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L’ancienne école d’art de Niort par Lasseron

Niort, l'ancienne école d'art, 01, la façade Aujourd’hui, direction Niort et son ancienne école d’art ou pavillon Stéphane Grapelli, qui a accueilli à partir de 1952 le muséum d’histoire naturelle (aujourd’hui regroupé avec le musée d’Agesci), puis l’école de musique, et pour quelques mois encore le centre régional des métiers d’art, dont l’avenir est incertain si l’on en croit la presse locale la semaine dernière. Il a été restauré il y a quelques années et se trouve à l’angle de la rue du musée et de la rue Saint-Jean, très près de l’hôtel de ville ou plutôt, juste après les bâtiments administratifs construits il y a quelques années à gauche quand on regarde la façade de l’hôtel de ville. On voit ici la façade depuis la rue du Petit-Banc.

Niort, l'ancienne école d'art, 03, la porte monumentale Il s’agit de l’un des nombreux monuments construits à Niort par l’architecte Georges Lasseron, dont je vous reparlerai pour l’hôtel de ville, les bains douches, la belle ménagère, le grand café, le lycée de jeunes filles (aujourd’hui musée d’Agesci), et peut-être les écoles, les bâtiments d’octroi, les escaliers de la place de la brèche (détruits récemment), etc., voir en fin d’article.

Niort, l'ancienne école d'art, 02, la signature de Georges Lasseron Je l’aime bien… il a eu la gentillesse de signer et dater la plupart de ses œuvres! ici, sur le côté gauche, « G. Lasseron / architecte / 1891 ».

Niort, l'ancienne école d'art, 04, l'entablement Sur l’entablement au-dessus du portail est inscrit « Pavillon Stéphane Grappelli » et un décor de céramique vernissée…

Niort, l'ancienne école d'art, 05, la céramique vernissée …que l’on voit mieux de plus près.

Niort, l'ancienne école d'art, 06, la signature des sculpteurs Georges Lasseron a dessiné le décor sculpté, mais celui-ci a été exécuté par deux sculpteurs locaux qui ont signé : « Trinité et Maché / sculpteurs / Niort ». Pour information , vous pouvez retrouver une de leurs œuvres dans l’église Saint-Étienne-du-Port, toujours à Niort, le ciborium (le truc en pierre qui surmonte l’autel dans le chœur de l’église).

Niort, l'ancienne école d'art, 07, Apollon sur le tympan Au centre du tympan se trouve une tête d’Apollon, dieu de la beauté, au centre d’un médaillon.

Niort, l'ancienne école d'art, 08, les symboles de la sculpture et de l'architecture Dans l’écoinçon (la partie entre le rond du tympan et le rectangle du bord de la partie sculptée) gauche se trouvent sur un fond de palme les instruments nécessaires à la sculpture et à l’architecture: équerre, compas, règle, plan, chapiteau sculpté, maillet, livre.

Niort, l'ancienne école d'art, 09, les symboles de la peinture Dans l’écoinçon droit se distinguent sur un fond de rameau de laurier des objets pour le peintre, un modèle antique (avec casque et serpent sur le casque) dans un médaillon, un vase, une couronne de laurier et surtout une palette avec des pinceaux.

Niort, l'ancienne école d'art, 10, le côté droit Sur le côté, les baies éclairent largement l’atelier central, que ce soit du côté droit…

Niort, l'ancienne école d'art, 11, le côté gauche …ou du côté gauche.

Niort, l'ancienne école d'art, 12, les fenêtres sur le côté Voici un détail des fenêtres de l’étage.

Pour en savoir plus : voir Georges Lasseron 1844-1932, Un architecte au service de la Ville, par Daniel Courant, éditions du musée de Niort 1998, 109 pages, ISBN 2-911017-09-9.

