 Je remets cet article à la une, à la suite du commentaire d’un lecteur de ce blog, Eric Lancelet, qui me signalait que l’un des membres de sa famille a posé comme modèle pour la République. Il m’a aussi transmis cette carte postale ancienne (et d’autres documents que je vais lire attentivement), merci beaucoup!!!
Je remets cet article à la une, à la suite du commentaire d’un lecteur de ce blog, Eric Lancelet, qui me signalait que l’un des membres de sa famille a posé comme modèle pour la République. Il m’a aussi transmis cette carte postale ancienne (et d’autres documents que je vais lire attentivement), merci beaucoup!!!
 Article du 27 octobre 2012
Article du 27 octobre 2012
Je ressors mes photographies anciennes… Après le monument aux morts de 1870 à Cahors la semaine dernière, je vous montre ces photographies prises il y a tout juste deux ans, début novembre 2010 à Limoges, à l’angle de l’avenue du Général-de-Gaulle et du cours Jourdan.
 Ce « monument à la mémoire des enfants de la Haute-Vienne morts pour la défense de la patrie en 1870-1871 » se compose d’un haut socle et d’un obélisque en pierre, devant lequel se trouve un groupe sculpté en bronze composé de trois éléments, une femme (la Haute-Vienne) au centre, encadrée de deux soldats de chaque côté.
 Ce « monument à la mémoire des enfants de la Haute-Vienne morts pour la défense de la patrie en 1870-1871 » se compose d’un haut socle et d’un obélisque en pierre, devant lequel se trouve un groupe sculpté en bronze composé de trois éléments, une femme (la Haute-Vienne) au centre, encadrée de deux soldats de chaque côté.
 Chacun des blocs porte la marque du fondeur, « Etabts A. Durenne / Sommevoire / fondeur « , Antoine Durenne dont je vous ai déjà montré beaucoup d’œuvres (une fontaine aux amours à Corte, l’éléphant pris au piège et le cheval à la herse à Paris, et dans le parc de Blossac à Poitiers, la fontaine aux amours et aux nymphes ; un Amour sur un griffon ; un Amour sur un dauphin ; un Faune soufflant dans une corne ; un Faune au coquillage). J’ai dû regarder trop vite, je n’ai pas trouvé la signature du sculpteur, Martial Adolphe Thabard (Limoges, 1831 – Clamart, 1905). C’est l’un des rares monuments aux morts de 1870 protégé au titre des monuments historiques (depuis 2001). Le sculpteur a réalisé la maquette définitive en 1894, et le monument a été inauguré en 1895.
 Chacun des blocs porte la marque du fondeur, « Etabts A. Durenne / Sommevoire / fondeur « , Antoine Durenne dont je vous ai déjà montré beaucoup d’œuvres (une fontaine aux amours à Corte, l’éléphant pris au piège et le cheval à la herse à Paris, et dans le parc de Blossac à Poitiers, la fontaine aux amours et aux nymphes ; un Amour sur un griffon ; un Amour sur un dauphin ; un Faune soufflant dans une corne ; un Faune au coquillage). J’ai dû regarder trop vite, je n’ai pas trouvé la signature du sculpteur, Martial Adolphe Thabard (Limoges, 1831 – Clamart, 1905). C’est l’un des rares monuments aux morts de 1870 protégé au titre des monuments historiques (depuis 2001). Le sculpteur a réalisé la maquette définitive en 1894, et le monument a été inauguré en 1895.

Au centre, l’allégorie féminine est vêtue d’une longue jupe, d’un corsage à manches courtes et d’une coiffe à larges bords. Elle soutient un drapeau de la main droite et semble exhorter les soldats de l’autre main avec un large geste d’ouverture.
 Oh, la femme reste rivée à ses activités domestiques… le sculpteur l’a dotée d’un rouet très réaliste…
 Oh, la femme reste rivée à ses activités domestiques… le sculpteur l’a dotée d’un rouet très réaliste…
 A gauche, un officier brandit une courte épée (ou bien elle a été raccourcie par le temps???), suivi par un franc-tireur agenouillé armé d’un long fusil et chargé d’un lourd équipement sur son dos.
