L’avent de l’été par Zazimuth (5)

ATC de Zazimuth, jeu de l'avent de l'été 2013, semaine 5Pour accueillir l’été 2013 après le printemps pourri, Zazimuth m’a proposé un « jeu de l’avent »… décalé, en m’envoyant une grande série d’ATC (cartes de 2,5 sur 3,5 pouces, 6,4 sur 8,9 cm), avec pour consigne d’en tirer une par jour jusqu’à épuisement du stock… Voici donc mes tirages de la semaine… et le jeu va se poursuivre en juillet, il reste des cartes!

23 juin, carte 39, cadeau

24 juin, carte 51, l’été

25 juin, carte 7, voici le chemin (tiens, un fond déjà vu avec le petit oiseau de la semaine dernière)

26 juin, carte 12, respirer un bouquet de roses…

27 juin, carte 47, bienvenue (cette petite fille au parapluie, seule dans un paysage, me rappelle l’un des petits films de Roman Signer, vu à l’occasion du voyage à Nantes 2012)

28 juin, carte 15, pomme-cannelle (et bananes) en Martinique avec le timbre vert

29 juin, carte 11, unique, femme de l’être, visage…

 

Revoir :

– la carte d’accompagnement et la première ATC

– la semaine 2

– la semaine 3

– la semaine 4

Incendie de l’hôtel de ville de La Rochelle

Hôtel de ville de La Rochelle, statue de Henri IV, 1, position
L’hôtel de ville de La Rochelle, classé monuments historiques, est en feu (28 juin 2013)… Je vous avais montré l’année dernière la statue de Henri IV qui le domine (photographies de juin 2011), et attendant une nouvelle série de photos après restauration du reste des bâtiments, les échafaudages étaient encore en place dans la cour, je vous programmerai assez vite une série sur les allégories telles qu’elles étaient en juin 2011.

Apparemment, les dégâts sont très importants!  Voir le reportage en photographies par le journal Sud-Ouest

L’immeuble d’en face de Vanyda

Couvertures des trois tomes de l'imeuble d'en face de Vanyda

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque, après avoir découvert la série « celle que je suis (revoir le tome 1 : Celle que je ne suis pas).

Le livre : Celle que je ne suis pas de Vanyda (scénario et dessin), éditions La boîte à bulles, 3 tomes (existe aussi regroupé en un seul tome), tome 1, 2004, 166 pages, ISBN 9782849530023 ; tome 2, 2007, 158 pages, ISBN 9782849530498 ; tome 3, 3010, 154 pages, ISBN 9782849530955.

L’histoire : de nos jours à Lille [ce n’est pas dit clairement, mais il y a plusieurs indices]. Un immeuble, au premier étage, Béatrice, une mère célibataire, avec son fils, Rémy, enceinte d’un deuxième enfant (Charline, qui naît … assez vite!). Au-dessus, un couple plus âgé (47 et 48 ans d’après le « générique »),  Fabienne et Jacky, un peu aigris, pas d’enfant mais un gros dogue allemand. Au troisième étage, de jeunes amoureux, Claire, étudiante, et Louis, informaticien. Au fils des jours, on les rencontre dans leur appartement, dans les escaliers, aux alentours (au parc, au supermarché), à faire la fête, à partager, à s’engueuler, à s’entraider…

Mon avis :  comme dans Celle que je ne suis pas, le graphisme, notamment des visages est fortement influencé par les mangas. Cette fois, l’histoire n’est pas destinée aux adolescents mais bien à tous, avec des scènes de la vie quotidienne d’un immeuble, très vite, je me suis laissée happer par les histoires, voulant savoir ce que chacun allait devenir au fil des mois (2 ou 3 ans?)… avec juste un petit voile sur « quinze ans après » dans les dernières pages, mais chut… je vous laisse découvrir l’ensemble!

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Vanyda.

Logo du top BD des blogueurs 2013 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Un cake aux fanes de radis

Un cake aux fanes de radisJe vous ai déjà montré plusieurs recettes avec des fanes de radis : des quiches avec en plus des tomates ou des des verts d’oignons une soupe aux fanes de radis (et une variante avec en plus des fanes de navets et des verts d’oignons), une sauce, des lasagnes radis/épinards. Cette fois, j’ai préparé un cake inspiré d’une recette des cakes de Sophie Dudemaine.

