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Défi photo: un projet de badge

Proposition de badge pour le défi photo de bidouillette Le nouveau défi photo de Monique / Bidouillette / Tibilisfil consistait à proposer un projet pour un badge d’identification… histoire que l’on ne soit plus pris pour des fous à photographier des boîtes aux lettres ou des poubelles! Je suis partie de photographies de Poitiers faites pour les précédents défis. Il faudrait creuser un peu plus ma proposition, je n’ai pas eu trop le temps… Format prévu pour être glissé dans un porte-badge à épingler comme pour les colloques et conférences…

Echange d'été de Miss Fil, l'ensemble reçu avant ouverture Pour l’échange d’été organisé par Miss Fil, mon enveloppe n’est pas arrivée à destination (elle est partie il y a une grosse semaine, mais très loin…), mais j’ai reçu hier une grosse enveloppe de… Miss Fil qui était ma binomette secrète! Vous devrez attendre demain pour voir le contenu de ces paquets!

Ré-ouverture de la place d’Armes à Poitiers

Poitiers, le 21 juin 2011, 1, apéro au milieu du Clain au pont Joubert Grosse journée pour moi hier à Poitiers… Bain de pied le midi dans le Clain avec traversée de la rivière au niveau du gué du pont Joubert, avec apéro au milieu de l’eau, presque à pied sec, organisé par Europe Écologie Les Verts, petite vidéo ici sur France 3, je vous mets juste une petite photo, j’en ai d’autres en stock… pantalon un peu mouillé quand même au bureau l’après-midi (j’avais oublié de prévoir du rechange!).

Poitiers, le 21 juin 2011, 2, la fin des travaux place d'armes, la fontaine Mais la grande nouvelle, c’est la disparition des barrières lundi sur la place d’Armes, de son vrai nom place Leclerc. Déjà en sortant du cinéma, j’avais vu que la ridicule fontaine servait de banc, seule partie tolérable pour les yeux à l’ombre… Je n’avais pas mon appareil photo, je les ai donc prises hier matin.

Poitiers, le 21 juin 2011, 3, les branchages sur la place d'armes pour la soirée Un peu ridicules, ces branches d’arbres pour cacher les plots de support du câble du funambule, mais ça mettait quand même un peu de verdure sur la place minérale…Mais rassurez-vous, il y a toujours plein de barrières en ville, dans toutes les rues adjacentes et dans le quartier de Sainte-Radegonde, des bruits fatiguants, épuisants même, d’engins travaillant en permanence, et le « boulevard circulaire » reste encombré à souhait : vendredi dernier pour aller à Parthenay, je suis partie à 15h45 de la rue de l’Ancienne Comédie, il m’a fallu plus de 30 minutes pour arriver au niveau de la rocade… soit juste 5 ou 6 km…Qu’on ne vienne pas me dire que c’était déjà la débauche.

Poitiers, le 21 juin 2011, 4, à 18h, le public massé à l'ombre Si minérale qu’à 18h, les premiers visiteurs de la place s’étaient réfugiés dans les seules zones à l’ombre…

Poitiers, le 21 juin 2011, le funambule avec ses lunettes de soleil Et hier soir, pas d’inauguration officielle de la place, mais un superbe spectacle de funambule par la compagnie DAVASI (d’autres photos en fin d’article, et si j’ai le temps, je vous ferai un diaporama un de ces jours. ai préparé un diaporama ici..). La place est si éblouissante que même le funambule portait des lunettes de soleil…

Poitiers, le 21 juin 2011, 16, orchestre de Poitou-Charentes …puis un concert de l’orchestre de l’école de musique du CEP et celui du Jeune Orchestre d’Harmonie du Conservatoire à Rayonnement Régional de Poitiers, malheureusement inaudible devant la mairie, puis à l’autre bout de la place, sous un auvent et avec amplification, l’orchestre Poitou-Charentes, avec des musiques populaires inspirées de l’Amérique Latine (trois morceaux de Astor Piazzolla, Camille Saint-Saëns et Darius Milhaud.Bon, les amis, j’ai beaucoup de retard pour aller vous rendre visite sur vos blogs, j’essaye de passer aujourd’hui!

Poitiers, le 21 juin 2011, 5, le funambule debout Prêts pour le spectacle de funambule? Sans filet et sans cable de sécurité, c’est parti…

Poitiers, le 21 juin 2011, 6, le funambule sur un pied De face, de dos, sur un pied…

Poitiers, le 21 juin 2011, 8, le funambule allongé sur son fil Sur le dos…

Poitiers, le 21 juin 2011, 9, le funambule avec la perche sur la tête La perche sur la tête…

Poitiers, le 21 juin 2011, 7, le funambule sur une roue En marchant dans une roue…

Poitiers, le 21 juin 2011, 10, le funambule assis sur une chaise Sur une chaise…

Poitiers, le 21 juin 2011, 11, le funambule debout avec sa chaise et sa perche Puis la chaise à la main, perche un peu penchée pour compenser le poids en déséquilibre…

Poitiers, le 21 juin 2011, 12, le funambule en équilibre La perche sur le câble et les pieds sur la perche… Je vous rassure, il n’est pas tombé! C’est juste que j’ai déclenché un peu trop tôt l’appareil, il était en train de se redresser…

Poitiers, le 21 juin 2011, 13, le funambule à plat ventre Allongé sur la perche en équilibre sur le câble…

Poitiers, le 21 juin 2011, 14, le funambule sur la tête Puis en équilibre sur la tête… avec la perche en travers…

Poitiers, le 21 juin 2011, 15, le funambule disparaît par la lucarne Et voilà, plus de vingt minutes de spectacle, il disparaît par la lucarne… Très beau, très fort…

Un hôtel particulier du 16e siècle à Poitiers

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 1, la façade

Des hôtels particuliers des 16e et 17e siècles se cachent un peu partout dans Poitiers, je vous en ai déjà montré quelques-uns, comme l’hôtel de Beaucé (1554) ou l’hôtel du grand prieuré d’Aquitaine (construit en 1667). Celui-ci se trouve rue de l’Ancienne Comédie, aux n° 23 et 25.

