Nouvelles sur ordonnance de Denis Labayle

Couverture de Nouvelles sur ordonnance de Denis LabayleUn livre qui m’a été envoyé par Zazimuth. il y a déjà un moment… Elle l’avait reçu dans le cadre d’une opération masse critique de Babelio  (elle en a parlé ici). A mon tour, je peux le faire circuler, s’il intéresse quelqu’un..

Le livre : Nouvelles sur ordonnance, de Denis Labayle, éditions Dialogues, 2013, 151 pages, ISBN 9782369450214.

L’histoire : un recueil de dix nouvelles dont le narrateur est un médecin qui rapporte diverses relations avec ses patients, praticien hospitalier parisien. Il s’ouvre par Le mensonge amoureux, le médecin d’abord troublé par une patiente impertinente d’une vingtaine d’années, qui s’avère avoir un grave cancer et que l’on suit au fil de sa maladie, invasion de la chambre par ses amis de banlieue, opération, traitements éprouvants. Dans Le secret du père Jérôme, il est à nouveau question de cancer, mais cette fois d’un ami perdu de vue depuis vingt ans, mais plus que de la maladie, il est ici question du passé des deux hommes et d’un enfant secret… Au fil des nouvelles, vous trouverez aussi une médecin en burn-out (La dérive), un condamné qui sauve un enfant par le don d’un lobe de son foie (Le repenti), l’infarctus du voisin de la maison de campagne (Le jour du 14 juillet), un vieux couple de sans domiciles fixes pour lequel le médecin va découvrir un inhumain centre de séjour (La révoltée des quatre saisons), encore un cancer pour cette femme soumise à son mari entrepreneur (L’inquiétant M. Kervel), le choc des cultures avec la togolaise Célestine (Le ventre de Célestine), l’aide à un ami alcoolique (Bistrot), un cancer qui mène à un grand concert (Docteur Schumann).

Mon avis : Merci à toi, Zazimuth, pour ce livre qui m’a bien plu… et n’hésitez pas à lire son article. Des nouvelles de longueurs variables, de quelques pages à une trentaine de pages, qui sont le reflet de la carrière d’un médecin, de ses amitiés, de ses relations avec ses patients. Il y est aussi question d’éthique, d’adaptation au monde différent de certains patients, du sors réservé aux SdF dans des lieux qui n’ont pas beaucoup évolué depuis les hospices médiévaux, à commencer par le manque d’hygiène et l’éloignement de la ville. Des nouvelles souvent graves, parfois drôles, toujours empreintes d’humanité… à découvrir absolument!

Papier maison vert

Ma production estivale de papier maison vertJ’ai terminé mes cuvées estivales de papier maison avec du papier vert, une bonne quantité car j’avais récolté pas mal de tracts sur papier vert… au total, 470 pages, dont les teintes varient un peu d’une cuvée à l’autre… Je referai peut-être un peu de papier cet hiver, le chauffage par le sol de mon appartement le permet, cette fois en jouant sur les textures ou les inclusions, comme Zazimuth (revoir ses créations précédentes, ici,   ou encore par là…ainsi que son atelier au beau pavage) ou dans de précédents essais (revoir un papier bicolore, un papier maison avec du papier bulle ou un papier de brodeuse).

Ma production estivale de papier maisonVoici la totalité de ma production estivale… vous pouvez aussi revoir ma production de papier maison 2013 : le papier maison blanc… et ses 821 pages, les pages jaunes, des assiettes et des pages orange, le papier rose, le papier mauve, le papier bleu.