 A gauche, un officier brandit une courte épée (ou bien elle a été raccourcie par le temps???), suivi par un franc-tireur agenouillé armé d’un long fusil et chargé d’un lourd équipement sur son dos.
 Les deux soldats de droite portent aussi leur matériel. A gauche, un clairon des troupes mobiles est tombé agenouillé au sol, probablement blessé. Derrière lui, un peu en retrait, un fantassin porte un fusil plus court que le soldat de l’autre côté.
 Les deux soldats de droite portent aussi leur matériel. A gauche, un clairon des troupes mobiles est tombé agenouillé au sol, probablement blessé. Derrière lui, un peu en retrait, un fantassin porte un fusil plus court que le soldat de l’autre côté.
 Entre les deux groupes, les armoiries de la ville de Limoges surmontées d’un casque à pointe, et en avant, des branches de laurier et une couronne végétale.
 Entre les deux groupes, les armoiries de la ville de Limoges surmontées d’un casque à pointe, et en avant, des branches de laurier et une couronne végétale.

Allez, deux vues de profil qui montre le mouvement des cinq personnages, suggéré par la position des mains et des pieds…
 Je vous ai déjà montré plusieurs monuments commémoratifs des guerres à
Je vous ai déjà montré plusieurs monuments commémoratifs des guerres à  Le sculpteur
Le sculpteur  Une carte postale propose même un «avant» (monument à Guillaume Ier) et après (monument aux Poilus) qui ne correspond pas au monument de Henri Bouchard mais le suivant…
Une carte postale propose même un «avant» (monument à Guillaume Ier) et après (monument aux Poilus) qui ne correspond pas au monument de Henri Bouchard mais le suivant… Suite à des bisbilles, la municipalité avait en effet décidé de ne pas faire couler en bronze (avec le matériau récupéré des statues allemandes déboulonnées) le Poilu de Bouchard mais de passer commande à un sculpteur local, Emmanuel Hannaux (Metz, 1855 – 1934). Sa maquette est définitivement choisie en 1921 et c’est son Poilu libérateur, inauguré le 5 juin 1922, que l’on peut voir sur cette carte postale et qui sera détruit pendant la Deuxième Guerre mondiale, fondu dès 1940. Il est composé d’un haut socle sur lequel pose un soldat et à sa base, une allégorie de la France victorieuse les bras levés…
Suite à des bisbilles, la municipalité avait en effet décidé de ne pas faire couler en bronze (avec le matériau récupéré des statues allemandes déboulonnées) le Poilu de Bouchard mais de passer commande à un sculpteur local, Emmanuel Hannaux (Metz, 1855 – 1934). Sa maquette est définitivement choisie en 1921 et c’est son Poilu libérateur, inauguré le 5 juin 1922, que l’on peut voir sur cette carte postale et qui sera détruit pendant la Deuxième Guerre mondiale, fondu dès 1940. Il est composé d’un haut socle sur lequel pose un soldat et à sa base, une allégorie de la France victorieuse les bras levés… Il s’agit d’une version un peu différente : alors que le Poilu de 1919 écrasait du pied droit un casque à pointe allemand, il est désormais représenté les deux pieds au sol, une partie du barda et de l’armement (grenade notamment) posé par terre…
Il s’agit d’une version un peu différente : alors que le Poilu de 1919 écrasait du pied droit un casque à pointe allemand, il est désormais représenté les deux pieds au sol, une partie du barda et de l’armement (grenade notamment) posé par terre… … ainsi que deux casques, mais dans une position moins « écrasante » par rapport au vaincu…
… ainsi que deux casques, mais dans une position moins « écrasante » par rapport au vaincu… La signature de Bouchard est bien visible et l’inscription sur le socle fixe le titre: « Au Poilu libérateur – Le Souvenir Français de la Moselle 1918 ».
La signature de Bouchard est bien visible et l’inscription sur le socle fixe le titre: « Au Poilu libérateur – Le Souvenir Français de la Moselle 1918 ». Il est beaucoup question ces jours-ci de la première bataille de la Marne, du 5 septembre 1914 au 12 septembre 1914. Une autre bataille a eu lieu dans le même secteur, qui a aussi mis aux prises Français en défense et Allemands en marche vers Paris, le 20 septembre 1792 à Valmy (dans la Marne) les troupes prussiennes sont stoppées par les armées révolutionnaires menées par les généraux et Charles-François Dumouriez.
