Archives de catégorie : Lecture / BD

Les bandes dessinées que j’ai lues et le classement mensuel du top BD des blogueurs.

Top BD des blogueurs, août 2014

Logo top BD des bloggueursLe classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois d’août 2014 est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation! Bravo à lui, voir ses commentaires dans son article! En gras, ceux (qui deviennent rares) que j’ai lus… et Les ignorants d’Étienne Davodeau descend peu à peu dans le classement et va sans doute bientôt sortir, il est en avant-dernière position… en revanche, je viens de lire Un printemps à Tchernobyl d’Emmanuel Lepage (8e ce mois-ci) et Les derniers jours de Stefan Zweig, de L. Seksik et G. Sorel (avis à paraître bientôt).

1- (=) Le journal de mon père , 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
2- (=) Asterios Polyp , 18.65, David Mazzuchelli, Casterman
3- (=) Persépolis , 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
4- (=) Le loup des mers , 18.55, Riff Reb, Soleil
5- (=) Idées Noires , 18.5, Franquin, Fluide Glacial
6- (=) NonNonBâ , 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
7- (=) Maus , 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
8- (=) Le pouvoir des Innocents Cycle 2- Car l’enfer est ici, 18.41, Tome 1, Tome 2,
9- (=) Tout seul , 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
10- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
11- (=) Universal War One, 18.33, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
12- (-) Un printemps à Tchernobyl , 18.28, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
13- (+) Les vieux fourneaux tome 1 , 18.28, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Dargaud
14- (=) Daytripper , 18.27, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
15- (=) V pour Vendetta , 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel , 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
17- (=) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes? , 18.13, Benoît Zidrou, Roger, Dargaud
18- (=) Les derniers jours de Stefan Zweig , 18.06, L. Seksik, G. Sorel, Casterman, voir mon avis, Les derniers jours de Stefan Zweig,
19- (=) Herakles 18.05, Tome 1, Tome 2, Edouard Cour, Akiléos
20- (=) Abélard, 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
21- (=) Universal War Two tome 1 , 18, Denis Bajram, Casterman
22- (=) La fille maudite du capitaine pirate , 18, Jérémy Bastian, Editions de la Cerise
23- (N) Le muret , 18, Pierre Bailly, Céline Fraipont, Casterman
24- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
25- (=) Habibi , 17.95, Craig Thompson, Casterman
26- (=) Les derniers jours d’un immortel , 17.92, Fabien Vehlmann, Gwen de Bonneval, Futuropolis
27- (=) Gaza 1956 , 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
28- (=) Les ombres , 17.88, Zabus, Hippolyte, Phébus
29- (=) Scalped, 17.86, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
30- (=) Manabé Shima , 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
31- (=) Trois Ombres , 17.78, Cyril Pedrosa, Delcourt
32- (=) Anjin-san , 17.75, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
33- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
34- (=) Mon arbre , 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
35- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
36- (=) Blankets , 17.73, Craig Thompson, Casterman
37- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1 , 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
38- (=) Holmes, 17.7, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 2, Tome 3.
39- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
40- (=) Les seigneurs de Bagdad , 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
41- (=) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2,
42- (=) Washita, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.
43- (=) Lorenzaccio , 17.67, Régis Peynet, 12 Bis
44- (=) Match! , 17.67, Grégory Panaccione, Editions Delcourt
45- (=) Tokyo Home , 17.67, Thierry Gloris, Cyrielle, Kana
46- (=) Les Carnets de Cerise, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil
Tome 1, Tome 2,
47- (=) L’Orchestre des doigts, 17.65, Osamu Yamamoto, Editions Milan, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
48- (=) Melvile , 17.64, Romain Renard, Le Lombard
49- (=) Les ignorants , 17.63, Etienne Davodeau, Futuropolis, je l’ai aussi beaucoup aimé
50- (=) Rouge Tagada , 17.63, Charlotte Bousquet, Stéphanie Rubini, Gulf Stream Editeur

Le néolithique, c’est pas automatique, Silex and the City, tome 3, de Jul

pioche-en-bib.jpgCouverture de Le néolithique, c'est pas automatique, Silex and the City, tome 3, de JulDepuis le début, j’adore la série Silex and the City, adaptée de sa bande dessinée par Jul pour Arte (à 20h45), j’ai même les 3 premières saisons en DVD (très très rare pour moi, d’avoir un DVD!). Si vous ne connaissez pas, vous pouvez aussi la découvrir en ligne. J’ai aussi eu envie de partager avec vous les albums originaux… J’ai commencé par le tome 1, puis le tome 2 (Réduction du temps de Trouvaille), voici la suite. Le tome 5 paraît ces jours-ci (voir Vigiprimate).