Le devoir de payer l’impôt…

Couverture de Éléments d'instruction morale et civique, par Gabriel CompayréAlors que la morale va faire son retour à l’école et que les impôts ont été au cœur des discussions parlementaires (et de nos porte-monnaie) ces dernières semaines, je ne résiste pas à partager avec vous cette leçon de morale extraite de Éléments d’instruction morale et civique, par Gabriel Compayré, 112e édition (et oui! je n’ai pas trouvé l’année de parution, mais l’exemplaire a appartenu à Edmond Sardiev, acheté en brocante il y a longtemps, la 99e édition avait été publiée en 1897), conforme au programme officiel… du 27 juillet 1882 (Paris, librairie classique Paul Delaplane)… article classé (je vous l’accorde, un peu tiré par les cheveux) en rubrique Poitiers… l’auteur étant à l’époque recteur de l’académie de Poitiers (tout comme un peu plus tard) 😉 ! L’ouvrage se présente comme l’histoire de Georges, au fil de sa vie, à l’école puis par correspondance avec son ancien instituteur… Direction la partie La société et la patrie, chapitre Les devoirs envers la patrie, III Le devoir de payer l’impôt (pages 92-94). Je vous recommande tout particulièrement le résumé à la fin (à recopier sur votre cahier et à apprendre par cœur…) et prévoie une petite surprise à celui/celle qui me distraira le plus en répondant aux questions des exercices! Faut pas déc…er, la morale, c’est sérieux! Les impôts aussi! Et méditez sur cette phrase: « vous devez vous préparer à payer, de bon cœur et sans murmure, des impôts qu’on exige de vous que pour vous assurer tous les bienfaits de la vie sociale ». Qui proposera la nouvelle leçon de morale 2013/2014 sur l’impôt?

Vous savez déjà, mes enfants, que la patrie entretient des écoles pour vous instruire, une armée pour vous défendre: l’armée seule lui coûte plus de 500 millions par an.

Mais l’intérêt général exige beaucoup d’autres dépenses. C’est la patrie qui s’en charge. Elle fait des routes, creuse des canaux, bâtit des digues pour contenir le cours des eaux. Elle paie les magistrats qui rendent la justice, les gendarmes qui intimident ou arrêtent les malfaiteurs. Enfin, elle rémunère tous les services publics, police, administration, instruction, etc.

Mais pour tout cela il faut de l’argent, beaucoup d’argent. A qui la patrie le demandera-t-elle, sinon à ceux qui précisément profitent de toutes ces dépenses, c’est-à-dire les citoyens? Il est juste que tous les citoyens, chacun pour sa part et à proportion de ses ressources, participent à des dépenses dont tous bénéficient.

Voilà pourquoi l’impôt est légitime. Sans doute il est quelquefois dur de le payer: l’année est mauvaise, le travail ne va pas, et il faut tout de même le payer. C’est que la patrie toujours continue son œuvre. Vous avez toujours besoin qu’elle protège vos personnes, vos propriétés publiques et privées, qu’elle tienne vos chemins, vos rues, en bon état.

L’impôt est comme le salaire que vous devez à la patrie en échange des services qu’elle vous rend.

Quand vous venez à l’école, vous avez le droit de vous dire : « Cette école, c’est un peu moi; car c’est avec les contributions de mes parents, ajoutées à celles des autres citoyens, qu’on l’a bâtie. » De même pour la route qui vous conduit à la ville voisine, de même pour l’église, de même pour mille choses.

L’impôt n’est du reste légitime que quand il frappe ceux qui possèdent en proportion de ce qu’ils possèdent. Il y a par suite divers impôts: l’impôt foncier, atteint ceux qui sont propriétaires d’immeubles, c’est-à-dire de maisons, de vignes, de bois, de champs; l’impôt mobilier, ceux qui, sans posséder d’immeubles, occupent des chambres, un appartement dans une maison; l’impôt personnel enfin frappe tout le monde, parce que nous avons tous, pauvres ou riches, cette première propriété qui est notre personne. Cet impôt n’est d’ailleurs pas bien lourd, il varie entre 1fr.50 et 4fr.50.

Il était permis autrefois de protester contre l’impôt, quand il servait à satisfaire les caprices d’un monarque et n’était pas employé pour le bien de tous: de même qu’il était permis de protester contre les armées permanentes, quand elles servaient non à la défense de la nation, mais aux entreprises ambitieuses d’un conquérant. Aujourd’hui au contraire que la nation est souveraine, vous devez vous préparer à payer, de bon cœur et sans murmure, des impôts qu’on exige de vous que pour vous assurer tous les bienfaits de la vie sociale.

– Quand j’aurai payé l’impôt, rempli le devoir militaire et le devoir d’aller à l’école, serai-je quitte envers la patrie? demanda Georges – Non, reprit le maître, sans parler de vos devoirs politiques, il vous restera encore à être un homme digne de votre nom d’homme, un homme juste et charitable, un honnête homme enfin, c’est ce que je vais maintenant vous apprendre.

Résumé: l’impôt est la participation pécuniaire de chaque citoyen aux dépenses communes qu’exigent les divers services publics. La patrie, qui entretient une armée, des magistrats, des fonctionnaires de toute espèce, a besoin pour tout cela de beaucoup d’argent, et c’est aux citoyens de lu fournir, chacun selon ses moyens et proportionnellement à sa fortune.

Exercices: qu’arriverait-il dans un pays, si on abolissait l’impôt? – Pourquoi l’impôt s’appelle-t-il aussi contribution? – Quelles sont les diverses formes de l’impôt? Quelles sont les principales conditions nécessaires pour que les impôts soient justes?

A la fin du livre, il y a un autre chapitre sur l’impôt, livre La société politique, chapitre Les questions d’économie sociale, VIII, les diverses formes de l’impôt

Pour vous donner une idée des chiffres donnés dans l’article, si l’on utilise le convertisseur de l’Insee, en francs/euros constants, après correction de l’inflation etc.,selon la table utilisée (nous devons être autour de 1900, la 99e édition du livre en 1897, ici, c’est la 112e édition), 1,5 francs de 1901 (le convertisseur ne remonte pas plus haut) correspond quand même à 5,72 € de 2012 (si on est plus tard pour cette édition, 1,5 francs de 1914 correspond à 4,95 €, Gabriel Compayré étant décédé en 1913, on doit être dans le bon créneau). Le budget de l’armée, 500 millions, correspond donc à moins de 2 milliards d’euros (1907427584,72 en francs de 1901 ou 1651792959,96 € en francs de 1914), mais ce chiffre me paraît bizarre, nous sommes dans la course à l’armement entre la défaite de 1870 et la première guerre mondiale (le budget militaire de 1914 fut couvert par un emprunt de 815 millions de francs, le budget actuel de la Défense tourne autour de 60 milliards d’euros, alors même si un uniforme garance coûte moins cher qu’un Rafale, ça fait un sacré écart).

Le gâteau à la banane de Maryse

Le gâteau à la banane de MaryseUne invitée aujourd’hui sur mon blog, Maryse, qui partage avec vous sa recette du gâteau à la banane…

Gâteau à la banane

Ce n’est en fait qu’un gâteau au yaourt dans lequel j’écrase une banane (grosse de préférence).

Le principe donc, c’est que le pot de yaourt sert de mesure.

Ingrédients :

1 yaourt nature (bulgare)
3 pots de farine
2 de sucre
1/2 huile de tournesol
3 œufs entiers
1sachet de sucre vanillé
1sachet de levure chimique

La recette

On incorpore peu à peu tous les ingrédients dans un saladier en les liant bien pour que la pâte soit lisse. Ensuite on ajoute la banane. Personnellement je la coupe en rondelles et les mets dans la pâte, après quoi, je les écrase. C’est mieux s’il reste quelques morceaux plus gros.
Puis on beurre un moule (je préfère un moule à cake car l’intérieur reste plus moelleux) et on le met 30 minutes à four chaud (à 180°). C’est tout bête mais il se mange bien.

