Il y a quinze jours, je vous ai détaillé ce monument sur des photographies actuelles, je vous laisse y retourner pour plus de détails… Cette semaine, petite promenade autour du même monument, mais à partir de cartes postales anciennes… La voiture était déjà la reine dans ce quartier! On voit bien à gauche l’avenue de Saxe qui mène à l’école militaire, au Camp de Mars et à la tour Eiffel, et à droite, l’avenue de Breteuil avec au fond les invalides, le marché se tient toujours à cet endroit.
Sur cette carte postale où on voit encore l’échafaudage, il est dit que le monument est inauguré le 16 juillet 1904, alors que le dossier sur sculpture animalière de Paris date la sculpture de 1900 et l’installation de 1908 [donc bien après le monument que Dole, sa ville natale, lui a consacré].
Une vue un peu plus frontale… la mort y est encore toute propre…
Les lettres de la dédicace sont surlignées de peinture sur la face sud avec la victoire sur la mort…
On tourne un peu, on aperçoit les moutons (Pasteur a trouvé le vaccin contre le charbon des moutons) et les bœufs…
Et nous arrivons derrière, sur la face sud avec les bœufs et le bouvier qui ont permis la découverte de la vaccine et du vaccin contre la variole.
Nous les voyons mieux sur cette vue plus rapprochée.
Allez, une dernière vue de trois quarts pour la route…
Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Elizabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces! Il s’agit au cours du mois de parler de tout ce que l’on veut en rapport avec les 17 anciennes provinces annexés par Charles Quint et les états de Bourgogne… et qui constituent aujourd’hui à peu près le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.
Louis Pasteur a fondé l’institut Pasteur à Lille et y a fait une partie de ses découvertes.

Il a assez peu changé depuis la carte postale ancienne.
On le voit mieux en s’approchant. Sur le socle est écrit « Jacques / de / Liniers / 1753-1810 / chef d’escadre / vice-roi / de Buenos Aires / né à Niort » et plus bas, « érigé / par souscription / de ses compatriotes / et de la colonie française / de Buenos Aires / 1910 ». Pour tout savoir sur lui, voir en fin d’article… En gros, Jacques de Liniers est né à Niort en 1753 et mort (fusillé) à Cabeza de Tigre en Argentine en 1810, après avoir combattu les Anglais dans cette colonie, il a été vice-roi de la vice-royauté du Río de la Plata de 1807 à 1809, et y est connu sous le nom de Santiago de Liniers. Il a plus de 5000 descendants identifiés dans le monde… dont 400 se sont retrouvés à Niort en 2010, pour les 200 ans de sa mort.
Le buste en bronze est signé « P.M. Poisson », pour
Autre époque, nous voyons un homme qui ressemble à ces grands savants et aventuriers de la prériode révolutionnaire…
Ne redescendez pas tout de suite en ville, montez juste quelques mètres plus haut et vous verrez ce vestige du rempart
Cela fait un moment que je ne vous ai pas emmenés dans le jardin du Grand-Rond à Toulouse. Aujourd’hui, ce sera pour y voir le Vainqueur au combat de coqs. L’original était de Jean Alexandre Joseph Falguière (1831-1900, je vous en ai parlé pour 
Voici un détail de l’horloge.
Partout, les médaillons portent le mot « État »… nous sommes bien après la nationalisation des chemins de fer.
Les charpentes métalliques sont réalisées par l’entreprise Ménard et Gourdon, de Nantes. Malheureusement, les aménagements intérieurs de la gare avec toutes ces petites pièces cassent complètement la vision que l’on devait en avoir.
Voici ce que cela donnait il y a des dizaines d’années, sur une carte postale ancienne, vaanat l’enlèvement des anciens guichets.
Voici quand même un détail des lanterneaux (ils avaient été endommagés par la tempête de 1999 et leur restauration a été achevée en 2009).
De chaque côté du grand hall de voyageurs se trouvent des mosaïques exécutées par A. Biret, sur des cartons de Godefroy. Voici celle à gauche quand on entre. Désolée pour la déformation, mais impossible de se mettre dans l’axe pour prendre la photographie. L’océan semble couvert de bateaux…
Voici la signature « A. Biret mosaïste / Paris ».
Et la signature du cartonniste avec la date : « G. Godefroy Pxt / 1922 » (Pxt pour pixit, a peint).
Voici quelques détails. D’abord le voilier à gauche…
Les deux grands trois-mâts au centre…
Le petit voilier à droite, avec son reflet dans l’eau et de petits bateaux qui semblent perdus dans la brume à l’arrière-plan.
De l’autre côté (à droite quand on entre dans la gare depuis la place), l’horloge monumentale (sans aiguilles aujourd’hui…) est encadrée de deux mosaïques.
A gauche, la tour de la lanterne et des bateaux, ainsi que plein de constructions sur ce qui est aujourd’hui Saint-Jean-d’Acre.
Avec la signature du cartonniste : « G. Godefroy Pxt « .
A droite, la tour Saint-Nicolas et la tour de la chaîne, et un grand arbre sur la droite.
Voici à nouveau la signature « A. Biret mosaïste / Paris ».
Voici ce que cela donne aujourd’hui, pour les tours, vues depuis la médiathèque…
Et tant que j’y suis, aussi la tour de la lanterne…

La gare de Poitiers a été bombardée par les alliés et notamment par des bombardiers britanniques dans la nuit du 12 au 13 juin 1944. La gare, les hôtels en face mais aussi une rangée de maisons près du palais de justice (
Pour l’occasion, je vous montre la gare au début du 20e siècle, avec juste une marquise. Je ne résiste pas à vous montrer plusieurs cartes postales anciennes, pour la variété des équipages…