Un album emprunté à la médiathèque.

Le livreRéduction du temps de Trouvaille, Silex and the City, tome 2, de Jul (scénario et dessin), éditions Dargaud, 2012, 48 pages, ISBN 9782205064513.

L’histoire: dans cet album, c’est le PdG de l’Energie du Feu (EdF), Crao de la Pétaudière, le père du jeune Rahan, qui est au centre de l’album. Invité à un déjeuner dans la grotte de Blog et Spam Dotcom, le repas est compliqué car à nouveau, le fiston URL a éteint le feu, bilan carbone oblige… En plein repas, ils partent pour une manifestation urgente de RESF (Réseau évolution sans frontière)… avant d’accepter de prendre URL en stage chez lui, sur le volcan. Les jeunes inventent « Flechesbook » avant que le volcan n’explose, attention, le calendrier lémurien a annoncé la fin du monde pour l’année 40012 avant Jésus-Christ!

Mon avis: dans cet album, comme dans les précédents, la transposition dans une préhistoire louffoque d’événements contemporains est très drôle. N’oubliez pas de créer votre profil flechesbook en fonction des pictogrammes! Jambe coupée (carnivore) ou carotte (végétarien), en attendant la création de Paleomeetic. Le patron d’EdF (le nôtre) a dû adorer l’explosion du volcan… tout rapprochement avec la forme d’un réacteur nucléaire et la gestion de la catastrophe de Fukushima n’étant pas fortuit! Un bon moment de rigolade, comme dans la mini-série d’Arte!

Logo top BD des bloggueurs Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Avant on était deux, de Astrid Mo

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgCouverture de Avant on était deux, de Astrid MoUn album trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Avant on était deux… (avant la grande invasion), de Astrid Mo, collection Marabulles, éditions Marabout, 2014, 128 pages, 978-2501094399.

La présentation de l’éditeur:

Avant d’avoir des enfants, vous faisiez la grasse matinée le week-end. Avant d’avoir des enfants, vous étiez contre la tétine. Avant d’avoir des enfants, les toilettes rimaient avec tranquillité. Avant d’avoir des enfants, le pou était un inconnu. Mais tout cela, c’était bien avant d’être parents ! Aujourd’hui, vous ne pouvez pas vous déplacer dans le salon sans marcher sur un Lego® qui traîne, le dimanche vous êtes sur le pont dès 7 heures du matin, vous devez planquer les cadeaux de Noël, vous pouvez parler couches et vomi avec de parfaits inconnus. Bref, votre vie a changé… Cette BD à l’usage des parents brosse sans fard le quotidien des jeunes parents mais toujours avec beaucoup d’humour et de tendresse.

Mon avis: avec autodérision, l’auteure compare sa vie (et celle de leur couple) avec ses deux filles à celle d’avant, les sorties, le cinéma, les problèmes de garde, les maladies infantiles et celles transmises aux parents. Le style futile rappelle un peu Débordée moi? Plus jamais, de Pauline Perrolet et Pacotine ou Eva, J.F. se cherche désespérément, d’Aude Picault. A part ça, quelques scènes bien vues, mais beaucoup moins drôles que les Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle ou Une semaine sur deux de Pacco. Bref, pas désagréble, mais vite lu et sans doute vite oublié…

L’un des copains du père raconte ses dernières sorties cinéma: Gravity (pas vu, impossible sans vision binoculaire), Prisoners de Villeneuve Denis, Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier et Les garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne, bon, j’en ai vu trois sur quatre, bien mieux que le père!