Wilhelm et Eugène Delaporte dans le square du Temple à Paris

Square du Temple à Paris, buste de B. Wilhem et médaillon de Eugène DelaporteDans le square du Temple à Paris, outre la statue de Pierre-Jean de Béranger, se trouve un autre monument commémoratif qui comporte un buste et un médaillon.

Square du Temple à Paris, buste de B. Wilhem, vue générale et rapprochéeLe buste représente, comme en atteste la dédicace: « A / B. Wilhem / fondateur / 1781-1842 / l’orphéon français ». Il s’agit de Guillaume Louis Bocquillon, dit Wilhem ou Bocquillon-Wilhem (Paris, 1781 – Paris, 1842), musicien fondateur de l’orphéon, société de chant choral pour adultes, en 1833, et rédacteur d’une méthode de solfège qui porte son nom. Il a mis en musique plusieurs chansons de Pierre-Jean de Béranger. Pour en savoir plus, voir sa biographie.

Square du Temple à Paris, buste de B. Wilhem, signatureIl porte la signature de Henri Louis Richou (1850-1932) et la date de 1924. Pour une histoire du monument, voir la base Monumen. le monument avait été érigé en 1924 rue de Bretagne et a été déplacé en 1990 dans le square du Temple.

Square du Temple à Paris, buste de B. Wilhem, détail du visageLe voici de plus près… bien maculé par les pigeons.

Square du Temple à Paris, médaillon de Eugène DelaporteLe médaillon est dédié « A / Eugène Delaporte / propagateur / 1818-1886 ». Eugène Delaporte est le successeur de Guillaume Louis Bocquillon, dit Wilhem ou Bocquillon-Wilhem.

Square du temple à Paris, carte postale ancienneD’autres statues existaient dans le square du Temple, dessiné en 1857 (modifié en 1865, après la construction de la mairie du 3e arrondissement, voisine, en 1862) par l’architecte Jean Charles Alphand. Ces statues ont été fondues en 1942. On en signale 5 avant la mise en place du monument précédent (voir la base Monumen), j’en ai trouvé trois sur les cartes postales anciennes. Sur cette vue, au centre, vous apercevez de dos la statue de Pierre-Jean de Béranger (dans sa première version), et une autre statue sur la gauche…

Statue aujourd'hui détruite, square du temple à Paris, carte postale ancienne… que l’on voit mieux ici, de face. Une statue à caractère mythologique, mais impossible de l’identifier comme ça…

Statue aujourd'hui détruite de Diogène par Eugène Marioton, square du temple à Paris, carte postale ancienneou encore « la lanterne de Diogène » d’après la légende d’une carte postale ancienne…

Statue aujourd'hui détruite de Diogène par Eugène Marioton, square du temple à Paris, carte postale ancienne… mais « Diogène cherchant un homme par Marioton » d’après une autre carte. Il s’agit de la statue de Diogène de Sinope par Eugène Marioton (Paris, 1854-1933). Il en reste d’autres tirages à petite échelle dans des collections privées, je n’ai pas feuilleté tous les catalogues de la société des artistes français pour vérifier s’il a été présenté au Salon.

Photographies d’octobre 2011.

Merci à mes amis Poitevins!

Cadeaux d'anniversaire des amis poitevins, octobre 2013Pour mon anniversaire, j’ai été gâtée par mes amis de Poitiers! Des fleurs, des chocolats (de chez Rannou-Métivier), de la très belle musique (Mission, d’Agostino Steffani, interprété notamment par Cécilia Bartoli – divine!- un disque avec un beau livret de chez Deccaclassics), de la lecture (je vous en reparle bientôt, Au bagne et autres proses de Kafka et Bartleby, le scribe, de Herman Melville).  Des recettes de cuisine aussi, Maryse a craqué à la librairie La Belle aventure enfants pour Tu vas kiffer le navet, de Sébastien Guénard et Adeline Monnier, à cause de la recette de cabillaud en papillotes, radis rose et parmesan (je venais de lui parler de ma fricassée de radis roses), et y a ajouté un remède miracle anti-brûlure venu directement du Mexique, le tepezcohuite (un extrait à base d’écorce d’un arbre de la famille des mimosas). Un grand merci à vous tous!

