Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune, de Rabaté

Couverture de Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune, de Rabaté

pioche-en-bib.jpgUn titre que j’avais noté il y a fort longtemps dans le petit carnet offert par Emmanuelle, suite à un article de Audouchoc, et que j’ai fini par emprunter à la médiathèque. De cet auteur, je vous ai déjà parlé de Les petits ruisseaux et La Marie en plastique [et au cinéma, voir Du goudron et des plumes].

Le livre : Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune de Pascal Rabaté (scénario et dessin), Isabelle Merlet (couleurs), éditions Futuropolis, 2009, 102 pages, ISBN 9782754802772.

L’histoire : de nos jours en province (un indice à la fin laisse entendre qu’il s’agit d’Angers ou d’une petite ville voisine). Patrick est propriétaire d’une boutique de farces et attrapes, Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune, aime inventer de nouveaux objets avec son fournisseur préféré : lors d’une livraison, les ouvriers sont en grève, mais ils chargent de bon cœur la camionnette de leur « client préféré »… A part ça, Patrick déprime, sa vie est monotone, sa femme l’a quitté, son frère déprime aussi… Un jour, lors d’une soirée, il fait la connaissance de Clarisse, acrobate dans un cirque de passage… Cet amour naissant va-t-il changer sa vie, comme il le pense, ou virer à l’échec, comme le prédit son frère?

Mon avis : Pascal Rabaté fait le pari de raconter l’histoire d’un homme ordinaire et déprimé… qui manque de confiance et d’estime de soi, semble assez attiré par le suicide d’un couple de voisins qui s’est jeté par la fenêtre. Un dessin assez simplifié, mais qui sert bien le propos… Puis le (anti-)héros tombe amoureux, transformation des bulles, le texte, d’abord rare, devient plus bavard… A découvrir… si vous avez la pêche, parce que sinon, je crains que la dépression de Patrick ne soit un peu contagieuse.

Logo du top BD des blogueurs 2013   Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

De la météo… et de la rouelle de porc

Débit du Clain entre le 8 et le 12 avril 2013, source info crueMa semaine a été bien remplie, avec une très intéressante conférence de Cédric Villani, salle comble, la conférence a déjà été mise en ligne par l’espace Mendès-France et une autre de Florence Chave-Mahir sur l’exorcisme du 8e au 14e siècles, dans le cadre d’un cycle de conférences de la maison du Moyen-Âge. Du coup, je n’ai pas beaucoup avancé mes différents projets… mais la météo et ses giboulées répétées depuis lundi m’ont fait pensé à … l’année dernière un petit mois plus tard! Après la parution de l’article  du 25 avril 2012 que je réédite ci-dessous (qui sera peut-être mon plat samedi…), le niveau du Clain avait continué à monter et mon jardin était sous l’eau le 1er mai 2012… Il doit l’être aussi presque l’être ce matin, hier, le débit a fortement augmenté tout au long de la journée et le Clain était au niveau de sa cote d’alerte (vigilance jaune, merci au site national info crue…). Sur le premier graphique, vous voyez l’évolution du débit à la station du Pont Neuf à Poitiers entre le 9 avril à  5h et le 12 avril à 5h, passé de 18 à 82 m3/s. Au petit matin, le débit se stabilise, mais de nouvelles pluies sont annoncées.

Niveau du Clain au pont Neuf à Poitiers du 9 au 12 avril 2013, source info cruesSur le graphique ci-dessus, le niveau du Clain aux mêmes heures (à 5h: 2m33), le trait bleu est le niveau maximum de la dernière crue annuelle normale du 29 décembre 2012 (2m77), la limite de débordement officielle est autour de 2m30 (le trait vert), avec le quai dans mon jardin, il déborde plutôt à 2m40 (le trait rouge), on n’est pas loin. Bon, et bien, même si la pluie s’arrête et que le soleil revient dimanche, le nettoyage de printemps du jardin ne sera pas pour ce week-end… je pourrai toujours me promener à la recherche de fritillaires. [Samedi 13 avril: entre 5 h à 8h du matin, le niveau s’est stabilisé à 2,84 m, avec un débit à 127 m3/s].