Pour aller plus loin: voir le site d’Astrid Mo.

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Tsunami de Stéphane Piatzszek et Jean-Denis Pendanx

pioche-en-bib.jpgCouverture de Tsunami de Stéphane Stéphane Piatzszek et Jean-Denis PendanxUn album trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque. Il y a quelques mois, Yaneck / Les chroniques de l’invisible en avait parlé ici, avec un avis mitigé.

Le livre : Tsunami de Stéphane Stéphane Piatzszek (scénario) et Jean-Denis Pendanx (dessins et couleur), éditions Futuropolis, 2013, 112 pages, ISBN 9782754809771.

L’histoire: 2013, sur l’île de Sumatra en Indonésie. Il y a neuf ans, Romain Mataresse avait 15 ans, sa sœur Elsa 32, elle était médecin, était partie aider après le grand tsunami de 2004 et n’est jamais revenue. Sa dernière lettre date de 2005, elle disait vouloir souffler avant de rentrer. Aujourd’hui électricien, Romain part à sa recherche pour tenter d’apaiser sa mère. Avec ténacité, il réussit à renouer le lien et découvrir son dernier périple sur l’archipel des Banyak.

Mon avis: le récit est plutôt original. Par cette sorte de voyage initiatique, Romain va être amené à accepter le choix de sa sœur pour sa fin de vie en cheminant dans ses pas, guidé par un vieux sage (vieux fou? tout dépend du point de vue). Le dessin est très détaillé, avec de superbes dessins, que ce soit de la ville de Banda Aceh encore stigmatisée par le tsunami de 2004 ou les îles isolées et paisibles, avec quelques pleines pages de toute beauté. Un coin de paradis, voilà une belle alternative pour des directives anticipées! Pas de soin (ou arrêt des traitements devenus inutiles), du repos sur une belle île, pas de souci quotidien et des plantes locales en guise de soins palliatifs et d’antalgiques.

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Un printemps à Tchernobyl d’Emmanuel Lepage

pioche-en-bib.jpgCouverture de Un printemps à Tchernobyl d'Emmanuel LepageUn printemps à Tchernobyl d'Emmanuel LepagePour une fois, j’ai trouvé à la médiathèque parmi les nouvelles acquisitions un titre qui figure dans le TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Il a reçu plusieurs prix littéraires / BD en 2013.

Le livre: Un printemps à Tchernobyl d’Emmanuel Lepage, éditions Futuropolis, 166 pages, 2012, ISBN 9782754807746.

L’histoire: Avril 2008. Dans un train en partance pour l’Ukraine. Un homme lit un témoignage de l’un des premiers hommes sur place lors de l’explosion du réacteur de Tchernobyl le 26 avril 1986. Emmanuel Lepage a alors 19 ans et suivi le nuage radioactif et les informations rassurantes ou pas à la télévision. Novembre 2007 à Saint-Brieuc, l’association les Dessin’acteurs souhaite organiser une résidence d’artistes le plus près possible de la zone interdite de Tchernobyl, en lien avec l’association Les enfants de Tchernobyl. Doutes sur les risques, ses responsabilités de jeune père de famille, mais aussi sur le fait qu’il n’est pas un militant anti-nucléaire, juste sensibilisé au sujet… il finit quand même par accepter. Le voici à Volodarka avec Gildas Chasseboeuf, dessinateur, et Pascal Rueff et Morgan Touzé, comédiens. Première incursion en zone interdite, dans le cadre d’un « voyage organisé », dosimètre en main, la ville de Tchernobyl, la centrale, dont les réacteurs 5 et 6 devaient ouvrir fin 1986, Pripiat, la ville désertée, retour dans le village où il est hébergé. Au cours du séjour, il va retourner clandestinement en zone interdite, dessiner la nature qui profite de la quasi absence de l’homme.

