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L’armée furieuse de Fred Vargas

Couverture de L'armée furieuse de Fred Vargas J’ai acheté ce livre à la librairie… je ne rate jamais un Fred Vargas à sa sortie… Je vous ai déjà parlé de Un lieu incertain, les autres étaient avant ce blog [et depuis, j’ai aussi lu Temps glaciaires].

Le livre : L’armée furieuse de Fred Vargas, éditions Viviane Hamy, 2011, 427 pages, ISBN 978-2-87858-376-2.

L’histoire : à Paris et à Ordebec près de Lisieux en Normandie, de nos jours. Pas de chance pour ce vieux monsieur dont la femme est retrouvée morte, le commissaire du quartier est malade, et le commissaire Adamsberg, intrigué par des miettes dans un intérieur très propre, déjoue le crime presque parfait… De retour à la brigade, une dame d’un certain âge patiente sur le trottoir… Valentine Vendermot l’attend, en fait, pour lui parler de la disparition à Ordebec d’Herbier, un braconnier que tout le village semble détester. Sa fille l’aurait vu emporté avec trois autres hommes (dont un non identifié) par le seigneur Hellequin, chef de l’armée furieuse, revenu du Moyen-Âge. En rentrant enfin dans le bureau, il découvre un pigeon agonisant, les pattes liées, il le confie à Retancourt, sa lieutenante, puis à son fils Zerk, retrouvé il y a quelques semaines. Et voilà qu’un vieil homme très riche meurt dans sa voiture en feu… Tout le monde et surtout sa hiérarchie y voient la main de Momo-mèche-courte, un pyromane. Mais Adamsberg n’y croit pas, Momo n’a pas eu les cheveux brûlés et surtout, les chaussures trouvées chez lui n’ont pas été nouées comme il faut… Il décide de le faire évader (et réfugier chez lui). Pour se changer les idées, Adamsberg part prendre l’air à Ordebec, alors qu’il se promène sur le chemin chargé de légendes, il croise une vieille dame qui, en allant à une chapelle voisine, a retrouvé le corps du disparu… Le lendemain, alors qu’il rentre de faire sa déposition, il trouve cette vieille dame agonisante… Il est mouillé jusqu’au cou, l’enquête lui est confiée…

Mon avis : un roman dense, avec une plongée au cœur d’une vieille légende du 11e siècle, rebondissant lentement jusqu’aux dernières pages. Je regrette toujours l’absence depuis plusieurs romans de l’ami archéologue du commissaire, mais c’est un bon cru! Si vous vous laissez bercé par le rythme lent, les détours de l’esprit du commissaire Adamsberg, vous aimerez sans doute aussi. Si vous préférez les polars plein d’actions et de sang (ici, on tue à l’arbalète par le vasistas des toilettes…), passez votre tour…

Caen, la colline aux oiseaux

Caen, parc de la colline aux oiseaux, le bassin Alors que le rendez-vous aux jardins aura lieu dans une dizaine de jours (5, 6, 7 juin 2009, voir tout le programme), je ne résiste pas à l’envie de vous montrer la colline aux oiseaux à Caen, visitée l’année dernière. Ce parc de 17 ha a été aménagé sur une ancienne déchetterie près du Mémorial. Un parc vallonné, avec un petit bassin, des détours boisés et des parterres fleuris…
Caen, parc de la colline aux oiseaux, un parterre fleuri Si vous allez à Caen, à plus forte raison au mémorial, faites donc un petit tour dans ce parc ! Et il faudra que je vous montre encore quelques lieux que j’ai gardés en réserve pour cette ville…

Pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

L’abbaye-aux-Dames de Caen

Les bâtiments abbatiaux du XVIIIe siècle de l'abbaye aux dames de Caen Deux grandes abbayes ont été fondées en 1059-1060 à Caen, l’abbaye aux hommes et l’abbaye aux dames, respectivement par Guillaume-le-Conquérant et sa femme Mathilde pour expier leur mariage à un rang de cousinage alors interdit par l’église. À la Révolution, l’abbaye de la Trinité dite abbaye-aux-Dames est transformée en hôpital militaire puis en hôpital civil jusqu’en 1909, avant de servir d’asile religieux pour les pauvres, les vieillards et les enfants abandonnés. Elle est depuis 1983, les bâtiments abbatiaux du XVIIIe siècle sont le siège de la Région Basse-Normandie. Des chapiteaux romans sont aussi déposés dans le cloître du XVIIIe siècle.

