Archives par étiquette : archéologie

La Sabline à Lussac-les-Châteaux, musée de préhistoire et autre

La sabline, musée de Préhistoire, première salle Samedi dernier, j’étais donc à l’inauguration de la Sabline, le pôle culturel de Lussac-les-Châteaux dans la Vienne, qui regroupe la MJC (maison des jeunes et de la culture) 21, une médiathèque et un musée de préhistoire autour des sites de la commune et des environs, dont la grotte du Bois-Ragot à Gouex, juste à côté de Lussac, dont j’ai en partie coordonné la publication en 2005 avec André Chollet, un ami très cher malheureusement décédé depuis, mais qui était très présent parmi nous. Il y avait beaucoup de monde, beaucoup de personnalités, et quelques absences remarquées (chut… je n’en dirai pas plus, mais vous pouvez lire la liste des officiels présents sur le site de la commune et en déduire les absents). Le musée de préhistoire est très réussi, avec beaucoup d’espaces, pas trop d’objets, comme vous pouvez le voir ici, quelques minutes avant l’inauguration officielle. Nous partons de la fouille et de ses apports, techniques, études complémentaires…

La sabline, musée de Préhistoire, deuxième salle … pour arriver aux sites du lussacois, très bien, sauf, la maquette, au centre de la salle (le cube à droite de la dame en pull à rayures bleues sur la photo). Il y aura bien une ou deux coquilles à corriger, mais c’est superbe, les boîtes avec la faune, les tirettes avec les textes, etc., le tout à hauteur d’enfants et de fauteuils roulants.

De grandes baies vitrées permettent de voir la cour et, de l’autre côté, les escaliers en bois de la maison voisine du 16e siècle.

La sabline, musée de Préhistoire, salle consacrée à l'art Vous arrivez alors dans la salle consacrée à l’art, avec notamment des plaquettes gravées d’animaux et de personnages (très rare au Magdalénien) du site de La Marche à Lussac-les-Châteaux.

Pour les photographies extérieures, je n’en ai pas prises, il pleuvait quand je suis arrivée, puis l’espace était noir de monde. Vous pouvez les découvrir sur la page d’accueil de la Sabline. Espérons qu’il y aura de nombreux visiteurs dans ce beau lieu… Il faudra déjà qu’ils n’oublient pas de regarder les horaires sur la page spécifique, car à part le mercredi et le samedi de 10h à midi et de 14h à 17h, cela change presque chaque mois…

Ah, et pourquoi la sabline ? En raison de la présence de la sabline des chaumes (Arenaria controversa), une plante méditerranéenne présente sur certains terrains chauds de la commune, un peu comme sur la commune voisine de Civaux (vous pouvez la retrouver ici)

La sabline, musée de Préhistoire,, vue vers l'extérieur

Côté discours, je (cela n’engage que moi, je n’ai parlé à personne avant d’écrire cet article) trouve lamentable que la mémoire d’André Chollet n’ait pas été soulevée dans les discours des représentants de la commune, ni sa famille, présente sur place, ni sa donation : ce n’était pas un dû, archéologue amateur (et plus qu’amateur), par pur amour de la science, André avait acheté le site archéologique pour le protéger à la fin des années 1960, s’était beaucoup investi dans la création de ce musée, et tout fait pour donner ses collections (le propriétaire du terrain est propriétaire des objets qui y sont trouvés, sans le cas de fouilles programmées ou « de recherche ») à la commune de Lussac. De même, le fils de feu Stéphane Lwoff, également présent et qui a donné une dalle gravée de La Marche, fouillée par son père (le frère de André Lwoff, prix Nobel de médecine en 1965), n’a pas été remercié dans ces premiers discours. Rien ne les obligeait à faire ces dons à la commune, un petit merci de sa part n’aurait pas été superflue. Un petit remerciement au moins dans un coin d’une des salles, et/ou sur le site internet, pourrait corriger cette bourde. Que serait un musée sans collection?

