Archives par étiquette : deuxième guerre mondiale

Jardin d’hiver de Thierry Dancourt

Couverture de Jardin d'hiver, de Dancourt pioche-en-bib.jpg logo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010 La médiathèque commence à acheter et recevoir les livres de la rentrée littéraire 2010, je peux donc continuer le challenge du 1 % rentrée littéraire 2010, repris par Schlabaya. Et voilà, j’en suis à trois livres sur sept au minimum, je suis sur la bonne voie, j’ai jusque juillet 2011 pour terminer ce défi… où il est bien sûr possible de lire plus de sept livres.

Le livre : Jardin d’hiver de Thierry Dancourt, éditions de la Table Ronde, août 2010, 169 pages, ISBN 9782710367338.

L’histoire : aujourd’hui en automne et en hiver à Royan… Hier, pendant la seconde guerre modiale, à Royan.. hier, il y a peu, à Paris… Pascal Labarthe, le narrateur, arrive par l’autocar en automne à Royan. Il cherche un hôtel, trouve l’Océanic, que le propriétaire est en train de fermer. Il ne loue plus qu’une chambre, à Serge Castel, un VRP qui vient y habiter lorsqu’il cherche des clients dans la région, des vieilles dames plutôt, pour leur placer de l’électro-ménager. À Paris, avec Helen, une jeune femme qui est venue quelques mois à Paris travailler pour des studios. À Royan, découverte d’une villa qu’il recherchait, d’une jeune étudiante qui termine une thèse sur la logique. À Royan, pendant la guerre, une jeune fille, et sa voisine, juive, raflée avec sa famille.

Mon avis : mitigé… Vous avez trouvé mon résumé décousu? Le livre l’est aussi. alors certes, il y a des portraits sympathiques, notamment le vieux monsieur Smeyers qui vient lire des journaux de sa jeunesse à la bibliothèque, une bibliothèque terrible, d’où les livres disparaissent… Le portrait de Royan en hiver est très réaliste aussi, moche, morte (ce fut ainsi que je découvris Royan pour la première fois en arrivant dans la région, en 1992…). D’ailleurs, je n’aime pas cette ville reconstruite (entièrement rasée par un bombardement allié), trop de monde en été, trop désert en hiver. Mais Royan vient d’obtenir en novembre 2010 le label ville d’art et d’histoire, peut-être y aura-t-il des opérations de valorisation et de dynamisation hors saison? Après, trop d’approximation, comme ce couple de jeunes retraités, qui vient d’une bourgade près de Poitiers, Beaulieu, en fait, c’est juste un quartier de Poitiers… On ne peut pas non plus parler DES Poitou-Charentes (à plusieurs reprises dans le livre), éventuellement du Poitou (les deux départements actuels de la Vienne et des Deux-Sèvres, et historiquement ce qui correspond à une grande partie de la Vendée) et des Charentes (Charente et Charente inférieure devenue maritime), sinon, il faut parler de (ou du) Poitou-Charentes. Alors, quelques bonnes pages, mais trop brouillon, un récit trop emmêlé aussi entre aujourd’hui et hier, entre Royan et Paris. N’hésitez quand même pas à vous faire votre vais vous-même, j’ai lu beaucoup de critiques positives sur ce livre, ce n’est pas parce que je n’ai pas vraiment mordu que vous ne l’aimerez pas. Et il est court, vite lu…

La promesse de l’aube de Romain Gary

Couverture de légendes du je, de Gary et Ajar Je poursuis la lecture des légendes du je, sélection de romans de Romain Gary/Émile Ajar (liste ci-dessous).

Je l’ai lu dans le cadre des coups de cœur de la blogosphère, défi organisé par Theoma (voir en bas de l’article).

Le livre : La promesse de l’aube de Romain Gary. Première édition en 1960. Je l’ai lu dans Romain Gary, Émile Ajar, Légendes du Je, récits, romans, collection Quarto, éditions Gallimard, 2009, 1428 pages (pages 267-540), ISBN 978-2070121861.

