Archives par étiquette : Vienne

Deux éléphants affrontés

La façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, position du chapiteau aux éléphants Revenons à l’église Notre-Dame-la-Grande à Poitiers. Cette fois, je vous emmène sur la façade, mais dans une partie que les visiteurs oublient souvent de regarder, subjugués par les scènes du registre supérieur.

Poitiers, Note-Dame-la-Grande, façade occidentale. Les chapiteaux gauches de l'arcature aveugle nord Le thème de l’éléphant n’est pas rare en Poitou, il se trouve à Poitiers à Saint-Jean-de-Montierneuf (copie sur place, original déposé au musée Sainte-Croix à Poitiers), dans la Vienne à Saint-Nicolas à Civray ou sur le chevet de l’église de Saint-Maurice-la-Clouère, près de Gençay. Les plus connus sont sans doute ceux d’Aulnay, dans la nef, où le sculpteur a ajouté l’inscription HI SUNT ELEPHANTES. Les sculpteurs pouvaient trouver les modèles dans des manuscrits ou sur des tissus.

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le chapiteau aux éléphants, 1, vu de trois-quarts Sur la façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, ils sont affrontés au sens propre: leurs deux fronts se touchent sur l’angle du chapiteau.

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le chapiteau aux éléphants, 2, l'éléphant extérieur L’éléphant qui se trouve à l’ouest (en façade) a été le plus soumis aux intempéries et est très érodé.

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le chapiteau aux éléphants, 3, l'éléphant intérieur Celui qui se trouve au sud, dans l’ébrasement de l’arcature, est mieux conservé. Vous remarquez sur son ventre le harnachement que l’on trouve sur quasiment tous les éléphants romans de la région, et la queue qui se termine de feuille, trait décoratif assez systématique sur la façade de Notre-Dame-la-Grande.

Un peu d’histoire, même si je reparlerai de cette église : mentionnée au Xe siècle, l’église Notre-Dame-la-Grande est construite en partie sur des fondations romaines et conserve sur son élévation nord un mur qui pourrait dater entre l’Antiquité tardive et l’époque carolingienne… Elle a été reconstruite et consacrée en 1086 par Eudes de Châtillon, le futur pape . Il s’agissait alors d’une collégiale (avec un chapitre de chanoines). Une vingtaine d’années plus tard, l’église est considérée comme trop petite et allongée vers l’ouest de deux travées, la façade prend sa place actuelle. Il faudra que je vous montre le reste de la façade et l’intérieur…
Schéma d'un chapiteau: astragale, corbeille et tailloir
Un peu de lecture : pas cher et pratique à emporter pour une visite sur place, paru à l’occasion de la fin des travaux de restauration de la façade, un Itinéraire du patrimoine, n° 85, dirigé par Yves-Jean Riou, La collégiale Notre-Dame-la-Grande, éditions Connaissance et promotion du patrimoine de Poitou-Charentes (CPPPC), 1995.
Beaucoup plus cher, très illustré, sous la direction de Claude Andrault-Schmitt et Marie-Thérèse Camus, Notre-Dame-la-Grande, l’œuvre romane, éditions Picard, CESCM, 2002.

Et retournez lire mes articles consacrés à cette église, petit joyau de l’art roman :

Notre-Dame-la-Grande…

La façade occidentale

Art magdalénien ce soir sur Arte

Ce soir sur Arte, à 21h35, sera proposé le film réalisé par Philippe Plailly (décédé d’un accident d’ULM en cours de tournage) et Pierre-Françis Gaudry, intitulé Le génie magdalénien. Ce film montre avant tout la frise sculptée magdalénienne (il y a environ 15000 ans) du Roc-aux-Sorciers à Angles-sur-l’Anglin, dans la Vienne, un site que je connais bien pour avoir travaillé au sein de l’équipe d’étude.

Pour le découvrir, je vous invite à aller naviguer sur le très riche site internet officiel consacré au Roc-aux-Sorciers. Pour les plus « mordus », il y a aussi un catalogue des collections sur le site de la réunion des monuments nationaux.