Poitiers, au pont Saint-Cyprien, la crue du Clain le 20 décembre 2011Pour la crue de décembre 2011 (la photo ci-contre, en grand dans l’article lié), il avait atteint 3,31m, le niveau le plus haut que j’ai vu depuis que j’ai mon jardin, une petite crue décennale. Nous sommes loin des alertes à la sécheresse (printemps 2011) et…

Poitiers, le 21 juin 2011, 1, apéro au milieu du Clain au pont Joubert… du Clain presque à sec (21 juin 2011, ci-contre, traversée à pieds quasi-secs organisée par Europe écologie les Verts)… Caprices de la nature dans le cas des crues, couplé pendant les périodes de sécheresse à trop de pompage pour les irrigations agricoles… Pour les visiteurs occasionnels, je vous rassure, il n’y a que mon jardin qui est au bord de l’eau, j’habite à 1,5 km, et pas au bord du Clain, mais en cas de crue centennale, comme en 1982 ou en 1904, le garage peut avoir un peu d’eau de la Boivre… comme je n’ai pas de voiture et que j’habite au deuxième étage, je ne crains pas grand chose.

Le plat de rouelle de porc

Article du 25 avril 2012…

Vue la météo et la poursuite des giboulées [fin avril 2012], un plat d’hiver était recommandé pour ce dimanche… Samedi, j’ai acheté une belle tranche de rouelle chez le charcutier… oui, sous les halles ici, le porc même frais est chez le charcutier, le bœuf et le mouton chez le boucher, le poulet chez le volailler ou les producteurs locaux…

Bon, alors, la rouelle, j’aime bien la faire mariner. Donc, dès le retour du marché, je prépare dans une grande cocotte en verre la marinade avec du vin blanc sec, un oignon, des clous de girofle (en fonction de votre goût, ne pas oublier de les compter pour les enlever en fin de cuisson et éviter que quelqu’un ne morde dedans, ce n’est pas agréable), un bouquet garni, une carotte, deux ou trois gousses d’ail pressées, un peu de poivre (et de sel pour ceux qui salent) le mélange doit juste couvrir la viande.

Le lendemain matin, dès 9h, dans le faitout, faire revenir dans un peu d’huile deux autres oignons, les réserver.

Enlever la viande de la marinade, la faire saisir à feu vif des deux côtés. Remettre les oignons, la marinade, ajouter quelques carottes.

Laisser cuire 4 heures à feu très doux, la viande est alors confite. Servir par exemple avec des pommes de terre à la vapeur ou des pâtes fraîches. Cette fois, j’avais prévu des pommes de terre et des pommes fruits, le tout cuit à la vapeur. Vous pouvez aussi réduire le jus de cuisson et le présenter avec un peu de crème fraîche, de mon côté, j’aime bien la manger avec une sauce blanche préparée pour moitié avec le jus de cuisson et pour moitié avec du lait.

Pour ma part, j’aime bien utiliser tout au long de la cuisson de la viande le bac à vapeur qui s’adapte sur mon faitout (à revoir sur cet article consacré à la carbonnade à la flamande), aussi, je cuis plusieurs légumes les uns après les autres pour en avoir dans la semaine ou au congélateur.

Les fritillaires sont fleuries!