Une jeunesse soviétique de Nicolaï Maslov

pioche-en-bib.jpgUne jeunesse soviétique de Nicolaï MaslovUne bande dessinée trouvée dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : Une jeunesse soviétique de Nicolaï Maslov (scénario et dessins), préface d’Emmanuel Carrère, traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard et Veronika Dorman, éditions Denoël Graphic, 2004, 104 pages, ISBN 978-2207256189.

L’histoire : en Sibérie et en Mongolie, à partir de 1971. Une histoire qui s’enchaîne au fil de l’enfance en Sibérie, puis du service militaire en Mongolie, l’espoir d’une école de dessin à Moscou, le travail dans une boulangerie puis dans une galerie d’art, dans un monde soviétique ravagé par la vodka, seul produit qui semble ne pas manquer dans les magasins.

Mon avis : un album en noir et blanc, de puissants traits au crayon, beaucoup de grands paysages, de grands passages muets sans bulle où la force du dessin s’exprime pleinement. Campagne sibérienne, chambrée militaire en Mongolie, bagarres d’ivrognes, tout est rendu avec beaucoup de détails. Le récit autobiographique se déroule avec lenteur, montrant toutes les difficultés de la vie du jeune homme et son espoir de partir un jour découvrir l’art à Paris…

Voir la suite de l’histoire: Les fils d’Octobre

Logo du top BD des blogueurs 2013 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Deux ATC de remerciement

Deux ATC de remerciementPour accompagner le sac aux pommes envoyé à Niunia 18 / 389 points pour avoir posté le 33333e commentaire, j’ai réalisé une ATC (cartes de 2,5 sur 3,5 pouces, 6,4 sur 8,9 cm) avec un fond de papier maison blanc, 33333 brodé au point avant avec la même préparation que pour les ATC de rentrée, un autocollant merci, de la colle à paillettes sur le tour et quelques étoiles brillantes… Même principe pour la deuxième ATC qui accompagnait un envoi de différents papiers maison (blanc… et ses 821 pages, jaune, orange, rose, mauve, bleu. et à voir bientôt le vert) à Chris / C en Roussillon, qui souhaite se lancer dans l’aventure du papier maison… pour la remercier aussi de sa fidélité dans ses envois et ses commentaires sur mon blog.

La sculpture du palais de justice de Châtellerault

Palais de justice de Châtellerault, carte postale ancienne avec l'hôtel de ville au premier planA Châtellerault, après une histoire mouvementée (voir lien à la fin de l’article), le palais de justice est reconstruit à partir de 1842/1844 à son emplacement actuel qui correspond à une partie de l’ancien couvent des Minimes, sur les plans de Dulin, architecte du département, juste à côté du théâtre (qui vient juste d’être restauré). L’ensemble comprend l’hôtel de ville, le palais de justice installé dans le corps de bâtiment central, une école, le musée et la bibliothèque. C’est sans doute sur cette carte postale ancienne que l’on voit le mieux l’organisation de l’ensemble.

Palais de justice de Châtellerault, la façade de l'hôtel de villeVoici aujourd’hui (enfin, en 2012) la façade de l’hôtel de ville côté cours de Blossac (à revoir à une extrémité du boulevard le monument aux morts de 1870 et à l’autre bout celui de 1914-1918)…

Palais de justice de Châtellerault, façade du palais de justice…et celle du palais de justice.

Palais de justice de Châtellerault, carte postale ancienne, façade du palais de justiceVoici la même façade sur une carte postale ancienne.

Palais de justice de Châtellerault, frontonLe fronton a été sculpté par Honoré Hivonnait, qui a aussi réalisé une partie du décor peint du théâtre voisin mais qui est surtout connu dans le département de la Vienne pour ses vitraux et ses peintures religieuses (à voir prochainement sur ce blog le chemin de croix peint de l’église Saint-Jacques de Châtellerault et le décor peint de l’église de Civaux).