La façade de l'église de la Trinité / abbaye aux dames de Caen Pour l’église, n’oubliez pas d’emporter vos jumelles. Il y a de très beaux chapiteaux à admirer, mais ils sont loin… La première série se trouve dans la nef. Les grandes arcatures de la nef sont surmontées d’une corniche ornée de billettes (des sortes de petits cylindres) et d’une série de petites arcatures aveugles au-dessus de laquelle se trouve une galerie. Ce sont les colonnettes de cette galerie qui portent de très beaux chapiteaux romans. La seconde série, qui comprend un chapiteau aux éléphants, se trouve dans l’abside. Mais le visiteur doit rester à l’extérieur du chœur, composé de deux travées et de l’abside qui est donc loin et de plus, pas éclairée. Toujours dans le chœur, devant le maître autel, se trouve le tombeau de la reine Mathilde en marbre noir de Tournai (en Belgique… Si vous ne connaissez pas, allez visiter sa célèbre cathédrale). Enfin, sous l’abside se trouve une crypte romane, avec un chapiteau historié représentant le Jugement dernier, je ne sais pas si des visites sont organisées pour les visiteurs « non spécialistes ».

Pour préparer votre visite, n’hésitez pas à télécharger le dépliant. Si vous ne pouvez pas y aller, vous pouvez aussi visiter les différentes parties de l’abbaye à partir de ce lien.

Et n’oubliez pas l’exposition permanente Peindre en Normandie, dont je vous ai parlé l’autre jour.
Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

L’abbaye-aux-Hommes de Caen

Façade des bâtiments abbatiaux de l'abbaye aux hommes/hôtel de ville de Caen Deux grandes abbayes ont été fondées en 1059-1060 à Caen, l’abbaye aux hommes et l’abbaye aux dames, respectivement par Guillaume-le-Conquérant et sa femme Mathilde pour expier leur mariage à un rang de cousinage alors interdit par l’église. Je vous ai parlé des expositions que j’avais vues dans l’abbaye aux Dames (peindre la Normandie et Claude Quiesse. Je vous présente aujourd’hui l’abbaye aux hommes. Sous le Premier Empire, en 1804, les bâtiments abbatiaux du XVIIIe siècle de l’abbaye Sainte-Étienne dite abbaye-aux-Hommes a été transformée en lycée jusqu’en 1961, et fut un îlot sanitaire lors du débarquement de Normandie. L’hôtel-de-ville y a élu domicile en 1965, et les visites sont donc obligatoirement guidées. Attention aux mariages qui peuvent en modifier le parcours le samedi en particulier. Les boiseries sont particulièrement remarquables.

Chevet de l'église abbatiale Saint-Étienne Dans la vaste église, qui conserve des éléments romans même si le chevet a été fortement modifié à l’époque gothique, le tombeau de Guillaume-le-Conquérant est marqué par une simple dalle de marbre, dans le chœur devant le maître autel, sans gisant.

Stalles de la chapelle Halbout dans l'église Saint-Etienne Ne ratez pas dans la chapelle Halbout (à gauche en entrant par la façade), pour ses stalles du XVIIe siècle avec de très belles miséricordes (repose-fesses si vous préférez !) sculptées.

Dans un bâtiment annexe se trouve le musée d’initiation à la nature, fondé par le docteur Ducombe pour remplacer l’ancien musée d’histoire naturelle détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale. Je n’ai pas pu le visiter car il est fermé le samedi, et j’avais passé tout le vendredi dans les différents espaces et musées du château.

Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

Peindre en Normandie, Région Basse-Normandie

L'abbaye aux Dames à Caen Voici la suite de ma virée à Caen début août. Depuis janvier 2008, la collection Peindre en Normandie, acquise en une quinzaine d’années par la Région Basse-Normandie et des partenaires privés est présentée de manière permanente dans les locaux de la Région, à l’Abbaye-aux-Dames à Caen. Elle se compose d’une centaine de tableaux de peintres célèbres (deux Corot, Signac, Monet, Géricault, Vuillard, etc.) ou non qui ont travaillé en Normandie à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. Ils sont présentés dans trois petites salles à atmosphère contrôlée, accrochés de manière assez serrées sur des grilles métalliques, à la façon d’un cabinet d’amateur du XIXe siècle. Je n’aime pas trop ce parti pris, car il ne permet pas de profiter de chaque œuvre individuellement. Mais la plupart des tableaux sont d’une grande qualité, n’hésitez pas à faire la visite. Entrée libre tous les après-midis, de 14h à 18h.

Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

Caen, jardin de sculptures du musée des Beaux-Arts

Sculptures de Huang Yong Ping dans le jardin des sculptures du musée des beaux-arts de Caen En 2007 a ouvert le jardin des sculptures du musée des Beaux-Arts de Caen (sur ce lien, vous avez une photo de chacune des sculptures citées ici), dans l’enceinte du château. D’après la plaquette que j’ai reçue, il doit y avoir cinq œuvres.