Fritillaire pintade en bouton, cliché Grégory Vouhé, avril 2013Chaque année, j’admire ces petites fleurs, les fritillaires pintade, dans la vallée du Clain… Le week-end dernier, par hasard, j’en discute avec Grégory, lui disant que j’ai la flemme d’aller voir si elles sont enfin fleuries entre l’ancien jardin des insectes et Saint-Benoît. Il se souvient très bien de cette fleur qui a fait la couverture du numéro de l’été 2009 de l’Actualité Poitou-Charentes, consacré à la biodiversité. Un peu plus tard dans la saison, j’observe les orchidées sauvages, je vous ai montré une de ces sorties, à Civaux. Pour en revenir aux fritillaires, Grégory a affronté la météo lundi et en a vu une seule (la photographie ci-contre), rescapée d’une cueillette sauvage la veille, cueillette strictement interdite, c’est rappelé par des affichettes au bord du Clain. Si vous en voyez, photographiez-les, mais ne les cueillez pas! Aniko Roquet, amoureuse de la nature (voir l’un de ses articles, sur l’orchidée bouc), qui fait des observations dans le même secteur, a bien voulu accepter mon invitation à écrire l’article du jour sur mon blog, un grand merci à elle!

Fritillaire Pintade, cliché A. Roquet, à Poitiers en 2012Je laisse la parole à  Aniko Roquet (avec sa photographie)!

Fritillaire œuf de pintade, œuf de vanneau, fritillaire damier / Fritillaria meleagris

Description et culture :

La fritillaire pintade a de curieuses fleurs à damier brun sur blanc, en forme de lanterne, s’épanouissant en avril. Dans les populations naturelles, on trouve des individus à fleurs blanches à damier vert. Les fleurs sont portées sur des tiges hautes de 30 cm avec des feuilles alternées et courbes, d’un vert glauque, semblables à des feuilles d’ail. A l’état sauvage cette plante pousse dans les prairies humides à mi-ombre ou ensoleillées, dans les jardins elle nécessite un emplacement au soleil ou à l’ombre légère, avec un sol qui ne se dessèche pas complètement en été. Elle s’associe superbement à la jacinthe des bois, à la renoncule des marais, à l’anémone des bois, dans l’herbe haute.

Dans des conditions adéquates, la plante se ressème et se naturalise facilement. La meilleure façon d’établir une colonie est de récolter les graines, de les semer dans des terrines et de transplanter les plants une fois qu’ils ont atteint une taille suffisante.

Guide des 400 meilleurs bulbes de jardin – Patrick TAYLOR 6ED. Ulmer.

Voilà pour la description et la culture des fritillaires pintade (fritillaria meleagris). On rencontre toujours ces jolies fleurs dans la nature mais par pour très longtemps si on n’y prend pas garde. Il faut s’abstenir de les cueillir, même si elles sont attirantes et vous inspirent une composition florale en vase. Quel dommage ! Elles sont bien plus belles parmi leurs compagnes sauvages et quel bonheur de les découvrir lors de randonnée pédestre.

Bien que cette espèce soit encore répandue en Poitou-Charentes, en prairies alluviales inondables, elles sont partout en régression et les causes principales sont l’assèchement des zones humides et la cueillette.

Pour sensibiliser les promeneurs des bords du Clain, il faudrait signaler leur présence par des affiches ou des pancartes les décrivant, dans le style des lutrins de signalisation de flore et faune remarquables des zones humides, installés le long des chemins de randonnée bordant la Boivre à Biard.

Un grand merci à Aniko Roquet pour ce partage!

couverture du numéro 85, 'été 2009, de l'Actualité Poitou-CharentesPour aller plus loin, voir

– le n° 85 (été 2009) de la revue l’Actualité Poitou-Charentes, l’article Tous pour la fritillaire de David Perrault et la couverture;

– un article de Nature-environnement des Deux-Sèvres, avec une carte de répartition de la fritillaire en France (merci à Catherine qui m’a suggéré cet ajout); vous trouverez une carte de répartition actualisée sur le site de l’inventaire national du patrimoine naturel;

– inventaire de la Fritillaire pintade dans la Vienne, par Vienne Nature;

– rapport sur la présence de la fritillaire en Loire-Atlantique par la LPO et d’autres associations.