Les bâtiments de Georges Lasseron à Niort (j’en parlerai ici prochainement). La plupart portent en façade sa signature et la date de construction…

  • 1891 : l’école de dessin, dit pavillon Grapelli, aujourd’hui pôle régional des métiers d’art
  • 1891 : les escaliers monumentaux de la place de la Brèche,
  • 1892 : l’immeuble de la caisse d’épargne
  • v. 1895 : un hôtel particulier dans la rue Yvers
  • 1896-1897: l’ancien lycée de jeunes filles Jean Macé (aujourd’hui musée d’Agesci)
  • 1897-1901 : l’hôtel de ville
  • 1906 : le magasin A la ménagère
  • 1908 : le Grand café
  • 1913 : bains-douches dans la rue basse
  • 1884 à 1905 : les bâtiments de l’octroi
  • 1882 à 1910 : les écoles maternelles et primaires
  • et à la Mothe-Saint-Héray, la maison des Rosières

L’hôtel d’Estissac à Poitiers

Poitiers, Hôtel Geoffroy d'Estissac Je vous l’avais à peine montré l’année dernière lors des journées du patrimoine, le voici plus en détail. Il a été construit vers 1520 par Geoffroy de Madaillan d’Estissac, ami de Rabelais, doyen du chapitre de Saint-Hilaire-le-Grand, prieur de Saint-Martin à Ligugé et évêque de Maillezais (alors en Bas-Poitou, aujourd’hui en Vendée). Il abrite aujourd’hui le CIO et les services centraux de feu l’IUFM. Je vous montre dans la suite de l’article des photographies prises en juin 2011. Vous pouvez aussi le comparer à l’hôtel Berthelot, bâti quelques années plus tard (1529).

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 1, l'aile gauche L’hôtel, de style Renaissance, se compose d’un corps de logis sur la gauche…

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 2, l'escalier et l'aile droite …d’une puissante tour d’escalier dans œuvre (dans le même alignement que la façade) et sur la droite, d’un porche qui permet d’accéder à une seconde cour (nous avons un hôtel sur cour et jardin) surmonté d’une pièce habitable. Les combles sont percés de lucarnes aux pignons ornés de crochets de feuillages. Dans cette première Renaissance, les fenêtres sont organisées en travées, mais celles-ci ont des largeurs variables

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 3, le décor de l'aile gauche Des médaillons sculptés sont insérés entre les alignements verticaux de fenêtres. Voici un assemblage de ceux entre le premier étage et le comble du corps de logis gauche, ainsi que des lucarnes, dans le même ordre que sur la façade. Ceux entre le rez-de-chaussée et le premier étage sont trop érodés.

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 4, le décor de l'escalier Voici le même exercice d’assemblage avec la tour d’escalier… Visages d’homme et de femme, armoiries, crosse d’évêque ou d’abbé.

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 5, le porche Voici le portail…

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 6, le décor du porche … et le détail des sculptures de cette travée, le visage de femme en bas à gauche a été refait…

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 7, l'inscription Il y a aussi une inscription pas très lisible (au-dessus du porche), je dirais qu’elle commence par un oméga. Je n’ai pas eu le temps d’aller chercher si elle était publiée quelque part.

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 8, des chapiteaux Je vous invite aussi à regarder de près (avec des jumelles si vous en avez) les différents chapiteaux des colonnes des fenêtres, qui recèlent entre autre de jolis petits personnages, des têtes d’angelots et des animaux.

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 9, la partie droite de la cour Bon, les constructions récentes (19e et 20e siècle) ne sont pas terribles.

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 10, le portail au chevet de Saint-Hilaire En revanche, à l’extérieur, allez voir le deuxième portail, il est juste à côté du chevet de l’église Saint-Hilaire, idéal pour le doyen du chapitre, surtout qu’il arrivait ainsi du côté du cloître de la collégiale.

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 11, la sculpture du portail Le décor d’ensemble est sans doute contemporain de l’hôtel particulier… à condition de faire abstraction des créneaux et mâchicoulis…

Poitiers, l'hôtel d'Estissac, 12, l'inscription du 19e siècle sur le portail … et de l’inscription du 19e siècle… « école / normale / primaire / ancien doyenné / du chapitre royal / de Saint-Hilaire / le Grand ».

Pour aller plus loin : voir l’article de René Crozet, le doyenné Saint-Hilaire de Poitiers, dans Congrès archéologique, Poitiers, 109e session, 1951, p. 58-63.

PS (77 février 2016) : le CIO a déménagé en 2014. Le conseil départemental de la Vienne a mis l’hôtel particulier en vente, offres à faire jusqu’au 29 février… A suivre!