Je vous ai déjà parlé l’autre jour un aperçu de celle qui est la plus spectaculaire, One man, nine animals, en fonte d’aluminium, de Huang Yong Ping (1999, dépôt du FNAC ou Fond national d’art contemporain). En voici une autre vue, prise depuis le rempart. C’est vraiment celle qui est la plus impressionnante, avec ses sculptures d’animaux plus ou moins fantastiques sur de hautes colonnes en tronc d’arbre, sauf l’homme, tout petit sur une charrette au milieu de la cour.

Les autres œuvres sont Sans titre (un gros truc en résine peinte de couleurs vives) de Damien Cabanes (1999, également un dépôt du FNAC), Grand Guerrier de Antoine Bourdelle (dépôt du musée Bourdelle à Paris, du même artiste, voir Héraklès archer) et Grande Femme I de Giacometti, qui est juste devant la porte du musée et que je croyais faire partie de l’exposition En perspective, Giacometti. Il s’agit d’ailleurs d’un dépôt de la fondation Alberto et Annette Giacommetti, qui co-organise l’exposition. Enfin, je n’ai pas trouvé la dernière sculpture, qui ne se trouve plus dans la pelouse devant le musée, Homme qui marche sur colonne de Rodin, dépôt du musée Rodin à Paris.
Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

Caen, le musée des Beaux-Arts

La cour du musée des beaux-arts de Caen

Hier, certaines d’entre vous ont bien aimé Bridget Riley. Aujourd’hui, je vous invite à une autre visite. J’y étais par un week-end pluvieux il y a trois semaines. J’essaye de vous préparer pour ce soir l’avancée – enfin, la quasi stagnation – de la boîte ovale et plus ou moins en forme de fleur, que je dois fabriquer pour le SAL bonbons.

Le musée des Beaux-Arts de Caen est situé dans l’enceinte du château, dans un bâtiment neuf qui s’insère plutôt bien dans le cadre historique. Je vous ai déjà parlé des expositions En perspective, Giacommetti et Giacometti, Leiris et Illiazd , qui ont lieu jusqu’au 31 août 2008.

En sortant des expositions, j’ai fait un tour dans le musée. Au passage, il faut souligner que la ville de Caen a choisi la gratuité pour l’accès aux collections permanentes, que ce soit au musée des Beaux-Arts, au musée de Normandie ou au musée du CPIE (centre permanent d’initiation à l’environnement), situé dans l’enceinte de l’abbaye aux hommes et que je n’ai pas pu visiter car il est fermé le samedi et tôt le vendredi.

Pour le musée des Beaux-Arts, je voudrais juste vous parler de quelques œuvres qui m’ont attirées, et non de l’ensemble des collections – dont beaucoup d’œuvres des XVIIIe et XIXe siècles pleines de sujets allégoriques, mythologiques et religieux que j’ai du mal à apprécier. Je voudrais vous signaler deux ensembles d’artistes contemporains qui auraient eu toute leur place à traces du sacré que j’ai vue en mai et qui vient de se terminer au Centre Georges-Pompidou. La première est un diptyque de Gérard Garouste, intitulé Isaïe d’Issenheim, réalisé en 2007 et actuellement en prêt au musée. Dans un décor d’architecture gothique, un ange ficelé et bailloné, des personnages grotesques et destructurés. Si vous voulez voir ce que ça donne, vous pouvez essayer de trouver en bibliothèque le livre de François Rachline, Gérard Garouste, peindre, à présent (2004, éditions Fragments). Et la poste a édité récemment un timbre à 1,33 €. Voir aussi L’intranquille. Autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou.

La seconde œuvre est présentée dans la salle voisine. Il s’agit d’un ensemble de trois grandes toiles où sont présentées des formes à la façon de coupes anatomiques de l’os du bassin (bon, je ne suis pas sûre que vous voyez à quoi ça peut ressembler), réalisées en 1997 par Isabelle Champion-Métadier et qui ont pour titre respectivement L’Annonciation, Le jugement dernier et Corne d’Afrique. Le musée de Caen lui avait consacré une exposition en 2002. En 2007, une autre avait eu lieu au musée d’art moderne et d’art contemporain (Mamac) de Nice, dont vous devez pouvoir trouver le catalogue (édité chez Gallimard) dans certaines bibliothèques.

Le musée a aussi un bistrot très sympa, à tarifs raisonnables, avec une programmation culturelle qui semble intéressante.

Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

Gravitation, performance de Gilles Charrot

Performance Gravitation de Gilles Charrot à Caen le 8 août 2008 Le 8 août dernier, dans le cadre du programme d’animation de l’été, la ville de Caen avait invité l’artiste Gilles Charrot (en noir de dos à gauche de la photo) à une performance intitulée Gravitation, l’art des pierres en équilibre, qui avait lieu devant l’entrée du musée des Beaux-Arts et explique peut-être pourquoi, ce jour là, l’exposition En perspective, Giacometti était presque vide alors qu’il y avait foule autour des cordes délimitant l’espace de la performance.