L’histoire : à Vilnius après 1914, en Californie en 1960, à Varsovie dans les années 1920, à Nice dans les années 1930, à Paris en fac de droit en 1935-1938, à Salon-de-Provence en 1938-1939, en Afrique du Nord et en Europe avec la résistance de 1939 à 1945… Alors qu’il est consul général de France à Los Angelès, il se rappelle son passé, son enfance, sa jeunesse, la résistance, mais surtout sa mère, juive non pratiquante, l’absence du père, la relation de plus en plus fusionnelle avec sa mère, qui voit en lui un futur ambassadeur dès son enfance… Sa vie pauvre à Varsovie, où sa mère est modiste, à la tête d’un atelier de confection de chapeaux. La grave maladie de Roman, qui l’entraîne à l’amener en convalescence sur la Côte-d’Azur. Le retour à Varsovie, la crise de 1929, qui provoque la faillite. L’installation à Nice, les débuts difficile, puis l’esprit d’entreprise de sa mère qui prend le dessus, elle ouvre une pension de famille, mais tombe à son tour malade (diabétique)… Le départ à la guerre, puis l’entrée dans la résistance dès juin 1940, en culpabilisant de laisser sa mère malade à Nice.

Mon avis : un livre fort… un récit autobiographique… réécrit et romancé (notamment pour ce qui concerne la place du père et la minimisation de son rôle dans la résistance, rejointe dès les premiers jours de manière rocambolesque, tentative de vol d’avion comprise). Surtout un portrait de mère hyper-possessive et étouffante. Un passage est cité dans La tête en friche de Jean Becker (je venais de terminer le livre quand j’ai vu le film). Un livre à lire absolument dans le contexte actuel de xénophobie, de haine des autres et de retrait de nationalité française… En 1938, Roman Kacew (futur Romain Gary, son nom de résistance adopté à l’état civil à la restauration), polonais né à Vilnius, a suivi la préparation militaire supérieure. Mais contrairement à ses camarades, il n’est pas intégré, à l’issue des classes, comme officier. Il apprendra plus tard que c’est parce qu’il a été naturalisé trois ans avant qu’il a été mis sur la touche, pas pour ses capacités. Nationalité à deux vitesses… Et le régime de Vichy ôtera la nationalité française à tous ceux qui avaient été naturalisés dans les 15 dernières années, afin de pouvoir déporter plus de juifs (dont une bonne partie de la famille paternelle et maternelle de Gary) et de tziganes! Alors, attention aux tentations populistes, cela est en train de revenir dans la tête de nos gouvernants!

Les titres du volume :

Logo des coups de coeur de la blogosphère Je l’ai lu dans le cadre des coups de cœur de la blogosphère, challenge organisé par Theoma dont je regroupe mes articles sur cette page. Il était recommandé par Praline.

L’éducation européenne de Romain Gary

Couverture de légendes du je, de Gary et Ajar Dans le cadre du défi J’aime les classiques proposé par les Carabistouilles de Marie, j’ai choisi cette fois un livre de Romain Gary.

Je l’ai aussi lu dans le cadre des coups de cœur de la blogosphère, challenge organisé par Theoma (voir en bas de l’article).

Le livre : L’éducation européenne de Romain Gary. Première édition en anglais en 1944, pour cause de deuxième guerre mondiale, puis en français en 1945. Gary a remanié ensuite son texte, c’est la version de 1956 publiée dans Romain Gary, Émile Ajar, Légendes du Je, récits, romans, collection Quarto, éditions Gallimard, 2009, 1428 pages (pages 75-259), ISBN 978-2070121861.

L’histoire : au début de l’hiver 1942 dans une forêt près de Wilno (Vilnius, aujourd’hui en Lituanie), alors sous domination polonaise. Janek Twardowski, adolescent, est mis à l’abri par son père médecin dans un trou dans la forêt, pour le protéger des exactions nazies après la mort de ses deux frères aînés, avec des vivres pour une longue durée. Très vite, son père ne vient plus le voir et disparaît (il a en fait voulu libérer sa femme capturée par les Allemands, a tué un certains nombre d’entre eux avant d’être abattu). Le jeune garçon rentre alors en contact avec un groupe de partisans qui vivent dans la forêt et participe avec eux à des opérations à Wilno. Résistera-t-il à la faim et au froid ? Comment, avec des étudiants, apprendre la littérature ? Que deviendra-t-il avec la jeune Zosia, utilisée par les résistants pour recueillir par la prostitution des informations ?

Mon avis : un livre fort sur la résistance (Gary était lui-même résistant dans l’aviation au moment où il écrit ce livre), mais aussi sur la maladie, sur l’amour, la vie qui continue malgré tout, la lointaine et si présente bataille de Stalingrad… Un plaidoyer aussi envers l’éducation (incarnée par un groupe d’étudiants), qui seule permettra de faire reculer la folie des hommes.

Les titres du volume :

Logo du défi J'aime les classiques Je l’ai lu dans le cadre du défi J’aime les classiques proposé par les Carabistouilles de Marie.

Logo des coups de coeur de la blogosphère Je l’ai aussi lu dans le cadre des coups de cœur de la blogosphère, challenge organisé par Theoma dont je regroupe mes articles sur cette page. Il était recommandé par Praline.

Stèle commémorative du cimetière de la Pierre-Levée à Poitiers

Poitiers, cimetière de la pierre levée, stèle commémorative pour 1939-1945 En novembre 2008, je vous présentais le monument aux morts de 1914-1918 du département de la Vienne, qui porte une mention pour la Seconde Guerre mondiale, et en novembre 2009, les carrés militaires français et allemands du cimetière de la Pierre-Levée à Poitiers. À l’approche de la commémoration du 8 mai, je vous montre la plaque commémorative des morts militaires, résistants et civils de la Seconde guerre mondiale situé à proximité du carré militaire français, de l’autre côté de l’allée

Poitiers, cimetière de la pierre levée, tombes de victime de 1939-1945 ainsi que les tombes qui longent cette allée. Julie Colombi a réalisé un relevé des 17 noms portés sur cette plaque commémorative pour le mémorial Genweb.

Un homme est mort… de Kris et Davodeau

Couverture de Un homme est mort de Kris et Davodeau Il y a déjà quelques semaines, je vous ai parlé du ciné-concert Un homme est mort au théâtre de Poitiers (dans l’ancienne salle). Il s’agissait d’une adaptation de la BD de Chris et Davodeau, par Christophe Rocher.

Cette fois, j’ai pu emprunter la bande dessinée à la médiathèque.

Le livre : un homme est mort, de Kris (scénario) et Étienne Davodeau (dessins et couleurs), éditions Futuropolis, 80 pages, 2006, ISBN 978-2-75480-010-7.

L’histoire : l’histoire est en tout point identique à ce que je vous ai présenté pour le BD concert. Je me permets donc de copier coller mon propre texte… La BD est complétée par un dossier documentaire assez riche.
L’histoire se passe à Brest en pleine reconstruction de l’après-guerre, en 1950. Les ouvriers sont en grève, un syndicat fait appel à un jeune cinéaste engagé (j’ajoute cette fois : René Vautier, que j’avais découvert au ciné-club du lycée avec Avoir vingt ans dans les Aurès) pour témoigner du mouvement. Très vite, cela dégénère, la police tire sur les manifestants… Un mort, pour lequel sera adapté le poème de Paul Éluard, un homme est mort…

Mon avis : j’ai beaucoup aimé le BD concert, Un homme est mort, encore plus la BD qui retrace simplement ces événements dramatiques.

Pour rappel, je vous ai parlé de nombreux albums d’Étienne Davodeau

de Kris et Davodeau

et de Davodeau et Joub

Pour découvrir l’auteur : voir le site d’Étienne Davodeau, que je trouve très riche… et la venue à Poitiers de l’auteur.

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

La rafle, de Roselyne Bosch

Affiche de La Rafle Je suis allée voir La rafle, de Roselyne Bosch avec Mélanie Laurent, Jean Reno, Gad Elmaleh,etc.

