Archives par étiquette : famille

Le combat ordinaire, t. 2, de Manu Larcenet

Couverture du tome 2 du combat ordianire de Manu Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet, signalées dans le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Comme ces albums ne sont pas encore libres, j’ai sorti le second tome du Combat ordinaire de la médiathèque. Je vous ai parlé ici du premier tome.

Le livre : Le combat ordinaire, tome 2, Les quantités négligeables, de Manu Larcenet (scénario et dessin), Patrice Larcenet (couleur), éditions Dargaud, 66 pages, 2004, ISBN 978-2-205-05589-5.

L’histoire : Marco va présenter Émilie, son amie vétérinaire, à ses parents. Mais il refuse toujours de s’engager plus (emménager ensembles dans une autre maison, faire un bébé). Son père lui apprends qu’il est atteint de la maladie d’Alzheimer mais qu’il ne se soignera pas. Puis il file chez son frère à Vélizy, qui a maintenant une petite fille. Il doit aller à Paris, en transport en commun (il en a la phobie) où une amie galeriste, Anne-Marie, lui a proposé de réaliser une exposition de photographies. Plus question de photographies de guerre, il souhaite présenter les anciens collègues de son père dans un chantier naval. Mais Anne-Marie l’a un peu oublié, a proposé une exposition à un autre photographe, Fabrice Blanc. Qu’à cela ne tienne, ils déjeunent ensembles et se partageront l’exposition à deux… Marco reçoit les premières épreuves, elles ne lui conviennent pas, il retourne au chantier naval… Arrivera-t-il au bout de son projet ?

Mon avis : j’ai bien aimé cet album. Comme dans le précédent album, il y a quelques réflexions plus profondes sous l’histoire, par exemple, comment un ancien copain de classe, ouvrier au chantier naval, a pu virer à l’extrême droite ? Quel est le libre-arbitre d’un malade d’Alzheimer ? Comment ne pas décevoir sa compagne quand on a une peur bleue de s’engager ?

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Trois femmes puissantes de Marie NDiaye

Couverture de trois femmes puissantes de Marie Ndiaye pioche-en-bib.jpgAvec ce livre, prix Goncourt 2009, j’atteins 1,3% des livres lus dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2009, organisé par la Tourneuse de page. J’ai enfin réussi à l’avoir à la médiathèque.

Le livre : Trois femmes puissantes, de Marie NDiaye, Collection Blanche, éditions Gallimard, 317 pages, 2009, ISBN 9782070786541.

L’histoire : entre Dara Salam, Dakar, Paris et la Gironde. trois chapitres, trois récits, trois femmes. Norah retrouve son père à Dakar après plusieurs années à Paris. Son père qui l’a abandonnée, elle, sa mère et sa sœur, en retournant au pays avec son fils, Sony. Mais aujourd’hui, sous le flamboyant en fleur, le père a besoin de sa fille, devenue avocate, je vous laisse découvrir pourquoi, ainsi que la vie des deux autres femmes. Fanta, en Gironde, et Khadi Demba, qui tente de fuir le Sénégal…

Mon avis : le troisième récit m’a beaucoup touchée, mais j’ai eu du mal à rentrer vraiment dans les deux premiers chapitres. Peut-être le rythme lent de l’écriture, ou bien le changement de point de vue et de narrateur à la fin de chaque chapitre ? D’autant que dans le second, c’est plutôt Rudy Descas, le narrateur à la vie ratée, qui est au centre du récit, que Fanta, qui n’apparaît qu’en filigrane… et dans la dernière page du chapitre où elle devient narratrice. Avis mitigé donc pour ce prix Goncourt 2009.

Logo du challenge du un pour cent rentrée littéraire 2009 Avec ce livre, j’atteins 1,3% des livres lus dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2009, organisé par la Tourneuse de page, et qui prévoit de lire et chroniquer d’ici juillet 2010 au moins 7 livres. J’ai enfin réussi à l’avoir à la médiathèque. Je vais poursuivre mes lectures jusqu’en juillet.

Logo du challenge ABC critique de BabelioJ’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.

Le combat ordinaire, de Manu Larcenet

Couverture du combat ordinaire de Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet, signalées dans le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mais ils étaient empruntés et j’en ai emprunté un autre dans le même bac de la médiathèque. Il a reçu le prix du meilleur album au festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 2004.

Le livre : Le combat ordinaire, de Manu Larcenet (scénario et dessin), Patrice Larcenet (couleur), éditions Dargaud, 54 pages, 2003, ISBN 978-2-205-05425-2.