Le monument aux morts de Civray se trouve devant
Il brandit de la main droite une couronne de laurier et une palme, symboles de victoire.
Moustachu, il porte le casque de Poilu (créé en 1915 pour remplacer l’ancien casque qui était plus dangereux que protecteur face aux éclats d’obus), porte son bardat et ses médailles…
De dos, on voit mieux le fusil qu’il tient de la main gauche, derrière lui, comme s’il n’en avait plus besoin.
Vu sous cet angle et à contre-jour, on voit bien la force qui se dégage de cette statue, avec la diagonale formée par le bras et le trophée (couronne et palme).
La jambe droite en avant et un peu surélevée sur le socle renforce cette idée d’envol et de victoire… Au passage, vous voyez les bandes molletières.
Ah, et pour finir, la signature « Eug[ène] Bénet ».
Si le planning actuel est respecté, toute la France devrait en entendre parler dans un an. La première date annoncée était le week-end de l’Ascension, du 17 au 20 mai, la presse parle maintenant du 29 mai (le mardi après la Pentecôte) 2012 : la ligne de train Paris-Bordeaux sera coupée pour permettre la dernière phase de sa démolition. Mais la passerelle sera fermée dès la fin de cette année pour commencer sa démolition (oups, il paraît que l’on doit dire déconstruction car les matériaux seront triés) de janvier à mai, de nuit (avec des camions sur le boulevard?)… Réouverture fin 2013 sous une autre configuration, la passerelle pour piétons sera devenue un viaduc pour les bus, les vélos, les piétons et les pompiers. Mais de quoi parle-t-on ?
Actuellement, il s’agit d’une passerelle qui relie l’avenue de Nantes au boulevard Solférino, permettant aux habitants des quartiers ouest d’enjamber la voie ferrée sans avoir à descendre et remonter complètement la vallée. Depuis l’ouverture du
Alexandre Fradet, élu municipal du quartier de Poitiers-Ouest (les Rocs), avait beaucoup milité à l’issue de la seconde Guerre mondiale pour la construction d’un pont qui permettrait de relier ce quartier à la ville sans passer par le
Allez, quelques cartes postales des années 1950/1960. La première vue vers le centre-ville. Au débouché de la passerelle se trouve la caserne qui a été démolie pour laisser la place au
Une autre vue dans le même sens, où l’on voit davantage la banque de France…
Et puis une vue dans l’autre sens, prise depuis le petit jardin avec le monument aux coloniaux (celui reconstruit après la guerre), dans lequel je vous ai montré
Je vous ai emmenés plusieurs fois au
Ce petit passage sous la fausse rocaille existe toujours, même si les arbres sont plus clairsemés…
Elle a toujours autant de succès, même si je n’ai pas vu de famille poser comme ça…
Le plan d’eau aussi est toujours là…
…mais plus ces bâtiments derrière les serres.
Les parterres de fleurs mis en scène, ici sur une carte des années 19501960, restent une caractéristique de ce jardin…
…une autre vue de la même série…
En ouvrant une page pour ranger les
Je suis donc allée refaire quelques photographies de détail… D’abord de plus près la signature de l’architecte Hilaire Guinet et la date 1919.
Et celle du sculpteur Aimé Octobre, avec la date 1913 (et oui, la grande guerre a ensuite interrompu le chantier de la poste), grand prix de Rome en 1893, dont je vous ai montré les monuments aux morts de
Concentrons-nous aujourd’hui sur sa sculpture, mais si vous passez à Poitiers, entrez aussi pour voir les mosaïques et les guichets… Faites vite, avant que les projets de massacre de ce joyau ne soient mis en œuvre par la poste au nom de la modernisation… Beaucoup de bureaux de poste anciens sont fiers de montrer qu’ils prennent soin de leur patrimoine, à Poitiers, on a toujours un train de retard, comme dans les années 1970, on continue à détruire l’art nouveau, les sites médiévaux pour y construire des horreurs en parpaing (la résidence à côté de
Elle ne porte aucun attribut clair (pour
À droite, un homme nu qui tient un globe et un Caducée, il s’agit donc de Mercure ou Hermès, dieu du commerce… et des voleurs (c’est le même dieu, le premier pour les romains, le deuxième pour les grecs).
Voici de plus près le caducée, cette sorte de bâton avec un serpent enroulé et les ailes, allusions aux pieds ailés du Dieu antique.
Et au-dessus de la porte, il y a une jolie tête de femme portant un casque ailé (allégorie de la poste?) émerge d’une guirlande de roses et de fruits (symboles de l’abondance…).
Comme pour les autres statues de Tours, je me suis servie pour cet article du dossier établi par le service régional de l’inventaire de la région Centre, que vous pouvez consulter
Elle fut réalisée pour faire pendant à la
La statue en marbre, de grande taille (3m de haut sur 0,98 m de large) présentée au
…est l’œuvre Étienne Henri Dumaige (sur la signature de l’œuvre, henri (tout en minuscule) DUMAIGE (en majuscule) et à la ligne, 1880. Elle avait été commandée par la ville de Tours (voir le
Sur le socle également, sur la face, se lit cette citation : » Mieulx est de risque de larmes escribre [? mot non reporté dans le dossier d’inventaire? L DE LARMES NON VISIBLE] / pour ce que rire est le propre de l’homme »
Je vous fais quand même faire le tour de la statue…
… et de dos, avec des livres et un rouleau de parchemin.