Ingrédients

180 g de farine

80 g d’huile

100 g de lait

1 sachet de levure chimique (ou 1 cuillère à soupe de bicarbonate de sodium)

3 œufs

(sel), poivre

100 g de fromage

150 g de viande coupée en dés, ici une tranche de rôti de porc cuit (on peut mettre du jambon ou du poulet ou autre)

les fanes bien lavées, crues et ciselées d’une botte de radis

Mélanger (à la main ou au robot) la farine, l’huile, le lait, la levure. Ajouter les œufs un à un (il semblerait que ça monte mieux comme ça, à vérifier, cette fois, c’était parfait), saler, poivrer. Quand la pâte est homogène, ajouter le fromage, la viande et les fanes de radis, cuire 50 min à four chaud (th. 8/9), adapter selon votre four… Servir avec une salade.

Aux salons des artistes français…

Je commence à vous avoir montré beaucoup d’œuvres présentées aux Salons des artistes français… Voici un petit récapitulatif sans doute très incomplet…

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Salon de 1841

 

Tombeau de Théodore Géricault par Antoine Etex au Père Lachaise à Paris, le gisant de Géricaultle gisant de Théodore Géricault par Antoine Etex (dans une version en marbre aujourd’hui à Rouen)

Salon de 1850

Metz, cheval pur sang en bronze de Christophe Fratin, deux vues presque de facen° 3394, Le cheval pur-sang, bronze, par Christophe Fratin

Salon de 1852

Jardin des plantes de Mets, aigles de Fratin, vue généralen° 1397, Le triomphe de l’aigle par Christophe Fratin

Salon de 1859

Poitiers, la douleur maternelle par Etex à Blossac, 2, vu de facen° 3214, La douleur maternelle par Antoine Etex

Salon de 1864


Toulouse, le combat de coq de Falguière au Grand rond, carte postale anciennele Vainqueur du combat de coq par Alexandre Falguière

Salon de 1866

Poitiers, le bonheur maternel par Etex, 4, vu de trois quartsn° 2757, Le bonheur maternel par Antoine Etex

Salon de 1869

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 1, vu de faceLe lion amoureux par Étienne Hippolyte Maindron

Salon de 1874

Niort, Gloria Victis de Mercié, vue de face, rapprochéeGloria Victis par Antonin Mercié

Salon de 1880

 

Niort, la statue d'Amable Ricard devant le donjon, vue rapprochéen° 6085, buste de Amable Ricard par Jean Baptiste Baujault

Louis Pasteur à Dole, 03, buste près de la maison natalen° 6285, buste de Louis Pasteur par Paul Dubois

Tours, la statue de Rabelais, 3, vue de trois quartsn° 6290, François Rabelais par Henri Dumaige

Paris, l'ancien palais du Trocadéro, carte postale ancienne, l'éléphant, 2, avec la tour Eiffeln° 6338, l’éléphant pris au piège par Emmanuel Frémiet

Niort, place Saint-Jean, le monument Spes détruitn° 6452, Spes (l’Espérance) de André Laoust

Angoulême, cour de l'hôtel de ville, buste de Paul Abadie,n° 6700, buste de Paul Abadie par Gabriel Jules Thomas

Salon de 1881

Poitiers, plafond de la salle du blason de l'hôtel de ville, 6, la Boivre en haut et le Clain en basn° 196 La rivière le Clain et 197 La rivière la Boivre par Émile Bin, voir les plafonds peints de Émile Bin

 

Salon de 1882

Poitiers, plafond de la salle du blason de l'hôtel de ville, 2, partie centralen° 259, Plafond destiné à l’hôtel de ville de Poitiers par Émile Bin

Poitiers, salle des mariages de l'hôtel de ville, 1, le plafondn° 2091, le Triomphe de l’Hyménée, plafond pour la salle des mariages de l’hôtel de ville de Poitiers, par Léon Perrault

Parthenay, Le pain de Albert Lefeuvre, 4, détail de la mère et des deux enfantsn° 4054, le pain de Louis Albert-Lefeuvre

Salon de 1883

n° 3517 à venir bientôt, la République de Dalou

Salon de 1884

statue de Béranger dans le square du Temple à Parisn° 3472 à venir bientôt (mieux que sur la vignette), Béranger (pour le square du Temple à Paris), par A.D. Doublemard