L’amour sur un griffon ou une panthère par Durenne à Blossac (Poitiers)

Poitiers, parc de Blossac, amour sur une lionne de Durenne, 1, de face Je vous ai déjà montré cet Amour sur un griffon (son titre dans le catalogue du musée, voir plus bas) d’Antoine Durenne, en octobre 2008. J’ai profité d’un passage au parc de Blossac à Poitiers pour prendre de nouvelles photographies et approfondir le sujet…

L'amour sur un griffon de Durenne, signatureIl est donc signé d’Antoine Durenne, qui était fondeur à Paris et à Sommevoire en Haute-Marne. Ces fonderies ont réalisé de nombreux mobiliers publics, fontaines, statues, monuments aux morts.

Pour le parc de Blossac, il a aussi livré entre 1880 et 1885 une fontaine aux amours et aux nymphes (à revoir un peu givrée ici), un amour sur un dauphin un Faune soufflant dans une corne et un Faune au coquillage, dont j’ai aussi complété les photographies.

Poitiers, parc de Blossac, amour sur une lionne de Durenne, 2, côté gauche Bon, revenons au sujet du jour. Amour sur un griffon, dit le dossier de la base Joconde… Amour, d’accord. Mais un griffon est un lion ailé, et j’ai eu beau chercher sur son côté gauche…

Poitiers, parc de Blossac, amour sur une lionne de Durenne, 3, côté droit …et sur son côté droit, point d’ailes pour le félin… Mais celles de l’amour sont toutes petites… Amour représenté nu, sauf une espèce de bracelet au niveau du biceps et un linge pudiquement drapé autour de la taille.

Poitiers, parc de Blossac, amour sur une lionne de Durenne, 4, la tête de la lionne Ce félin n’ayant pas de crinière, je dirais donc qu’il s’agit d’une lionne… [Finalement, Grégory a vérifié dans le catalogue de Durenne, voir en commentaires, c’est une panthère!]

Poitiers, parc de Blossac, amour sur une lionne de Durenne, 5, le carquois de l'amour Un dernier petit détail pour le carquois très court chargé de flèches.

Le monument aux pionniers de la Côte-d’Ivoire à La Rochelle

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 01, le monument vu de loin

Le monument aux pionniers de la Côte-d’Ivoire à La Rochelle se situe rue de la Noue, près des anciennes fortifications de La Rochelle.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 02, le monument vu de près Il se compose d’une stèle centrale en calcaire sur laquelle sont apposés trois médaillons en bronze, encadré de deux stèles un peu plus basses portant chacune la sculpture d’un éléphant, tête tournée vers la stèle centrale.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 03, la signature de l'architecte et des artistes Sur le côté droit du monument sont inscrits le nom des auteurs,  » Pierre Grizet / Architecte DPLG / G. Prud’homme / médaillons / L. et G. Chaumot / sculpteurs « . Pierre Grizet était l’architecte de la ville de La Rochelle, je reviendrai sur les autres plus bas, avec leurs signatures.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 04, l'éléphant de gauche Voici de plus près l’éléphant de gauche…

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 05, l'inscription de gauche … qui surmonte l’inscription  » à la mémoire de trois conquérants pacifiques / de la Côte-d’Ivoire partis de La Rochelle / Arthur Verdier, capitaine de navire, marchand / armateur, colon, résident de France à / Grand Bassam et Assinie et à ses collaborateurs « .

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 06, l'éléphant de droite Voici l’éléphant de droite…

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 07, la signature L. G. Chaumot qui porte la signature des sculpteurs, L et G. Chaumot. Il s’agit de Louis Chaumot et de son fils Georges. Georges Chaumot a aussi réalisé à La Rochelle la sculpture de Pierre Doriole dans le parc animalier.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 08, l'incription à droite En-dessous, la suite de l’inscription :  » qui moururent à la tâche / Amédée Brétignère et Marcel Treich-Laplène / ce monument a été élevé 50 ans / après les traités qui donnèrent à la France / cette belle et riche colonie « . Un monument colonial donc, inauguré en septembre 1937, qui mériterait sur place une petite explication… et au moins la mention de l’indépendance de la Côte-d’Ivoire en 1960.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 09, la carte de Côte d'Ivoire Sur la stèle centrale se trouve une carte de l’Afrique avec de petits carrés à l’emplacement de la Côté-d’Ivoire.