Il est beaucoup question ces jours-ci de la première bataille de la Marne, du 5 septembre 1914 au 12 septembre 1914. Une autre bataille a eu lieu dans le même secteur, qui a aussi mis aux prises Français en défense et Allemands en marche vers Paris, le 20 septembre 1792 à Valmy (dans la Marne) les troupes prussiennes sont stoppées par les armées révolutionnaires menées par les généraux et Charles-François Dumouriez. Sur l’autre face:
Sur l’autre face: Et encore:
Et encore: Entre les armoiries et l’inscription (« Kellermann / maréchal de France / duc de Valmy / né à Strasbourg 18 V 1735 / mort à Paris 13 IX 1820 »), il n’y a aucune difficulté pour identifier le personnage représenté en tribun. La statue en bronze a été édifiée pour le bicentenaire de sa naissance, en 1935, et est due au sculpteur Léon [Jean-Baptiste Alexandre] Blanchot (dit Ivan Loewitz) (Bordeaux, 1868 – Paris, 1947), dont je n’ai pas trouvé la signature, qui doit pourtant être sur la plinthe si j’en crois la
Entre les armoiries et l’inscription (« Kellermann / maréchal de France / duc de Valmy / né à Strasbourg 18 V 1735 / mort à Paris 13 IX 1820 »), il n’y a aucune difficulté pour identifier le personnage représenté en tribun. La statue en bronze a été édifiée pour le bicentenaire de sa naissance, en 1935, et est due au sculpteur Léon [Jean-Baptiste Alexandre] Blanchot (dit Ivan Loewitz) (Bordeaux, 1868 – Paris, 1947), dont je n’ai pas trouvé la signature, qui doit pourtant être sur la plinthe si j’en crois la  Kellermann porte tenue bien ajustée au niveau de l’entrejambe (mais non, pas
Kellermann porte tenue bien ajustée au niveau de l’entrejambe (mais non, pas  … grande épée et éperons, prêt à retourner au combat.
… grande épée et éperons, prêt à retourner au combat. Tant que j’y suis, j’ai « exhumé » de mes centaines de photographies parisiennes celle de sa tombe au
Tant que j’y suis, j’ai « exhumé » de mes centaines de photographies parisiennes celle de sa tombe au  A gauche les épouses…
A gauche les épouses… Au centre François-Christophe Kellermann et son fils François-Etienne Kellermann (1770-1835), qui s’est lui distingué lors des batailles de Marengo et Austerlitz…
Au centre François-Christophe Kellermann et son fils François-Etienne Kellermann (1770-1835), qui s’est lui distingué lors des batailles de Marengo et Austerlitz… A droite leurs descendants.
A droite leurs descendants. En allant faire des photographies en vue de quelques articles au
En allant faire des photographies en vue de quelques articles au  Le gisant en bronze de la tombe est signé « A. Dumilatre, 1878 », pour Alphonse [Jean] Dumilatre (Bordeaux, 1844 – Saint-Maurice, Val-de-Marne, 1928).
Le gisant en bronze de la tombe est signé « A. Dumilatre, 1878 », pour Alphonse [Jean] Dumilatre (Bordeaux, 1844 – Saint-Maurice, Val-de-Marne, 1928). Le fondeur a également laissé sa marque: « Gruet J(ne) fondeur », pour
Le fondeur a également laissé sa marque: « Gruet J(ne) fondeur », pour  Les deux hommes sont représentés allongés sur le dos.
Les deux hommes sont représentés allongés sur le dos. Tous les deux sont barbus, nus apparemment sous le linceul, les pieds qui dépassent…
Tous les deux sont barbus, nus apparemment sous le linceul, les pieds qui dépassent… Leurs mains sont entrecroisées jusque dans la mort et pour les passants qui se recueilleront sur leur tombe.
Leurs mains sont entrecroisées jusque dans la mort et pour les passants qui se recueilleront sur leur tombe.