Pour (re)voir une sortie « orchidées » à Civaux (avec Vienne Nature et le musée de Civaux): voir le récapitulatif, sortie orchidées à Civaux (2) : Ophrys mouche, quelques orchidées (petites) araignées, plusieurs orchidées pyramidales (Orchis pyramidal ou Anacamptis pyramidalis), sortie orchidées à Civaux (3) : première orchidée bouc, Ophrys abeille, et côté petites bêtes, un clairon, sortie orchidées à Civaux (4) : orchis homme pendu, orchidées boucs, céphalentères à longues feuilles.

Dans ma prairie fleurie, en route pour Nans-sous-Sainte-Anne 2013 (1)

Nans-sous-Sainte-Anne 2013, ma broderie, 1, le tourAprès les participations en 2011 avec un motif brodé inspiré des bannières de Cluny terminé en trousse à deux compartiments et en 2012 avec des vaches rouges, ainsi que la broderie du village de Nans-sous-Sainte-Anne sur une grille de Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA, le thème du concours de 2013 organisé par  était « dans ma prairie fleurie », avec pour contrainte une toile de 30 cm de côté et une zone brodée carrée de 20cm… J’ai trouvé chez Toto une chute de toile d’ameublement verte, 7 points/cm en hauteur, 6 points/cm en largeur, donc une toile qui déforme très peu, brodée en 1 fil sur un fil. J’ai commencé par broder une « clôture », soit le tour sur 20 cm en DMC 728…

Rendez-vous à Nans les 4 et 5 mai (renseignements complémentaires chez Marlie), et ici dans les prochains jours pour découvrir la broderie que j’ai envoyée!

Si j’y suis de Erwan Desplanques

Couverture de Si j'y suis de Erwan Desplanquespioche-en-bib.jpgUn livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Si j’y suis de Erwan Desplanques, éditions de l’Olivier, 2013, 105 pages, ISBN 978-2823601046.

L’histoire : de nos jours en bord de mer dans les Landes… Jacques, correcteur dans un journal, erre sur la place, il est venu se ressourcer, enfermé jour après jour avec sa mère malade hospitalisée à Paris. Il y retrouve Marion, son ex-femme. De retour à Paris, il partage son temps entre le journal et l’hôpital… A l’occasion d’un pot, il fait la connaissance plus approfondie de Denis, un de ses collègues qui a un problème d’alcool. Quelques mois plus tard, on retrouve Jacques à Hanoï…

Mon avis : un tout petit premier roman (une toute petite centaine de pages si on enlève les pages blanches, le titre, etc.), écrit par un journaliste à Télérama. Un récit en trois temps, la plage des Landes, Paris, et en route pour une plage à Hanoï. Cette dernière partie est plus vivante, les deux premières m’ont ennuyée, je suis restée un peu à côté, pas entrée dans le récit ni dans les relations qui lient (ou non) le fils et sa mère qui agonise lentement mais dont il est finalement assez peu question directement. Juste une impression de longue errance, sans aucune réponse ni même cerner le sujet. Quel est le sujet, d’ailleurs? L’agonie? un homme paumé? La mère? Le premier amour qui n’est plus? Une interrogation sur le sens de la vie?

Si l’école d’autrefois m’était contée (15)

Si l'école m'était contée, étape 15, bancs et arbres

La fin de la pluie, ce n’est pas gagné… parce que « À sainte Waudru [9 avril] et saint Macaire [10 avril], on revoit les giboulées d’hiver ». Parce qu’elles s’étaient interrompues??? En tout cas, hier, grosses giboulées avec coups de vent, même temps prévu aujourd’hui sur Poitiers…

J’ai presque terminé ma broderie du 1er janvier… Cette semaine, des bancs et des arbres ont fait leur apparition dans la cour! Fil rubis étoilé de Annick Abrial / les fils de morphée pour le rouge vif et fil dégradé rouge à vieux rose acheté à Tara en 2008 pour les troncs et les bancs.

