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Des sous… pour le pèlerin du cloître de la cathédrale de Cahors

Cloître de la cathédrale de Cahors, chapiteau du pèlerin, 1, vue de face En cette période de cadeaux et d’étrennes, je n’ai pas résisté à vous montrer cette console de la galerie nord du cloître de la cathédrale Saint-Étienne à Cahors. Il fait partie d’un très bel ensemble de chapiteaux, consoles, clefs de voûte, culots, etc. datant de 1493 à 1509 et qui mériterait un petit nettoyage et une mise en valeur.

Cloître de la cathédrale de Cahors, chapiteau du pèlerin, 2, le pèlerin Le personnage de droite est sans aucun doute possible un pèlerin, ainsi qu’en atteste la coquille Saint-Jacques sur son chapeau. Il porte une épaisse cape de voyage.

Cloître de la cathédrale de Cahors, chapiteau du pèlerin, 3, le personnage de gauche Il se dispute avec le personnage situé en face de lui, à gauche sur le chapiteau. Ce dernier est parfois interprété comme un usurier ou un prêteur sur gage (ceux de Cahors étaient réputés…). D’autres auteurs voient en lui un autre pèlerin et une métaphore de la dispute (de l’ancienne et de la nouvelle loi), telle qu’on peut la voir assez fréquemment dans l’art roman, plus rarement au tournant du 16e siècle.

Un bâtiment de l'octroi de Cahors Les pèlerins qui fréquentent aujourd’hui les chemins de Saint-Jacques de Compostelle (inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco et pour l’instant encore itinéraire culturel européen, même si ce label semble menacé) pourront faire halte à Cahors dans ce bâtiment de l’octroi (encore une histoire de sous… de taxe cette fois) transformé en halte jacquaire…

Photographies de mars 2011.

L’art dans les jardins à Metz, 1, Cyrille André

Metz, Cyrille André, 1, aux Récollets Cet été et jusqu’au 14 octobre 2012, Metz organise une manifestation appelée l’art dans les jardins, avec deux artistes invités, Alain Bresson (dont je vous parlerai / à voir ici) et Cyrille André. Je commence par ce dernier, dont le parcours est intitulé Marelles… Je me rends d’abord (début août 2012) au cloître des récollets, sur la colline, non loin du musée des beaux-arts… Deux personnages en bois avec des accessoires en aluminium (sabots de l’homme, pieds de la femme), ont pris place au milieu du cloître. ils sont intitulés « Évolution 1 » et « Évolution 2 ».

Metz, Cyrille André, 2, les deux personnages des Récollets

Les voici de plus près… Du bois sculptés et polis, beaucoup moins brut que les grands personnages en bois de Georg Baselitz.

Metz, Cyrille André, 3, au jardin des plantes, grand homme noir debout Le lendemain matin, je prends la direction du jardin des plantes à Montigny-les-Metz (voir aussi dans ce jardin les aigles de Fratin), à pied, en faisant quelques escales repérées à l’avance… (dont l’église Sainte-Thérèse avec le label architecture 20e siècle dont je vous reparlerai). « Le Veilleur » vous y accueille, bras croisés, jambes légèrement écartées, bien campé au sol…

Metz, Cyrille André, 4, au jardin des plantes, deux personnages blancs dans la pelouse Dans la pelouse voisine, deux personnages blancs (« L’un et son autre ») se font face… Si l’on ne faisait pas attention, on pourrait penser à deux personnages qui se livrent à une partie de foot ou autre au milieu de la pelouse… Sur l’image du bas, au loin, on aperçoit l’un des curieux « poissons » d’Alain Bresson.

Metz, Cyrille André, 5, au jardin des plantes, un personnage blanc avec des oiseaux noirs Un peu plus loin, un autre personnage blanc semble attendre…

Metz, Cyrille André, 6, au jardin des plantes, un personnage blanc avec des oiseaux noirs, détail Approchons-nous… Des corbeaux sont juchés sur ses épaules.. ce qui explique le titre de l’œuvre, « Corvus corax ».

