Swan Peak de James Lee Burke

Couverture de Swan Peak de James Lee Burke

Merci aux amis qui m’ont prêté ce livre, pour ceux qui ont vu Dans la brume électrique, c’est l’auteur qui a été adapté par Bertrand Tavernier. Depuis, j’ai aussi lu La descente de Pégase.

Le livre : Swan Peak de James Lee Burke, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Christophe Mercier, collection Thriller, éditions Rivages, 2012, 440 pages, ISBN 9782743623210.

L’histoire : 2007, dans le Montana. Après la déprime qui a suivi le passage de Katrina et pour chasser les images de l’ouragan, Dave Robicheaux, sa femme et son ami Clete Purcel sont en vacances pour un séjour de pêche dans les Rocheuses, enfin, quand ils ne se retrouvent pas sur un terrain privé farouchement défendu par son propriétaire et ses gardes. Difficile aussi d’être adjoint d’un shérif en vacances et d’ignorer l’assassinat sauvage d’un couple d’étudiants. Non loin de là, Jimmy Dale Greenwood purge une peine dans une prison privée, un jour, il est choisi par Troyce Nix, le gardien (et l’un des propriétaires de la prison), pour aller faire des travaux chez lui… et le violer. La fois suivante, il se venge en tailladant… et voici un fugitif et un tortionnaire à la poursuite l’un de l’autre, le premier voulant aussi retrouver sa femme et son bébé, le second se faisant aider par une femme rencontrée en chemin, Candace. Un problème quand même, cette dernière a refait sa vie avec un riche propriétaire. Les destins des uns et des autres vont se croiser, se télescoper…

Mon avis : au début du roman, il faut s’accrocher, il y a beaucoup de personnages et on n’arrête pas de changer de point de vue, depuis l’un ou l’autre personnage. Des personnages qui traînent leur passé avec eux, guerre du Vietnam, tortionnaire à Abu Graib, traumatisme de Katrina. Flic (en congé), privé, voyou, qui est le plus violent? À côté de l’intrigue, pleine de rebondissements, des descriptions sublimes, presque cinématographiques, des paysages. Plein de détails et d’allusions, même à Monsanto, en quelques lignes, non pas pour des OGM cette fois-ci, mais pour la catastrophe de Texas City (en avril 1947, presque 600 morts après l’explosion d’un bateau chargé de nitrate d’ammonium pour fabriquer des engrais et l’incendie d’un stock de styrène).

Un dernier petit mot, à nouveau un roman où le relecteur n’a pas entièrement fait son boulot, il reste beaucoup trop de fautes dans ce livre…

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