Si l'école m'était contée, étape 15, l'ensembleVoici l’ensemble.

Grille achetée au salon de Moncoutant… en 2010, Si l’école d’autrefois m’était contée, de Annick Abrial / les fils de morphée. Dimensions de la broderie : 24 sur 41 cm.

La maison de la radio de Nicolas Philibert

Affiche de La maison de la radio de Nicolas PhilibertVendredi soir, Nicolas Philibert était à Poitiers au Tap cinéma (Castille) pour une projection et débat autour de son dernier film, La maison de la radio.

Le film : au fil des mois (très peu de repères d’actualité, juste le tsunami au Japon et le printemps arabe, comme en passant), une immersion au sein de la maison de la radio à Paris, France Inter, France Info, France bleue, France Culture, le garage, la popote, les couloirs, quelques reportages, la fabrication d’une dramatique, la construction d’un journal…

Mon avis : avant la projection, Nicolas Philibert a prévenu, ce n’est pas la peine de demander pourquoi il n’y a pas telle émission… Il a dû faire des choix dans ses rushs! Il n’y a pas non plus d’images sur la direction de la radio. J’ai adoré ce film qui montre le grand professionnalisme des équipes, ceux que l’on entend à l’antenne et ceux dont on n’entend que les noms au générique, je mets maintenant un visage à « Jésus Cabrera, [remercié] pour le petit café du matin ». Deux fils rouges reviennent tout au long des séquences, la fabrication d’une dramatique pour France Culture et le « bocal » de France Inter, où les dépêches et les reportages qui arrivent sont triés et hiérarchisés. Je vous laisse découvrir par vous-même en salle tous ces petits morceaux qui font les antennes de Radio-France, les habitudes de chacun, qui écrit ses papiers à l’ordinateur et les rature, qui les écrit à la main… et laquelle les tape en stéréotypie et les lit sur une tablette braille (grosse surprise pour moi, je ne savais pas cette journaliste aveugle)… Vous verrez aussi des petites pépites, le bureau de Frédéric Lodéon, Jean-Bernard Pouy (créateur du Poulpe, je vous ai parlé de 1280 âmes) qui avait prévu des pommes de terre (en avait-il déjà épluché avant?) pour la minute de silence de Rebecca Manzoni, une répétition du chœur de radio France avec une étonnante leçon de diction allemande… Un film au rythme soutenu, juste des images et des sons pris sur place, pas de commentaire en voix off.

Dans la discussion, Nicolas Philibert a assumé ses choix: exit l’open space de France Info trop difficile à filmer, pas de sous-titrage indiquant qui est qui, l’important, ce sont les voix et la construction du son. Il regrette l’uniformisation des antennes, que l’on distingue de moins en moins l’empreinte sonore caractéristique de chaque antenne. Le son est vraiment au centre de ce film… A ne pas rater, à voir au cinéma sans attendre une diffusion à la télévision!

Un panier et deux oies (2), broderie terminée

Un panier et deux oies, la brodrie terminée

Marguaret Thatcher est décédée hier… Retrouvez l’un de ses moins glorieux faits d’arme, la mort de faim de militants de l’IRA, dans Hunger de Steve McQueen. Elle est aussi responsable de la guerre des . Si vous voulez (ré)écouter Miss Maggie de Renaud, c’est par là en version concert.