les pionniers de Côte d'Ivoire, 10, les trophées coloniaux Au pied de cette carte, deux masques traditionnels avec des sceptres, à la manière de trophées ou de prises de guerre avec les dates  » 1887-1937 « . Sur le projet, ils étaient prévus en bronze, ils ont finalement été réalisés en calcaire.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 11, les trois médaillons en haut de la stèle centrale Le haut de cette stèle identifie clairement le monument :  » Aux pionniers / de la Côte-d’Ivoire « , puis trois médaillons en bronze reliés entre eux et enfin… quatre noms et non trois! Soit :  » Treich Laplène / 1860-1890 / Brétignière 1856-1890 / Verdier / 1835-1898 / commandant Charles-Emmanuel Valteau / 1855*1907.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 12, date MCMXXXVII (1937) Les médaillons portent la date de leur réalisation,  » MCMXXXVII  » (1937)…

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 13, signature G. Prud'homme … et la signature du médailliste, Georges Henri Prud’homme (Capbreton, 1873 – Paris, 1947), assez connu, dont je vous ai parlé pour un médaillon de Jeanne-d’Arc à Poitiers et dont je vous reparlerai pour un monument à Vieljeux aussi à La Rochelle.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 14, médaillon avec Treich Laplène Trois médaillons avec des portraits, donc, si on se fie aux inscriptions sur la stèle, Marcel Treich-Laplène à gauche,

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 15, médaillon avec Verdier Arthur Verdier au centre

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 16, médaillon avec Brétignière et Amédée Brétignère à droite. Vous remarquerez la mode de la moustache dans les années 1880, que tous trois portent, associée à une barbe taillée en pointe pour Marcel Treich-Laplène et Amédée Brétignère.

Toutes ces photographies datent du 25 juin 2011.

Hercule enfant de Sylvestre Clerc à Toulouse

Toulouse, Hercule enfant par Sylvestre Clerc, 1, presque de face

Sur les allées Jules-Guesde à Toulouse (enfin, je pense, ce n’est pas bien noté dans mon petit carnet, Cathdragon, tu peux me corriger si je me trompe?) se trouve un groupe sculpté représentant Hercule enfant…

Toulouse, Hercule enfant par Sylvestre Clerc, 2, le titre Hercule enfant facile à identifier, c’est écrit sur le socle… Mes photographies datent de mars 2010. Hercule est représenté sous les traits d’un bambin rondouillet qui tire un gros serpent.

Toulouse, Hercule enfant par Sylvestre Clerc, 3, la signature de Syvestre Clerc Il s’agit d’une sculpture signée « S Clerc » et réalisée en 1928. Sylvestre Clerc (Toulouse, 1892 – Toulouse, 1958 1965, d’après un commentaire à lire ci-dessous, et non 1958, comme indiqué dans la bibliographie consultée) est surtout connu à Toulouse pour la frise sculptée en bas-relief de la bibliothèque rue du Périgord. Les travaux préparatoires en plâtre de l’atelier de cet artiste ont été acquis en 1996 par le musée des Augustins. Vous pouvez voir le plâtre, réalisé en 1927, ici.

Toulouse, Hercule enfant par Sylvestre Clerc, 4, de dos Et voilà de dos, on voit mieux les serpents entremêlés, genre énormes boas comme il ne devait pas y en avoir beaucoup dans la Grèce antique… En revanche, cette représentation fait référence à Hercule (chez les Romains)/Héraklès (chez les Grecs), qui a étranglé deux serpents envoyés par Héra pour le tuer… Il est alors nommé Héraklès, gloire d’Héra. Vous pouvez trouver un résumé très synthétique de cette histoire ici.

Jeanne d’Arc à Poitiers (2) : le médaillon de Georges Prud’homme

Médaillon de Prudhomme avec Jeanne d'Arc, rue de la cathédrale à Poitiers, vue de loin

Je vous réédite en le complétant un article que j’avais publié en janvier, qui faisait suite à une remarque de Dalinele, suite à mon précédent article sur la statue de Jeanne-d’Arc, par Maxime Réal del Sarte, aussi à Poitiers.