Et non, au moment de ces discours, Fl. B., la courageuse responsable de ce musée, qui a dû résoudre bien des problèmes toute seule ces derniers mois (elle est depuis des mois la seule employée pour le musée, dans un statut qui ne rend pas justice à son travail, c’est moi qui le dis, elle n’oserait pas se plaindre…), n’était pas « retenue au musée par les archéologues », nous étions tous au fond de la salle… mais n’y sommes pas restés longtemps. C’était bien gentil de remercier chaque contributeur au budget de la Sabline, à l’euro près, mais nous, membres du comité scientifique, qui avons donné beaucoup de notre temps (pas mal de soirées et de journées de congés pour moi, je ne regrette pas, le résultat est superbe), nous n’avons eu droit qu’à une minuscule petite phrase. Nous avons donc préféré nous éclipser après les discours de Mme le Maire et de son adjoint, avant ceux de tous les représentants officiels présents sur la tribune, et aller réellement nous retrouver entre nous.

Et cela, nous en avons discuté à quelques-uns : nous souhaitons vraiment que Fl. B. (je tais son nom, il n’a pas été rendu public sur le site internet) reçoive la reconnaissance qu’elle mérite et que quelqu’un soit très vite recruté pour l’aider au fonctionnement du musée, avec un vrai emploi dans un vrai statut, et qu’ainsi, le musée sera ouvert à des heures moins acrobatiques et plus compréhensibles par les visiteurs. Nous espérons aussi que des expositions pourrons faire vivre ce bel outil, la salle en bas le permet. Nous sommes même encore prêts à donner de notre temps pour le musée, pour la rédaction de documents grands publics, sur le musée en général et sur certains des sites par exemple, pour le Bois-Ragot, toute l’équipe qui avait participé aux études pluridisciplinaires s’y était engagée lors du lancement de l’ouvrage, cet engagement tient toujours… Par ailleurs, nous ne sommes pas allés vérifier, la météo ne se prêtait pas à la promenade, mais nous espérons que le circuit pédestre des grottes de Lussac-les-Châteaux, avec les panneaux prévus, soit balisé (à l’office de tourisme, on nous a dit qu’il n’existait pas, mais l’information est-elle juste?). En plus, ce circuit permet une très belle vue sur le château et ses environs. Fl., j’espère que ce texte ne te mettra pas en difficulté, nous sommes partis sans te saluer, mais j’espère que tu nous excuseras…

Rural! Chronique d’une collision politique de Etienne Davodeau

Couverture de Rural de Davodeau pioche-en-bib.jpgJe poursuis mes lectures des BD d’Étienne Davodeau, et ai enfin trouvé à la médiathèque Rural, signalé dans le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible.

Le livre : Rural! Chronique d’une collision politique, de Étienne Davodeau (scénario et dessin), collection encrages, éditions Delcourt, 139 pages, 2001, ISBN 978-2840555834.

L’histoire : février 2000, dans la campagne angevine, près de Chanzeaux. Etienne Davodeau vient faire une enquête d’un an dans un GAEC, ici une exploitation agricole de trois associés convertis au bio, éleveurs de vaches. Il déboule à la ferme pour assister à une mise bas. Mais il est ici pour comprendre comment la future autoroute A 87 (Angers – La Roche-sur-Yon par Cholet) perturbe la vie de ce coin paisible, comment le trajet fait un crochet pour éviter certains vignobles plus prestigieux quitte à devoir détruire plus de terres, plus d’exploitations (plus petites), etc. Le remembrement qui s’ensuit va faire perdre au GAEC des terres converties au bio (celles qu’ils recevront en échange ne seront pas bio avant au moins deux ans), comment une famille va perdre la maison qu’ils ont restaurées pendant des années…

Mon avis : j’ai beaucoup aimé ce reportage, qui montre bien la vie rurale mais aussi le fonctionnement des travaux d’aménagement (ici autoroute, ailleurs LGV), le choix des fuseaux, de plus en plus proches du résultat final, les pressions diverses, les commissions d’enquête publique. Le passage sur les fouilles archéologiques préventives est très bien, du sondage à la fouille. La règlementation a changé depuis cette bande dessinée, l’Afan (association pour les fouilles archéologiques nationales) est devenu un établissement public, l’Inrap (Institut national de recherches d’archéologie préventive), mais le principe reste le même, un album à conseiller à tous les « aménageurs ». À lire pour mieux comprendre notre monde (enfin, la France) qui marche parfois à l’envers dans ces projets d’aménagement… [voir aussi la venue à Poitiers de l’auteur].

Pour rappel, je vous ai parlé de nombreux albums d’Étienne Davodeau, avant ou après celui-ci

de Kris et Davodeau

et de Davodeau et Joub

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la
page BD
dans ma bibliothèque.