Le film : juin 1942, à Paris, butte Montmartre. Un groupe d’enfants se rend à l’école, Joseph a honte de l’étoile jaune qu’il porte pour la première fois, essuie les propos racistes de la boulangère, mais des encouragements du brocanteur, puis de l’instituteur. A l’école de filles, pareil, la professeur demande qu’en cas de descente de police, chacune aide leurs deux camarades juives à fuir. Jo et sa famille se sont réfugiés des pays de l’est dans se quartier où vivent beaucoup de juifs, bien intégrés avec leurs voisins. Au cours des semaines qui suivent, la limitation des libertés des juifs s’accroît, malgré tout, aucun d’eux ne croît aux rumeurs d’extermination massive. Mais les Allemands demandent que des milliers de juifs leur soient livrés, la police française négocie, le 16 juillet plutôt que le 14, et des juifs étrangers (enfin, c’est plus facile quand on en déchoit des milliers de leur nationalité française). L’objectif pour Paris est de 24000. Le 16 juillet au matin, la rafle débute, 13000 juifs, dont une majorité de femmes, d’enfants, d’infirmes, sont internés au vélodrome d’hiver, la solidarité des voisins, permet à d’autres de fuir. Suivent les conditions démentes de détention au vélodrome, où un médecin juif tente d’apporter le secours qu’il peut (il ne reçoit que deux infirmières de l’extérieur), les conditions sont terribles, dans la chaleur, sans eau (les pompiers finiront par arriver, désobéir et dérouler les lances à incendie pour distribuer de l’eau). Puis vient l’internement dans des camps en France, en attendant la déportation.

Mon avis : un film très fort, une belle leçon d’histoire, très documentée. En ces jours où le débat sur l’identité nationale a été lancé et a dérapé dans la xénophobie et les propos indignes, ce film est un rappel indispensable de l’Histoire et de la responsabilité de chacun dans ce qui s’est passé, la complaisance de la majorité pour ces rafles, le défoulement abject de certains policiers français, et les petits gestes individuels puis collectifs qui ont quand même sauvé de trop rares personnes. Profitez du Printemps du cinéma (du 21 au 23 mars 2010) pour aller voir ce film, la place sera à 3,50 euros ce week-end…

Pour aller plus loin : voir le site officiel de la Rafle, avec notamment un espace pédagogique très intéressant.

Un homme est mort…

L'ancien théâtre de Poitiers Il y a déjà quelques semaines que je suis allée voir le ciné-concert Un homme est mort au théâtre de Poitiers (dans l’ancienne salle). Il s’agissait d’une adaptation de la BD de Kris et Davodeau, par Christophe Rocher. L’adaptation comprenait une mise en image de toutes les vignettes de la bande dessinée, sans animation façon dessin animé, juste des mouvements de caméra sur les vignettes. Le tout était accompagné de sons enregistrés et surtout de musique en direct par Christophe Rocher et une petite équipe. J’avoue que j’ai été très inquiète au début, la musique introductive ne m’a pas plu du tout. Puis le rythme change et s’adapte bien aux images. L’histoire se passe à Brest en pleine reconstruction de l’après-guerre, en 1950. Les ouvriers sont en grève, un syndicat fait appel à un jeune cinéaste engagé pour témoigner du mouvement. Très vite, cela dégénère, la police tire sur les manifestants… Un mort, pour lequel sera adapté le poème de Paul Éluard, un homme est mort… La BD est empruntée pour un moment à la médiathèque, mais je la lirai avec plaisir. Étienne Davodeau, présent dans la salle, a été appelé sur scène à la fin, mais n’a fait aucun commentaire…

Inglourious Basterds de Quentin Tarantino

Affiche de Inglourious basterds de Quentin Tarantino Dans le cadre du festival Télérama 2010, j’ai aussi vu Inglourious Basterds de Quentin Tarantino, prix d’interprétation masculine pour Christoph Waltz (dans le rôle du colonel Hans Landa) à Cannes en 2009. Encore un film au titre non traduit, alors qu’il est sorti au Québec sous le titre Le Commando des bâtards [depuis, du même réalisateur, j’ai aussi vu Django Unchained].