Mon avis: au fil des pages, l’auteur s’interroge sur sa légitimité à effectuer le voyage, à témoigner de la vie sur place, dure mais finalement sans doute pas plus qu’ailleurs en Ukraine, si l’on exclut la maladie des liquidateurs (comme Vassia) et les « enfants de Tchernobyl », nés après la catastrophe, ayant vécu en zone contaminée ou ceux qui sont nés de parents contaminés, comme les enfants de Vassia et Viera. La menace invisible de la radioactivité, l’omniprésence des dosimètres au début, puis peu à peu oubliés (jusqu’à la réalité, le test final de retour en France pour vérifier s’il a « pris de la dose » ou pas), le nucléaire est bien là, la catastrophe aussi, qui s’est passée dans une centrale quasi neuve, rappelons-le, d’autres réacteurs devaient ouvrir peu après à Tchernobyl, la fête foraine de Pripiat jamais inaugurée est là pour le rappeler, figée dans la poussière accumulée… De très belles planches (quelques doubles pages pleines) rendent compte de ce voyage un peu surréaliste. Tout le début est en noir et blanc, à l’encre et lavis, avec juste quelques couleurs, ocre, rouge, orange, qui mettent en relief des éléments inquiétants, par exemple les panneaux des barrières de la route d’accès à la zone interdite ou la poupée démembrée abandonnée, ou moins, comme la caisse rose de l’épicerie au décor kitch. Puis à partir de la page 106, les couleurs varient plus, les verts explosent, du plus vif au plus foncé, témoins de la nature qui reprend ses droits, des sorties avec moins d’attention au dosimètre.

Quelques éléments inquiétants filtrent du récit, comme la récupération des métaux en zone contaminée, par des habitants qui se font quelques sous à la revente… métal qui est exporté, dispersant la radioactivité dans le monde: mais chez nous, les déblais peu radioactifs, notamment ceux du démantèlement des rares sites en cours de déconstruction, sont aussi disséminés, dilués dans les matériaux de construction, en tant que Breton, l’auteur ne doit pas oublier Brennilis… arrêté en 1985 et dont le démantèlement ne sera pas terminé avant 2025!

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Top BD des blogueurs, juillet 2014

Logo top BD des bloggueursLe classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de juillet est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation, depuis 5 ans déjà! Bravo à lui, voir ses commentaires dans son article! En gras, ceux (qui deviennent rares) que j’ai lus… et Les ignorants d’Étienne Davodeau descend peu à peu dans le classement et va sans doute bientôt sortir… en revanche, je viens de lire Un printemps à Tchernobyl d’Emmanuel Lepage (8e ce mois-ci), je vous en parle très vite! J’ai aussi emprunté à la médiathèque mais pas encore lu Les derniers jours de Stefan Zweig, de L. Seksik et G. Sorel.

1- (=) Le journal de mon père, 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
2- (+) Asterios Polyp, 18.65, David Mazzuchelli, Casterman
3- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
4- (=) Le loup des mers, 18.55, Riff Reb, Soleil
5- (=) Idées Noires, 18.5, Franquin, Fluide Glacial
6- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
7- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
8- (-) Un printemps à Tchernobyl, 18.45, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
9- (=) Le pouvoir des Innocents Cycle 2- Car l’enfer est ici, 18.41, Tome 1, Tome 2,
10- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
11- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
12- (=) Universal War One, 18.33, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
13- (=) Daytripper, 18.27, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
14- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
15- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
16- (-) Les vieux fourneaux tome 1, 18.19, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Dargaud
17- (=) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes?, 18.13, Benoît Zidrou, Roger, Dargaud
18- (-) Les derniers jours de Stefan Zweig, 18.06, L. Seksik, G. Sorel, Casterman, voir mon avis sur Les derniers jours de Stefan Zweig,
19- (+) Herakles, 18.05, Tome 1, Tome 2, Edouard Cour, Akiléos
20- (=) Abélard, 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
21- (=) Universal War Two tome 1, 18, Denis Bajram, Casterman
22- (N) La fille maudite du capitaine pirate, 18, Jérémy Bastian, Editions de la Cerise
23- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
24- (=) Habibi, 17.95, Craig Thompson, Casterman
25- (=) Les derniers jours d’un immortel, 17.92, Fabien Vehlmann, Gwen de Bonneval, Futuropolis
26- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
27- (=) Les ombres, 17.88, Zabus, Hippolyte, Phébus
28- (=) Scalped, 17.86, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
29- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
30- (-) Trois Ombres, 17.78, Cyril Pedrosa, Delcourt
31- (=) Anjin-san, 17.75, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
32- (=) Joker, 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
33- (=) Mon arbre, 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
34- (=) L’histoire des troisAdolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
35- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
36- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
37- (+) Holmes, 17.7, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
38- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
39- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
40- (=) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2,
41- (=) Washita 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.
42- (=) Lorenzaccio, 17.67, Régis Peynet, 12 Bis
43- (N) Match!, 17.67, Grégory Panaccione, Editions Delcourt
44- (=) Tokyo Home, 17.67, Thierry Gloris, Cyrielle, Kana
45- (=) Les Carnets de Cerise, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, Tome 1, Tome 2,
46- (=) L’Orchestre des doigts, 17.65, Osamu Yamamoto, Editions Milan, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
47- (+)Melvile, 17.64, Romain Renard, Le Lombard
48- (+) Les ignorants, 17.63, Etienne Davodeau, Futuropolis, je l’ai aussi beaucoup aimé
49- (-) Rouge Tagada, 17.63, Charlotte Bousquet, Stéphanie Rubini, Gulf Stream Editeur
50- (=) Une métamorphose iranienne, 17.6, Maya Mayestani, Editions Ca et là

Réduction du temps de Trouvaille, Silex and the City, tome 2, de Jul

pioche-en-bib.jpgCouverture de Réduction du temps de Trouvaille, Silex and the City, tome 2, de JulDepuis le début, j’adore la série Silex and the City, adaptée de sa bande dessinée par Jul pour Arte (à 20h45), j’ai même les 3 premières saisons en DVD (très très rare pour moi, d’avoir un DVD!). Si vous ne connaissez pas, vous pouvez aussi la découvrir en ligne. J’ai aussi eu envie de partager avec vous les albums originaux… J’ai commencé par le tome 1, voici la suite. Un album emprunté à la médiathèque. (Voir la suite avec le tome 3 Le néolithique, c’est pas automatique, le tome 5 Vigiprimate).

Le livreRéduction du temps de Trouvaille, Silex and the City, tome 2, de Jul (scénario et dessin), éditions Dargaud, 2010, 46 pages, ISBN 9782205064513.

La présentation de l’éditeur:

Nous sommes cette fois-ci encore en 40 000 avant J.C… Toute la planète semble obéir aux lois de la sélection naturelle. Toute ? Non : une vallée résiste encore et toujours à l’Évolution ! Pour cette deuxième saison de Silex and the City, nous retrouvons les Dotcom, famille moyenne de l’Âge de pierre. Le père, après ses déboires politiques, décide de quitter l’Éducation Nationale pour travailler dans le privé ! « Désirs d’Avenir » est une agence de com’ chargée de promouvoir des concepts innovants tels que l’inhumation ou le monothéisme. Il va découvrir que la vraie sauvagerie, c’est la vie de bureau… Au stade pour le match PSG-OM (Primate Saint-Germain/Olympic Mammouth), en réunion marketing pour le lancement du concept de « Nouveaulithique », en boîte de nuit pour la « Regression Party » du DJ Darwin Guetta, replongez dans la folie burlesque et préhistorique de la série de Jul.

Mon avis: beaucoup de nouveaux personnages dans ce volume, on fait la connaissance de Diane de Brassempouy, cousine de Rahan de la Pétaudière, le fils de Crao, pdG d’EdF (énergie du Feu), Rupin Rupestre (sous les traits du Petit Prince) remplace douloureusement Spam Dotcom, malade, dur dur, pour lui, le passage du collège Saint-Exupéry à celui de Françoise Dolto! Les alter-darwinistes cogitent ferme sur le boycott des outils fabriqués chez l’homme de Pékin et la création de magasins équitables pionniers (haches polies, aiguilles en os et… faucilles et mateaux?). Le plus drôle reste le passage dans l’agence de comm’, qui a débauché blog de l’éducation nationale (adieu mammouths, au sens propre, puisqu’il est prof’ de chasse), croquis des créatifs sur les parois (le chat du Babouin, Asterix, Rahan…), un crâne comme boîte à idées, une « concept-designer » (devinez sous quels traits?) qui a inventé « l’évolution participative » avant de proposer la « Darwinitude », et Blog qui est chargé d’inventer quelque chose qui ressemble au monothéisme. Et n’oubliez pas les sponsors du stade, Énergie du Feu, bien sûr, mais aussi Pierres Import, Fire Stone, Federal Silex, et la soirée de Darwin Guetta! Toujours aussi jubilatoire!

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Palestine, une nation occupée, de Joe Sacco

pioche-en-bib.jpgCouverture de Palestine, une nation occupée, de Joe SaccoJ’avais programmé cet article pour dans quelques semaines, j’ai changé l’ordre de publication et le publie dès aujourd’hui, au vu de l’actualité.

Après Gaza 1956, Goražde et Šoba (et dans un autre style Le premier jour de la bataille de la Somme, 1er juillet 1916) de , j’ai emprunté un autre titre du même auteur à la médiathèquePalestine, une nation occupée a reçu le prix France Info et le prix Tournesol au festival international de la BD d’Angoulême en 1999.

Le livre : Palestine, t. 1, une nation occupée de Joe Sacco (scénario et dessin), traduit de l’anglais (États-Unis) par des inconnus (aucune information dans l’ours, seulement des remerciements de l’éditeur), éditions Vertige Graphic,  141 planches et deux pages d’introduction, 1996 (plusieurs rééditions), ISBN 9782908981230.

L’histoire: en 1991-1992, en Palestine (Cisjordanie et bande de Gazah) et en Israël, en pleine intifada. En journaliste, Joe Sacco rend compte de son enquête sur les événements, il cherche des témoins directs, rapporte leurs témoignages, se rend dans les hôpitaux. Le taxi, le passage des check-points, l’implantation des colonies, les interrogatoires et la torture, la répression (destruction d’oliviers, seule ressource d’une famille, maisons rasées), la vie dans les camps mais aussi dans les prisons, la place de la femme dans cette société.

Exemple d'une double page de de Palestine, une nation occupée, de Joe SaccoMon avis: le volume rassemble des épisodes parus dans des revues, sous la forme de BD-reportages. Les bandes dessinées de Joe Sacco, à l’encre et pleines de détail, sont denses… Certaines pages aussi, à la limite de la lisibilité pour moi (même avec le visio-agrandisseur, texte trop dense)! Surtout que le lettrage alterne les minuscules et les majuscules, encore moins lisibles. C’est dommage car ce texte est très intéressant. Le passage qui m’a peut-être le plus frappé est celui sur la prison de Ansar III, une petite ville qui ressemble presque à un camp nazi (au moins à un camp d’internement, genre Frontstalag ou « ghetto moderne » comme Térézine): entassement dans des pièces ou des tentes, manque d’hygiène, de points d’eau et de toilettes, utilisation de gaz lacrymogènes, politique de gardiennage (pour éviter la compassion des gardiens), organisation du camp avec une « université populaire » ou au moins le partage de l’instruction.

Je vais chercher à la médiathèque la suite, Palestine, dans la bande de Gaza.

Pour rebondir sur des sujets voisins, suivre le mot-clef Palestine et voir en particulier:

Palestine de Hubert Haddad

Gaza 1956 de ,

Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle

Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins) de Sarah Glidden

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Sept saisons de Ville Ranta

pioche-en-bib.jpgCouverture de Sept saisons de Ville RantaJ’ai déjà lu un certain nombre d’albums de Ville Ranta (L’exilé du Kalevala, Papa est un peu fatigué, Suite paradisiaque). Aussi, quand j’ai vu ce titre dans les nouvelles acquisitions de la médiathèque, je n’ai pas hésité, je l’ai emprunté!

Le livre : Sept saisons de Ville Ranta (scénario et dessin), traduit du finnois par Kirsi Kinnunen, éditions Çà et Là, 2013, 265 pages, ISBN 978-2-916207-89-6.

L’histoire : à Oulu, port finlandais au bord de la mer Baltique, vers 1840. Après trois ans de voyage à travers le monde, Maria Piponius revient dans sa ville natale. Elle tombe amoureuse de Hans Nyman, pasteur, journaliste et enseignant, veuf depuis un an, père de deux filles et à qui les convenances de la société luthérienne interdisent tout rapport sexuel (même si sa relation avec sa servante n’a rien de chaste), surtout qu’il espère bien être élu doyen de la communauté protestante d’Oulu. Cèderont-ils à leurs pulsions alors que la pensée piétiste le leur interdit?

Mon avis : Cet album rappelle L’exilé du Kalevala, qui se passe une dizaine d’année plus tôt, mais cette fois en couleurs dans la même verve que Suite paradisiaque. Ville Ranta s’est débarrassé de la contrainte des cases et des bulles, mais l’aquarelle délimite chaque scène, alternant des tons sombres, légers voire éclatants. Le titre annonce Sept saisons… qui sont finalement toutes très hivernales (Premières neiges, Au cœur de l’hiver, Glace et lumière, Nuits blanches, La rentrée, Bleu ténèbres et Neige mouillée). Les deux protagonistes sont torturés par leurs pulsions en désaccord avec leur rigorisme protestant, candidat  au poste de doyen de l’église luthérien pour l’un, piétiste et limite mystique pour elle. Le choc entre diktat de la religion et pulsions est très bien rendu au fil des pages, dans une ambiance froide et souvent neigeuse de ville du nord. Pulsions qui vont jusqu’à des scènes de sexe très réalistes entre hommes et femmes (comme Adam et Eve dans Suite paradisiaque) et même entre femmes lors d’un bain ou au sauna. L’ambiance de la petite ville, de son ambiance, de ses ragots peut parfois être lourde. A lire, surtout si vous avez déjà lu L’exilé du Kalevala.

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Ville Ranta.

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Blast tome 3, la tête la première, de Manu Larcenet

Couverture de Blast tome 3, la tête la première, de Manu Larcenetpioche-en-bib.jpgEn vous parlant du tome 4 de Blast, pourvu que les bouddhistes se trompent, de Manu Larcenet, je m’étais aperçue que, après tome 1, grasse carcasse et le tome 2, l’apocalypse selon saint Jacky, j’avais oublié de vous parler du tome 3! Je l’ai ressorti de la médiathèque pour vous en parler.

Le livre : Blast, tome 3, la tête la première, de Manu Larcenet (scénario et dessin), éditions Dargaud, 2012, 204 pages, ISBN 9782205071047.

L’histoire : dans un commissariat quelque part en France, il y a pas mal d’années. Polza Mancini est toujours en garde à vue, les policiers tentent de le faire raconter sa vie en le confrontant à certains faits, et lui parle. D’abord son errance dans des maisons inoccupées, son entrée chez celle d’un suicidé dont il s’approprie les dessins, il s’inflige de graves lacérations, se retrouve interné à l’hôpital psychiatrique où il fait la connaissance de Roland Oudinot, schizophrène qui suit plus ou moins son traitement, avant de s’évader devant le refus du psychiatre de le laisser sortir…

Mon avis : comme dans les autres tomes de la série, le noir domine, entrecoupé par quelques cases très colorées. Entre quelques très belles planches dans la nature et aux sculptures géantes (moaï sur troncs d’arbres qui ont continué à grandir) de Roland, la confrontation à la folie de Mancini est brutale: pensées suicidaires, lacération, confrontation avec le psychiatre. Lui-même victime d’un viol, il souffre, mais tourne autour de la question des enquêteurs pour avouer: a–il tué Carole, la fille de Roland? Non, répond-il, en attendant la suite… dans le tome 4 de Blast, pourvu que les bouddhistes se trompent.

Une série à découvrir, même si c’est violent, cette confrontation à la folie qui a mené aux meurtres…

Manu Larcenet

Le combat ordinaire

Blast

Manu Larcenet et Daniel Casanave

  • Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5)

Jean-Yves Ferri et Manu Larcenet

Le retour à la terre

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