Metz, Cyrille André, 7, au jardin des plantes, grand personnage et oiseaux Dans un autre espace, la pelouse est envahie par les « Yeux du ciel » (un personnage avec un aigle posé sur son bras) et les « vigies », rapaces percés sur des mâts…

Metz, Cyrille André, 8, au jardin des plantes, grand personnage et oiseaux

Contraste du blanc de l’aigle et du noir de l’homme et des autres rapaces…

Metz, Cyrille André, 9, au jardin des plantes, quatre oiseaux …. rapaces qui, d’après la présentation de l’œuvre, symbolisent les caméra de vidéo-surveillance (désormais appelée, par un glissement sémantique étrange, caméras de vidéo-protection)…

Dans le même jardin, voir les aigles de Fratin (sculptés en 1852).

Metz, Cyrille André, 10, à l'arsenal, affiche fermée Retour en ville par le bord du canal de la Moselle… J’avais cherché en vain la troisième œuvre autour de l’Arsenal… pourtant, à l’office du tourisme, on m’avait dit que ça devait être en extérieur… J’ai trouvé au jardin des plantes le prospectus de la manifestation, que je n’avais pas pu avoir en ville, et là, il est indiqué que c’est dans le hall… sauf qu’à l’arrivée, pas de chance, c’est fermé pour cause de vacances, mais personne ne l’a dit, rien sur les prospectus, sur internet, encore moins à l’office de tourisme…

Metz, Cyrille André, 11, à l'arsenal, balles et chiens A travers les larges baies vitrées, il est quand même possible d’apercevoir les deux œuvres… « Migrant » (pas visible ici) et « Chien migrant », sont des sculptures noires suspendues sous des filets de boules blanches… Au sol, deux grands chiens en bois semblent leur aboyer dessus… Pas très rassurant…

Metz, Cyrille André, 12, à l'arsenal, les deux chiens au sol Voici les deux chiens pris à partir d’une autre fenêtre… Grands chiens de garde…

Le musée du compagnonnage à Tours

Tours, le musée du Compagnonnage à Saint-Julien Je suis donc allée récemment à Tours pour un stage de mosaïque. Le rendez-vous était à 14h, mais je suis partie le matin, notamment pour aller visiter le musée du compagnonnage que je ne connaissais pas. Vous pouvez vous en faire une idée sur le site de la ville de Tours. Dans la rubrique « Les pièces », vous aurez une vraie visite virtuelle du musée. Il se trouve principalement dans l’ancien dortoir de l’abbaye Saint-Julien, dortoir qui se trouve au-dessus de la salle capitulaire où se tiennent des exposition (en ce moment, une exposition du même musée sur le compas à travers les différents métiers). Le musée présente à la fois le compagnonnage, ses rites, les chefs-d’œuvre des compagnons, et des outils et accessoires classés par métiers.

D’une manière générale, je trouve qu’il y a beaucoup trop d’objets amoncelés. Le mélange entre des pièces liés à la maçonnerie et au compagnonnage avec des chefs-d’œuvres et des outils. Le problème, c’est que des outils avec juste leur nom et des planches déchirées (et oui !) dans un volume de l’Encyclopédie (de Diderot et d’Alembert), cela ne permet pas de comprendre un métier ni l’utilisation de ces outils. La seule vidéo reconstitue plutôt l’ambiance du compagnonnage que les savoir-faire. Par ailleurs, bien que ce musée presque 50000 visiteurs annuels, la muséographie est très ringarde. L’attribution du label musée de France m’interroge. J’ai visité le usée dans une chaleur étouffante, seuls quelques ventilateurs tentaient de refroidir l’air. Or il y a là de nombreux matériaux fragiles, du bois, mais surtout du papier et des tissus, qui me semblent très surexposés à la lumière. Ces objets font-ils l’objet d’une conservation préventive ? Les objets en tissu et les papiers (registres, documents divers) sont-ils changés et mis au noir tous les deux mois, comme le prévoient les normes de conservation ? Rien n’est moins sûr… Dans certaines vitrines, des reproductions sont collées sur du contreplaqué ordinaire et côtoient des objets originaux. Or le contreplaqué relargue à long terme des gaz qui peuvent détériorer les œuvres voisines, d’autant plus dans l’espace confiné d’une vitrine. Si les visiteurs peuvent profiter aujourd’hui de ces objets, leur conservation à moyen et long terme ne me semble absolument pas assurée, ce qui est bien dommage…