 Du coup, j’ai fait un petit coucou quelques jours plus tard au Grand assistant, toujours de Max Ernst, daté de 1967, rue Brantôme, à Paris, juste à côté du
Du coup, j’ai fait un petit coucou quelques jours plus tard au Grand assistant, toujours de Max Ernst, daté de 1967, rue Brantôme, à Paris, juste à côté du  Heureusement qu’il est haut perché, de face ou de dos, il les méprise de ses bras écartés (prêt à s’envoler vers des cieux plus cléments?).
Heureusement qu’il est haut perché, de face ou de dos, il les méprise de ses bras écartés (prêt à s’envoler vers des cieux plus cléments?). Il y a juste cent ans, à quelques heures près (21h40 le 31 juillet 1914), Jean Jaurès, dirigeant socialiste pacifiste, était assassiné par Raoul Villain au café du Croissant, rue de Montmartre à Paris, près du siège de L’Humanité. Plusieurs monuments en France lui rendent hommage, il faudra que je vous montre celui de Toulouse… Son assassinat marque un coup dur pour les pacifistes qui essayaient d’éviter la guerre qui se profilait depuis un bon mois (28 juin 1914, assassinat à Sarajevo de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois, et de son épouse la duchesse de Hohenberg, par le nationaliste serbe de Bosnie Gavrilo Princip)…
Il y a juste cent ans, à quelques heures près (21h40 le 31 juillet 1914), Jean Jaurès, dirigeant socialiste pacifiste, était assassiné par Raoul Villain au café du Croissant, rue de Montmartre à Paris, près du siège de L’Humanité. Plusieurs monuments en France lui rendent hommage, il faudra que je vous montre celui de Toulouse… Son assassinat marque un coup dur pour les pacifistes qui essayaient d’éviter la guerre qui se profilait depuis un bon mois (28 juin 1914, assassinat à Sarajevo de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois, et de son épouse la duchesse de Hohenberg, par le nationaliste serbe de Bosnie Gavrilo Princip)… A Dole, le monument à Jean Jaurès a été érigé devant le « Pavillon de l’Arquebuse » dit aussi « des Arquebusiers » (18e siècle), devenu plus tard la bourse du travail, comme on peut encore le lire sur cette carte postale ancienne. des rassemblements pacifistes y sont organisés chaque année.
A Dole, le monument à Jean Jaurès a été érigé devant le « Pavillon de l’Arquebuse » dit aussi « des Arquebusiers » (18e siècle), devenu plus tard la bourse du travail, comme on peut encore le lire sur cette carte postale ancienne. des rassemblements pacifistes y sont organisés chaque année. Le monument est constitué d’une grande stèle et a été inauguré en janvier 1924. Sur cette face se trouve une sculpture de Félix [Alexandre] Desruelles (Valenciennes, 1865 – La Flèche, 1943), qui a également réalisé le
Le monument est constitué d’une grande stèle et a été inauguré en janvier 1924. Sur cette face se trouve une sculpture de Félix [Alexandre] Desruelles (Valenciennes, 1865 – La Flèche, 1943), qui a également réalisé le 


 Cela fait un moment que je ne vous ai pas emmené(e)(s) en promenade à
Cela fait un moment que je ne vous ai pas emmené(e)(s) en promenade à  … ou sur le monument lui-même: « Armées du Rhin, du Nord, / de Mayence, du Danube, / de la Moselle, du Bas-Rhin, / de Sambre-et-Meuse. / Batailles de Hondschoote, / de Fleurus, de Kehl, / de Zurich, Moeskirch, / Belfort »
… ou sur le monument lui-même: « Armées du Rhin, du Nord, / de Mayence, du Danube, / de la Moselle, du Bas-Rhin, / de Sambre-et-Meuse. / Batailles de Hondschoote, / de Fleurus, de Kehl, / de Zurich, Moeskirch, / Belfort » Le monument fut inauguré à Lons-le-Saunier, place de la Liberté, en 1857. La statue en pied a été donné par Napoléon III. Mais il s’est promené sur la place et a changé de côté… on peut le voir sur cette carte postale ancienne devant le théâtre
Le monument fut inauguré à Lons-le-Saunier, place de la Liberté, en 1857. La statue en pied a été donné par Napoléon III. Mais il s’est promené sur la place et a changé de côté… on peut le voir sur cette carte postale ancienne devant le théâtre … et aussi ici.