Elle avait été fracturée par les casseurs qui s’étaient mêlés au festival le 10 octobre 2009, cela faisait un mois que je n’ai pas fait attention à la plaque, en y passant cette semaine, j’ai vu qu’elle avait été déposée, sans doute pour restauration. Cette photographie date de septembre 2010. Elle avait été posée en 1929, comme la statue, pour le cinquième centenaire de la reconnaissance de Jeanne d’Arc par les religieux. C’est ici qu’elle a sans doute (peut-être?) été examinée par les matrones, dans ce qui devint plus tard une résidence pour étudiantes et maintenant une administration. Presque en face, vous trouverez l’une des boutiques que je vous ai signalées. La plaque porte les dates 1429 et 1929, les armoiries de Jeanne d’Arc (gravées à gauche) et de Poitiers (à droite) d’un médaillon en bronze et une inscription, « JEANNE d’ARC / EST INTERROGEE A POITIERS ET SA MISSION / EST RECONNUE MARS AVRIL 1429 / CINQUIEME CENTENAIRE ». Le même médaillon a été posé sur des plaques similaires (mais avec des textes différents) tout au long du périple de Jeanne d’Arc (clic sur les liens pour voir des articles ici et là avec une photographie) : je vous ai montré celle de Tours (rue Paul-Louis-Courier), voir sur d’autres sites celles apposées à Chinon (sur le mur de la grande salle du logis royal), à Loches (sur la porte royale de la citadelle), à Saumur (Saint-Florent), dans la cathédrale de Senlis, à Montépilloy dans l’Oise, à Compiègne, à Gien, à Jargeau, à Lagny-sur-Marney, à Reims, à Châlons-en-Champagne, à Provins, à Sens, etc… Il y a même ce site qui les a toutes en photographie, et d’autres encore, 42 au total pour ce type…

Médaillon de Prudhomme avec Jeanne d'Arc, rue de la cathédrale à Poitiers, 1, la plaque enlevée En octobre 2010, elle était déposée pour partir en restauration…

Poitiers, remise en place de la plaque de Jeanne d'Arc, 1, sur la palette … et elle a été reposée ce mardi 21 juin 2011 à sa place d’origine.Arnaud Clairand, qui passait par là, m’a envoyé ces deux photographies de la remise en place, sur la palette…

Poitiers, remise en place de la plaque de Jeanne d'Arc, 2, en suspension …et en suspension dans la rue…

Médaillon de Prudhomme avec Jeanne d'Arc, rue de la cathédrale à Poitiers, 2, la plaque reposée Je trouve vraiment dommage que le mur où elle est accrochée, l’entrée d’une administration de l’État, n’ait pas profité de ces 9 mois pour nettoyer le mur… Il reste donc crasseux à souhait, la zone plus claire correspondant à un effacement de graffiti.

Médaillon de Prudhomme avec Jeanne d'Arc, rue de la cathédrale à Poitiers, la signature Revenons à la plaque. Le médaillon en bronze est signé  » G. Prud’homme  » (le même qui a réalisé les trois médaillons du monument aux pionniers de la Côte-d’Ivoire rue de la Noue à La Rochelle, sur l’hôtel de ville, toujours à La Rochelle, il a aussi réalisé le médaillon représentant Léonce Vieljeux). Georges Henri Prud’homme (Capbreton, 1873 – Paris, 1947) était alors un médailliste assez connu, qui a réalisé de nombreux portraits et allégories. Vous trouverez un aperçu intéressant de ses œuvres sur ce site.

Médaillon de Prudhomme avec Jeanne d'Arc, rue de la cathédrale à Poitiers, le médaillon On s’approche un peu… Jeanne d’Arc est représentée de profil gauche, les cheveux courts un peu dépeignés, apparemment vêtue d’une armure mais avec le col décoré de sa robe ou chemise de dessous qui dépasse. Cette photographie date de 2010…

Médaillon de Prudhomme avec Jeanne d'Arc, rue de la cathédrale à Poitiers, 3, le médaillon nettoyé La voici prise en photographie le 24 juin 2011, entièrement nettoyée, le bronze a perdu sa patine verte (mais elle reviendra sans doute, je n’ai pas l’impression qu’elle ait été recouverte d’un vernis protecteur).