Palais de justice de Châtellerault, fronton, détail de la JusticeAu centre du fronton trône une allégorie de la Justice encadrée par la ville et l’art… La Justice, vêtue à l’Antique, cheveux longs nattés et chaussée de sandales, porte ses attributs habituels, un glaive (levé vers le haut) et une balance. Sa tête est cernée de foudres et ses épaules se détachent sur un fond de drapeaux déployés. Une tête de lion est posée à son côté.

Palais de justice de Châtellerault, fronton, partie gauche, la ville et ses activitésA gauche (côté hôtel de ville), la Ville avec ses armoiries, assise mais manches retroussées, tient un rouleau de parchemin et des outils liés à la métallurgie, tenailles et massette. La production métallurgique locale, couteaux et baïonnettes (en savoir plus sur la manufacture d’armes de Châtellerault), ainsi qu’une hache, se détachent d’un fond lié à la Vienne (roseaux) qui sépare la ville en deux et avait un intense trafic de bateaux jusqu’à la Loire… l’artiste en a représenté deux avec leurs mâts entre la tête de la ville et les baïonnettes.

Palais de justice de Châtellerault, fronton, partie droite, l'art et ses attributsA droite (côté musée), l’art est assise la tête penchée en avant, un papier posé sur les genoux avec à ses côtés tout ce qui lui est utile (palette, équerre, compas, lyre, tambour, globe terrestre etc.).

Pour en savoir plus : voir l’article d’Alexandra Enault, Le Palais de justice de Châtellerault au XIXe siècle, CCHA / Centre Châtelleraudais Histoire Archives), 2001, n° 2, p. 130-141.

Photographies d’août 2012.

Une nouvelle quiche aux fanes de radis

Quiche aux fanes de raadis et tomates cerisesAprès avoir utilisé deux bottes de radis en légumes chauds, j’ai cuisiné les fanes en quiche, une variante de la quiche avec des tomates (j’aurais aussi pu faire une soupe aux fanes de radis ou une variante avec en plus des fanes de navets et des verts d’oignons), une sauce, des lasagnes radis/épinards). Cette fois, j’ai choisi de mettre des oignons et les tomates-cerises qui continuent à mûrir sur mon balcon…

Les ingrédients:

– une pâte brisée (maison, mais vous pouvez en prendre une toute faite), avec du papier sulfurisé, c’est plus facile à démouler…
– deux oignons jaunes
– fanes de deux bottes de radis
– des tomates cerises (ici une vingtaine coupées en deux, ce qui était mûr au balcon)
– un peu de fromage râpé
– matière grasse (au choix, huile, beurre)

Et pour l’appareil à quiche:

– 3 œufs
– 250 ml de lait (si vous préférez, vous pouvez mettre de la crème, je préféré la version plus légère)
– (sel), poivre, muscade

La recette

Faire revenir dans une poêle les oignons émincés, jusqu’à ce qu’ils soient colorés (pas complètement cuits) dans un peu d’huile ou de beurre (une petite dizaine de minutes), les mettre sur le fond de tarte;

Faire revenir les fanes de radis, juste le temps de les laisser fondre (env. 5 minutes, ils finiront de cuire avec la tarte), les mettre au-dessus des oignons

Préparer l’appareil à quiche (mélanger le lait, les oeufs, le sel, le poivre, la muscade)

Parsemer le dessus des tomates-cerises coupées en deux, du fromage râpé (ou du fromage bleu par exemple) et verser l’appareil à quiche

Enfourner 30 à 35 minutes dans un four chaud (je mets 10 minutes thermostat 8 puis 25 minutes thermostat 7, mais vous connaissez votre four, faites comme vous avez l’habitude pour vos tartes et quiches)…