Archives mensuelles : juin 2011

Top BD de mai 2011

Logo top BD des blogueurs 2011Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible a connu beaucoup de bouleversements, mais est stabilisé depuis deux mois… en tout cas pour ceux que j’ai lus… car il y a des mouvements dans les autres, des entrées et des sorties. Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Je vais lire certains de ces nouveaux titres. Les BD que j’ai lues sont toujours en gras et les liens vers mes avis après ceux du classement. Avec tous ces changements, j’en ai peu maintenant que j’ai lus… Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi) entreront dans ce classement… Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association 19.5

2- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman 19.38

3- (=) Elmer, Gerry Alanguilan, Ca et là 18.68

4- (-) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion 18.63, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

5- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil 18.58, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

6- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman18.5

7- (=) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt 18.5

8- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 18.44

9- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman 18.39, je l’ai lu aussi, voir mon avis

10- (=) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman 18.33

11- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt 18.33

12- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux 18

13- (N) La fin du monde, Tirabosco, Wazem, Futuropolis18

14- (=) L’ascension du haut-mal, David B, L’Association 18, Tome 1, Tome 2, Tome 3,

15- (=) Légendes de la Garde, David Petersen, Gallimard 17.9, tome 1, Tome 2.

16- (+) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt 17.85

17- (+) Poulet aux prunes, Marjanne Satrapi, L’Association 17.83, j’en ai parlé ici

18- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt 17.79, j’en ai parlé ici

19- (-) Blankets, Craig Thompson, Casterman 17.78

20- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt 17.73, Tome 1, rget= »_blank »>Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10,Tome 11, Tome 12, Tome 13,

21- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis 17.7, Tome 1, Tome 2,

22- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman 17.7

23- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt 17.67

24- (=) Cerebus tome 1, Dave Sim, Vertige Graphics 17.63

25- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard 17.53

26- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis,17.5, je l’ai lu ici

27- (N) Welcome to the death club, Winschluss, Cornélius 17.5

28- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud 17.43

29- (+) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis 17.42

30- (=) Couleur de peau miel, Jung, Soleil 17.39, Tome 1, Tome 2, j’ai parlé ici du tome 1 et là du tome 2

31- (=) Kraa tome 1- La vallée perdue, Benoît Sokaal, Dargaud 17.38

32- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman 17.38, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

33- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana 17.38

34- (+) Voyage aux îles de la désolation, Emmanuel Lepage, Futuropolis 17.38

35- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt 17.33

36- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil 17.33

37- (N) Gemma Bovery, Posy Simmonds, Denoël 17.33

38- (=) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt 17.3

39- (=) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

40- (=) Pluto, Naoki Urasawa, Kana, 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4,Tome 5, Tome 6,

41- (-) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2 17.18

42- (=) Elle ne pleure pas elle chante, Corbeyran, T. Murat, Delcourt 17.17

43- (=) L’orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman 17.17

44- (=) Le Complot, Will Eisner, Grasset 17.11

45- (-) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.1

46- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud 17, Tome 1, Tome 2.

47- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan 17, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

48- (=) Rural!, Etienne Davodeau, Delcourt 17, j’en ai parlé ici

49-(N) From Hell, Alan Moore, Eddie Campbell , Delcourt 17

50- (=) Haunt tome 1- Frères ennemis, R. Kirkman, R. Ottley, G. Capullo, Delcourt 17

Quelques roses brodées…

Des roses brodées Pour un projet que je vous dévoilerai davantage dans un prochain article, j’ai brodé ces roses d’après un modèle de Dame Valiste paru dans Passion fil n° 11. Côté fil, du blanc, un vert DMC et Les fils du Jardin, Fleury-les-Aubrais par jardin secret/les secrets du jardin à Bourges (reçu pour ma participation au concours oiseaux sauvages). Vous verrez bientôt la finition, mais elle est bien arrivée chez Mamoune/Baboupatch, qui organise actuellement le quilt mystère d’automne et qui m’avait envoyé toutes ces jolies cartes.