L’histoire : Marco était photographe de presse, mais ne supporte plus de prendre en photographies des cadavres. Il a quitté Vélizy pour la campagne à 600 km de là. Il voit une dernière fois son psy, apparemment pas parce son analyse est terminée (il a toujours des crises d’angoisse), mais 600 km pour une séance, ça fait loin. Il rend ensuite visite à son frère, petite soirée façon ados (sa belle-sœur n’est pas là), puis visite aux parents à 200 km de là, au bord de la mer (en Normandie?). Son père est très diminué, sa mère reste très active. Puis il rentre chez lui, son chat est blessé par le chien de son voisin chasseur. L’occasion de rencontrer (et plus si affinité…) la sympathique vétérinaire, Émilie. S’engagera-t-il plus loin ?

Mon avis : j’ai plutôt bien aimé cet album. La relation puérile entre les deux frères me semble un peu superflue, mais le reste est bien vu. Par exemple en arrière-plan, la mémoire de la guerre (ici d’Algérie), quel pardon quand on est par ailleurs (ex) photographe de guerre, et que l’on apprend que son père et un gentil voisin pécheur y ont participé ensembles ?

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

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Lulu femme nue d’Etienne Davodeau

Couverture de Lulu femme nue de Davodeau pioche-en-bib.jpg Après avoir lu plusieurs BD de Davodeau (voir la liste sur ma page BD dans ma bibliothèque à droite du blog), j’ai emprunté à la médiathèque Lulu femme nue , dont Zazimuth nous a parlé il y a quelques semaines ici. J’ai vu le deuxième tome en vitrine de la librairie Bulle d’encre, spécialisée BD dans la rue de la Cathédrale à Poitiers… [depuis, j’ai aussi vu l’adaptation au cinéma, Lulu femme nue, de Sólveig Anspach].

Le livre : Lulu femme nue, tome 1, d’Étienne Davodeau, éditions Futupololis, 80 pages, 2008, ISBN 9782754801027.

L’histoire : quelque part en France, à deux heures de voiture de la côte atlantique… dans un petit village. Lulu a trois enfants, dont une grande fille de 16 ans, elle a arrêté de travailler à sa naissance. Elle veut reprendre le travail après tout ce temps, sort d’un énième d’embauche qui s’est encore mal passé. Le soir, au lieu de rentrer chez elle, elle décide de passer la nuit à l’hôtel. Elle passe la soirée avec une représentante de commerce, décharge un peu la lourdeur de sa vie, son mari dont elle a un peu marre (il boit trop, ne s’occupe pas beaucoup d’elle). Le lendemain, elle l’accompagne à la mer, juste histoire de souffler un peu. Elle tente de rassurer sa fille et une amie, mais ne veut pas rentrer. En se promenant sur la plage, elle fait la rencontre d’un homme…

Mon avis : le récit est placé dans la bouche d’amis de Lulu, qui se réunissent un soir, plusieurs semaines après sa fuite, pour évoquer la situation… J’ai beaucoup aimé le récit et le graphisme, décidément, j’aime bien Étienne Davodeau et sa façon de présenter la vie de personnes ordinaires.

Pour découvrir l’auteur : voir le site d’Étienne Davodeau, que je trouve très riche… et la venue à Poitiers de l’auteur.

Pour rappel, je vous ai parlé de nombreux albums d’Étienne Davodeau

de Kris et Davodeau

et de Davodeau et Joub

Pour découvrir l’auteur : voir le site d’Étienne Davodeau, que je trouve très riche… et la venue à Poitiers de l’auteur.

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Non ma fille, tu n’iras pas danser de Christophe Honoré

Affiche du film Non ma fille tu n'iras pas danser Dans le cadre du festival Télérama 2010, j’ai aussi vu Non ma fille, tu n’iras pas danser de Christophe Honoré. (depuis, j’ai aussi vu Les biens-aimés).

Le film : Léna (Chiara Mastroianni) est séparée de Nigel (Jean-Marc Barr). Elle part passer des vacances à la campagne chez ses parents (quelle mère, Marie-Christine Barrault), menace d’en repartir car ceux-ci ont aussi invité Nigel, pour qu’il puisse voir leurs deux enfants… Léna est en pleine déprime, a lâché son boulot dans un hôpital parisien, sa sœur tente de lui trouver un autre boulot.

Mon avis : Une mère qui semble avoir trop couvé Léna, elle qui sur-protège ses propres enfants et semble en pleine déprime. Mais bon, au final, c’est probablement l’un des films que j’ai le moins aimé de ce festival Télérama 2010… Marie (les Carabistouilles de Marie) n’avait pas non plus trop apprécié ce film…

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Escales, New York, 1955, de Kierzkowski et Ephrem

Couverture de Escales, New York, 1955 pioche-en-bib.jpgEn regardant dans le bac à BD de la lettre K à la médiathèque, où j’attends le retour de Un homme est mort, de Kris et Davodeau, j’ai été attirée par cette couverture.