Médaillon de Prudhomme avec Jeanne d'Arc, rue de la cathédrale à Poitiers, 5, la partie restaurée Voici la partie la plus restaurée de la plaque de marbre. Je trouve que le comblement de la lacune (la partie cassée qui n’a pas été retrouvée) n’est pas très réussie, et je suis presque sûre que le joint de recollage va très mal vieillir par rapport au marbre… S’il est peu visible aujourd’hui, rendez-vous dans quelques années pour voir l’évolution! Un cerclage métallique maintient l’ensemble bien en place.

Le jardin de Gabriel Albert à Nantillé (Charente-Maritime)… suite

Couverture de l'Image du patrimoine sur Gabriel Albert

Je vous ai parlé il y a peu du jardin de Gabriel Albert à Nantillé (Charente-Maritime), à l’occasion de la fin de l’étude et de la publication du jardin de Gabriel Albert à Nantillé, près de Saint-jean d’Angély en Charente-Maritime, par mes collègues Thierry Allard et Yann Ourry (dans la collection des Images du patrimoine, n° 266, Geste éditions, 2011, Le jardin de Gabriel, l’univers poétique d’un créateur saintongeais, ISBN 978-2-84561-764-3, sous la direction de Fabrice Bonnifait et de Michel Valière). Il est bien sûr toujours disponible dans les bonnes librairies!

Vous pouvez maintenant en faire sa visite grâce au diaporama illustré accessible directement à cette adresse (environ 5 minutes au format vidéo). L’occasion de découvrir ce jardin de sculptures sous tous ses aspects.

Edit du 17 juin: le site du conseil régional de Poitou-Charentes étant inaccessible depuis hier soir, le lien précédent et les suivants ne fonctionnent pas, j’espère que ça sera réparé rapidement… En attendant, vous pouvez voir le diaporama ici, mais avec un environnement où il peut y avoir de la publicité…

Des visites seront par ailleurs organisées le samedi 18 juin 2011 de 14h à 17h (dans le cadre des journées du patrimoine de pays). Les auteurs du livre assureront la visite… et peut-être des dédicaces?

Et toujours en ligne : la visite virtuelle du jardin à partir du plan interactif (clic sur chaque point pour voir la statue et avoir accès à son dossier documentaire) des quelque 400 sculptures réalisées entre 1969 et 1989 et d’autres ressources en ligne sur le site de la Région Poitou-Charentes / service de l’inventaire général du patrimoine culturel.

Chaumont-sur-Loire, des gargouilles avant le festival 2011

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 12, la Loire et ses abords grillés

Vendredi dernier (10 juin 2011), je suis allée avec Dalinele au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire le en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain). Le thème de l’année est Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse. C’était plutôt moins fleuri que ces dernières années à la même époque (à retrouver sur cette page de liens consacrée au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire), mais le temps est tellement sec que même les bords de Loire sont grillés et la rare herbe a été fauchée… À comparer avec un l’année dernière, exactement à la même date (c’était le 11 juin 2010).

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 1, dans un angle En attendant que je trie mes photographies des jardins (mais vous pouvez les visiter virtuellement sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire), je vous prépare un premier article avec des gargouilles et atlantes que l’on trouve dans la cour du château. Elles datent du dernier quart du 19e siècle. Cela fait longtemps que je n’ai pas publié d’article dans la communauté des gargouilles, cariatides etc. créée par d’Amaryllis

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 2, une gargouille du balcon En voici une autre…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 3, une gargouille main au menton Encore une… avec une main sur le menton

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 4, une gargouille grimaçante Ouh… Celle-ci grimace…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 5, une gargouille humaine Tiens, une gargouille aux traits d’un homme, pieds nus. De qui s’agit-il? Du propriétaire du château, du sculpteur, de l’architecte?

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 6, gargouille humaine de face Voici la même, de face…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 7, gargouille à contre-jour Une autre à contre-jour…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 8, gargouille et paratonnerre Et sous cet angle, on voit aussi des girouettes et des paratonnerres…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 9, toits et paratonnerres …vu comme ça, Monique / Bidouillette / Tibilisfil, cela aurait pu entrer dans le défi… mais ce n’est plus le thème de la semaine…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 10, vieil atlante tenant le balcon Et pour terminer pour aujourd’hui, voici les deux atlantes qui soutiennent le balcon dans la cour d’honneur… Un homme barbu d’un certain âge…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 11, atlante jeune tenant le balcon … et un jeune homme qui soufle dans une trompe…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibl
    iothèque du souvenir
    , conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Pierre Goudouli par Alexandre Falguière, place Wilson à Toulouse

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 1, vu de face Au milieu de la place Wilson à Toulouse, Pierre Goudouli ou Goudelin ou Pèire Godolin (Toulouse, 1580- Toulouse, 1649), poète occitan, trône au milieu d’un bassin avec une fontaine et un jet d’eau. Une esquisse en plâtre de la tête du poète se trouve au musée d’Orsay à Paris. Il s’agit d’un groupe sculpté en marbre (couvert de pigeons), réalisé en 1898.

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 2, l'identification Il est identifié par une inscription…

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 3, la citation … et une citation. Pierre Goudelin est l’auteur notamment de Las Obros (1649) et d’une somme qu’il a écrit, ré-écrit et augmenté de 1617-1648, Le Ramelet Moundi (le Bouquet toulousain, qui regroupe des odes, des stances, des sonnets, des quatrains, des chansons à boire, etc.), je vous ai mis les liens sur les oeuvres dans Gallica (qui renvoie pour certains sur la bibliothèque municipale de Toulouse), si cela vous tente… à moins que vous ne préfériez les oeuvres complètes traduites.

En revanche, je n’ai pas trouvé de signature du sculpteur sur ce groupe sculpté, mais je n’ai pas non plus mis les pieds dans la fontaine pour la chercher…. Il s’agit d’Alexandre Falguière (Toulouse, 1831 – Paris, 1900), pour lequel j’ai programmé plusieurs articles dans les prochains mois (le Vainqueur du combat de coq au Grand-Rond à Toulouse, le monument à Pasteur au bout de l’avenue de Breteuil à Paris, à voir avec des vues d’hier et d’aujourd’hui, le monument à Léon Gambetta à Cahors)… Le musée des Augustins de Toulouse lui consacre un long document que je vous invite à lire si vous souhaitez en savoir plus. Cathdragon, si un jour le jet d’eau est éteint quand tu passes par là, pourrais-tu regarder au dos s’il y a une signature… sans prendre de bain de pied?

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 6, le livre Pierre Goudouli est assis sur un massif rocheux. Il appuie sa main gauche sur un livre….

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 7, le chapeau … alors que son chapeau est posé à ses pieds.

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 8, la muse Aux pieds du poète est allongée une femme nue, la muse du poète ou la Garonne (les deux peut-être?). Elle a la tête appuyée sur une jarre d’où coule l’eau de la fontaine.

Toulouse, place Wilson, le monument à Goudouli par Falguière, 9, de dos Une dernière vue de dos, pour voir l’environnement de la place avec ses restaurants et cinémas. Telle que nous la voyons, cette place a été aménagée à partir de 1806 (le premier plan ovale du projet de 1797 ayant été abandonné) et jusqu’en 1831. À cet emplacement se trouvaient les remparts de la ville (détruits en 1827) et le glacis (zone de terrains vagues) qui va avec ce type de murs. Le plan de la place incluait un modèle uniforme pour les façades riveraines, avec des arcades en rez-de-chaussée pour installer des magasins. La légende veut que se soit ici que Simon de Montfort a rencotré les consuls lors du siège de Toulouse en 1216. Il y a d’autres sculptures sur cette place, mais ça sera pour d’autres articles…

La façade de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers (1)