Gilles Charrot a réalisé plusieurs performances dur ce thème de la gravitation, que vous pouvez voir sur son site personnel. Toute la journée, il a empilé sur des billes de bois des pierres de formes variées, défiant la force de gravité. D’après son site il devrait faire une autre prestation à La Rochelle les 12, 13 et 14 septembre 2008.

Caen, 9 août 2008, après la performance de Charrot Et comme il s’agit d’un art éphémère, le lendemain, il ne restait plus que les billes de bois d’un côté et les pierres de l’autre, attendant que les services municipaux viennent les enlever…

Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

Chefs d’oeuvre du gothique en Normandie, exposition à Caen

Entre de la nouvelle salle d'exposition du musée de Normandie Le musée de Normandie organise jusqu’au 2 novembre 2008 une exposition intitulée Chefs d’œuvre du gothique en Normandie, sculpture et orfèvrerie du XIIIe au XVe siècles. Il s’agit de l’exposition inaugurale de la nouvelle salle des remparts, aménagée sous la terrasse d’artillerie reconstituée par Daniel Lefèvre, ACMH (architecte en chef des monuments historiques). Cette salle s’intègre parfaitement sur le site du château. À noter que l’exposition sera ensuite présentée au musée des Jacobins à Toulouse de décembre 2008 à avril 2009.

En fait, l’exposition aurait dû s’appeler l’art gothique sacré, car mis à part dans un film sur les peintures murales, l’art profane et civil n’apparaît nulle part, aucun gisant, aucune statue civile, un peu décevant. Et dans ce film, il manque les provenances des œuvres. En revanche, les statues religieuses sont présentées avec une grande proximité des visiteurs, sans séparation (vitrine ou autre) pour les statues en pierre, y compris les statues polychromes, ce qui est rare. Les nombreuses Vierge et Vierge à l’Enfant au déhanchement gothique m’ont peu émue, mais si vous n’avez pas l’habitude d’en voir, la collection est sympathique. De même que les œuvres d’orfèvrerie, jolies prouesses commandées par des abbayes normandes pour la plupart. Mais je voudrai attirer l’attention sur quelques pièces.

La première est une Vierge allaitant l’Enfant, en ivoire, d’une grande qualité et très rare, avec le sein dénudé et tendu vers la bouche de l’Enfant (déjà grand pour un nourrisson). Elle vient de Lisieux et est habituellement conservée au musée départemental des antiquités de Rouen.

Du même musée mais provenant respectivement de Saint-Wandrille-Rançon et de l’abbaye de Fontenelle à Rouen, deux petites statues de pierre représentant un Roi jouant de la harpe et un Roi jouant du psaltérion, sorte de cithare dont vous pouvez voir des représentations ici.

Une Nativité, haut-relief en calcaire polychrome provient d’Avranche, à l’origine dans l’église Notre-Dame, aujourd’hui dans le scriptorial. La Vierge jeune accouchée est allongée dans un lit avec à son côté le berceau où repose l’Enfant Jésus. Une scène très touchante.

Je voudrais enfin vous parler d’une exceptionnelle Sainte Véronique (et si !!!) présentant le Linge. Datée des environs de 1500, en calcaire polychrome, elle provient de Fours-en-Vexin dans l’Eure.

Après tant de religion, je peux m’adonner au péché de gourmandise et vous préparer mon avancée du SAL des bonbons pour demain !

Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

Exposition Claude Quiesse à Caen

Abbaye aux Dames de Caen, siège du conseil régional de Basse-Normandie Le conseil régional de Basse-Normandie organise dans ses locaux jusqu’au 7 septembre 2008 (tous les jours de 14h à 19h) dans ses locaux de l’Abbaye-aux-Dames une exposition consacrée au peintre et sculpteur bas-normand Claude Quiesse.

Répartie sur deux salles, cette exposition présente des peinture, des sculptures et des gravures de cet artiste. Je n’ai pas beaucoup apprécié ses peintures, que vous pouvez voir dans la galerie de son site personnel. Mais j’ai bien aimé ses sculptures, dont un grand cheval à la façon mécano (pièces de métal ferreux percées et rivetées) mis en scène en bas du grand escalier d’honneur, ou encore les plus petites pièces présentées dans la salle Robert-le-Magnifique. Dans cette même salle, j’ai aussi aimé les gravures.

Si vous êtes ou si vous passez par Caen, allez vous faire votre propre opinion, sinon, allez visiter la galerie en ligne de l’artiste et y retrouver ses lieux d’exposition, les livres qui lui sont consacrés et sa biographie.

Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :