
Après des animaux qui ne bougent pas, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a demandé des animaux qui tournent… des girouettes, quoi, et si on n’en trouve pas, les paratonnerres sont autorisés. Est-ce qu’on doit vérifier avant s’ils sont radioactifs? Ceux qui ont plus de 25 ans le sont souvent, une matière radioactive était mise pour attirer la foudre… Si, et c’est même un sujet très sérieux, vous pouvez avoir plus d’informations ici. Bon, trève de plaisanterie, je ne connais pas de girouette sur Poitiers, enfin, je pense qu’il y en a une en haut du campanile de l’hôtel de ville (au-dessus des les tigres chimères d’Auguste Cain). Il me semblait aussi qu’il y en avait une au-dessus de la chapelle de l’école privée de la providence, rue Descartes. Nous sommes vendredi après-midi, c’est parti pour plus de deux heures de promenade sur le plateau de Poitiers, je n’ai pas eu le temps de préparer un plan de mes pérégrinations… Et cela au péril de ma vie, pas facile d’avoir les yeux en l’air (dont un bien gonflé, mais c’est passé maintenant) et de faire attention aux trous qui parsèment la ville (à gauche rue Victor-Hugo et au centre rue du Pigeon-Blanc, devant le parvis de justice du 15e siècle de l’église Sainte-Radegonde), sans oublier des milliers de moucherons, voyez ma manche après moins d’une demi-heure de marche… Vous remarquerez aussi au fil des photos que les oiseaux ne manquent pas…
Première halte donc, la chapelle de la Providence. Ratée, il n’y a rien… mais j’ai croisé hier Jacques Dupuy à la médiathèque qui m’a confirmé qu’il y en avait eu une, mais qu’elle était tombée lors d’une tempête…
Je me retourne, déçue, et là, bonne surprise, au-dessus de la tour d’escalier en vis d’une maison du 16e siècle qui abrite maintenant un restaurant chinois (place Charles-VII), je découvre ma première girouette… et en plus, un super dragon pour les copines (Cathdragon, Zazimuth, Fil de Dragon et les autres)… Une vue à contre-jour et une autre depuis la rue de l’université).
Je cherche sur Notre-Dame-la-Grande, bredouille… mais sur la place, en haut de la maison à pan de bois où se trouve le magasin Toto (mine de tissus pas chers), bingo! Bon, le vent n’était pas dans le bon sens, et impossible de tourner autour de cette maison pour la prendre sous un autre angle…Au fait, c’est la plus grande maison à pan de bois conservée à Poitiers, il s’agissait au 15e siècle de l’hôtel particulier de Maurice Claveurier, maire de la ville.
Direction la rue du Marché… un paratonnerre en haut de l’ancienne maison Vannier (devenue Monoprix puis, depuis une dizaine d’années, le centre des Cordeliers)…
Du haut de la rue de la Cathédrale, j’aperçois ce coq (merci le zoom) sur la tour sud de la cathédrale, mais j’y repasserai un peu plus tard, de plus près… je me suis fait un circuit de manière à m’éviter de trop monter et descendre…
En passant au bout de la rue Édouard Grimaud, j’aperçois ceci… et cela en m’approchant un peu plus, sur l’ancienne chapelle des Jésuites qui abritaient auparavant les archives départementales et aujourd’hui en plein travaux pour construire un hôtel de luxe… Un nouveau coq en girouette…
J’arrive place d’Armes, et là, bingo, quatre d’un coup… La première comme prévu sur l’ hôtel de ville,vue de devant et de derrière…
La seconde sur l’ancien cercle du commerce (une banque aujourd’hui)…
La troisième sur la banque qui lui fait face, aujourd’hui en plein travaux, à l’angle de la rue des Grandes-Ecoles…quasiment le même modèle…
La quatrième sur le bistrot juste en face, il reste le paratonnerre et la rose des vents, la partie mobile de la girouette a disparu… (sur la vue dans l’angle, c’est la bâche des travaux de la banque que l’on voit)…
Je passe derrière l’hôtel de ville, le paratonnerre de l’hôtel de Beaucé semble avoir pris un coup (de foudre) sur la tête…
…hôtel bien protégé aussi sur la partie reconstruite au 19e siècle à l’arrière.
J’arrive au collège Henri-IV rue Louis-Renard et à son ancienne chapelle Saint-Louis… Une girouette avec un coq tout mince d’un côté…
… et une sorte de drapeau sur l’autre cocheton.
Je repars vers la rue Victor-Hugo… Petite halte au lycée du même nom… Paratonnerre et flèche girouette au-dessus de la cloche d’appel des élèves…
Bredouille sur la préfecture et la chapelle des Sacrés-Coeurs de Jésus… je remonte la rue Renaudot, en fond d’îlot au passage, une maison avec une belle crête faîtière et deux paratonnerres…
Arrivée à l’église Saint-Hilaire, avec un coq différent des précédents…
Je repasse dans des rues où je reste bredouille… pour croiser la rue Jean-Jaurès au niveau du musée Sainte-Croix et aperçois au loin deux girouettes sur des hôtels particuliers…
… et je m’approche de la cathédrale avec le coq aperçu en début de visite, une vue depuis le sud et l’autre depuis l’ouest…
Ensuite, bredouille sur l’église Sainte-Radegonde, mais deux paratonnerres originaux sur une villa du boulevard Bajon…
Rien non plus sur l’église Saint-Jean-de-Montierneuf, mais de l’angle du boulevard Jeanne-d’Arc et de la rue Grignon-de-Montfort, j’aperçois le clocher de la chapelle des Jésuites que je vous ai montré plus haut, rue Édouard Grimaud… Finalement, il y a plein de girouettes, à Poitiers!