Les murs peints d’Angoulême (1) : Margerin et Morris

Angoulême, le mur peint de Morris, 1, vue générale

La ville d’Angoulême promeut la bande dessinées par son musée de la bande dessinée, par son festival de la bande dessinée, mais aussi par une vingtaine de murs peints mis en place progressivement depuis 1997. Des circuits de visite sont régulièrement organisés sur ce thème dans le cadre du pays d’art et d’histoire, ou par audiovisite à télécharger ici. Je vous en ai sélectionnés deux aujourd’hui, dans la montée de la gare vers les halles et le centre-ville… que j’ai hésité à mettre dans le défi des animaux qui ne bougent pas. Je commence donc par ce pignon peint en 2001 avenue Gambetta (sur la droite quand on monte) avec Lucky Luke, Jolly Jumper et les Dalton de Morris…

Angoulême, le mur peint de Morris, 2, Lucky Luke et Jolly Jumper Au rez-de-chaussée, nous sommes accueillis par Lucky Luke et son fidèle Jolly Jumper qui passent la tête aux fenêtres…

Angoulême, le mur peint de Morris, 3, Joe et William Dalton Au premier étage, à droite, Joe Dalton, le plus petit, et à gauche, William…

Angoulême, le mur peint de Morris, 4, Jack et Averell Dalton Au deuxième étage, Jack à gauche et le dégingandé Averell à droite… Mais où est passé Rantanplan?

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 1, vue générale Presque en face, nous avons Un samedi à Malakoff de Franck Margerin, peint en 2000. Le mur est comme le mur d’un pavillon de banlieue des années 1960 et la rue devant…

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 2, Lucien et le voisin à la Deuch' Lucien sur sa moto salue ses voisins, dont celui-ci qui s’apprête à sortir sa deux chevaux du garage.

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 3, la voisine à sa fenêtre et le chat Madame fait signe de la fenêtre du comble, pendant que le chat se promène sur le rebord du toit du garage et qu’un enfant a perdu sa maquette d’avion sur le bord du toit…

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 4, un pote et des chiens De l’autre côté, monsieur épie derrière sa vitre, le chien méchant aboie sur un chien qui passe et se lâche sur le trottoir où un pote à Lucien répare sa mob…

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 5, un chat fouille les poubelles Il faut avancer un peu pour mieux voir le rat qui fouille dans la poubelle, à moitié caché par le toit voisin.

Défi photo: des girouettes et des paratonnerres…

Poitiers, des girouettes, 01, des obstacles, travaux et moucherons

Après des animaux qui ne bougent pas, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a demandé des animaux qui tournent… des girouettes, quoi, et si on n’en trouve pas, les paratonnerres sont autorisés. Est-ce qu’on doit vérifier avant s’ils sont radioactifs? Ceux qui ont plus de 25 ans le sont souvent, une matière radioactive était mise pour attirer la foudre… Si, et c’est même un sujet très sérieux, vous pouvez avoir plus d’informations ici. Bon, trève de plaisanterie, je ne connais pas de girouette sur Poitiers, enfin, je pense qu’il y en a une en haut du campanile de l’hôtel de ville (au-dessus des les tigres chimères d’Auguste Cain). Il me semblait aussi qu’il y en avait une au-dessus de la chapelle de l’école privée de la providence, rue Descartes. Nous sommes vendredi après-midi, c’est parti pour plus de deux heures de promenade sur le plateau de Poitiers, je n’ai pas eu le temps de préparer un plan de mes pérégrinations… Et cela au péril de ma vie, pas facile d’avoir les yeux en l’air (dont un bien gonflé, mais c’est passé maintenant) et de faire attention aux trous qui parsèment la ville (à gauche rue Victor-Hugo et au centre rue du Pigeon-Blanc, devant le parvis de justice du 15e siècle de l’église Sainte-Radegonde), sans oublier des milliers de moucherons, voyez ma manche après moins d’une demi-heure de marche… Vous remarquerez aussi au fil des photos que les oiseaux ne manquent pas…