L’amphithéâtre de Périgueux

L'amphithéâtre de Périgueux, à l'extérieur La ville de Périgueux ne met pas mieux en valeur son amphithéâtre romain que la ville de Poitiers. Il va falloir que j’aille à Saintes vous faire des photographies d’un amphithéâtre mieux entretenu et mis en valeur… À Périgueux donc, l’amphithéâtre se trouve à quelques minutes à pied de la villa aménagée en le musée de Vésunna (qui en présente une maquette) et de la tour de Vésonne. Il était situé en périphérie de la ville romaine, comme la plupart des amphithéâtre, qui nécessitent de vastes espaces périphérique pour l’école des gladiateurs, la logistique (le pacage des animaux, etc.).

L'amphithéâtre de Périgueux, le jardin public Un square a pris place à l’intérieur de ce qui était l’arène et les gradins. Il a probablement été construit au cours du 1er siècle de notre ère. Sa maçonnerie imposante a fait qu’au début du Moyen-Âge, il a été remblayé et aménagé en motte castrale… Il reste donc plusieurs mètres de remblais sous le jardin (la ville a installé ici un jardin-école en 1875, confié à la Société d’horticulture) pour atteinte l’arène.

L'amphithéâtre de Périgueux, détail Seules dépassent quelques structures massives qui sont la partie supérieure qui supportait les gradins…

L'amphithéâtre de Périgueux, détail … et quelques vomitoires.

Les fouilles de 1821, puis 1877, reprises entre 1963 et 1982, ont montré qu’il pouvait accueillir 18.000 spectateurs dans un édifice de 80 travées, réparties du 141m de long pour 118 de large. Sa hauteur est estimée à 25 mètres.

L'amphithéâtre de Périgueux, détail Il mériterait sans doute d’être mis en valeur, c’est plus facile qu’à Poitiers, puisque, ici, il ne reste pas d’habitations à l’intérieur, mais un jardin public propriété de la commune.

Pour aller plus loin : je vous conseille la lecture du guide archéologique de la France, Périgueux antique, par C. Girardy-Caillat (il date de 1998 mais doit encore se trouver, aux éditions du centre des monuments nationaux, ISBN 978-2-85822-225-4).

Périgueux, la tour de Vésonne

Périgueux, la tour de Vésonne, vue généraleLors de mon dernier voyage à Périgueux, j’ai pris quelques photographies, que je partage avec vous aujourd’hui… Après le musée de Vésunna, je vous emmène juste à côté, pour vous montrer la tour de Vésone.

Périgueux, la tour de Vésonne, vue avec la brèche dans le mur En fait, il ne s’agit pas d’une tour, mais de la cella (la partie sacrée) d’un temple romain construit dans la deuxième moitié du 2e siècle de notre ère. Ce temple était dédié à Vésonne, patronne de la ville. Situé à l’époque dans les murs de la cité, il s’est retrouvé hors-les-murs lorsque l’enceinte a été resserrée au 3e siècle (pour faire face aux invasions dites barbares). Construite en petit appareil très soigné en parement extérieur, mais en blocage de pierres liées avec le célèbre et très solide béton romain dans l’épaisseur des murs, la tour a survécu aux outrages du temps… Elle est quand même conservé sur 23 mètres de haut, environ 20 mètres de diamètre.

Périgueux, la tour de Vésonne, la partie basse À la base, les murs font plus de deux mètres d’épaisseur. Elle était recouverte e plaques de marbre, dont certaines ont été retrouvées lors des fouilles, comme le plan des autres pièces du temple et son péristyle (enceinte avec des colonnes).

Périgueux, la tour de Vésonne, la partie haute Encore une petite vue, il faisait très beau en ce début septembre 2009.

Pour aller plus loin : je vous conseille la lecture du guide archéologique de la France, Périgueux antique, par C. Girardy-Caillat (il date de 1998 mais doit encore se trouver, aux éditions du centre des monuments nationaux, ISBN 978-2-85822-225-4).

Toulouse, musée Saint-Raymond (1) : des gargouilles (et des gaulois)

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 1 Avant même de connaître l’existence de la communauté des gargouilles, cariatides etc. créée par d’Amaryllis, je vous en avais pris en photo sur les deux façades du musée Saint-Raymond à Toulouse, juste à côté de l’entrée de la magnifique église romane de Saint-Sernin. Je vous parlerai une autre fois du musée et de son histoire.

