Après un colloque consacré à Michel Foucault (né à Poitiers) en 2012 et un sur le genre, Miroir d’Éros, en 2013 (dans lequel le dernier film de François Ozon que j’ai vu hier aurait eu toute sa place), le théâtre et auditorium / TAP et l’université de Poitiers récidivent en organisant du 12 au 16 novembre 2014 avec Peaux de tigre et de pouilleux. Du colonisé à l’étranger. Un titre qui peut paraître mystérieux mais qui renvoie à la une du journal pour l’inauguration de l’exposition coloniale de 1931. Colloque, films, spectacle, conférences se répartiront sur ces 4 jours, en partie gratuits (attention, il faut réserver sa place pour les conférences de Lilian Thuram – au nom de sa fondation pour l’éducation contre le racisme – et de Christiane Taubira – comme ministre de la Justice PS: elle sera finalement absente).
Ils reviendront en partie sur le thème des zoos humains, un sujet que j’avais abordé à l’occasion de Exhibitions, exposition au musée du quai Branly à Paris en 2012 et qui m’avait un peu laissée perplexe dans son traitement.
Pour ma part, j’irai sans doute voir l’exposition dans le hall du TAP (tirée en partie de Exhibitions si j’ai bien compris) et j’ai une place, dans le cadre de ma saison 2014-2015 au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP, pour Exhibit B de Bett Bailey (en 12 tableaux humains), un spectacle qui fait polémique surtout lorsqu’il n’a pas été mis dans son contexte (faire réfléchir sur l’exposition d’êtres humains), interdit à Londres et qui fait l’objet de pétitions pour sa suspension à Paris. Je vous en reparle très vite. Le reste du programme est alléchant, mais en journée, je travaille (et oui, j’ai repris plus ou moins à plein temps) et le soir… je dors très tôt (mon cerveau réclame encore beaucoup de sommeil même si cela fait presque un an jour pour jour que j’ai été opérée d’un méningiome). Voir le programme complet sur le site de l’université de Poitiers.
Pour rebondir, je vous parlerai samedi prochain de la cité de l’immigration et du palais des colonies créé pour l’exposition coloniale de 1931 (devenu musée des arts africains et océaniens puis cité de l’immigration, avec aquarium au sous-sol) aux portes de Vincennes.
Paru dans les mêmes années (1929), le livre Cacaouettes [sic] et bananes, de l’intellectuel communiste Jean-Richard Bloch, m’a surprise il y a quelques semaines par ses positions sur les « bienfaits du colonialisme ».
Illustration en tête de cet article : les armoiries de l’hôtel de ville de Niort.
Sur le site de l’INA, voir ce petit film sur l’exposition coloniale de 1931 à Vincennes

A ce propos, le parc de Blossac a été « judicieusement » contourné par le 









Le commentaire émanait de Frédéric Vaghi, qui me signalait la 
Le chantier de démolition de
Sinon, le chantier se poursuit à grand bruit, démolition du toit en cours (état hier en fin d’après-midi)… Il ne va pas rester grand chose de la structure d’origine. Une pensée pour tous les riverains et particulièrement pour
Dimanche, vous allez/avez trop mangé? Attention, vous avez commis un grave péché! Après l’
Voici donc, comme précédemment, un cliché de Jules Robuchon qu’il a édité en carte postale. La gourmandise est représentée sous les traits d’un homme barbu et joufflu, assis devant une table sur laquelle repose un panier plein de bons gros pains ronds marqués d’une croix (croix qui rappelle les hosties?).
Il tient l’un de ces pains de la main gauche et le découpe avec un grand couteau.
Dans le coin supérieur gauche, un ange (vous voyez son aile je pense), main droite le montrant de son index, lui murmure à l’oreille… sans doute que la gourmandise est un vilain défaut (péché)! Je vous montre très vite d’autres représentations des péchés capitaux… prises sur plusieurs édifices