Poitiers, des girouettes, 02, la souche de la girouette sur la chapelle de la Providence Première halte donc, la chapelle de la Providence. Ratée, il n’y a rien… mais j’ai croisé hier Jacques Dupuy à la médiathèque qui m’a confirmé qu’il y en avait eu une, mais qu’elle était tombée lors d’une tempête…

Poitiers, des girouettes, 03, une girouette au dragon place Charles-VII Je me retourne, déçue, et là, bonne surprise, au-dessus de la tour d’escalier en vis d’une maison du 16e siècle qui abrite maintenant un restaurant chinois (place Charles-VII), je découvre ma première girouette… et en plus, un super dragon pour les copines (Cathdragon, Zazimuth, Fil de Dragon et les autres)… Une vue à contre-jour et une autre depuis la rue de l’université).

Poitiers, des girouettes, 04, la girouette sur une maison à pan de bois place du marché Je cherche sur Notre-Dame-la-Grande, bredouille… mais sur la place, en haut de la maison à pan de bois où se trouve le magasin Toto (mine de tissus pas chers), bingo! Bon, le vent n’était pas dans le bon sens, et impossible de tourner autour de cette maison pour la prendre sous un autre angle…Au fait, c’est la plus grande maison à pan de bois conservée à Poitiers, il s’agissait au 15e siècle de l’hôtel particulier de Maurice Claveurier, maire de la ville.

Poitiers, des girouettes, 05, le paratonnerre de la maison Vannier Direction la rue du Marché… un paratonnerre en haut de l’ancienne maison Vannier (devenue Monoprix puis, depuis une dizaine d’années, le centre des Cordeliers)…

Poitiers, des girouettes, 06, la girouette de la tour sud de la cathédrale vue de loin Du haut de la rue de la Cathédrale, j’aperçois ce coq (merci le zoom) sur la tour sud de la cathédrale, mais j’y repasserai un peu plus tard, de plus près… je me suis fait un circuit de manière à m’éviter de trop monter et descendre…

Poitiers, des girouettes, 07, la girouette de la chapelle des Jésuites rue Grimaud En passant au bout de la rue Édouard Grimaud, j’aperçois ceci… et cela en m’approchant un peu plus, sur l’ancienne chapelle des Jésuites qui abritaient auparavant les archives départementales et aujourd’hui en plein travaux pour construire un hôtel de luxe… Un nouveau coq en girouette…

Poitiers, des girouettes, 08, la girouette de l'hôtel de ville J’arrive place d’Armes, et là, bingo, quatre d’un coup… La première comme prévu sur l’ hôtel de ville,vue de devant et de derrière…

Poitiers, des girouettes, 09, la girouette sur la BNP place d'armes (ancien cercle) La seconde sur l’ancien cercle du commerce (une banque aujourd’hui)…

Poitiers, des girouettes, 10, la girouette sur la banque populaire, place d'armes La troisième sur la banque qui lui fait face, aujourd’hui en plein travaux, à l’angle de la rue des Grandes-Ecoles…quasiment le même modèle…

Poitiers, des girouettes, 11, la grirouette sur le café de la paix, place d'Armes La quatrième sur le bistrot juste en face, il reste le paratonnerre et la rose des vents, la partie mobile de la girouette a disparu… (sur la vue dans l’angle, c’est la bâche des travaux de la banque que l’on voit)…

Poitiers, des girouettes, 12, le paratonnerre vers la rue de Puygarreau de l'hôtel de Beaucé Je passe derrière l’hôtel de ville, le paratonnerre de l’hôtel de Beaucé semble avoir pris un coup (de foudre) sur la tête…

Poitiers, des girouettes, 13, les paratonnerres côté rue du Renard de l'hôtel de Beaucé …hôtel bien protégé aussi sur la partie reconstruite au 19e siècle à l’arrière.

Poitiers, des girouettes, 14, le coq de la chapelle Saint-Louis au collège Henri IV J’arrive au collège Henri-IV rue Louis-Renard et à son ancienne chapelle Saint-Louis… Une girouette avec un coq tout mince d’un côté…

Poitiers, des girouettes, 15, les deux clochetons du collège Henri-IV … et une sorte de drapeau sur l’autre cocheton.