Mais je voudrais quand même vous signaler l’exposition sur les bronzes guerriers de Tintignac-Naves, découverts il y a quelques années en Corrèze et restaurés à Toulouse, qui est prolongée jusqu’au 28 mars 2010. Cette exposition présente des panneaux explicatifs, et seulement deux objets originaux, mais quels objets, d’une extrême rareté à l’époque gauloise, à savoir un casque en forme de cygne et un carnyx, une trompette droite, de la taille d’un homme, qui se jouait dressée au-dessus de la tête du guerrier. Sur l’exemplaire présenté (d’autres fragments ont été trouvés en 2004 dans le dépôt de 500 objets métalliques de Tintignac), le pavillon a la forme d’une tête de sanglier. Si vous ne pouvez pas y aller, je vous conseille de consulter le dossier de presse et les images pour la presse

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 2 Revenons à nos gargouilles… J’ai un gros doute sur leur datation. En effet, si le bâtiment date du 16e siècle, il a connu une restauration radicale par Viollet-le-Duc en 1868-1871, il ne serait donc pas très surprenant qu’il ait inventé certaines d’entre elles à partir de fragments… n tout cas, elles ne sont pas à leur place fonctionnelle et ne peuvent ici en aucun cas évacuer l’eau du toit, elles sont juste là pour faire b

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 3 Je vous présente aujourd’hui les quatre gargouilles (il faudrait dire gargouilles saillantes, pour donner le juste nom du vocabulaire de l’architecture) de la façade principale. Il y en a autant sur la façade postérieure. Sur les photographies, vous apercevez un petit fil sur leur dos et leur tête, il s’agit d’un dispositif contre les pigeons, que l’on trouve sur de plus en plus de bâtiments monuments historiques (les déjections acides sont très nocives), un courant électrique dissuade les pigeons de se poser.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 4 Je vous les ai placées telles qu’elles se présentent de gauche à droite sur la façade.

Tous les articles sur le musée Saint-Raymond : les gargouilles de la façade antérieure, le musée ; les gargouilles de la façade postérieure ; les culots sculptés de la façade antérieure et ceux de la façade postérieure ; des vues anciennes.

Exposition Niel brut de fouilles.

Périgueux, le musée de Vesunna

Le musée de Vesunnia vu depuis la sortie du centre national de préhistoire Après la série d’articles sur Tours (liens sur la page des visites en France), voici une petite série plus archéologique sur la Dordogne. Début septembre, j’étais allée travailler un vendredi au centre national de préhistoire à Périgueux, pour un article sur la station « aval » de La Quina à Gardes-le-Pontaroux, en Charente (reprenant en partie la planche que je vous ai montrée). Vous trouverez la bibliographie qui s’y rapporte sur mon site personnel de préhistoire.

Je commence par le musée de Vésunna, que vous pouvez aussi découvrir sur le site de la ville de Périgueux… Je l’ai vu construire, mais n’avais jamais pris le temps de le visiter, alors qu’il est juste en face du centre national de préhistoire… (la première photo est prise de la sortie du centre) et surtout à deux pas de la tour de Vésone (que je vous montrerai une autre fois), sur le site d’une villa romaine. L’architecte est Jean Nouvel (comme le musée du quai Branly, par exemple, mais plein d’autres bâtiments aussi, bien sûr).

Le musée de Vesunnia vu de près J’aime beaucoup ce qu’il a réalisé, de l’extérieur, les gens peuvent voir l’intérieur, et vice-versa. Aucun support (pilier ou autre) dans la villa, mais des passerelles qui permettent de se promener de pièce en pièce et de période en période, avec des vitrines thématiques. N’hésitez pas à suivre une visite guidée ou, à défaut, à prendre un audioguide. Lorsque j’y suis allée, il y avait une très belle exposition sur les graffiti (romains bien sûr). Seul bémol, la deuxième tranche de travaux prévue n’a pas été réalisée, le personnel n’a donc pas d’espace de travail suffisant, ni d’espace pédagogique pour les enfants… ce qui n’empêche pas de faire des ateliers dans le musée, mais il est parfois utile d’avoir une pièce avec des tables. Merci à l’équipe pour son accueil, c’est vraiment dommage qu’il n’y avait que très peu de visiteurs en ce samedi matin de début septembre.