Salon de 1886

La tombe de la famille Herbette, cimetière du Montparnasse à Paris, vue générale4879, la tombe de la famille Herbette par Henry Poussin

Salon de 1888

La République de Peynot à Lyon, deux vues de face4525, La République d’Émile Peynot à Lyon

Salon de 1890

La tombe de la famille Herbette, cimetière du Montparnasse à Paris, vue rapprochée de la femme 3713 « Statue, marbre, destinée au tombeau de Mme Louis Herbette » par Jules Coutan

Salon de 1893

Tombe de Guérinot au père Lachaise à Paris, l'allégore de l'architecture par Barriasno 2544, l’Architecture pour la tombe de Guérinot par Barrias

Salon de 1895

3553, Mgr Sebaux par Raoul Verlet (à venir)

Salon de 1897

n° 3441, le monument de Guy de Maupassant par Raoul Verlet au parc Monceau à Paris (à venir)

Salon de 1898

La fontaine Bartholdi à Lyon, 2, vue générale de côtéle n° 3127, la Saône emportant ses affluents par Bartholdi

Salon de 1899

Le monument à Adrien Dubouché à Limoges, 1, vue généralen° 3988, Adrien Dubouché par Raoul Verlet

Salon de 1901

Nantes, le monument à Villebois-Mareuil, deux vues rapprochées, de face et de côtén° 3587, portrait du colonel de Villebois-Mareuil par Raoul Verlet

Salon de 1902

Monument à Villebois-Mareuil à Grez-en-Bouèren° 2915, monument à Villebois-Mareuil par Raoul Verlet

Le Rhône et la Saône de Vermare devant la bourse de Lyon, vue de trois quartsn° 2917, Le Rhône et la Saône par André Vermare (première présentation)

Salon de 1903

Le Grand Rond à Toulouse, carte postale ancienne, monument à Clémence Isaure de Paul Ducuing, sans bassinn° 2735, La Toulousaine présentée par Paul Ducuing correspondant probablement au monument à Clémence Izaure ou les gloires de Toulouse

Héro et Landre par Pierre Laurent à La Rochelle, 4, vue de trois quartsn° 2905, Héro et Léandre par Pierre Laurent

Salon de 1904

La tombe de Hoff par Bartholdi, Paris, cimetière du Père Lachaise, la statue du soldat Hoffn° 2645, Le sergent Hoff par Bartholdi

Le monument au docteur Tarnier à Paris, le relief en marbre 3234, monument au docteur Tarnier par Denys Puech

Salon de 1905

Tours, les mystères douloureux de C. Alaphilippe, 1, vue généralen° 2786, les mystères douloureux de Camille Alaphilippe

Le Rhône et la Saône de Vermare devant la bourse de Lyon, vue de trois quartsn° 2699, Le Rhône et la Saône par André Vermare (deuxième présentation)

Salon de 1906

La Rochelle, monument à Fromentin par Dubois, 02, vu de prèsn° 3062, monument à Eugène Fromentin par Ernest Dubois

Salon de 1907

n° 3250 : Buste de Louis Audiat par Émile Peyronnet (à voir dans le cimetière de Saintes, en attendant des photos ici)

Salon de 1908

Nantes, cerf et biche du jardin des plantes, quatre vues après démontage de l'oeuvre contemporainen° 3155/3156 : le Cerf, faon et biche de Georges Gardet
Paris, monument à Ludovic Trarieux, vues générales de face et de dosLudovic Trarieux par Jean Boucher (sculpteur) et Victor Lesage (architecte) à Paris

Salon de 1909

Le monument à André Lemoyne à Saint-Jean-d'Angély, carte postale anciennen° 3718 : monument à André Lemoyne par Émile Peyronnet à  Saint-Jean-d’Angély

Salon de 1913

L'orpheline de Paul Niclausse à Paris, vue généralel’Orpheline de Paul Niclausse à Cahors (première version)

Salon de 1914

Poitiers, le monument au comte de Blossac par Sudre, 12, la dame avec son bouquet et sa coiffe Offrande fleurie, esquisse pour La Vienne du monument au comte de Blossac par Raymond Sudre

Salon de 1921

L'orpheline de Paul Niclausse à Paris, vue généralel’Orpheline de Paul Niclausse à Cahors (version définitive)