Poitiers, des girouettes, 16, sur le lycée Victor-Hugo Je repars vers la rue Victor-Hugo… Petite halte au lycée du même nom… Paratonnerre et flèche girouette au-dessus de la cloche d’appel des élèves…

Poitiers, des girouettes, 17, ligne de crête sur une maison rue Renaudot Bredouille sur la préfecture et la chapelle des Sacrés-Coeurs de Jésus… je remonte la rue Renaudot, en fond d’îlot au passage, une maison avec une belle crête faîtière et deux paratonnerres…

Poitiers, des girouettes, 18, le coq de Saint-Hilaire Arrivée à l’église Saint-Hilaire, avec un coq différent des précédents…

Poitiers, des girouettes, 19, sur des hôtels particuliers rue Jean-Jaurès Je repasse dans des rues où je reste bredouille… pour croiser la rue Jean-Jaurès au niveau du musée Sainte-Croix et aperçois au loin deux girouettes sur des hôtels particuliers…

Poitiers, des girouettes, 20, sur la tour sud de la cathédrale … et je m’approche de la cathédrale avec le coq aperçu en début de visite, une vue depuis le sud et l’autre depuis l’ouest…

Poitiers, des girouettes, 21, des paratonnerres sur une villa boulevard Bajon Ensuite, bredouille sur l’église Sainte-Radegonde, mais deux paratonnerres originaux sur une villa du boulevard Bajon…

Poitiers, des girouettes, 22, chapelle des Jésuites vue de loin Rien non plus sur l’église Saint-Jean-de-Montierneuf, mais de l’angle du boulevard Jeanne-d’Arc et de la rue Grignon-de-Montfort, j’aperçois le clocher de la chapelle des Jésuites que je vous ai montré plus haut, rue Édouard Grimaud… Finalement, il y a plein de girouettes, à Poitiers!

Ah, si, j’en ai aussi depuis trouvé une plus originale en cherchant du bois à La Rochelle.

Un si parfait jardin de Sofiane Hadjadj et Michel Denancé

Couverture de Un si parfait jardin de Sofiane Hadjadj et Michel Denancé pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque dans une sélection de livres sur les jardins …

Le livre : Un si parfait jardin de Sofiane Hadjadj (texte) et Michel Denancé (photographies), collection Collatéral, éditions Le bec en l’air, 96 pages, 40 photographies en couleur, 2007, ISBN 978-2-916073-32-3.

L’histoire : à Alger, le 21 juin 2003. un mois après un gros tremblement de terre, Naghem L., ancien élève de l’école de paysagiste de Versailles et agent de mesure et de classement des espaces verts de la ville de Paris, rentre à Alger après dix ans d’absence. Membre de Jardins sans frontière, il souhaite évaluer les dégâts du Jardin d’essais, fermé au public depuis 1997. Le directeur du jardin, Omar Belbachir, ne semble pas enchanté. Un pizzaïolo, le Dr Fahci, ancien vétérinaire du jardin, souhaite lui laver son honneur et sauver les archives et le jardin… montré dans toute sa splendeur passée qui se devine dans son abandon grâce aux photographies de Michel Denancé.

Mon avis : un petit livre qui raconte une face cachée de la colonisation, par l’implantation de ce jardin dès les années 1830, prise de possession du sol, et ses enjeux passés (pépinière et ferme modèle) et actuels. D’après le petit dossier à la fin, il a été remis en état avec l’aide de la ville de Paris et a rouvert en 2007. Mais d’après un blog apparemment non officiel, il n’a rouvert qu’en 2009. D’après ce même blog, j’ai vu que depuis sa réouverture, et à la date de février 2010, il a reçu plus de 400.000 visiteurs. Un tout petit livre à lire absolument (au jardin ou au parc?) si vous réussissez à le trouver, qui vous donnera des envies de voyage…

Pierre Goudouli par Alexandre Falguière, place Wilson à Toulouse

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 1, vu de face Au milieu de la place Wilson à Toulouse, Pierre Goudouli ou Goudelin ou Pèire Godolin (Toulouse, 1580- Toulouse, 1649), poète occitan, trône au milieu d’un bassin avec une fontaine et un jet d’eau. Une esquisse en plâtre de la tête du poète se trouve au musée d’Orsay à Paris. Il s’agit d’un groupe sculpté en marbre (couvert de pigeons), réalisé en 1898.

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 2, l'identification Il est identifié par une inscription…

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 3, la citation … et une citation. Pierre Goudelin est l’auteur notamment de Las Obros (1649) et d’une somme qu’il a écrit, ré-écrit et augmenté de 1617-1648, Le Ramelet Moundi (le Bouquet toulousain, qui regroupe des odes, des stances, des sonnets, des quatrains, des chansons à boire, etc.), je vous ai mis les liens sur les oeuvres dans Gallica (qui renvoie pour certains sur la bibliothèque municipale de Toulouse), si cela vous tente… à moins que vous ne préfériez les oeuvres complètes traduites.

En revanche, je n’ai pas trouvé de signature du sculpteur sur ce groupe sculpté, mais je n’ai pas non plus mis les pieds dans la fontaine pour la chercher…. Il s’agit d’Alexandre Falguière (Toulouse, 1831 – Paris, 1900), pour lequel j’ai programmé plusieurs articles dans les prochains mois (le Vainqueur du combat de coq au Grand-Rond à Toulouse, le monument à Pasteur au bout de l’avenue de Breteuil à Paris, à voir avec des vues d’hier et d’aujourd’hui, le monument à Léon Gambetta à Cahors)… Le musée des Augustins de Toulouse lui consacre un long document que je vous invite à lire si vous souhaitez en savoir plus. Cathdragon, si un jour le jet d’eau est éteint quand tu passes par là, pourrais-tu regarder au dos s’il y a une signature… sans prendre de bain de pied?

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 6, le livre Pierre Goudouli est assis sur un massif rocheux. Il appuie sa main gauche sur un livre….

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 7, le chapeau … alors que son chapeau est posé à ses pieds.

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 8, la muse Aux pieds du poète est allongée une femme nue, la muse du poète ou la Garonne (les deux peut-être?). Elle a la tête appuyée sur une jarre d’où coule l’eau de la fontaine.

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 9, de dos Une dernière vue de dos, pour voir l’environnement de la place avec ses restaurants et cinémas. Telle que nous la voyons, cette place a été aménagée à partir de 1806 (le premier plan ovale du projet de 1797 ayant été abandonné) et jusqu’en 1831. À cet emplacement se trouvaient les remparts de la ville (détruits en 1827) et le glacis (zone de terrains vagues) qui va avec ce type de murs. Le plan de la place incluait un modèle uniforme pour les façades riveraines, avec des arcades en rez-de-chaussée pour installer des magasins. La légende veut que se soit ici que Simon de Montfort a rencotré les consuls lors du siège de Toulouse en 1216. Il y a d’autres sculptures sur cette place, mais ça sera pour d’autres articles…

SAL coquelicot de juin de Brodstitch

SAL coquelicot de juin 2011, première étape, une fleur à gauche En ce mois de juin 2011, Brodstitch organise un nouveau SAL pour réaliser un porte-clef aux coquelicots. Il y aura une étape par semaine… Voici la première, à laquelle il manque les points arrière sur la fleur et le long des feuilles, j’hésite entre du vert foncé ou du noir. J’ai respecté les couleurs recommandées en DMC et choisi une toile pas tout à fait Aïda jaune…

Retrouvez toutes les étapes de ce SAL :

Le chat du rabbin de Joann Sfar

Affiche du dessin animé du chat du rabbin, de Sfar Hier soir, je suis allée au cinéma, voir le Chat du rabbin de Joann Sfar, en version 2D, la seule qui passe au TAP-Cinéma, mais de toute façon, je préfère, les lunettes 3D du cinéma, contrairement à celles du fururoscope, sont inconfortables quand on porte déjà des lunettes (au fait, mon œil a complètement dégonflé dans la journée d’hier). J’avais adoré la BD (liens en fin d’article vers mes avis).

Le dessin animé : à Alger à la fin des années 1920… Le rabbin, veuf, vit avec sa fille Zlabya et son chat près du port. Un jour, le chat croque le perroquet et acquiert la parole… Le rabbin refuse qu’il voit sa fille, le chat veut absolument faire sa bar mitsva. Les autorités française exige que le rabbin passe une dictée pour le confirmer dans sa fonction de rabbin. Un jour, le malka des lions vient lui rendre visite… et un juif russe victime des pogroms est livré au rabbin en même temps qu’une caisse de livres sacrés qu’il doit mettre à l’abri. Ce peintre russe a un objectif, retrouver un de ses compatriotes qui possède une auto-chenille Citroën rescapée de la croisière noire de 1924/1925 pour rejoindre la Jérusalem d’Afrique, en Éthiopie, où il pense trouver une grande tolérance religieuse…

Mon avis : le film est fidèle à la bande dessinée, à l’exception de l’épisode de Paris (le tome 3). J’ai adoré cette adaptation menée de main de maître par l’auteur avec une équipe de 60 dessinateurs pour la mise en mouvement de son célèbre chat. La mise en son est bien servie par la musique et la voix des acteurs, notamment François Morel pour le chat, Maurice Bénichou pour le rabbin et Hafsia Herzi pour Zlabya. Plus peut-être que dans la bande dessinée ressort la nécessité de tolérance entre les religions. J’ai beaucoup aimé!

PS : sur la croisière noire, voir le monument à Audouin-Dubreuil et l’autochenille conservée au
musée de Saint-Jean-d’Angély en Charente-Maritime!

Le chat du Rabbin, mes avis sur la bande dessinée:

  • tome 1 : la Bar-Mitsva (2002) ;
  • tome 2 : le Malka des lions (2002) ;
  • tome 3 : l’exode (2003) ;
  • tome 4 : le paradis terrestre (2005) ;
  • tome 5 : Jérusalem d’Afrique (2006).

Pour aller plus loin : le site officiel de Joann Sfar

Art postal de Véro bis

Art postal de Véro bis, juin 2011, 1, une face

Samedi, j’ai reçu un très bel envoi gourmand d’art postal de la part de Véro bis (qui n’a pas de blog). En voyant la grosse fraise, je me suis dit que les photos seraient mieux au jardin. J’ai donc patienté une vingtaine de minutes pour l’ouvrir, le temps de remonter le boulevard et de descendre le chemin de la Cagouillère (et d’emporter le pique-nique et la lecture pour la fin de matinée et l’après-midi).

Art postal de Véro bis, juin 2011, 2, l'autre face Voici l’autre face…

Art postal de Véro bis, juin 2011, 3, l'ensemble avec une grosse fraise …et l’ensemble ouvert.

Art postal de Véro bis, juin 2011, 4, cartes à publicité A l’intérieur, des cartes à publicité sur le thème des jardins, notamment celui de Chaumont-sur-Loire (visite prévue vendredi 10 juin, sauf en cas d’intempéries) et le musée Rabelais (à droite et en bas) à Seuilly. Un grand merci à toi, Véronique!

La façade de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers (1)

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 1, vue générale

L’ à Poitiers a une longue histoire. Ce monastère neuf, montierneuf / moutier neuf, hors les murs, fut fondé en 1069 en pénitence d’avoir épousé une trop porche parente par Guy-Geoffroy-Guillaume (Guillaume VI de Poitiers ou Guillaume VIII d’Aquitaine, son tombeau / cénotaphe plutôt / est maintenant à l’entrée à droite, mais protégé en raison de travaux actuellement), consacrée en 1096 par , le pape qui prêcha la première croisade, en présence de Guillaume VII le Troubadour, aussi connu sous le nom de Guillaume IX duc d’Aquitaine, qui dut aussi faire des donations en pénitence (si vous lisez les textes dudit Guillaume, vous comprendrez…). De cette époque, il reste surtout le chœur roman, mais la plupart des chapiteaux sont des copies, les originaux sont au musée Sainte-Croix, ainsi que l’inscription de la dédicace de 1096. Elle fut très remaniée à l’époque gothique avec la reconstruction des voûtes (sans doute au 13e siècle) et du chevet (que je vous ai montré ici) à l’époque gothique (au 14e siècle). Incendiée en 1562 par les protestants, les voûtes de la nef et du transept sud s’effondrent alors, l’église et notamment la nef et la façade sont reconstruits au 17e siècle, en 1643/1644 pour la façade, et jusqu’en 1668/1672 pour le chevet et les arcs-boutants. A la fin du 18e siècle, le clocher s’effondre, en détruisant à nouveau la voûte de la nef et le tombeau de Guillaume de Troubadour. Je vous montrerai aussi un de ces jours les bâtiments abbatiaux, qui ont ensuite abrité, après le monastère, des casernes, une grande école (en lien avec l’armée, ENSMA, école de dynamique et d’aérotechnique, que vous pouvez apercevoir ici), puis aujourd’hui le cinéma d’art et d’essai Le Dietrich et des bureaux sur une aile, le rectorat dans une autre aile, en attendant la rénovation de la troisième aile.

Poitiers, église Saint-Jean-de-Montierneuf, porte avec la date 1644 Aujourd’hui, je vais vous parler du portail, qui date de 1644… date inscrite sur la porte. En cherchant bien dans la façade, on trouve aussi de nombreux remplois de l’ancienne façade romane.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 2, le portail Ce portail est reconstruit dans un style classique, avec des colonnes corinthiennes…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 3, le fronton du portail … et un fronton orné de feuillages et de putti (angelots à l’allure de poupons) baroques…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 4, les putti du fronton …et assez maladroits.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 5, le linteau, à gauche, deux putti et animaux C’est à peine mieux sur le linteau… mais il y a de drôles de petits animaux qui se cachent dans le feuillage (je vous en ai montré un dans le défi photo de la semaine). On part de la gauche vers la droite…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 6, une bête sortant des feuillages Une petite bête tout à gauche…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 7, un putti, un oiseau, un escargot et un chien …un oiseau qui picore au-dessus d’une feuille sur le premier putti, un escargot qui rampe juste à côté et un quadripède indéfinissable (un chien?)…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 8, deux putti encadrant un masque Un peu plus à droite, deux putti encadrent un masque aux cheveux de végétaux…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 9, un drôle d'animal (lézard?) … du centre du motif végétal, en symétrique du (chien?), émerge une curieuse bestiole, lézard à grandes dents ou dragon?

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 10, au centre du linteau, putti et quadrupèdes Au centre, deux bêtes à quatre pattes, guère identifiables, deux putti et en haut, des oiseaux…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 11, les animaux au centre, quadrupèdes et oiseaux … un détail des bêtes au centre…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 12, la partie droite du linteau La partie droite est plus ou moins symétrique…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 13, deux putti encadrant un masque à droite Si on regarde bien, le masque est ici décalé vers le haut par rapport à l’autre côté… et a une sorte de rose sur le front à la place des feuillages. Il y a aussi moins de petites bêtes, juste un petit oiseau… rien au milieu des feuilles.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 14, le dernier putti à droite et peut-être un chien Et le dernier putti à droite est encore plus maladroit que les autres, l’oiseau sur les feuilles au-dessus de sa tête pas terrible (et cassé), et à droite, une autre bête à quatre pattes, peut-être un chien…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 15, les armoiries en haut du fronton Au-dessus, des armoiries…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf,<br /><br /><br /><br /><br /><br />
16, IHS et masque au-dessus de la fenêtre … et tout en haut, sur la clef de la fenêtre qui surmonte le portail, les lettres IHS (le monogramme du Christ, nous sommes quand même sur un édifice religieux) surmonté d’un masque.