
Je réédite cet article paru le30 décembre 2012, qui a été peu lu (vacances) et pour lequel j’ai eu des précisions de la part de Mme Claro, veuve de l’artiste.
La maison des jeunes et de la culture Le Local rue Saint-Pierre-le-Puellier à Poitiers est sortie de terre au milieu des années 1960. Des ami(e)s y participent à diverses activités (dans, théâtre, cuisine), le centre comprend également un foyer-logement pour les jeunes.
La façade sur cour porte une longue frise sculptée avec des scènes de la vie quotidienne encadrée par la musique et la comédie, dans un style fort différent de l’art du théâtre de Jonchère visibles quelques centaines de mètres plus loin, sur la façade du musée Sainte-Croix.
Elle porte la date et la signature « 1966 Claro ». Je vous ai déjà parlé de Jean Claro à propos du chemin de croix de l’église Saint-Hilaire de Poitiers. Je vous invite à vous reporter à cet article pour un bref rappel de sa biographie. En 1966, il était professeur à l’école des Beaux-Arts de Poitiers.
A gauche de la frise, une femme nue assise écoute la musique jouée par les deux personnages suivants.

Si on se déplace un peu vers la droite, des oiseaux se réchauffent sur un fil électrique tandis que deux femmes rondelettes observent la scène suivante.

Une mère serre un enfant dans ses bras (elle représente la garde des enfants) et fait face à un homme paisiblement assis, les jambes entourées d’un tissu drapé, laissant s’envoler une colombe [symbole de la photographie, merci à la famille de l’artiste pour cette précision].

La partie droite de la frise est consacrée au modélisme, d’après Mme Claro, pas évident à deviner devant ce décor d »écorchés de structures en balsa, qui évoquait pour moi plus le travail à la chaîne et des tapis roulants…
… et s’achève dans le loisir par une représentation de la comédie. Il y a toujours du théâtre dans la salle de spectacle du Local.
Au cours de ma semaine de vacances chez mon père, nous avons pu voir quelques-unes des expositions proposées dans le cadre de
J’ai passé le week-end dernier à Nantes. Cela a été l’occasion pour moi de compléter mon 
Ce week-end (19 au 21 octobre 2012), le conseil général du Nord organise à nouveau les 
L’art dans la rue, ce sont aussi ces panneaux transformés au pochoir ou avec des autocollants (le cas ici)… Il y a quelque temps, un lecteur m’a envoyé
En restant dans le domaine des arts de la rue et dans le même esprit que ceux que j’avais
Revenons à Poitiers, avec de l’art officiel cette fois-ci. Dans le cadre de
C’est bizarre, il y a un trou à un tiers vers la droite, et sur la gauche, mais les protections noires ont commencé à être enlevées en fin de semaine. Ces poteaux sont triangulaires, rouge et bleu côté place (on ne peut plus parler de square) et vert côté mur… Ce qui m’étonne, c’est qu’ils sont aussi loin du mur, cela fait une belle surface tentante pour les tagueurs… Et côté civilité, les voitures que vous voyez là ne sont pas autorisées, mais vendredi en fin d’après-midi, il y avait le marché bio et les expressifs… et plus de place pour les piétons, vive le cœur de ville rendu aux piétons qui ont encore plus de difficultés qu’avant dans certains secteurs!
Le chemin de croix de 
Cet été et jusqu’au 14 octobre 2012, Metz organise une manifestation appelée l’art dans les jardins, avec deux artistes invités, Cyrille André (dont je vous ai
Le voici sous deux autres angles, j’adore sa bouille en forme de tête de hérisson, presque, vous ne trouvez pas?
Devant les serres, Ma poissonne de mer a épousé un géranium.
… Une poissonne dressée sur de longs bâtons…
Au premier plan, c’est Le poissemousse amasse sa mousse, avec cet espèce de collier végétal qui pendouille…
Au fond, le Cornemousse. Je l’adore, avec son corps moussu et ses deux grandes excroissances…
En voici deux autres vues… Une structure toute simple pour conserver le poisson…
… sauf que beaucoup de ces poissons se sont carrément échappés et ont trouvé refuge au milieu des plantes dans la serre…
Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le
Pour l’instant, dans cet espace, un seul jardin a pris place, et encore… Che Bing Chiu a commencé à aménager Hualu, ermitage sur Loire… Surtout du terrassement inachevé! Un petit clin d’œil à mon frère qui, tout petit, en Hollande, avait marché à côté des pas japonais… Arriverait-il mieux à franchir ce passage?
Deux autres vues pour vous montrer un espace que les organisateurs auraient peut-être mieux fait de ne pas ouvrir à la visite tant qu’il n’est pas mieux mis en place…
A côté, Shu Wang a installé une grande structure en bois au-dessus d’un petit bassin bâché de noir, qui doit refléter la structure… Des vignes ont été plantées, mais elles étaient encore minuscules lors de notre visite… Le Jardin des nuées qui s’attardent a comme un air d’inachevé…
Plus loin au milieu de la prairie de ce vaste pré,
Invité du centre d’art et de paysage, cet artiste a posé d’autres bancs dans le domaine, comme ici sur le rebord du plateau (là où il y avait l’année dernière le grand année de 
Cet été et jusqu’au 14 octobre 2012, Metz organise une manifestation appelée l’art dans les jardins, avec deux artistes invités, Alain Bresson (dont je vous parlerai / 
Le lendemain matin, je prends la direction du jardin des plantes à Montigny-les-Metz (voir aussi dans ce jardin les
Dans la pelouse voisine, deux personnages blancs (« L’un et son autre ») se font face… Si l’on ne faisait pas attention, on pourrait penser à deux personnages qui se livrent à une partie de foot ou autre au milieu de la pelouse… Sur l’image du bas, au loin, on aperçoit l’un des curieux « poissons » d’Alain Bresson.
Un peu plus loin, un autre personnage blanc semble attendre…
Approchons-nous… Des corbeaux sont juchés sur ses épaules.. ce qui explique le titre de l’œuvre, « Corvus corax ».
Dans un autre espace, la pelouse est envahie par les « Yeux du ciel » (un personnage avec un aigle posé sur son bras) et les « vigies », rapaces percés sur des mâts…
…. rapaces qui, d’après la présentation de l’œuvre, symbolisent les caméra de vidéo-surveillance (désormais appelée, par un glissement sémantique étrange, caméras de vidéo-protection)…
Retour en ville par le bord du canal de la Moselle… J’avais cherché en vain la troisième œuvre autour de l’Arsenal… pourtant, à l’office du tourisme, on m’avait dit que ça devait être en extérieur… J’ai trouvé au jardin des plantes le prospectus de la manifestation, que je n’avais pas pu avoir en ville, et là, il est indiqué que c’est dans le hall… sauf qu’à l’arrivée, pas de chance, c’est fermé pour cause de vacances, mais personne ne l’a dit, rien sur les prospectus, sur internet, encore moins à l’office de tourisme…
A travers les larges baies vitrées, il est quand même possible d’apercevoir les deux œuvres… « Migrant » (pas visible ici) et « Chien migrant », sont des sculptures noires suspendues sous des filets de boules blanches… Au sol, deux grands chiens en bois semblent leur aboyer dessus… Pas très rassurant…
Voici les deux chiens pris à partir d’une autre fenêtre… Grands chiens de garde…
Les deux sujets du jour n’ont pas beaucoup de rapport, sauf qu’ils se déroulent tous deux à Châtellerault et que si vous souhaitez y assister, c’est urgent…
Jusqu’au vendredi 31 août 2012 (voir les