Claude Pauquet, paysages urbains en Poitou-Charentes

Façade de la maison de l'architecture à Poitiers En ce moment se tient à la maison de l’architecture de Poitou-Charentes à Poitiers, jusqu’au 20 mai 2009 (voir ma présentation ici) une exposition de photographies de Claude Pauquet. Pour ceux qui ne peuvent pas voir l’exposition sur place, vous pouvez découvrir ici toutes les photographies de cette exposition réalisée dans le cadre d’une mission pour la région Poitou-Charentes. Cette exposition, paysages urbains, fait écho à celle de Marc Deneyer sur les Paysages naturels, qui vient de s’achever à la médiathèque de Poitiers et dont je vous ai déjà parlé.

A Poitiers, on monte et on descend (4)

Je vous emmène à nouveau dans des escaliers à Poitiers. Cette fois, vous descendez la Grand-Rue, franchissez le pont Joubert, jetez un coup d’œil au passage sur la gauche à la fontaine dite fontaine du légat (promis, je vous la présenterai un de ces jours), puis presque en face, dans la rue Cornet, partent des escaliers (sans nom… du moins, aucune plaque de rue ici) qui montent au bout du quartier des Dunes. Je vous les montre dans le sens descente, moins dur, LOL !

De là haut, il y a une très belle vue sur toute la ville. Au premier plan, vous avez l’église Sainte-Radegonde… avec son clocher roman mais sa nef refaite beaucoup plus tard… À l’arrière plan, la cathédrale…

Je repasserai vous ajouter des liens sur ces édifices dont je vous ai déjà parlé…

Insert du possible et On se bat toujours quelque part

La galerie du Confort moderne à Poitiers Pas grand monde à Poitiers à la manifestation en fin de matinée… Pas vraiment une manifestation d’ailleurs, un rassemblement place d’armes et un parcours de 300 mètres pour rejoindre la préfecture… Si vous voulez vous rendre compte de la faible distance, vous pouvez voir sur ma présentation de l’hôtel de ville, la seconde photographie est prise depuis la placette devant la préfecture…

Je voulais vous parler des expositions qui ont actuellement lieu au Confort moderne à Poitiers, un lieu de musiques actuelles, fanzinothèque et galerie de présentation d’exposition dans une ancienne fonderie qui fut ensuite un magasin d’électro-ménager (d’où le nom…). En dehors des inaugurations et des concerts, la galerie est le plus souvent déserte… comme dimanche dernier après-midi. Je vous en ai déjà parlé à propos d’une précédente exposition.
La première s’intitule et se termine dimanche 3 mai 2009. Il s’agit d’une installation composée de plusieurs vidéos projetées sur grand écran… et auxquelles je n’ai pas compris grand chose. Vous pouvez découvrir ce travail de Patrik Pion et Paule Combey au Confort moderne par ce lien direct.
La seconde exposition se poursuit jusqu’au 17 mai 2009. Elle rassemble deux artistes, Michael Portnoy et David Adamo, dans des espaces bien séparés, mais sous le même titre, On se bat toujours quelque part. Le discours qui accompagne l’exposition, notamment dans le livret, est très psychanalytique et pataphysique, j’avais bien aimé les cartes à pub qui annonçait l’exposition, mais sur place, que dire ? Portnoy explore l’univers du jeu dans l’une des salles, dans l’autre, l’usage de nacre de coquillage m’a bien plu, les réalisations complètes moins… Pour Adamo, je n’ai pas bien saisi le piano, le plancher de battes de base-ball (reproduit sur sa carte à pub), les haches au manche massacré, etc. Si vous voulez comprendre de quoi je parle, je vous conseille de découvrir ce travail de Patrik Pion et Paule Combey au Confort moderne par ce lien direct. Cliquez sur les onglets numérotés pour découvrir les œuvres. Puis revenez ici me donner votre avis en commentaire !

Le chat et la belette

Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, un chat attrape une belette Dans l’angle inférieur du sixième écoinçon des stalles nord de la cathédrale de Poitiers (13e siècle), un motif emmêlé fait penser à de peu ragoûtants intestins, à moins que ce ne soit de la cervelle? Ce tas informe (des flots?) semble gardé par un chat tourné vers la gauche, alors que sur le bord gauche de l’écoinçon, un animal qui semble bien être une belette (certains auteurs ont parlé d’un rat) se faufile en direction de cette masse. Admirez la queue des deux animaux qui s’étire chacune d’un côté de l’écoinçon, l’artiste a vraiment tiré le meilleur parti de cette contrainte de forme…

Les écoinçons des dorsaux des stalles nord, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’ouest (à gauche quand on les regarde), je vous les montrerai tous un jour ou l’autre :

Les écoinçons des dorsaux des stalles sud, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’est (à gauche quand on les regarde)

  • écoinçon 1 et tous les écoinçons impairs, des anges, le premier à gauche porte une seule couronne, le dernier à droite a été coupé lors du rétrécissement des stalles, les autres portent deux couronnes, comme sur la rangée nord
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, un lion terrasse un dragonécoinçon 2 : un lion mange un dragon
  • écoinçon 4 : deux avants-corps de chien
  • écoinçon 6 : deux lutteurs
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, tuerie du cochonécoinçon 8 : un charcutier avec ses outils et une tête de cochon
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, architecteécoinçon 10 : un architecte
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'avariceécoinçon 12 : l’avarice
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'orgueilécoinçon 14 : l’orgueil
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, la gourmandiseécoinçon 16 : la gourmandise
  • écoinçon 18 : un basilic ou un cocatrix
  • écoinçon 20 : un homme assis et un animal fantastique

Pour aller plus loin :

  • un schéma de stalles et un vocabulaire normalisé de description des stalles en français et en anglais, ont été établis par l’université Paris 4-Sorbonne (mais il manque les écoinçons…).
  • Un article ancien, mais intéressant : Amédée Boinet (1913) – Les stalles de la cathédrale de Poitiers, Compte-rendu du LXXVIIIe Congrès archéologique de France tenu en 1912 à Angoulême, 1913, p. 325-338. Consultable dans la bibliothèque numérique / Gallica de Bibliothèque nationale de France par ce lien
  • un beau livre récent avec quelques éléments sur les stalles : Collectif (Claude Andrault-Schmitt, Christian Barbier, Yves Blomme, Jean-Pierre Blin, Bernard Brochard, Marie-Thérèse Camus, Robert Favreau, François Jeanneau, Françoise Perrot, Yves-Jean Riou, Albert Rouet, Jean-Pierre Roussel), La cathédrale de Poitiers, éditions Le Temps qu’il fait, 2007, 176 pages (ISBN : 978-2-86853-415-6).

A Poitiers, on monte et on descend (3)

Poitiers, rue de la Cueille aiguë Et oui, une ville avec des plateaux entaillés par deux rivières, le Clain et son petit affluent, la Boivre, il faut souvent monter et descendre. S’il y a des escaliers, comme ceux qui mènent au chemin de la cagouillère ou les escaliers du diable, il y a aussi des rues assez raides, dont certaines portent le nom de Cueille… qui veut dire chemin en pente raide. Le dimanche matin, quand je ne prends pas le bus pour monter au marché de la ZUP, je prends le chemin le long du Clain, puis affronte la Cueille aiguë… très aiguë même, mais plus facile à monter ce matin car je vous ai pris en plus quelques photographies, occasions de pauses…
. Arbres en fleurs, 5 avril 2009 .. des arbres en fleur…
Giroflées en fleurs, 5 avril 2009 … et des giroflées, qui rendent les murets de la ville éblouissants depuis quelques jours !

Un phénix pour fêter le printemps

Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, phénix Le phénix ou phœnix est un oiseau fabuleux. Il existe dans la mythologie grecque (voir Hérodote), romaine (lire Plutarque), arabe, chinoise, chrétienne, etc., et symbolise la renaissance et le renouvellement, les cycles de la mort et la résurrection. Sur le quatorzième écoinçon des stalles nord de la cathédrale de Poitiers, il est tourné vers la gauche.

Stalles de la cathédrale de Poitiers, le phénix, carte postale ancienne de Jules RobuchonL’artiste du 13e siècle l’a représenté dans un très élégant mouvement, formant un arc de cercle de la queue à l’extrémité de son aile droite, en arrière-plan. Son aile gauche butte contre le haut de l’écoinçon. Les flammes recouvrent ses pattes. Quel meilleur symbole pour fêter le retour du printemps ?

Photographie remplacée en septembre 1914 et carte postale ancienne d’après un cliché de Jules Robuchon.

Les écoinçons des dorsaux des stalles nord, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’ouest (à gauche quand on les regarde), je vous les montrerai tous un jour ou l’autre :

Les écoinçons des dorsaux des stalles sud, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’est (à gauche quand on les regarde)

  • écoinçon 1 et tous les écoinçons impairs, des anges, le premier à gauche porte une seule couronne, le dernier à droite a été coupé lors du rétrécissement des stalles, les autres portent deux couronnes, comme sur la rangée nord
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, un lion terrasse un dragonécoinçon 2 : un lion mange un dragon
  • écoinçon 4 : deux avants-corps de chien
  • écoinçon 6 : deux lutteurs
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, tuerie du cochonécoinçon 8 : un charcutier avec ses outils et une tête de cochon
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, architecteécoinçon 10 : un architecte
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'avariceécoinçon 12 : l’avarice
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'orgueilécoinçon 14 : l’orgueil
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, la gourmandiseécoinçon 16 : la gourmandise
  • écoinçon 18 : un basilic ou un cocatrix
  • écoinçon 20 : un homme assis et un animal fantastique

Pour aller plus loin :

  • un schéma de stalles et un vocabulaire normalisé de description des stalles en français et en anglais, ont été établis par l’université Paris 4-Sorbonne (mais il manque les écoinçons…).
  • Un article ancien, mais intéressant : Amédée Boinet (1913) – Les stalles de la cathédrale de Poitiers, Compte-rendu du LXXVIIIe Congrès archéologique de France tenu en 1912 à Angoulême, 1913, p. 325-338. Consultable dans la bibliothèque numérique / Gallica de Bibliothèque nationale de France par ce lien
  • un beau livre récent avec quelques éléments sur les stalles : Collectif (Claude Andrault-Schmitt, Christian Barbier, Yves Blomme, Jean-Pierre Blin, Bernard Brochard, Marie-Thérèse Camus, Robert Favreau, François Jeanneau, Françoise Perrot, Yves-Jean Riou, Albert Rouet, Jean-Pierre Roussel), La cathédrale de Poitiers, éditions Le Temps qu’il fait, 2007, 176 pages (ISBN : 978-2-86853-415-6).

Tags et découvertes poitevines…

Façade de la boutique de la dragonne, rue de la cathédrale à Poitiers J’ai été taguée deux fois, une fois il y a quelques semaines déjà par Tezca, la deuxième fois cette semaine par Coco 2

Comme le veut la règle je vous mets les deux règlements…
Pour le premier :
1- Écrire une liste de 8 souhaits
2- Transmettre ce prix à 8 blogueuses
3- Écrire un mot sur le blog de qui je reçois le prix
4- Laisser un commentaire à celles à qui je décerne le prix à mon tour pour leur en faire part

Pour le deuxième :
1/ Il faut mettre le lien de la personne qui a lancé le Tag
2/ mettre le règlement
3/ mentionner 6 habitudes ou tics sans grande importance vous concernant
4/ Taguer 5 autres personnes
5/ avertir les personnes taguées
6/ ajouter 4 autres sites ou blog à faire découvrir

Façade de la boutique de la dragonne, rue de la cathédrale à Poitiers, détail de l'enseigne Je ne vais pas y répondre, ni taguer d’autres personnes, celles qui veulent peuvent se saisir de ces tags… Mais comme leur principe permet de faire des découvertes ou d’aller visiter d’autres blogs, j’ai pris des photographies de boutiques poitevines (dimanche à 12h, c’est Poitiers, sur mon blog, en principe…) en pensant particulièrement à certaines d’entre vous !

Tout d’abord, cette boutique de La Dragonne, ouverte il y a quelques mois rue de la Cathédrale, au 68 je crois, je n’ai pas trouvé de site web. C’est une boutique qui vend divers objets souvent relookés, pour bobos… et hors de prix (180 euros pour le petit meuble en carton que vous apercevez en vitrine). L’enseigne en revanche est dédiée à Cathdragon, Zazimuth et tous les autres amateurs de la Bête !!!

Façade de la galerie Hilaria, rue Carnot à Poitiers La seconde est une galerie d’art, à la façade pas trop engageante et rarement ouverte, rue Carnot… au 65. Comme elle s’appelle Hilaria (pour le quartier Saint-Hilaire, je pense), je la dédie à… Ilaria.

Les tags permettant aussi les ballades, je vous renvoie chez moi, pour la cathédrale, en bas de la rue… de la Cathédrale : un coq, deux dragons affrontés, aux cous entrelacés, un animal fantastique, plus ou moins un griffon avec un buste et une tête d’oiseau et un arrière-train de cheval, deux étranges dragons, repris plus en détail ici, un lion mange un dragon, le Paradis.

Pour la rue Carnot, vous continuez un peu jusqu’à la rue de la Tranchée (quelques dizaines de mètres plus loin) et la maison de l’architecture est sur le même trottoir. Vous continuez un peu sur le même trottoir, tournez à gauche rue Leopold, et vous trouvez à gauche le château d’eau de Blossac et à droite, le parc… toujours de Blossac et ses sculptures, dont je vous ai présenté l’Amour sur un griffon, le Faune soufflant dans une corne, le Faune au coquillage, la fontaine aux amours et aux nymphes

Et si vous allez au bout du parc, vous verrez le boulevard et dans l’angle, le petit chemin de la Cagouillère qui mène à mon jardin où je file maintenant avec le soleil revenu !

Dé-paysages, médiathèque de Poitiers, Paysages (…), Marc Deneyer

Hier était inaugurée à la médiathèque de Poitiers l’exposition de photographies de Marc Deneyer, Paysages naturels de Poitou-Charentes. Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la manifestation Dé-Paysages, le printemps des poètes dans les médiathèques de Poitiers. Dans cette manifestation, il y a aussi des lectures et des vidéos, ainsi que des ateliers de slam. À voir absolument avant le 2 mai 2009.

Concernant le printemps des poètes, je vous reparlerai de la soirée de samedi soir avec les lectures des poètes libanais Abbas Beydoun et Iskandar Habache.

Pour Marc Deneyer, je vous en ai déjà parlé, vous pouvez retrouvez de nombreuses photographies dans le dossier en ligne du service de l’inventaire de la région Poitou-Charentes sur le patrimoine industriel. Je vous ai aussi parlé de son travail à propos de l’amphithéâtre romain de Poitiers et du livre Fouaces et autres viandes célestes textes de Denis Montebello, photographies de Marc Deneyer, éditions Le Temps qu’il fait. J’ajoute aujourd’hui, chez le même éditeur, Ilulissat, journal de voyage, paru en 2001 (ISBN 2.86853.343.4, voyage au Groenland, texte et photographies) et Kujoyama, paru en 2005 (ISBN 2.86853.418.X, voyage au Japon). Et aux éditions Filigranes, Littoral/rivages de Charente (ISBN 978-2-350-46121-2).

Et pour ceux qui veulent découvrir tout son travail pour le service de l’inventaire du patrimoine, je vous mets le lien en pré-remplissant le formulaire de la base mémoire du ministère de la culture, vous n’avez plus qu’à cliquer sur « rechercher » et devez avoir plus de 3700 réponses…