Salon de 1922

Le 29 janvier 2011 à Poitiers, 5, dans le jardin anglais du parc de Blossac le monument au comte de Blossac par Raymond Sudre

Salon de 1924

Niort, le chemin de croix de l'église Saint-Etienne-du-Port, 2, les stations 1 à 8le chemin de croix de l’église Saint-Étienne-du-Port de Niort par Madeleine Nasouska-Chantrel

Angoulême, monument aux morts de 1914-1918, 1, vue de loin et de la République n° 3813: le monument aux morts de 1914-1918 d’Angoulême par Émile Peyronnet

Salon de 1926

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 13, soldatn° 3588: : modèle en plâtre du monument aux morts de 1914-1918 de Châtellerault par Aymé Octobre

Salon de 1927

Châtellerault, monument à la révolution et aux morts de 1914-1918, 13, soldatn° 3435 : tirage en bronze du monument aux morts de 1914-1918 de Châtellerault par Aymé Octobre

Salon de 1934

Monument des mères françaises par Petit à Metz, la mère et le bébéle monument aux mères françaises par Henri Marius Petit

Marque-page gourmand

Marque-page avec une glace et un bonbon brodésIl y a quelques semaines, Emmanuelle / le Marquoir d’Élise lançait un échange sur le thème de la gourmandise, chacune devant envoyer un marque-page (libre choix de la technique) et un livre de cuisine. J’ai choisi de broder sur de la bande aïda deux motifs tirés du livre Délices au point de croix de Tinou Le Joly Sénoville. J’ai un peu changé les couleurs, pour avoir une glace et un bonbon dans les mêmes tons, soit en DMC . Ma gâtée est Aurèle. Pour la finition et le livre, encore un peu de patience!

Le fils perdu de Olivier Barrot

pioche-en-bib.jpgCouverture de Le fils perdu de Olivier BarrotUn livre trouvé à la médiathèque parmi les nouvelles acquisitions.

Le livre : Le fils perdu de Olivier Barrot, NRF, éditions Gallimard, 2012, 128 pages, ISBN 9782070123247.

La quatrième de couverture : «J’ai beaucoup, longtemps, attendu un signe ou des mots de mon père. Pas très original, non plus que les substitutions inconscientes que génère cette carence. Pour moi, ce furent et ce sont les livres, les voyages, le sport, le spectacle, et la rencontre de quelques grands hommes, renommés ou non. Pour mesurer enfin qu’en me risquant à ce « tombeau d’un père », j’aspirais à la littérature, seule en mesure d’établir le lien espéré. En Alfa Romeo avec Rossellini, à Venise avec d’Ormesson, en cuisine avec Vernant, au cirque avec Tchernia. Sur scène, non loin de Labiche, de Jouvet, de Vilar, des Frères Jacques. À la NRF, dans l’ombre de Gide et de Modiano. Sur l’écran de Truffaut, de Semprún, sans oublier les pelouses du Parc des Princes et de Colombes, ni la terre battue de Roland-Garros.» Olivier Barrot.

Mon avis : je ne vous ai pas écrit de résumé du livre, juste mis la quatrième de couverture par l’auteur lui-même, Olivier Barrot, que j’apprécie plutôt pour les quelques numéros de Un livre un jour que j’ai pu voir à la télévision (je la regarde très peu…). Comme la présentation, le livre est pédant, passe d’un film à un livre en vous laissant au bord de la route si vous ne l’avez pas lu ou vu. J’ai trouvé la lecture assez insupportable, je suis quand même allée jusqu’au bout (ouf, pas trop long, une grosse centaine de pages) parce que je n’avais rien d’autre sous la main à ce moment là… sinon, j’aurai abandonné avant la cinquantième page, sans rien comprendre à sa réelle relation à son père, né Bloch (il le répète..), grand amateur de sport.

 

Logo rentrée littéraire 2012Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson.

 

Des cerises au tricot

Deux cerises au tricotPuisqu’il paraît que les enfants ont du mal à reconnaissance les légumes (sur de vilains dessins), j’ai décidé d’attaquer une série de légumes au tricot… Après le panais et la tomate, j’ai choisi les cerises, avec des queues en cordon à la lucette, diamètre de chaque cerise : 4 cm, tiges de 12 cm.