Voyage en mer Egée (16) : Santorin

Santorin, le débarquement Nous voici donc à nouveau à Santorin. La promenade en bus jusqu’à Oia m’a déçue, hors du village, le paysage est pelé, plein d’ordures et de sacs en plastiques qui volent… J’ai quand même apprécié les vignes qui, en raison du vent, sont plantées dans des trous assez profonds et rampent au sol (pas de photo, celle prise derrière la vitre est inutilisable).

Santorin, le village de Fira Retour vers le village principal, Fira.

Santorin, le village de Fira L’orage menace toujours au fond, mais quelques vues qui sont les mêmes que tout le monde… Deux sentiers pour faire le tour du village…

Santorin, les bateaux dans la caldera … et quelques milliers de touristes débarqués de ces bateaux au loin !

Pas désagréable quand même…

Santorin, le village de Fira, une maison fleurie … bien fleuri…

Santorin, le village de Fira, des pins couchés par le vent … et devinez d’où viennent les vents dominants ?

Santorin, le village de Fira, une ruelle calme Quelques ruelles quand même, un peu plus loin, sont moins encombrées. La semaine prochaine, je vous présenterai… la descente !

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. le départ du Pirée
  2. Mykonos ;
  3. Éphèse, la bibliothèque ;
  4. Éphèse (2) ;
  5. Patmos ;
  6. le port de Rhodes ;
  7. les remparts de Rhodes ;
  8. vieilles rues de Rhodes ;
  9. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  10. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  11. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  12. Rhodes, une villa ;
  13. Rhodes, le départ
  14. la Crête, Knossos ;
  15. Crète, Heraklion
  16. débarquement à Santorin
  17. et bientôt la suite…

Voyage en mer Egée (15) : Santorin

L'arrivée à Santorin, la caldera Je vous avais abandonnés en quittant la Crète et Heraklion… Quelques heures de navigation et un ciel à l’orage (fin septembre 2008), et nous voici arrivant sur l’île de Santorin…

L'arrivée à Santorin, la caldera C’est vraiment impressionnant, l’explosion du volcan de Santorin et la formation de la caldera, tous ceux qui ont fait un peu de géologie (y compris au lycée en SVT pour les séries S) en ont entendu parlé…

L'arrivée à Santorin, les îlots dans la caldera Mais c’est gigantesque ! Voici les îlots formés après l’explosion, vous imaginez la quantité de matières expulsées ! Et les tremblements de terre, les ras-de-marée (peut-être à l’origine de la légende de l’Atlantide), les cendres, les gaz soufrés, etc. La dernière explosion date d’environ 1650 avant notre ère, l’île était peuplée… Si vous voulez en savoir plus sur ces volcans des cyclades, je vous invite à aller voir ce blog de volcanologie, qui regroupe de nombreux liens sérieux.

L'arrivée à Santorin, les bateaux au fond de la caldera Pour mieux vous rendre compte, voici les bateaux de croisières et les ferries qui semblent minuscule au fond du cratère…

L'arrivée à Santorin, la descente du bateau Nous sommes descendus en chaloupe, avons fait un petit tour en bus (la route serpente au milieu de l’image, le ferry donne l’échelle) puis dans le village (en blanc en haut de la photo précédente), mais ça sera pour une prochaine étape ici…

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. le départ du Pirée
  2. Mykonos ;
  3. Éphèse, la bibliothèque ;
  4. Éphèse (2) ;
  5. Patmos ;
  6. le port de Rhodes ;
  7. les remparts de Rhodes ;
  8. vieilles rues de Rhodes ;
  9. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  10. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  11. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  12. Rhodes, une villa ;
  13. Rhodes, le départ
  14. la Crête, Knossos ;
  15. Crète, Heraklion
  16. et bientôt la suite…

Tours (5), la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier

2009 11 tours 21 puellier La collégiale Saint-Pierre-le-Puellier est importante dans l’histoire de Tours. Elle sut fondée en 512 par Clotilde, la femme de Clovis, dans un quartier urbanisé depuis l’époque romaine. Il reste peu de vestiges de l’église et du cloître. Ce fut d’abord un couvent de femme, érigé en collégiale en 1073, mais l’église devient paroissiale (ouverte aux fidèles, à la population du quartier, pour faire simple) dès la reconstruction de la deuxième moitié du 12e siècle.

2009 11 tours 22 puellier Lors d’une fouille de l’îlot voisin, une réserve archéologique a été créée. Des panneaux ont été posés, l’un pour expliquer le quartier…

… l’autre face au trou laissé béant et peu à peu envahi par la végétation… et le panneau lui-même tend à devenir illisible.