Ah, si, j’en ai aussi depuis trouvé une plus originale en cherchant du bois à La Rochelle.

Aujourd’hui, je vais vous parler du portail, qui date de 1644… date inscrite sur la porte. En cherchant bien dans la façade, on trouve aussi de nombreux remplois de l’ancienne façade romane.
Ce portail est reconstruit dans un style classique, avec des colonnes corinthiennes…
… et un fronton orné de feuillages et de putti (angelots à l’allure de poupons) baroques…
…et assez maladroits.
C’est à peine mieux sur le linteau… mais il y a de drôles de petits animaux qui se cachent dans le feuillage (je vous en ai montré un dans le
Une petite bête tout à gauche…
…un oiseau qui picore au-dessus d’une feuille sur le premier putti, un escargot qui rampe juste à côté et un quadripède indéfinissable (un chien?)…
Un peu plus à droite, deux putti encadrent un masque aux cheveux de végétaux…
… du centre du motif végétal, en symétrique du (chien?), émerge une curieuse bestiole, lézard à grandes dents ou dragon?
Au centre, deux bêtes à quatre pattes, guère identifiables, deux putti et en haut, des oiseaux…
… un détail des bêtes au centre…
La partie droite est plus ou moins symétrique…
Si on regarde bien, le masque est ici décalé vers le haut par rapport à l’autre côté… et a une sorte de rose sur le front à la place des feuillages. Il y a aussi moins de petites bêtes, juste un petit oiseau… rien au milieu des feuilles.
Et le dernier putti à droite est encore plus maladroit que les autres, l’oiseau sur les feuilles au-dessus de sa tête pas terrible (et cassé), et à droite, une autre bête à quatre pattes, peut-être un chien…
Au-dessus, des armoiries…
… et tout en haut, sur la clef de la fenêtre qui surmonte le portail, les lettres IHS (le monogramme du Christ, nous sommes quand même sur un édifice religieux) surmonté d’un masque.
Pour le défi photo de la semaine (mettez vos chaussures, prenez votre appareil photo numérique, etc.), j’ai désobéi aux consignes de la grande cheffe
Je poursuis avec deux
Une
…un
Pour le 16e siècle, j’ai choisi cette
Un
Sur la façade de
Enfin, voici le
PS… A la demande expresse de 
Ils nous ont exposé la problématique de la lumière… et notamment la création de cet écran au nord qui permet de faire entrer la lumière dans le bâtiment sans assombrir la rue de l’université. Et fait rare, l’architecte a dit qu’il trouvait cette façade peu réussie, qu’il ne la referait pas comme ça…
Pour la façade vers l’université (à l’est), justement, je vous remets en plus grand la photographie que j’avais prise pour le défi des
Voici le passage de la petite roue, qui était une impasse et est devenue une petite ruelle après son percement pour rejoindre la médiathèque depuis la rue de la Regratterie… La médiathèque est tout au fond à gauche.
Enfin, de l’autre côté, à l’ouest, par rapport à cette ancienne vue, la partie droite a été percée d’une vitrine depuis l’exposition
Je n’ai pas repris de vue générale, mais voici la nouvelle vitrine avec son habillage pour l’exposition actuelle,
Pour le défi photo de la semaine (mettez vos chaussures, prenez votre appareil photo numérique, etc.), j’ai pris mes photographies à Poitiers (près du marché Notre-Dame et au
Allez, j’ai fait un effort, presque à plat-ventre sous ce rosier, plus facile pour le seringat…
Et un petit montage avec un peu de tout, tilleul, marronnier, ginkgo biloba,
cèdre, etc.
… et ce séquoia au tronc brûlé par la foudre. Toutes les photographies ont été prises par beau temps, pendant la pause déjeuner du 20 mai 2011, on voit bien que la lumière filtre différemment selon les arbres… et l’on ne voit pas toujours le ciel…
Si le planning actuel est respecté, toute la France devrait en entendre parler dans un an. La première date annoncée était le week-end de l’Ascension, du 17 au 20 mai, la presse parle maintenant du 29 mai (le mardi après la Pentecôte) 2012 : la ligne de train Paris-Bordeaux sera coupée pour permettre la dernière phase de sa démolition. Mais la passerelle sera fermée dès la fin de cette année pour commencer sa démolition (oups, il paraît que l’on doit dire déconstruction car les matériaux seront triés) de janvier à mai, de nuit (avec des camions sur le boulevard?)… Réouverture fin 2013 sous une autre configuration, la passerelle pour piétons sera devenue un viaduc pour les bus, les vélos, les piétons et les pompiers. Mais de quoi parle-t-on ?