Le livre : Escales, New York, 1955, de Jean-François Kierzkowski (scénario) et Mathieu Ephrem (dessin), éditions Paquet, 48 pages, 2008, ISBN 9782888902591.
L’histoire : New-York, 1955 (vous l’auriez deviné, LOL!). Adam est un riche héritier élevé par deux femmes. Pour des raisons de stratégie industrielle, il est prié de se fiancer à Betty Campbell, fille d’une famille fortunée du Texas. Mais voilà, Adam connaît à peine Betty et est amoureux de Barbara. Il semble fuir ses responsabilités et vivre dans un monde parallèle où vivrait Jon, un ami SDF. Illusion, réalité ? Se mariera-t-il pour plaire à se famille et à sa belle-famille ?
Mon avis : sous couvert de l’humour, les auteurs abordent des sujets qu’ils placent dans le passé (mariage arrangé) mais qui pourraient très bien avoir lieu aujourd’hui… J’ai bien aimé cet album, qui me donne envie de lire les deux précédents de la série, Escales, Blackburg et Escales, Hong-Kong.

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Les herbes folles d’Alain Resnais

Affiche des herbes folles d'Alain Resnais Dans le cadre du festival Télérama 2010, j’ai aussi vu Les herbes folles d’Alain Resnais, prix exceptionnel du jury pour ce film et l’ensemble de son œuvre à Cannes en 2009.

Le film : Marguerite Muir (Sabine Azéma), dentiste en banlieue (très chic, Sceaux) a des pieds déformés et va s’acheter des chaussures en plein Paris, dans les galeries autour du jardin du Palais royal. En sortant, elle se fait voler son sac à main par un jeune en rollers. Elle décide de se faire rembourser les chaussures pour avoir de l’argent et rentrer chez elle plutôt que d’aller porter plainte tout de suite. Quelques heures plus tard, Georges Palet (André Dussollier), un monsieur d’un certain âge, retrouve le portefeuille dans un parking de l’Haÿ-les-Roses. Il hésite à le rapporter à la police (Mathieu Amalric est irrésistible en flic), en raison de son passé (dont il ne parlera jamais que par allusion). Marguerite l’appelle pour le remercier, Georges décide de la rencontrer, elle ne veut pas, etc… Il est fan d’aviation, et surtout d’Hélène Boucher, elle pilote une petit avion des années 1930 restauré, l’histoire s’embrouille avec la collègue dentiste de Marguerite (Emmanuelle Devos), la femme de Georges (Anne Consigny)…

Mon avis : les acteurs jouent très bien, le film est très travaillé, la photographie magnifique, mais je ne suis pas du tout rentrée dans ce film. Et je n’ai rien compris, ma perplexité à la scène finale en témoigne… Peut-être qu’en lisant L’Incident de Christian Gailly, dont ce film est adapté, j’y comprendrai quelque chose ? En attendant, j’aime beaucoup l’affiche dessinée par Blutch (pseudonyme de Christian Hincker, qui présidait le festival de la BD d’Angoulême cette année) !

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Le ruban blanc de Michael Haneke

Affiche du film le ruban blanc, de Haneke Dans le cadre du festival Télérama 2010, j’ai aussi vu Le ruban blanc (Das weiße Band, Eine deutsche Kindergeschichte) de Michael Haneke, palme d’or à Cannes en 2009.
Le film : de l’été 1913 à l’été 1914, dans un petit village du nord de l’Allemagne (et non pas autrichien, comme on aurait pu s’y attendre avec Haneke). Il s’est passé de nombreux événements bizarres, rapportés par un narrateur âgé, qui avait 31 ans à l’époque et était l’instituteur du village, organisé entre le temple et son pasteur (et sa famille nombreuse), le manoir, son châtelain (baron), sa femme et leurs enfants, le régisseur du domaine, l’instituteur, les paysans, employés parfois sur le domaine pour les gros travaux (la moisson par exemple), le médecin, veuf (avec une fille de 14 ans et un garçonnet de 4 ans, à la naissance duquel la mère est morte), et sa voisine, la sage-femme, devenue sa gouvernante (et un peu plus), avec son fils handicapé mental (trisomique 21 d’après sa dysmorphie). Au début du film, le médecin fait une grave chute de cheval, à cause d’un câble tendu au milieu du chemin. Il est hospitalisé pour plusieurs mois. Les enfants aînés du pasteur sont punis violemment pour n’être pas rentrés chez eux le soir. Ils devront porter au bras un ruban blanc, pour se souvenir qu’ils doivent rester purs. Puis une paysanne est victime d’un accident mortel dans l’usine où le régisseur l’avait affectée pendant la moisson. Lors de la fête de la moisson, le fils de ce paysan, sous l’effet de la douleur, détruit un champ de choux alors que le fils du baron disparaît et est retrouvé sauvagement molesté… La jeune bonne des enfants, dont l’instituteur était tombé amoureux, et le précepteur sont renvoyés, la mère part en Italie avec les enfants. Que se passe-t-il dans ce village ? Quel(s) secret(s) terrible(s) les enfants du pasteur ont-ils appris pour qu’ils préfèrent les punitions plutôt que d’en parler ? La série d’événements n’est pas terminée, mais je vous laisse la découvrir…
Mon avis : un très grand film en noir et blanc, avec une photographie très travaillée, superbe ! Je trouve dommage que le sous-titre allemand (Eine deutsche Kindergeschichte, une histoire d’enfants allemande, ou aussi une histoire pour enfants…) n’ait pas été traduit pour le film français, car il explique bien le parti pris par le réalisateur. Par petites touches, petits tableaux apparemment assez indépendants, la vie du village est révélée, le temple, l’école, la noblesse, la paysannerie, mais aussi la médecine, la police, la vie à la ville voisine, à la campagne. Et les personnages humains, les adultères, l’inceste, les crimes, les punitions physiques et morales sur les enfants, le rigorisme, la violence faite aux femmes, le regard sur le handicap mental. Vous ne sortirez pas indifférent de ce film…
C’était la deuxième fois dans la journée (après Vincere) que j’assistais à l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’empire austro-hongrois, et de son épouse la princesse de Hohenberg à Sarajewo le 28 juin 1914 (déclenchant la première guerre mondiale)… Contexte très différent pour les deux films…
PS : depuis, du même réalisateur, j’ai aussi vu Amour.