Tours, le cloître de Saint-Julien, carte postale ancienne Pour la route, je vous mets une carte postale ancienne où il a a encore de nombreux bâtiments dans ce qui était l’ancien cloître de Saint-Julien. Au fond, la salle capitulaire surmontée du dortoir des moines.

Tours (4), l’abbaye Saint-Julien

Tours, abbaye Saint-Julien, le clocher-porche Après expositions Max Ernst, Yves Elléouët et sur la fondation des Treilles, le muséum d’histoire naturelle et la cathédrale Saint-Gatien, direction l’ancienne abbaye Saint-Julien de Tours, en allant vers le château.

L’abbaye de bénédictins Saint-Julien, qui porta aussi les vocables de Saint-Aubin et de la Trinité, a connu une histoire complexe et mouvementée (détails en bas de cet article dans pour aller plus loin). Fondée dès le 6e siècle, elle est détruite en 853 par les Normands, réparée à la fin du 10e siècle, reconstruite en grande partie au cours du 11e siècle, notamment entre 1032 et 1042 sous la responsabilité de l’abbé Gerber, et l’édifice fait l’objet d’une nouvelle consécration en 1084. Détruite par un ouragan, elle est relevée de ses ruines en 1259 : c’est l’édifice actuel, pour l’essentiel. Elle fut pillée par les protestants en 1562. Le titre d’abbé de Saint-Julien s’éteint en 1734, et à la Révolution, il ne restait que quelques moines. désaffectée, l’église est rendue au culte au milieu du 19e siècle. Elle est aujourd’hui (2009) fermée pour cause de sécurité.

La façade est précédée d’un clocher-porche.

Tours, abbaye Saint-Julien, une sirène oiseau ou un dragon Ici et là, quelques blocs sculptés, comme cette sirène oiseau qui tire sur le dragon (à cause de la queue de serpent)…

Tours, abbaye Saint-Julien, le cloître Pénétrons dans le cloître, situé au nord de l’église. Au milieu trône un immense pressoir. les anciens bâtiments de l’abbaye accueillent deux musées : le musée des vins de Touraine dans l’ancien cellier du 13e siècle, et le musée du musée du compagnonnage dans l’ancien dortoir. Je n’y suis pas retournée lors de ma visite d’une journée à l’automne, j’irai peut-être une prochaine fois… Vous trouverez les informations pratiques sur le site de la ville de Tours.

Tours, abbaye Saint-Julien, le cloître avec au fond la salle capitualire Du côté est de la cour, l’ancienne salle capitulaire, que l’on voit au fond de cette photographie, accueille des expositions.

2Tours, abbaye Saint-Julien, le mur sud Pour la route, une petite vue du mur sud…

Tours, abbaye Saint-Julien, le chevet plat … et du chevet plat.

Pour aller plus loin : mes collègues du service de l’inventaire de la région Centre ont numérisé et mis à la disposition de chacun le dossier sur l’abbaye Saint-Julien.

Tours

En 2009 : abbaye Saint-Julien, les expositions Max Ernst, Yves Elléouët et sur la fondation des Treilles, le muséum d’histoire naturelle, la cathédrale Saint-Gatien, la basilique Saint-Martin, la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier et la place Plumereau.