Le film : dans le centre de la France occupée, le colonel SS Hans Landa (Christoph Waltz) interroge un père de famille pour retrouver une famille juive d’agriculteurs qu’il soupçonne de cacher. Personne n’en réchappera, sauf une adolescente, Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent), qui parvient à s’enfuir et que l’on retrouvera en 1944 sous une nouvelle identité comme gérante d’un cinéma sur les boulevards parisiens.
Ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) forme un commando de soldats juifs spécialisés dans des actions ciblées et risquées, connus sous le nom de « The Basterds » et dont la spécialité est de scalper les nazis qu’ils capturent, et d’en laisser échapper un vivant avec une croix gammée incisée sur le front.
À Paris, en 1944, le cinéma de Shosanna doit accueillir la première d’un film de propagande nazi sur un soldat snipper lors du débarquement, le gratin du régime allemand (Goebbels en tête) doit y assister. Le colonel Hans Landa est maintenant chargé de la sécurité de cette première. Shosanna d’un côté et le commando des basterds de l’autre vont chercher à mettre à profit ce rassemblement de nazis pour se venger… d’autant que Hitler décide d’assister à la soirée.

Mon avis : certaines scènes sont violentes, mais c’est probablement le film que j’ai préféré pour le festival Télérama 2010. Tous les acteurs sont fabuleux, l’histoire est bien ficelée, à voir…

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Millénium, tome 3, de Stieg Larsson

Couverture du tome 3 de Millenium de Stieg Larsson Voici le troisième tome de Millenium (pour le premier, il faut retourner ici, et le second, et l’adaptation au cinéma de Fincher David, Millenium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes).

Le livre : La reine dans le palais des courants d’air, Millénium 3, de Stieg Larsson, traduction Lena Grumbach et Marc de Gouvenain, collection Actes noirs, Actes Sud, 2006, 710 pages, ISBN : 978-2742770311.

L’histoire : le volume s’ouvre par une Lisbeth Salander hospitalisée, gravement blessée avec une balle dans la tête, à côté de son ordure de père dont elle a essayé de se défendre en le blessant lui aussi gravement. Avec l’aide de Blomkvist et de sa sœur, avocate, et la complicité du chirurgien qui lui a sauvé la vie, elle va essayer de prouver son innocence en montrant qu’elle a été victime d’une monstrueuse machination depuis ses douze ans, alors qu’elle avait essayé de tuer son père après qu’il s’en est pris violemment à sa mère, qui en était restée handicapée.

Mon avis : encore plus que dans le volume précédent, l’on plonge dans le monde trouble des services secrets suédois, enfin, dans une cellule très spéciale créée pour protéger un ancien espion russe reconverti aux activités mafieuses… Prévoyez donc d’avoir quelques heures libres, sans être dérangé : le volume fait plus de 700 pages denses, mais impossibles à lâcher facilement.

Millénium, tome 2, de Stieg Larsson

Couverture du tome 2 de Millenium, de Stieg Larsson Et voici le second tome de Millenium (pour le premier, il faut retourner ici, et la suite est par là, et l’adaptation au cinéma de Fincher David, Millenium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes).

Le livre : La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette, Millénium 2, de Stieg Larsson, traduction Lena Grumbach et Marc de Gouvenain, collection Actes noirs, Actes Sud, 2006, 656 pages, ISBN : 978-2742765010.

L’histoire : Lisbeth Salander a voyagé pendant presque un an grâce à l’argent qu’elle a réussi à détourner lors de la faillite d’un grand industriel. Elle se prend au jeu des mathématiques. De son côté, à Stockholm, Blomkvist reprend l’enquête sur la prostitution engagée par un journaliste et sa compagne étudiante en sociologie. Car tous deux ont été assassinés, et de manière incompréhensible, c’est Lisbeth Salander, juste de retour à Stockholm, qui est recherchée pour ces meurtres, ainsi que celui de son tuteur… celui qui l’avait sauvagement violée dans le tome précédent.

Mon avis : l’histoire peut sembler embrouillée racontée comme ça, mais je ne veux pas en dire plus, au cas où vous ne l’auriez pas lu. En fait, elle est très bien ficelée et l’on plonge dans le passé de Lisbeth mais aussi des services secrets suédois, les manipulations et les relations louches avec les instances judiciaires, médicales et mafieuses. Un second tome que j’ai dévoré comme le premier.