, descend le le chemin de la Cagouillère, jette un coup d’œil discret aux tags qui s’effacent peu à peu sous le pont de chemin de fer et arrive à mon jardin.
Je récolte mon dessert (!!!) et repars assez vite, car j’ai littéralement un dragon sur le feu à terminer pour l’anniversaire de Cathdragon, et je remonte le chemin…
En haut, à l’entrée du parc de Blossac au niveau de ce qui s’appelle maintenant sur les plans de la ville la porte de la Madeleine, je prends en photo les ridicules conifères posés là dans de grands bacs blancs depuis quelques semaines.
Et au début de la rue de la Tranchée, il y a encore et toujours sur le côté droit une voiture garée sur le trottoir, sans PV, une voiture de police passe sans s’arrêter, il est 18h45 environ (les voitures de l’autre côté sont garées sur de vraies places).
Lundi matin, grand chambardement du sens des rues à Poitiers… mais finalement pas de
Le vrai gros soucis, c’est que la ville n’avait pas fait respecter l’interdiction de stationner des riverains au moment du changement, il y avait donc rue Saint-Hilaire (je partais du n° 6, en haut de mon immeuble) ici des voitures dans les deux sens… et c’était encore le cas mardi matin à 8h15. Je vous montre la rue que j’ai prise, mais d’autres personnes qui sont passées dans d’autres rues ont vu la même chose.
Je poursuis mon chemin (à pied, de toute façon, je n’ai pas de voiture personnelle) rue Renaudot, ça coince, une voiture veut sortir de son stationnement contre le nouveau sens de circulation…
Au bout de la rue Carnot, les automobilistes s’énervent contre les agents de la ville, ils ne peuvent qu’aller au parking Carnot (je vous ai montré avec une bâche sur
…ou ressortir du centre ville par une rue très étroite.
Grand calme sur la place d’armes (enfin, place du maréchal Leclerc, de son vrai nom), plus aucune voiture, le rêve des piétons (de courte durée, voir plus bas). Au fond,
Rue Victor Hugo, des plots partout, pas de voiture, ça semble râler beaucoup tout au bout, au niveau de la rue Renaudot… des motards arrivent d’ailleurs assez vite calmer les automobilistes… Vous remarquerez la grosse verrue du magasin du printemps, je vous en parlerai très bientôt…
Idem en haut de la pénétrante… avec la fermeture aux voitures de la rue de l’université. Le matin, la plupart des voitures redescendaient direct vers l’extérieur… En fin d’après-midi, elles avaient compris qu’elles pouvaient aller plus loin et descendre la
Mardi matin, 8h15. Finie la place d’armes paradis des piétons (au moins jusqu’au printemps) ! Nous avons sans doute été hier, avec les collègues, parmi les derniers à manger là en terrasse. Ce matin, la place est clôturée par des barrières. Ils ont perdu la
Les jardiniers sont en train d’enlever les fleurs (
J’ai déjà lu plusieurs aventures du commissaire Brunetti à Venise, en français et aussi en anglais. Je vous ai déjà parlé de
Je suis absente pour trois jours, mais j’ai programmé des articles en mon absence… Un peu de broderie, un peu de lecture, un peu de visites… Je ne suis en revanche pas sûre de pouvoir venir visiter vos blogs…
… un stand pour les frites et les barbecues pour y faire griller la viande tout juste achetée…
… et plus loin,de grandes tables préparées par la Ville pour pique-niquer royalement des produits frais tout juste achetés à la ferme installée pour la journée en ville. Aussi des jeux pour enfants, des promenades en calèche et à poney, des concours, des démonstrations de chien de berger (avec un troupeau d’oies), etc.
Sur les grilles en bordure de la terrasse, il y a toujours l’exposition de photographies (portraits et autoportraits de
De là, je suis descendue au jardin, pour y faire une belle cueillette de framboises.
Je vous ai montré un montage de quelques photographies de la
Et nous voici à la recherche des précieuses orchidées, mais aussi à observer d’autres plantes, les insectes, les araignées, etc. Je me permets de laisser la photo sans plus de brouillage, le journal local en a publié d’autres… Au premier plan, Hélène, la responsable du musée, et au fond, l’animateur de Vienne Nature.
Mais passons à ces belles dames… Nous commençons par une orchidée ou Ophrys mouche (Ophrys insectifera L.).
Quelques mètres plus loin, nous trouvons quelques orchidées (petites) araignées ou Ophrys araneola, qui sont en fin de période de floraison. Nous en verrons d’autres plus loin, presque toutes avec diverses hybridations naturelles.
En remontant le coteau, nous tombons sur plusieurs orchidées pyramidales (Orchis pyramidal ou Anacamptis pyramidalis), certaines petites…
… d’autres bien formées et bien développées. L’année dernière, à la même époque, près de
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par
2010 est l’année mondiale de la biodiversité, je vous en
Samedi, en allant au jardin, dans la rue de la Tranchée à Poitiers, en plein milieu des travaux, j’ai croisé une cétoine dorée (Cetonia aurata). J’avais mon carnet sur moi, les carreaux sont de 5 mm. Je l’ai emmenée jusqu’à une pelouse du
Arrivée au jardin, j’aperçois une coccinelle. La coquine refuse de rester immobile pour la photo et le comptage des points… Si je ne me suis pas trompée, c’est une Subcoccinella 24-punctata, toute petite et toute mignonne…
Mais elle a oublié son travail… J’ai repéré des feuilles de groseiller boursoufflées. Je les coupe, les retourne… Invasion de pucerons jaunes…
Voici de plus près… J’ai enlevé les feuilles les plus infestées, relâché la dame rouge et noire à proximité, si ça ne suffit pas, je ferai un traitement au purin d’ortie léger. Recette antipucerons : laisser macérer seulement 12h, filtrer, ne pas diluer, contrairement au purin classique qui macère plusieurs jours, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles en surface… et que vous ne puissiez plus approcher du récipient à cause de l’odeur!
Côté petites bêtes, j’ai croisé ce scarabée dimanche dernier sur un chemin du
Et maintenant, la petite coccinelle que j’avais aperçue sur une
Je suis allée voir au cinéma Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud. Après le peuple migrateur et les insectes, plongée dans l’océan, avec de très belles images… et des espèces que l’on ne voit pas souvent, comme les iguanes des Galapagos, observés en son temps par Darwin (avec les pinsons) dans les années 1830… et qui lui serviront de matériaux trente ans plus tard pour son traité sur l’origine des espèces (mais il n’en est pas question dans le film). Bon, pour le film, de belles images, et parfois un discours moralisateur pas très utile, avec des dialogues entre Jacques Perrin et son jeune fils Lancelot, des amalgames entre la chasse au thon et celle aux ailerons de requin (ah les Japonais…). Comme les noms des espèces ne figurent pas du tout dans le film, une petite visite (avant et/ou après) au
J’avais entendu parler de