Les restes du cloître de Notre-Dame-la-Grande

Avant d’attaquer le sujet du jour, voici quelques nouvelles de Poitiers.

Pendant mon absence, il y a eu la manifestation des agriculteurs le 16 octobre, vous pouvez en suivre le fil, d’abord la mise en place (Chez Coccinelle), puis la basse-cour sur la rue Victor-Hugo, entre la préfecture et l’hôtel de ville (chez Belvert/l’ethnoblogue ou chez coccinelle), et enfin le nettoyage, toujours chez coccinelle. Il faut vraiment revoir notre façon de consommer, essayer si possible de privilégier les circuits courts, la vente directe à la ferme (voire dans un magasin comme celui qui regroupe de nombreux producteurs à Niort), les AMAP pour les plus engagés, au moins les marchés en achetant au producteur (pas au marchand qui s’approvisionne à Rungis…). Dans mon panier aujourd’hui, du lait frais (pour le petit déjeuner et les yaourts), des légumes de saison (poireaux, potiron, etc., les carottes et les pommes viennent du jardin) ou produits localement (champignons blancs cultivés dans d’anciennes carrières souterraines), du mouton « Charente-Poitou » pour un ragoût, du fromage de chèvre. Je n’exclus pas les produits lointains quand ils ne sont pas produits ici, le thé, le chocolat… Je ne fais pas partie des adeptes de cette nouvelle mode qui voudrait qu’on ne consomme rien qui soit produit à plus de 50 km de chez soi. Je privilégie juste, quand c’est possible, l’achat direct au producteur.

Jeudi matin, invasion de gendarmes mobiles en ville : trois personnes (deux étudiants et un titulaire de l’allocation adulte handicapé de 51 ans) arrêtées à l’issue de la violente manifestation du 10 octobre passaient en cours d’appel pour une demande de mise en liberté… Le premier procès (pour violences policières, ce ne sont pas les casseurs qui comparaissaient) avait donné lieu à une manifestation, que vous pouvez voir chez la coccinelle. Les deux étudiants poitevins ont finalement été libérés vendredi, le troisième homme reste incarcérée alors qu’il a juste jeté un projectile sur les forces de l’ordre sans atteindre personne et sans se rendre compte, apparemment, de son acte. Le débat sur la mise en place de caméras de vidéosurveillance est ouvert, je ne savais pas qu’elles permettaient de reconnaître les gens sous des masques… Côté réparation, il n’y a plus que France Télécom et la Caisse d’épargne qui n’ont pas encore réparé leurs vitrines…

Puisque nous sommes place du marché… qui s’appelle en réalité place du Général-de-Gaulle, entrons dans la cours de la faculté de droit… Dans la cour, vous trouverez des éléments remontés de l’ancien cloître de la collégiale Notre-Dame-la-Grande (retrouvez les liens vers tous les articles sur la page consacrée à Poitiers). Il se trouvait du côté nord de l’église…

Le voici d’un peu plus près. Pas de grande sculpture sur les chapiteaux… et aucune explication pour le visiteur (en tout cas, pas à côté de ces ruines mises en scène).

Et avant d’avoir des questions, les photographies datent de l’été dernier… Les couleurs d’automne sont en train de s’installer ici aussi .

Bayonne (2), la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André

Bayonne, le porche, façade ouest de la cathédrale La cathédrale Notre-Dame (ou Sainte-Marie) et son cloître sont classés monuments historiques depuis 1862… et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France (78 édifices sont concernés) depuis 1998. Située à l’emplacement du castrum romain, la cathédrale romane a été détruite par un incendie en 1258. Reconstruite à la fin du 13e siècle pour le chœur (abside, chapelles rayonnantes et déambulatoire), le chantier se poursuit au 14e siècle dans la nef et le transept. La façade est refaite au 15e siècle. Un nouvel incendie en 1793 l’endommage sérieusement et elle subit d’importantes restaurations au 19e siècle… L’édifice que l’on voit maintenant est donc éclectique et plus néo-gothique que gothique… Les tours de la façade et leurs flèches (de toute façon, on manque de recul pour les photographier) datent des années 1873-1878… et sont dues à Émile Boeswillwad, un architecte disciple de Viollet-le-Duc ; la grande rosace date de la fin des années 1920.