J’ai terminé ma broderie Un panier et deux oies, mais pas encore la finition… J’ai juste trouvé toutes les fournitures 😉 Je vais me faire pardonner mon retard…

Grille de Brin par Brin parue dans Passion fil n° 13 (octobre 2011), fil DMC 3837, toile de lin qui ressemble à un canevas (vous avez déjà beaucoup vu la version jaune…) de 20 sur 8 cm. A suivre très vite la finition, avec la révélation de la destinataire…

Lumières de Pointe-Noire de Alain Mabanckou

Couverture de Lumières de Pointe-Noire de Alain Mabanckoupioche-en-bib.jpgUn auteur recommandé par Carole, entendu à la radio lors du festival Étonnants voyageurs qui s’est tenu du 14 au 18 février 2013 à Brazzaville, un livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque. Alain Mabanckou a reçu le prix Renaudot en 2006 pour Mémoires de Porc-épic et en 2012 le prix Henri Gal de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Le livre : Lumières de Pointe-Noire de Alain Mabanckou, éditions du Seuil, 2013, 282 pages, ISBN 978-2021003949.

L’histoire : Alain Mabanckou revient pour la première fois après 23 ans à Pointe-Noire, ville portuaire du Congo. Parti pour poursuivre ses études en France, il n’était revenu ni pour l’enterrement de sa mère en 1995 ni pour celui de son père adoptif dix ans plus tard. A l’occasion d’une conférence et d’une résidence de deux semaines à l’institut français, il revient sur les lieux de son enfance. Avant lui, sa mère avait perdu deux petites filles juste après leur naissance, son père l’a abandonnée avant sa propre naissance. Au fil des pages, Alain Mabanckou revient sur son enfance et sur la redécouverte de lieux et de sa famille élargie.

Mon avis : pas de doute, Pointe-Noire d’aujourd’hui n’est plus le Pointe-Noire qu’il a quitté en 1989. Tous les cinémas ont fermé, le Rex de son quartier est désormais une église pentecôtiste. Les prostituées ont fait grève pour obtenir le port obligatoire du préservatif contre le sida. Certains de ses demi-frères et sœurs ne sont là que pour récupérer quelques subsides du (nécessairement) riche émigré. Seul l’hôpital n’a pas changé… c’est toujours un mouroir! Et les albinos sont toujours maltraités (sur ce sujet, je vous ai déjà parlé de la fondation Sélif Keïta). Certains chapitres se terminent par une photographie d’une personne, d’un lieu, tel qu’il était hier, avant son départ, ou aujourd’hui, pour son retour. J’ai dévoré ce livre, où l’auteur décrit avec humour ce « retour au pays ».

Pour aller plus loin : le site officiel de Alain Mabanckou.

logo tour du monde en lectureCe livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre du Congo.

Poissons d’avril!

Chauvigny, église Saint-Pierre, chapiteau de l'Enfance, 02, AnnonciationJe commence par ce qui N’EST PAS un poisson d’avril! Aujourd’hui, c’est l’Annonciation… l’archange Gabriel annonce à Marie qu’elle aura un bébé dans 9 mois… En principe, elle a lieu le 25 mars… Mais cette année, le 25 mars était pendant la semaine sainte (la semaine avant Pâques), l’Annonciation a donc été reportée au 8 avril… Petite question: cette année, noël sera le 8 janvier ou bien Jésus naîtra quand même prématuré le 25 décembre??? Allez, en attendant vous pouvez revoir quelques articles que j’ai consacrés à l’Annonciation (et en bonus ceux sur la Nativité)…

ATC poisson d'avril 2013Et maintenant, voici les ATC (carte de 3,5 sur 2,5 pouces ou 8,9 sur 6,4 cm) / poissons d’avril que j’ai envoyées à Zazimuth, Véro bis (sans blog), Cathdragon, Capucine O (avec qui nous avons eu de multiples échanges ces dernières années) et deux nouvelles converties à la technique, Mamazerty et Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Au début, je voulais utiliser une mosaïque de coquilles d’œuf, le 1er avril tombant cette année le lundi de Pâques, comme pour cette ATC pour Flo. Mais je n’étais pas satisfaite du test que j’ai fait… Finalement, j’ai pris un fond en récupération de magazine, mis des paillettes rondes pour l’œil et les écailles, brodé le contour des poissons, et ajouté quelques « gouttes d’eau » avec des petits bouts de fils jaunes.