… et aussi ici. Depuis, il a perdu son socle à emmarchement et les lions ont été déplacés devant le théâtre où ils entourent la « fontaine » (voir d’autres précisions en fin d’article).
Depuis, il a perdu son socle à emmarchement et les lions ont été déplacés devant le théâtre où ils entourent la « fontaine » (voir d’autres précisions en fin d’article). Le général Lecourbe est représenté debout, dans son uniforme…
Le général Lecourbe est représenté debout, dans son uniforme… … son couvre-chef posé sur un piédestal derrière lui.
… son couvre-chef posé sur un piédestal derrière lui. La statue porte la signature « Etex 1853 », pour
La statue porte la signature « Etex 1853 », pour  Elle porte aussi la mention (plus qu’une marque, elle s’étale sur tout un rebord, pas question de la rater!) du fondeur: « F(s) Charnod. Fondeur. 1855 / à Montrouge, près Paris ». La statue avait été commandée par l’État en 1852, Étex a rendu son modèle très vite (la date de 1853 sur sa statue), la fonte a pris du temps (1855) et en 1856, le sculpteur réclame un supplément de prix, il est relancé début 1857, d’après le
Elle porte aussi la mention (plus qu’une marque, elle s’étale sur tout un rebord, pas question de la rater!) du fondeur: « F(s) Charnod. Fondeur. 1855 / à Montrouge, près Paris ». La statue avait été commandée par l’État en 1852, Étex a rendu son modèle très vite (la date de 1853 sur sa statue), la fonte a pris du temps (1855) et en 1856, le sculpteur réclame un supplément de prix, il est relancé début 1857, d’après le  Sur le piédestal ont été ajoutés deux reliefs commandés par la ville de
Sur le piédestal ont été ajoutés deux reliefs commandés par la ville de  Chacune porte la signature du sculpteur.
Chacune porte la signature du sculpteur. La bataille du pont de Seefeld (1799) est quasiment tombée dans l’oubli. D’après ce relief, elle a été acharnée et menée à la baillonnette!
La bataille du pont de Seefeld (1799) est quasiment tombée dans l’oubli. D’après ce relief, elle a été acharnée et menée à la baillonnette! La défense de Belfort de 1815 a été éclipsée par celle de 1870 (celle du «
La défense de Belfort de 1815 a été éclipsée par celle de 1870 (celle du «  Les trophées apposés à la base du socle…
Les trophées apposés à la base du socle… … portent la date 1828 et une inscription que je ne peux pas lire entre la couronne. Le
… portent la date 1828 et une inscription que je ne peux pas lire entre la couronne. Le  Sur l’autre face se trouvent les armoiries de la ville.
Sur l’autre face se trouvent les armoiries de la ville. En ce samedi, je vous emmène à nouveau à
En ce samedi, je vous emmène à nouveau à  Le socle a été modifié par rapport à son socle d’origine, qui portait la dédicace « A Paul Verlaine / 1844-1896 », comme on peut le voir sur cette carte postale ancienne. Désormais, c’est « Paul Verlaine / né à Metz 1844-1896 ».
Le socle a été modifié par rapport à son socle d’origine, qui portait la dédicace « A Paul Verlaine / 1844-1896 », comme on peut le voir sur cette carte postale ancienne. Désormais, c’est « Paul Verlaine / né à Metz 1844-1896 ». Lors de ma visite en 2012, la rue était en travaux devant la maison natale de Paul Verlaine (gérée par l’
Lors de ma visite en 2012, la rue était en travaux devant la maison natale de Paul Verlaine (gérée par l’ Sur la base du bronze se trouve aussi la mention « Pauvre Lélian », anagramme de Paul Verlaine.
Sur la base du bronze se trouve aussi la mention « Pauvre Lélian », anagramme de Paul Verlaine.