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 1, vue générale

L’ à Poitiers a une longue histoire. Ce monastère neuf, montierneuf / moutier neuf, hors les murs, fut fondé en 1069 en pénitence d’avoir épousé une trop porche parente par Guy-Geoffroy-Guillaume (Guillaume VI de Poitiers ou Guillaume VIII d’Aquitaine, son tombeau / cénotaphe plutôt / est maintenant à l’entrée à droite, mais protégé en raison de travaux actuellement), consacrée en 1096 par , le pape qui prêcha la première croisade, en présence de Guillaume VII le Troubadour, aussi connu sous le nom de Guillaume IX duc d’Aquitaine, qui dut aussi faire des donations en pénitence (si vous lisez les textes dudit Guillaume, vous comprendrez…). De cette époque, il reste surtout le chœur roman, mais la plupart des chapiteaux sont des copies, les originaux sont au musée Sainte-Croix, ainsi que l’inscription de la dédicace de 1096. Elle fut très remaniée à l’époque gothique avec la reconstruction des voûtes (sans doute au 13e siècle) et du chevet (que je vous ai montré ici) à l’époque gothique (au 14e siècle). Incendiée en 1562 par les protestants, les voûtes de la nef et du transept sud s’effondrent alors, l’église et notamment la nef et la façade sont reconstruits au 17e siècle, en 1643/1644 pour la façade, et jusqu’en 1668/1672 pour le chevet et les arcs-boutants. A la fin du 18e siècle, le clocher s’effondre, en détruisant à nouveau la voûte de la nef et le tombeau de Guillaume de Troubadour. Je vous montrerai aussi un de ces jours les bâtiments abbatiaux, qui ont ensuite abrité, après le monastère, des casernes, une grande école (en lien avec l’armée, ENSMA, école de dynamique et d’aérotechnique, que vous pouvez apercevoir ici), puis aujourd’hui le cinéma d’art et d’essai Le Dietrich et des bureaux sur une aile, le rectorat dans une autre aile, en attendant la rénovation de la troisième aile.

Poitiers, église Saint-Jean-de-Montierneuf, porte avec la date 1644 Aujourd’hui, je vais vous parler du portail, qui date de 1644… date inscrite sur la porte. En cherchant bien dans la façade, on trouve aussi de nombreux remplois de l’ancienne façade romane.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 2, le portail Ce portail est reconstruit dans un style classique, avec des colonnes corinthiennes…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 3, le fronton du portail … et un fronton orné de feuillages et de putti (angelots à l’allure de poupons) baroques…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 4, les putti du fronton …et assez maladroits.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 5, le linteau, à gauche, deux putti et animaux C’est à peine mieux sur le linteau… mais il y a de drôles de petits animaux qui se cachent dans le feuillage (je vous en ai montré un dans le défi photo de la semaine). On part de la gauche vers la droite…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 6, une bête sortant des feuillages Une petite bête tout à gauche…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 7, un putti, un oiseau, un escargot et un chien …un oiseau qui picore au-dessus d’une feuille sur le premier putti, un escargot qui rampe juste à côté et un quadripède indéfinissable (un chien?)…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 8, deux putti encadrant un masque Un peu plus à droite, deux putti encadrent un masque aux cheveux de végétaux…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 9, un drôle d'animal (lézard?) … du centre du motif végétal, en symétrique du (chien?), émerge une curieuse bestiole, lézard à grandes dents ou dragon?

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 10, au centre du linteau, putti et quadrupèdes Au centre, deux bêtes à quatre pattes, guère identifiables, deux putti et en haut, des oiseaux…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 11, les animaux au centre, quadrupèdes et oiseaux … un détail des bêtes au centre…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 12, la partie droite du linteau La partie droite est plus ou moins symétrique…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 13, deux putti encadrant un masque à droite Si on regarde bien, le masque est ici décalé vers le haut par rapport à l’autre côté… et a une sorte de rose sur le front à la place des feuillages. Il y a aussi moins de petites bêtes, juste un petit oiseau… rien au milieu des feuilles.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 14, le dernier putti à droite et peut-être un chien Et le dernier putti à droite est encore plus maladroit que les autres, l’oiseau sur les feuilles au-dessus de sa tête pas terrible (et cassé), et à droite, une autre bête à quatre pattes, peut-être un chien…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 15, les armoiries en haut du fronton Au-dessus, des armoiries…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf,<br /><br /><br /><br /><br /><br />
16, IHS et masque au-dessus de la fenêtre … et tout en haut, sur la clef de la fenêtre qui surmonte le portail, les lettres IHS (le monogramme du Christ, nous sommes quand même sur un édifice religieux) surmonté d’un masque.