Actuellement, il s’agit d’une passerelle qui relie l’avenue de Nantes au boulevard Solférino, permettant aux habitants des quartiers ouest d’enjamber la voie ferrée sans avoir à descendre et remonter complètement la vallée. Depuis l’ouverture du
Alexandre Fradet, élu municipal du quartier de Poitiers-Ouest (les Rocs), avait beaucoup milité à l’issue de la seconde Guerre mondiale pour la construction d’un pont qui permettrait de relier ce quartier à la ville sans passer par le
Allez, quelques cartes postales des années 1950/1960. La première vue vers le centre-ville. Au débouché de la passerelle se trouve la caserne qui a été démolie pour laisser la place au
Une autre vue dans le même sens, où l’on voit davantage la banque de France…
Et puis une vue dans l’autre sens, prise depuis le petit jardin avec le monument aux coloniaux (celui reconstruit après la guerre), dans lequel je vous ai montré
Samedi dernier (14 mai 2011), j’ai passé la plus grande partie de ma journée dans le cadre de la nouvelle exposition Poitiers ! L’expo… Le matin, une visite en ville avec quatre cabinets d’architecture et une cinquantaine de personnes (après un accueil bien sympathique avec café, jus d’orange et viennoiseries), l’après-midi, un débat à la la
L’exposition Poitiers ! L’expo se tient dans la salle du restaurant qui n’a jamais ouvert au théâtre et auditorium, dommage, la vue est très belle, regardez (bon, la grande passerelle va disparaître dans un an, j’ai un article programmé pour bientôt sur le sujet). Nous entrons là dans ce qui m’a paru (même si M. le Maire s’en est défendu dans son discours) dans une exposition de propagande sur les aménagements de l’agglomération, sur le plateau et autour, dans un passé et un futur récents… Des gadgets technologiques (maquette virtuelle en 3D sans lunette de la future nouvelle grande passerelle, promenade en centre-ville avec un système qui ressemble à du Google street moins facile dans la navigation), des choses invisibles (divers témoignages avec casque mais aussi des images sur de petits écrans justement affrontés à la grande baie vitrée sur la vallée de la Boivre), bon, pour ceux qui connaissent mal la ville, cela peut être un moyen de la découvrir (même si le traitement des quartiers périphériques aurait mérité mieux). Ah, si, pour ne pas être taxée de trop de partialité, je vous mets le lien vers la présentation de l’exposition sur le
Par temps sec, c’est sûr… Un petit « pipi d’oiseau hier matin », le
Tôt vendredi matin, il ne restait qu’un seul véhicule… Cette fontaine pose quand même un problème de santé pour tous les enfants qui vont y jouer notamment le samedi après-midi et le dimanche, l’eau est en circuit fermé, alimentée en permanence par les déjections canines et les hydrocarbures des voitures…
Nous avons aussi beaucoup de fontaines à sec, au moins jusque ces dernières semaines… Un genre de grand abreuvoir (n° 2 du plan) près du
D’autres viennent d’être remises en état… Je vous ai montré celle-ci, place Charles VII, lors du défi sur les
Une autre fontaine (n° 4 ici), près de l’église
Mais ouf, le soir, elle marchait ou plutôt crachait son eau. Ce sont juste les horaires annoncés (elle est censée cracher de 7h à 22h, mes photos ont été prises à 8h25, pas d’eau qui coule) qui sont faux…
J’en arrive à la dernière née (n° 5), pas encore en marche… dans l’angle le plus moche de la place d’Armes, avec les deux seules façades non rénovées ou en cours de rénovation (mais qui ont connu de meilleurs jours, surtout pour les bâtiments qui les ont précédés, à revoir ici pour le
Même le jet d’eau de Blossac (n° 6) est moins ridicule en dépit de sa grande banalité…
Nous avons aussi quelques bornes-fontaines avec de l’eau potable, en voici trois exemples pris au
Je vous remets deux photographies que je vous ai montrées il y a déjà un certain temps… clic sur les liens pour les redécouvrir avec leur histoire… D’abord la
… et puis la
Et voici la position de ces fontaines…
Pour l’occasion, des panneaux expliquent ce que sont les multiples dans l’art, les différentes techniques d’estampe, etc. Pour les œuvres exposées, il y en a que j’aime, d’autres beaucoup moins…
Pour l’inauguration, Gérard Adde, sérigraphe, maître d’art et professeur à l’école d’art de Châtellerault, a fait une conférence (qui manquait un peu d’assurance) et une démonstration (extra! il y en a une autre sur le site de la médiathèque et sur cette
Je vous ai emmenés plusieurs fois au
Ce petit passage sous la fausse rocaille existe toujours, même si les arbres sont plus clairsemés…
Elle a toujours autant de succès, même si je n’ai pas vu de famille poser comme ça…
Le plan d’eau aussi est toujours là…
…mais plus ces bâtiments derrière les serres.
Les parterres de fleurs mis en scène, ici sur une carte des années 19501960, restent une caractéristique de ce jardin…
…une autre vue de la même série…