Tomate, panais et cerises au tricotModèle de Susie Johns, Fruits & légumes au tricot (éditions Didier Carpentier, 2012), avec le reste de la laine rouge utilisée pour une boule pour noël 2011et pour des chaussons façon baskets. Avec le panais et la tomate… et la suite: le chou-fleur, le champignon, l’ananas, la banane, le trognon de pomme, le petit pois, la pastèque, la figue, le poivron, l’aubergine, le poireau,

Les ateliers du Midi de Marie-Paule Vial

Couverture de Les ateliers du Midi de Marie-Paule Viallivres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.comJ’ai reçu ce livre des éditions Gallimard, dans le cadre d’une masse critique spéciale jeunesse organisée par Babelio. Un grand merci à eux.

 

Le livre : Les ateliers du Midi de Marie-Paule Vial, collection découverte hors série, coédition Gallimard et Réunion des musées nationaux/Grand Palais, 2013, non paginé, ISBN 9782070141764.

Présentation officielle de l’éditeur : Depuis les premiers voyages de Van Gogh et Gauguin à Arles, puis de Renoir et de Signac sur la Côte d’Azur dans les années 1880, le Midi a été une source infinie d’inspiration pour les peintres, un grand atelier à ciel ouvert. Ils y trouvent un ailleurs longtemps rêvé, où les mythologies revivent dans la beauté des paysages et l’intensité de la lumière, et plus simplement aussi un paradis. Cézanne vit à Aix et peint aussi Marseille et l’Estaque ; Renoir s’installe à Cagnes ; Signac fait découvrir Saint-Tropez à ses amis post-impressionnistes ; Matisse, après des séjours à Collioure, choisit Nice ; Bonnard ne se lasse pas de peindre le Cannet… Ce hors-série met en scène les plus belles représentations d’un territoire béni des dieux et des peintres.

Mon avis : le livre (format approximatif 12 sur 18cm) comprend huit courts dossiers, constitués chacun d’une double page qui se déplie sur le côté (six fois) ou sur le haut (deux fois), pour laisser apparaître des illustrations sur un plus grand espace. Entre chaque dossier/chapitre, les feuilles sont collées entre elles, donnant une certaine rigidité. les pages à ouverture latérale s’ouvrent bien, celles à ouverture vers le haut nécessitent de bien pouvoir ouvrir le livre à plat (pas facile avec la couverture semi-rigide) avant de déplier le volet supérieur. Les couleurs des tableaux apparaissent ternes, certaines ont des dominantes qui ne sont pas celles des tableaux (au moins dans mes souvenirs…). Il a été publié à l’occasion de l’exposition qui vient de commencer, Le Grand Atelier du Midi (au singulier pour l’exposition, au pluriel pour le livre), dont l’auteure, Marie-Paule Vial, est la commissaire pour la partie marseillaise (avec Bruno Ely pour Aix). Cette exposition dans le cadre de Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture, se partage entre deux lieux fermés depuis longtemps et qui rouvrent pour l’occasion, le palais Longchamp (= le musée des Beaux-Arts) à Marseille (De Van Gogh à Bonnard) et le musée Granet à Aix-en-Provence (De Cézanne à Matisse). Dans le dernier cas avec un problème sur les collections permanentes du musée, dont des dépôts du Louvre relégués dans un garde-meuble (voir l’article de la tribune de l’art, qui lance par ailleurs un appel à publier sur son site les photographies que chacun aurait pu prendre de ces collections désormais cachées).

Pas facile pour l’auteure, sans doute, de faire des textes très courts dans l’espace imparti à l’auteur, pour équilibrer ce petit livre entre textes et images. Je m’interroge cependant sur le format : la forme est malcommode, surtout pour les pages à déployer verticalement, les images restent somme toute assez petites et sont mal reproduites, le texte est écrit en caractères minuscules et n’apporte pas grand chose par rapport à des expositions de ces dernières années (dont celle sur Matisse et Derain au musée du Catteau-Cambrésis) ou à des grandes généralités que vous pourrez trouver dans des livres d’art (à emprunter en bibliothèque). Alors, pourquoi pas pour une première approche pour quelqu’un qui ne connaîtrait pas le sujet, mais si certaines revues d’art sortent des numéros spéciaux, alors, privilégiez-les, leur format A4 ou à peu près est plus adapté aux reproductions et elles sont souvent de bonne qualité (j’ai feuilleté le supplément spécial de Télérama, il a l’air pas mal).