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Whatever Works de Woody Allen

Affiche de Whatever works, de Woody Allen Dans le cadre du festival Télérama 2010, je suis allée voir Whatever Works de Woody Allen.

Le film : New-York, un groupe d’amis qui se retrouvent en terrasse de café. Boris Yellnikoff (Larry David), la petite soixantaine, aurait dû avoir le prix Nobel de physique mais ne l’a pas eu, il a divorcé après avoir raté son suicide. Misanthrope, hypocondriaque, il vit seul et donne des cours d’échecs à des enfants (tous nuls, bien sûr). Un jour, il trouve en bas de chez lui une jeune fugueuse venue du sud, Melody Saint Ann Celestine (Evan Rachel Wood), qui a fait des concours de beauté et manque un peu de culture… Il accepte de lui donner à manger, puis de l’héberger pour un soir seulement… et ils finissent par se marier, à la grande surprise du groupe d’amis. Un an plus tard débarque Marietta (Patricia Clarkson), la mère de Melody, qui s’est séparée de son mari (il l’a trompée avec sa meilleure amie)… Toute à la religion chrétienne, elle ne comprend pas la mutation de sa fille et n’accepte pas son nouveau gendre … mais pas pour longtemps…

Mon avis : un grand Woody Allen, avec le retour des blagues au second degré sur la judaïté, la Faute avec un grand F, la misanthropie, le monde de l’art et des galeries… Une heure et demie de détente !
Pour Woody Allen, vous pouvez relire mes articles

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Chute de vélo d’Etienne Davodeau

Couverture de Chute de vélo de Davodeau pioche-en-bib.jpgAprès avoir lu Geronimo de Davodeau et Joub, et avant aller ce soir au BD-concert Un homme est mort, d’après la BD de Chris et Davodeau, par Christophe Rocher, j’ai trouvé à la médiathèque Chute de vélo, dont Zazimuth nous a parlé récemment ici.

Le livre : Chute de vélo, d’Étienne Davodeau, collection Aire Libre, éditions Dupuis, 80 pages, 2004, ISBN 9782800135397.

L’histoire : dans un petit village. Une famille se réunit une dernière fois pour débarrasser et mettre en état la maison de la vieille grand-mère, qui souffre de troubles de la mémoire et qui pour l’occasion vient passer un dernier séjour dans cette maison. Un des fils est absent, mais a accepté d’envoyer son propre fils. Que se passe-t-il dans cette famille ? Dans la maison en face, en cours de rénovation, un vieux maçon a bien des difficultés avec son jeune apprentis. Jean, un des petits-fils, a cinq ans et va apprendre à rouler à vélo, les fils vont faire une longue promenade (et une belle chute), un  » ami  » de la famille, Toussaint, va faire des confidences autour d’un ancien vélo… Bref, le vélo est l’occasion de découvrir la vie et de sortir des  » cadavres  » du placard…

Mon avis : un été dans une famille ordinaire, avec ses tensions, ses histoires anciennes qui ressortent. J’ai bien aimé ces dessins et surtout les paysages et les décors très détaillés.

Pour rappel, je vous ai parlé de nombreux albums d’Étienne Davodeau

de Kris et Davodeau

et de Davodeau et Joub

Pour découvrir l’auteur : voir le site d’Étienne Davodeau, que je trouve très riche… et la venue à Poitiers de l’auteur.

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.