Bayonne, le cloître de la cathédrale Adossé au sud de la nef, le cloître est plus intéressant (enfin, je n’ai rien contre le néo-gothique)… mais en plein travaux de restauration. C’est l’un des plus grands cloîtres gothiques (13e-14e siècles) de France, mais il faudra revenir pour le visiter. Il sert aussi de dépôt lapidaire.

Bayonne, l'église Saint-André Quitte à visiter du néo-quelque chose (gothique en l’occurrence), autant aller voir l’église Saint-André, dans le Petit-Bayonne, au style plus homogène que la cathédrale. Elle a été construite grâce à un legs de 1846 par Hippolyte Durand, architecte diocésain, et Hippolyte Guichenné, architecte, entre 1856 et 1862…

Et n’hésitez pas à aller voir les deux webcams de la ville sur internet, qui couvrent l’une le pont Mayou (en travaux), la Nive et la place de la Liberté, et l’autre, le quai de la Nive et les halles.

Retrouvez le reste de ce voyage

Biarritz, la plage

Biarritz, deuxième ballade

Bayonne, les fortifications

Bayonne, la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André

Bayonne, la Nive et l’Adour, les halles.

L’abbaye-aux-Dames de Caen

Les bâtiments abbatiaux du XVIIIe siècle de l'abbaye aux dames de Caen Deux grandes abbayes ont été fondées en 1059-1060 à Caen, l’abbaye aux hommes et l’abbaye aux dames, respectivement par Guillaume-le-Conquérant et sa femme Mathilde pour expier leur mariage à un rang de cousinage alors interdit par l’église. À la Révolution, l’abbaye de la Trinité dite abbaye-aux-Dames est transformée en hôpital militaire puis en hôpital civil jusqu’en 1909, avant de servir d’asile religieux pour les pauvres, les vieillards et les enfants abandonnés. Elle est depuis 1983, les bâtiments abbatiaux du XVIIIe siècle sont le siège de la Région Basse-Normandie. Des chapiteaux romans sont aussi déposés dans le cloître du XVIIIe siècle.

La façade de l'église de la Trinité / abbaye aux dames de Caen Pour l’église, n’oubliez pas d’emporter vos jumelles. Il y a de très beaux chapiteaux à admirer, mais ils sont loin… La première série se trouve dans la nef. Les grandes arcatures de la nef sont surmontées d’une corniche ornée de billettes (des sortes de petits cylindres) et d’une série de petites arcatures aveugles au-dessus de laquelle se trouve une galerie. Ce sont les colonnettes de cette galerie qui portent de très beaux chapiteaux romans. La seconde série, qui comprend un chapiteau aux éléphants, se trouve dans l’abside. Mais le visiteur doit rester à l’extérieur du chœur, composé de deux travées et de l’abside qui est donc loin et de plus, pas éclairée. Toujours dans le chœur, devant le maître autel, se trouve le tombeau de la reine Mathilde en marbre noir de Tournai (en Belgique… Si vous ne connaissez pas, allez visiter sa célèbre cathédrale). Enfin, sous l’abside se trouve une crypte romane, avec un chapiteau historié représentant le Jugement dernier, je ne sais pas si des visites sont organisées pour les visiteurs « non spécialistes ».

Pour préparer votre visite, n’hésitez pas à télécharger le dépliant. Si vous ne pouvez pas y aller, vous pouvez aussi visiter les différentes parties de l’abbaye à partir de ce lien.

Et n’oubliez pas l’exposition permanente Peindre en Normandie, dont je vous ai parlé l’autre jour.
Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :