Archives par étiquette : polar

Plaintes de Ian Rankin

Couverture de Plaintes de Ian Rankin

pioche-en-bib.jpgUn livre trouvé à la médiathèque parmi les nouvelles acquisitions.

Le livre : Plaintes de Ian Rankin, traduit de l’anglais (Écosse) par Philippe Loubat-Delranc, éditions du Masque, 2012, 475 pages, ISBN 9782702435090.

L’histoire : du 6 au 24 février 2009 à Édimbourg en Écosse. Malcom Fox, ancien alcoolique et divorcé, est bœuf-carotte, inspecteur au service des plaintes. Il vient de boucler une enquête contre Glen Heaton, un ripoux qui vendait des informations aux truands. Mais alors qu’il allait rentrer chez lui, une nouvelle enquête se profile, il est chargé d’éclaircir le cas de Jamie Breck, qui vient de s’inscrire avec sa carte bleue sur un site d’échange de photos pédophiles. Parallèlement, le petit ami de sa sœur, qui la cogne régulièrement (œil au beurre noir la semaine d’avant, bras cassé depuis samedi) est retrouvé assassiné. Coïncidence, Jamie Breck est l’un des flics chargé de l’enquête, que Fox entend bien suivre aussi, quitte à être en conflit d’intérêts…

Mon avis : un gros pavé, mais une fois commencé, il m’a été difficile de le lâcher. Cela faisait des années que je n’avais pas lu cet auteur (avec un autre héros récurrent, Rebus). Il prend le temps de poser chaque personnage et l’ambiance d’Édimbourg, la crise du bâtiment, les lieux de sortie nocturne (enfin, un casino, quelques bars et un sauna). Cela fait du bien de ne pas se perdre entre trop d’histoires entremêlées et trop de personnages… un polar sans trop de sang non plus, juste un mort et un disparu.

Logo God save the livreCe livre entre dans le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2014 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

Logo rentrée littéraire 2012Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson.

Sous haute tension de Harlan Coben

Couverture de Sous haute tension de Harlan CobenUn livre qui m’a été offert et dont j’avais lu une critique il y a quelques semaines chez Antoni / passion livres, qui organise le défi God save the livre. De Harlan Coben, j’ai déjà lu et commenté Peur noire et Sans laisser d’adresse.

Le livre : Sous haute tension, de Harlan Coben, traduit de l’anglais (États-Unis) par Roxane Azimi, éditions Belfond Noir, 392 pages, 2012, ISBN 9782714445711.

L’histoire : de nos jours aux Etats-Unis. Retour de Myron Bolitar, cette fois auprès de son père malade, à la recherche de Brad, son frère disparu depuis 16 ans. Il est contacté par une de ses clientes,  Suzze T.,  ancienne championne de tennis, enceinte de huit mois, qui vient de lire sur le profil Facebook un commentaire signalant que le bébé qu’elle attend n’est pas celui de Lex Ryder, ancien co-leader du groupe de rock Horsepower. Qui lui en veut? Or Suzze T. était une amie de Kitty, la petite amie de Brad… Tennis, rock, alcool, drogue, à l’époque. Mais voilà que Suzze est retrouvée morte, le bébé est sauvé de justesse. Quel rapport avec la disparition de Brad? Pourquoi Kitty, qu’il retrouve dans une boîte de nuit, panique-t-elle?

Mon avis : bof… J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, trop de personnages, aux relations trop confuses. J’avais bien aimé les premiers titres avec Myron Molitar, il y a une bonne dizaine d’années, beaucoup moins Peur noire, pas plus aujourd’hui Sous haute tension. Je crois que je vais définitivement laisser tomber Harlan Coben…

Étranges rivages de Arnaldur Indridason

pioche-en-bib.jpgCouverture de Étranges rivages de Arnaldur IndridasonHasard des lectures… Alors que je venais de terminer L’embellie de Auđur Ava Ólafsdóttir, Étranges rivages, réservé depuis plusieurs semaines, est arrivé sur mon compte à la médiathèque. De Arnaldur Indridason, j’ai déjà lu La voix, la Cité des jarres, La femme en vert, L’homme du lac, Hiver arctique, Hypothermie.

Le livre : Hypothermie de Arnaldur Indridason, traduit de l’islandais par Eric Boury, collection « Noir », éditions Métailié, 2013, 300 pages, ISBN 978-2-86424-901-6.

L’histoire : de nos jours en Islande, dans la région des fjords de l’est, à Eskifjördur, par un temps d’automne. Le commissaire Erlendur est revenu dans la maison de son enfance, abandonnée depuis le départ de sa famille pour Reykjavík quand il était enfant. Il y revient régulièrement, discrètement, à la recherche de son terrible passé: parti sur la lande avec son père et son petit frère Bergur, ils avaient été surpris par un terrible blizzard, le père avait pu rentrer par ses propres moyens, Erlendur avait fini par être retrouvé en hypothermie, mais pas son petit frère dont il avait fini par lâcher la main. A l’occasion d’une des ses promenades sur la lande, un chasseur lui raconte une autre histoire qu’il avait aussi entendu quand il était petit: en  janvier 1942, tout un groupe de soldats britanniques s’était égaré dans les mêmes conditions, certains avaient survécu, d’autres pas. La même nuit, une jeune femme, Matthildur, avait disparu mais son corps n’a jamais été retrouvé. Plus de 60 ans plus tard, Erlendur va tenter de reconstituer ce qui s’est passé ce jour là…

Mon avis : comme dans L’embellie de Auđur Ava Ólafsdóttir, il y a des grands travaux, de la pluie (et des tenues avec des pantalons étanches), et même quelques flocons, dans un paysage hostile… La perte du petit frère et l’attrait pour les disparitions sur la lande sont toujours en toile de fond de la série d’enquêtes du commissaire Erlendur. Cette fois, l’ensemble du livre est consacré au sujet de la perte, de la quête, du remord, du deuil impossible en l’absence de corps. Une enquête auprès d’octogénaires en toile de fond, mais c’est surtout la dure vie islandaise, entre la lande, le blizzard et les tempêtes qui mettent les pêcheurs à rude épreuve, qui est au cœur du roman, sans oublier les modifications récentes du pays (construction d’un barrage, d’une usine d’aluminium) qui défigurent les paysages. J’ai beaucoup aimé!

Un homme de glace de Iain Banks

Couverture de Un homme de glace de Iain BanksLogo God save the livreUn livre acheté à la brocante Emmaüs du printemps 2013.

Le livre : Un homme de glace de Iain Banks, traduit de l’anglais par Hélène Collon, Pocket Thriller n° 10477, éditions Pocket, 1999, 329 pages, ISBN 978-2266084253.

L’histoire : à la fin des années 1990 en Écosse et en Angleterre. A Glasgow, l’arrivée d’un sous-marin nucléaire est attendu par les opposants et la presse. parmi les journalistes, Cameron Colley, chasseur de scoops au « Caledonian », qui fume, boit trop et se drogue y compris pour prendre le volant… Depuis quelques semaines, il est approché par une source anonyme qui le promène d’appels en appels, au bureau ou dans des cabines téléphoniques, à la poursuite de disparitions mystérieuses qui ont eu lieu il y a des années. Parallèlement, une série de meurtres, généralement de personnes peu recommandable est commise à travers tout le Royaume-Uni. La police commence à soupçonner Cameron Colley de ces meurtres, à moins qu’il n’ait été piégé?

Mon avis : un reporter pas du coup « politiquement correct » en ce qui concerne la prévention routière et la vie saine. Un récit intéressant, avec une narration à la deuxième personne du singulier pour les paragraphes dans la bouche du reporter, à la deuxième personne du pluriel pour les actions du criminel. Un polar bien mené, qui aborde de nombreux sujets, alcoolisme, drogue, pédophilie, remords (ou pas), sous-marin nucléaire, justice, etc.

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2014 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

La descente de Pégase de James Lee Burke

Couverture de La descente de Pégase de James Lee BurkeUn livre prêté par une amie, comme les titres précédents, revoir Swan Peak (et Dans la brume électrique, un titre de l’auteur adapté par Bertrand Tavernier.).

Le livre : La descente de Pégase de James Lee Burke, traduit de l’Anglais (États-Unis) par Patricia Christian, collection Rivages/Thriller, éditions Rivages, 2010, 406 pages, ISBN 9782743621049.

L’histoire : 2005. Trish Klein est repérée parce qu’elle joue dans un casino de New Iberia en Louisiane avec des billets de cent dollars marqués à l’encre rouge. Retour 20 ans en arrière pour Dave Robicheaux: alors qu’il était flic et alcoolique en Floride, le père de cette fille, Dallas Klein, a été assassiné sous ses yeux lors d’un braquage. Au même moment, une jeune étudiante issue d’un milieu modeste se serait suicidée chez son père, l’enquête montre qu’elle était ivre, droguée et venait d’être victime d’un viol collectif. A la morgue, le corps d’un vagabond trouvé mort, victime supposée d’un chauffard, n’est toujours pas identifié. Dave Robicheaux, adjoint du shérif, ne croît pas au suicide de l’étudiante et souhaite à toute force identifier ce cadavre inconnu… Au cours de ces enquêtes, un truand, Bellerophon Lujan, et un mafieux, Whitey Bruxal, reviennent trop fréquemment pour être une coïncidence…

Mon avis : retour en Louisiane et dans les bayous chers à l’auteur, toujours avec des ouragans à l’horizon (ici, nous sommes à la veille de Katrina). Dave Robicheaux reste fragile, suit toujours le programme des alcooliques anonymes, et s’engage à fond dans cette enquête… un peu limite, comme d’habitude, avec son envie de vengeance et d’appliquer lui-même la loi du talion… La tentation est grande de venger son ami le convoyeur de fond assassiné impunément sous ses yeux vingt ans plus tôt. Un gros pavé (ça change après quelques petits livres lus juste avant) au rythme haletant!

L’enfer commence maintenant de Karin Fossum

pioche-en-bib.jpgCouverture de L'enfer commence maintenant de Karin FossumUn livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : L’enfer commence maintenant de Karin Fossum, traduit du norvégien par Eva Sauvegrain, collection Seuil policiers, éditions du Seuil, 2012, 220 pages, ISBN 9782021034875.

L’histoire : dans un petit bourg de Norvège, pas très loin d’un fjord, de nos jours. Alors qu’une maman a laissé son bébé tranquillement dormir dans son landau, elle le retrouve couvert de sang… mais ouf, ce n’est pas le sien! Un peu plus tard, une vieille dame, Gumilla Mork, lit son faire-part de décès dans le journal et un homme malade voit carrément un corbillard arriver chez lui.. Qui se livre à ces plaisanteries macabres? Parallèlement, Johnny Beskow, un adolescent, maltraité par sa mère alcoolique et livré à lui-même, a pour consolation ses visites chez son grand-père. Qu’est-ce qui mettra les enquêteurs sur sa piste? S’agit-il de simples plaisanteries ou est-ce que cela va basculer vers des actes plus graves?

Mon avis : j’avais inscrit ce livre dans ma pile à lire après avoir lu de nombreux avis positifs, il y a quelques mois… et j’ai été assez déçue. Entre plaisanteries douteuses, adolescent en souffrance et fait divers sordide dans la deuxième moitié du livre, je n’ai absolument pas reconnu le « bon polar psychologique » annoncé. Les polars sont aussi parfois l’occasion de découvrir des paysages, une société ou u groupe de personnes, ici, rien n’a vraiment retenu mon attention.

La disparue de noël de Anne Perry

Logo God save the livreCouverture de la disparue de Noël de Anne PerryUn livre trouvé à la brocante Emmaüs du printemps 2013. De la même auteure, je vous ai aussi parlé de Funérailles en bleu et de Bedford Square.

Le livre : La disparue de noël de Anne Perry, traduit de l’anglais par Éric Moreau, collection grands détectives, éditions 10/18, 2005, 128 pages, ISBN 978-2264042545.

L’histoire : dans la campagne anglaise, en décembre 1852 (ou 1853?). Le beau monde londonien est réuni pour une semaine chez Sir Omegus Jones. Parmi les invités, lady Vespasia, qui était à Rome lors de la révolte de 1848, et une jeune veuve, Gwendolen Kilmuir, dont le mari est mort il y a quelques mois dans un accident de cheval. Elle semble consolée et a des vues sur le jeune Bertie. Mais au dîner, Isobel Alvie lance une pique contre la jeune veuve; le lendemain, celle-ci est retrouvée noyée dans le lac. Suicide, assurément. Elle a laissé une lettre cachetée pour sa mère, qui vit en Écosse. L’assemblée se réunit pour une sorte de « procès » expiatoire, Isobel est condamnée à aller porter la lettre au nord de l’Écosse, en dépit du mauvais temps hivernal, sous peine d’être bannie de la société. Lady Vespasia décide de l’accompagner… Arriveront-elles à convaincre la mère de revenir avec elles?

Mon avis : cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de livre de Anne Perry (Bedford Square à mon retour de Londres il y a deux ans). Elle nous trace ici le portrait de la bonne société victorienne qui a si peu d’activités qu’elle finit par nourrir des jalousies, qui pointe malgré la « bonne éducation » et l’étiquette. La description du voyage vers l’Écosse, en train puis à cheval et en barque, nous transmet le froid de la tempête de neige. Bon, ce n’est pas, je trouve, le meilleur livre d’Anne Perry, mais la lecture n’en est pas désagréable et rapide (une grosse centaine de pages).

Logo God save the livre Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2014 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di » (15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…

Low Moon et autres histoires de Jason

Couverture de Low Moon & autres histoires de Jason

pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé cet album en fouillant dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Low Moon & autres histoires de Jason (dessin et scénario), Hubert (couleurs), traduit de l’anglais par Jérôme Martineau, éditions Carabas, 2008, 208 pages, ISBN 978-2-351-00495-1.

L’histoire : cinq histoires dans cet album… et beaucoup de morts. Dans Émilie vous passe le bonjour, un homme accepte d’exécuter, un à un, les hommes qu’elle lui désigne, sans explication… avec paiement en nature. Dans Low Moon se joue une curieuse partie d’échec avec le shérif. & est plus complexe… Deux hommes. Le premier cherche de l’argent pour payer les frais de l’opération qui peut sauver sa mère. L’autre est prêt à tout, y compris à éliminer ses adversaires, pour épouser celle qui se refuse à lui. Dans Proto film noir, une caricature d’homme préhistorique (en peau de bête avec un gourdin) défend sa femme contre tous ses rivaux. Dans Tu es là, un couple se déchire, la femme est enlevée par des extraterrestres, le père élève leur enfant.

Mon avis : un album très ordonné, un format plutôt petit, quatre vignettes de même dimension par page, une tête de chien pour le tueur à gages, d’autres animaux pour les autres personnages, un dessin assez minimaliste, peu de dialogues. Cinq histoires d’amour impossible malgré le recours au meurtre pour conquérir ou garder sa belle… Plutôt cynique.

Logo du top BD des blogueurs 2013Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

 

Ciné-concert : The Thief de Russell Rouse accompagné par le Jérémy Baysse quintet

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelleC’était il y a déjà un mois, j’ai vu au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP, dans le cadre de la saison 2012-2013, le ciné-concert proposé par Jérémy Baysse et son quintet. Chaque année, le TAP propose un ciné-concert. Cette programmation existe depuis longtemps, et avant même qu’il ne devienne le théâtre et auditorium… j’ai toujours un souvenir ému de l’intégrale des Vampires de Louis Feuillade, série policière en dix épisodes, tournés en 1915, en pleine première guerre mondiale, avec des acteurs qui meurent à la fin de certains épisodes… et ressuscitent ou pas suivant que les acteurs reviennent ou non du front. 8h de spectacle, entrecoupées de deux entractes, un grand moment! (vous pouvez les découvrir sur Youtube, lien vers la première partie). pour la saison 2010-2011, j’avais vu The Kid de Charlie Chaplin et la saison précédente, en 2009-2010, un ciné-bd-concert Un homme est mort adapté de la BD de Chris et Davodeau, par Christophe Rocher.

Le film : à New-York dans l’immédiate après-guerre. Un spécialiste de physique nucléaire espionne ses collègues pour une puissance étrangère (jamais vraiment désignée). Il est contacté par des sonneries de téléphone, file faire des photographies des documents secrets de ses collègues sur microfilm, puis remet ces documents dans un lieu public, en général une grande bibliothèque, le film passe alors de main en main jusqu’à sa destination finale. Un jour, l’une des personnes qui participent à cette chaîne de transmission meurt dans un accident de voiture, le FBI récupère le film et enquête pour identifier l’espion, qui est mis à l’abri dans un hôtel en attendant de trouver un moyen de lui faire quitter les États-Unis…

Mon avis : The Thief (l’espion) est un film très particulier, puisqu’il a été tourné sans parole en 1952, donc bien après l’apparition du cinéma parlant. Ce n’est d’ailleurs pas un film « muet », puis qu’il y a des bruitages, notamment l’entêtante sonnerie du téléphone. Un certain Fields est en cause dans le film… Pas le John Charles Fields de la médaille de mathématiques qui porte son nom, puisqu’il  est mort en 1932, mais c’est probablement un clin d’œil… Un film très daté, en pleine guerre froide, en pleine chasse paranoïaque aux espions…Les scènes dans l’Empire State Building sont intéressantes aussi d’un point de vue… architectural, on y voit les coulisses d’une tour géante…

La musique créée par Jérémy Baysse et jouée avec son quintet (Jérémy Baysse à la guitare, Fabrice Barré et ses clarinettes, Domi Sanyas au violoncelle, Tristan Pierron à la basse, François Luçon à la batterie) s’adapte parfaitement à l’ambiance du film (vous pouvez écouter un extrait sur son site). Je l’ai revu récemment seul en scène pour l’accompagnement de deux films de Buster Keaton, mais c’est une autre histoire dont je vous reparlerai…

Pour les amis de Châtellerault, The Thieff y sera donné le 6 mai 2013 au nouveau théâtre. Un dispque a aussi été produit à la Mouette à trois queues.

Pour aller plus loin, au rayon lecture sur mon blog:

Es-tu maître de l’aube ? de Pearl Buck

La Déesse des petites victoires de Yannick Grannec

Théorème vivant de Cédric Villani

 

Il y a quelques années, Jérémy Baysse a aussi composé la musique de l’Art roman, un art à partager pour la Région Poitou-Charentes.

Le site internet de l’inventaire de Poitou-Charentes étant apparemment hors service ce week-end, je vous propose directement la vidéo…

Poitou-Charentes : l’art roman, un art à partager par Region-Poitou-Charentes

 

Killer Joe de William Friedkin

Affiche du film Killer Joe de William Friedkin J’avais prévu de commencer le festival Télérama 2013 par Holy Motors de Leos Carax , mais la copie n’était pas arrivée au cinéma et ils ont projeté à la place Killer Joe de William Friedkin. Du coup, je ne verrai pas le Holy Motors de Leos Carax , trois autres projections prévues, dont deux en milieu de journée et une un soir où j’avais d’autres obligations…

Le film : de nos jours dans un coin paumé du Texas aux États-Unis. Chris (Emile Hirsch), un dealer minable, doit trouver d’urgence 6.000 dollars pour rembourser de la drogue qui lui a été volée. Son fournisseur menace de le tuer s’il n’est pas remboursé très vite. Il réussit à convaincre son père, Ansel (Thomas Haden Church), d’engager avec lui un tueur à gages (flic dans le civil) pour liquider sa mère (ex-femme d’Ansel) et empocher l’assurance-vie dont la bénéficiaire devrait être Dottie (Juno Temple), sa petite sœur de 12 ans. Killer Joe (Matthew McConaughey) accepte de n’être payé que plus tard, quand l’assurance-vie aura été payée, mais demande en « caution » la petite sœur vierge…

Mon avis : un film assez violent (interdit aux moins de 12 ans), qui finit par virer au vaudeville macabre… Je ne vois pas trop ce qu’il fait dans la sélection du festival Télérama 2013. Son seul intérêt à mes yeux, une bonne révision d’anglais, notamment pour l’argot et les gros mots!

Le festival Télérama 2013 et ses films…
Ceux que j’ai vus avant le festival et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)

Ceux que j’ai vus pendant le festival

Ceux que je ne verrai pas

  • Moonrise Kingdom de Wes Anderson
  • Margin Call de J.C. Chandor
  • Holy Motors de Leos Carax
  • Tabou de Miguel Gomes
  • The Deep Blue Sea de Terence Davies
  • Les adieux à la reine de Benoît Jacquot
  • Elena de Andreï Zviaguintsev