 Les coulures de la patine donnent un air bien sévère à Paul Verlaine, avec sa moustache bien taillée…
Les coulures de la patine donnent un air bien sévère à Paul Verlaine, avec sa moustache bien taillée… En ce samedi, nous restons à
En ce samedi, nous restons à 

 …et, sur un haut socle quadrangulaire, une statue en bronze qui porte la signature de Charles [Marie] Textor (« Ch. Textor / Lyon 1888 »), un artiste lyonnais (Lyon, 1835 – Lyon, 1905). Le monument a été inauguré le 8 octobre 1888 par le président Sadi Carnot.
…et, sur un haut socle quadrangulaire, une statue en bronze qui porte la signature de Charles [Marie] Textor (« Ch. Textor / Lyon 1888 »), un artiste lyonnais (Lyon, 1835 – Lyon, 1905). Le monument a été inauguré le 8 octobre 1888 par le président Sadi Carnot. Ce bronze a été fondu par
Ce bronze a été fondu par 
 L’une des faces latérales porte des éléments de sa biographie et de ses travaux scientifiques : « Considérations sur la théorie mathématique du jeu – Lyon,1802 ; Découverte de l’électromagnétisme, 1820 ; Recueil d’observations électro-dynamiques, Paris, 1822 ; Exposé méthodique des phénomènes et des lois de ces phénomènes, Paris, 1823 ; Théorie des phénomènes électro-dynamiques uniquement déduite de l’expérience, Paris, 1826 ; Essai sur la philosophie des sciences ou exposition analytique d’une exposition naturelle de toutes les connaissances humaines, Paris ». Au centre est inscrite une citation d’Ampère: « Par le fluide messager la pensée transportée unit les cités et les mondes », allusion au télégraphe électrique dont il est l’inventeur.
L’une des faces latérales porte des éléments de sa biographie et de ses travaux scientifiques : « Considérations sur la théorie mathématique du jeu – Lyon,1802 ; Découverte de l’électromagnétisme, 1820 ; Recueil d’observations électro-dynamiques, Paris, 1822 ; Exposé méthodique des phénomènes et des lois de ces phénomènes, Paris, 1823 ; Théorie des phénomènes électro-dynamiques uniquement déduite de l’expérience, Paris, 1826 ; Essai sur la philosophie des sciences ou exposition analytique d’une exposition naturelle de toutes les connaissances humaines, Paris ». Au centre est inscrite une citation d’Ampère: « Par le fluide messager la pensée transportée unit les cités et les mondes », allusion au télégraphe électrique dont il est l’inventeur. André Marie Ampère est représenté assis dans un fauteuil, écrivant un traité à la plume. Sous le fauteuil, un autre livre est posé sur la tranche.
André Marie Ampère est représenté assis dans un fauteuil, écrivant un traité à la plume. Sous le fauteuil, un autre livre est posé sur la tranche. Derrière son fauteuil, au sol, sont posées des rameaux. Son vêtement passe par-dessus le dossier.
Derrière son fauteuil, au sol, sont posées des rameaux. Son vêtement passe par-dessus le dossier. Voici un détail d’André Marie Ampère. Le traité qu’il est en train d’écrire porte l’inscription « électrodynamique ».
Voici un détail d’André Marie Ampère. Le traité qu’il est en train d’écrire porte l’inscription « électrodynamique ». Comme je vous le disais la semaine dernière, le groupe sculpté de
Comme je vous le disais la semaine dernière, le groupe sculpté de  Après
Après  La Ville de Lyon est représentée assise sur un bloc non sculpté à l’arrière, puisqu’elle était au contact du socle de la République. Elle est habillée à l’Antique, porte des sandales et une couronne.
La Ville de Lyon est représentée assise sur un bloc non sculpté à l’arrière, puisqu’elle était au contact du socle de la République. Elle est habillée à l’Antique, porte des sandales et une couronne. Elle tient de sa main gauche un glaive posé à plat sur ses cuisses tandis qu’elle appuie sa main gauche sur les armoiries de la ville de Lyon encadrées d’un décor de feuilles de vigne et de grappes de raisin.
Elle tient de sa main gauche un glaive posé à plat sur ses cuisses tandis qu’elle appuie sa main gauche sur les armoiries de la ville de Lyon encadrées d’un décor de feuilles de vigne et de grappes de raisin. A sa droite se trouve un enfant tissant de la soie.
A sa droite se trouve un enfant tissant de la soie.