2009 11 tours 20 puellier Ici comme à Rhodes et ailleurs, je m’interroge sur la conservation en plein air (ou même dans des cryptes) de vestiges archéologiques. Au moment de la découverte, tout le monde veut conserver, restaurer, mais les moyens disparaissent après l’investissement et l’entretien est rarement assuré après quelques années. Les archéologues, les associations de défense du patrimoine, les services concernés (service régional de l’archéologie et souvent des monuments historiques, dépendant de l’État, services de la ville ou de la collectivité propriétaire) devraient vraiment se demander comment conserver ces vestiges sur un long terme… Et même si ce n’est pas populaire, je reste persuadée que le ré-enfouissement (y compris avec la protection d’une dalle de béton, comme pour le cloître de Saint-Hilaire à Poitiers) est une meilleure solution. certes, le site est alors gelé pour un certain temps, mais rien n’empêche de nouvelles recherches dans le futur, éventuellement quand les techniques de fouilles auront évolué. Ne l’oubliez pas, l’archéologue détruit au fur et à mesure l’objet de son étude et doit en permanence enregistrer ce qu’il fait, il ne pourra pas revenir en arrière. Laisser des vestiges à l’air libre, même consolidés, comme on dit dans le jargon, c’est les vouer à la lente dégradation du temps, ils sont mieux protégés sous une couche de terre ou de sable. Honnêtement, ici comme ailleurs, que croyez vous que comprend le visiteur non initié ou non accompagné par quelqu’un qui peut lui expliquer ce qu’il voit ?

Au passage, il existe des collégiales Saint-Pierre-le-Puellier à Orléans… et à Poitiers ! Il faudra un jour que j’essaye de vous expliquer en termes simples la différence entre une collégiale, gérée par un chapitre de chanoines, et une abbaye ou un couvent, dirigé par un abbé où vivent des moines et des moniales (mais aussi des laïcs). Collégiales et abbayes ont en général pour parties constituantes une église, un cloître, des bâtiments conventuels (salle capitulaire, dortoir, cellier, etc.), un cimetière. Chanoines et moines vivent suivant une règle… La différence est donc minime, vu de loin. Bon, ça sera pour une autre fois… d’autant que la situation de Saint-Pierre-le-Puellier de Tours est complexe, avec ses changements de statut.

Pour aller plus loin : mes collègues du service de l’inventaire de la région Centre ont numérisé et mis à la disposition de chacun le dossier réalisé en 1974.

Tours

En 2009 : abbaye Saint-Julien, les expositions Max Ernst, Yves Elléouët et sur la fondation des Treilles, le muséum d’histoire naturelle, la cathédrale Saint-Gatien, la basilique Saint-Martin, la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier et la place Plumereau.

Voyage en mer Egée (14), la Crête, Heraklion…

Heraklion, la fontaine Morosini À tous les lecteurs européens, vous avez froid en ce moment ? C’est normal, c’est l’hiver… En Nouvelle-Zélande, c’est déjà le début de l’été, et pour ma part, je vous emmène au soleil, en Crête, début octobre 2008. Après Knossos, nous avions un petit temps livre en ville, à Heraklion. Une petite photographie de la fontaine Morosini (construite en 1628), en bonne touriste…

Heraklion, l'ancienne église Saint-Marc, aujourd'hui musée des Beaux-Arts Ouf, il n’y a pas que des touristes, enfin, il faut bien regarder pour voir des habitants… Comme je vous l’ai déjà dit, le musée archéologique était fermé pour travaux… Ici, l’ancienne église Saint-Marc des Vénitiens, transformée en musée des beaux-arts.

Heraklion, le départ En début d’après-midi, départ pour…

Heraklion, le départ … pour où ? La suite au prochain épisode ! Un indice, c’est une île majeure pour ceux qui ont un peu étudié la géologie…

 

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. le départ du Pirée
  2. Mykonos ;
  3. Éphèse, la bibliothèque ;
  4. Éphèse (2) ;
  5. Patmos ;
  6. le port de Rhodes ;
  7. les remparts de Rhodes ;
  8. vieilles rues de Rhodes ;
  9. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  10. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  11. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  12. Rhodes, une villa envahie par la végétation ;
  13. Rhodes, le départ ;
  14. la Crête, Knossos ;
  15. et bientôt la suite…