écoinçon 10 : un 

Puisque cette verrue ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir (attention, on sait ce qu’on perd, ce qu’on va gagner n’est pour l’instant qu’un dessin d’architecte apposé sur la palissade en mars 2014), je vais compléter l’article du 12 septembre 2010 avec quelques photographies de ces derniers jours.En fin d’article, vous trouverez les vues du début du 20e siècle, avec le beau bâtiment précédent…
Après une longue phase de désamiantage, une pelleteuse était montée sur le toit début septembre (photographie du 3 septembre 2014). Une pensée pour
Dimanche dernier (12 octobre 2014), tout était prêt pour accueillir la grue et la grignoteuse, y compris une épaisse couche de sable pour protéger les pavés… Je ne donne pas cher des
Dès mardi soir, la façade a été bien entamée et rassemble de nombreux badauds.
Mercredi midi, la pluie ne décourage pas les curieux.
Le soir, ils sont toujours là, mais presque plus la façade! Un gros tas de gravats en bas, ma grignoteuse casse, casse, un écran évite la projection des pierres…
Jeudi 16 octobre 2014, toute la journée, la grignoteuse s’est attaquée à la « marquise » en béton qui couvrait le trottoir (disparu avec
Lundi 20 octobre, la façade sur la place est entièrement détruite, le tas de gravats pas encore évacué. Sur la rue Victor-Hugo, la frappe a été plus « chirurgicale »… Affaire à suivre dans les prochains mois!
Alors que la ville de Poitiers souhaite réhabiliter le centre-ville dans le cadre de l’opération 
Ce magasin a succédé à des galeries qui ont été détruites par un violent incendie en 1961. Cette première vue date entre 1954 (construction du nouveau théâtre) et 1961 (incendie des galeries).
Je vous remets aussi l’image du côté rue Victor-Hugo, prise le
Allez, pas de doute, c’était mieux avant, avec le tramway… remplacé plus tard par un trolley-bus.
Comme ma photographie n’est pas terrible (toujours le contre-jour gênant pour les stalles côté sud), voici un cliché de Jules Robuchon sur une carte postale ancienne. Une femme est assise sur un tabouret (ou un banc) devant un coffre qui déborde de pièces (vous distinguez bien je pense sur la carte postale les petits ronds des pièces) au point qu’il est impossible de fermer le couvercle. Un sac suspendu derrière elle doit contenir d’autres trésors, et pourtant, elle semble de pas avoir les moyens de s’acheter des chaussures, vous voyez son pied nu?
Elle ne dépense pas non plus ses richesses pour refaire ses vêtements: vous voyez sur ce détail, sa robe est trouée au niveau du coude. Ses cheveux longs tressés sont retenus par un foulard noué à l’arrière. Elle tient de sa main gauche une coupe et plonge la droite dans le coffre, comme pour se rassurer sur la présence de ses pièces. « Ma cassette, ma cassette », semble-t-elle prête à crier comme l’avare de Molière!
… voici donc celle de Jules Robuchon. Comme dans d’autres représentations du 13e siècle, l’orgueil est représenté comme un homme qui tombe de cheval. Du cheval, on voit le dos et la très belle queue. La selle est bien en place. L’orgueilleux cavalier est lui dans une position grotesque, la tête en bas, les fesses au niveau de la selle, les jambes grands écartées, l’une en appui sur le bord de l’écoinçon, l’autre avec le pied replié vers l’encolure du cheval.
La semaine dernière, je recevais un commentaire à propos d’un vieil article sur le
Derrière le personnage donc se trouve un niveau, avec le petit plomb suspendu à une cordelette tressée (là où nous avons maintenant un tube avec une bulle… enfin, dépassé par les niveaux au laser)…
L’architecte, bien jeune, dessine sur sa table avec un compas (qui a perdu l’une de ses branches).
Devant, dans l’angle de l’écoinçon se trouve l’équerre.
Ce week-end, la
Elle a été installée dans ce qui était la chapelle de l’hôpital de la Charité.
La voici sous un autre angle.
A côté de ce bâtiment de la fin du 19e siècle largement remanié, l’ancien bâtiment du 17e siècle de l’hôpital de la Charité, établi en 1688, est occupé par divers locataires.
Il aurait besoin d’un nettoyage et d’une restauration de meilleure qualité que les reprises en ciment des fenêtres, notamment au rez-de-chaussée.
La façade ne manque pas d’intérêt…
… notamment le portail, surmonté d’une niche qui a perdu sa statue.
L’inscription est un mélange de deux inscriptions… Elle a connu une réfection, avec une partie recouverte par un enduit qui a disparu…
On a donc l’impression qu’elle balbutie:
Je suis rentrée pour la première fois en plus de 20 ans que je suis ici au stade Rébeilleau à Poitiers au printemps dernier, à l’occasion de la
Deux statues, un peu plus grandes que nature (2,08 et 2,35 m), gardent l’escalier. Comme le
A gauche donc, nous avons
Commandé en 1939, daté 1941, et mis en dépôt en 1947, Athlète est une œuvre de Léopold Kretz (Lwov, en Ukraine,1907 – Paris, 1990), avec la signature « Kretz 1941 ». Le fond d’atelier de cet artiste a été
J’ai un problème pour l’œuvre de droite… Spontanément, je ne pensais pas que c’était le même auteur, style différent, mais je n’ai pas vu de signature. En « feuilletant » le catalogue (base de données plutôt) du