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 2, la lucarne sur rur En fait, il faut surtout lever la tête vers la lucarne, le reste de la façade sur rue a été assez modifié au fil des siècles.

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 3, détail de la lucarne avec la date 1547 Tout en haut sur le fronton de cette lucarne, vous pouvez voir un cartouche portant la date de 1547. Au-dessus de ce cartouche se trouve un ange, en-dessous, un ruban décoratif, et de part et d’autre, un petit visage.

Poitiers, hôtel particulier rue de l'Ancienne comédie, 4, l'escalier dans la cour L’hôtel particulier par lui même se trouve dans la cour. Lorsque le porche est ouvert, on peut en apercevoir l’escalier semi-hors-oeuvre, c’est-à-dire construit en partie en dehors de l’alignement des murs.

Un tour à la brocante dimanche dernier… ça grimpe!

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 1, première volée dans le sens montée

Pour ceux qui n’ont pas pu suivre mes liens hier pour le jardin de Gabriel Albert: le site du conseil régional de Poitou-Charentes étant inaccessible depuis hier soir, vous pouvez voir le diaporama ici, mais avec un environnement où il peut y avoir de la publicité…

Dimanche dernier, il y avait deux brocantes à Poitiers. J’ai commencé par celle du quartier des Rocs… Départ de chez moi, je prends les escalators de l’espace Toumaï près de la gare pour rejoindre la passerelle des Rocs ou grande passerelle. De là, je rejoins les escaliers de la grotte des druides… Une première volée de marches…

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 2, deuxième volée dans le sens montée Et surtout la deuxième, un peu plus raide et plus longue. En haut dans un square, une œuvre d’art dont je vous parlerai une autre fois…

Poitiers, 11 juin 2011, achat de tissu à la brocante des Rocs La brocante est à quelques centaines de mètres. Même s’il y avait 700m de stands, je n’ai presque rien acheté… mais suis très contente d’avoir trouvé ces soies à broder, en bon état et avec les cartons d’origine…

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 4, chemin d'accès Même chemin au retour, l’accès aux escaliers entre les murs en béton n’est pas trop encourageant…

Poitiers, escaliers de la grotte des druides, 3, deuxième volée dans le sens descente …mais les escaliers, c’est plus facile en descendant, non?

Poitiers, 11 juin 2011, achat de tissu à la brocante du Confort moderne De là, je reprends la passerelle, traverse le centre ville, redescends en passant par Sainte-Radegonde. Ensuite, remontée du pont neuf, direction le confort moderne. C’était la traditionnelle vente de disques couplée, depuis l’année dernière, à une petite brocante du quartier et à une présentation des commerçants. L’année dernière, j’avais acheté des tissus d’ameublement, des chutes du tapissier de la route de Nouaillé. J’ai récidivé avec tous ces tissus… juste pour 5 euros. Avant de rentrer, j’ai fait le tour de l’exposition De la neige en été (les œuvres sur le parking transformé en brocante étaient assez masquées). Bon, on va dire que j’aime beaucoup les cartes à publicité que réalisent le Confort moderne, mais beaucoup moins la plupart des expositions…

Manique pour l'anniversaire d'Anne-Lise en 2011 Avec le tissu à carreau:

Manique pour l'anniversaire de Cathdragon Avec un tissu rouge :

Rangement de rubans, 2, le dessus du couvercle avec les oiseaux

Avec le tissu marron :

Défi photo : un petit coup de propreté?

Petite publicité personnelle pour commencer… Je serai dans les Deux-Sèvres à Parthenay (musée municipal, 1 rue de la Vau Saint-Jacques vendredi 17 juin 2011 à 18h30) à Parthenay pour parler à nouveau, comme à Saint-gelais il y a quelques semaines, de la représentation de la femme dans l’art roman en Poitou-Charentes. Vous pourrez aussi y voir l’exposition réalisée par la Région Poitou-Charentes / service de l’inventaire général du patrimoine culturel, exposition qui est aussi disponible en pdf à partir de cette page, avec un livre-jeu pour les enfants et un formulaire pour les communes, lycées, collèges et autres établissements scolaires ou associations qui souhaitent l’emprunter – gratuit à condition de venir la chercher et de la rapporter à Poitiers. Elle circulera également au cours de cet été en Poitou-Charentes, avec d’autres expositions, dans le cadre du festival des nuits romanes.

Poitiers, poubelles, juin 2011, 1, campagne de civisme

Le défi photo proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil cette semaine est en pleine actualité à Poitiers, un petit coup de propreté? En effet, il y a ici un manque de civisme flagrant. Depuis quelques semaines, la ville de Poitiers a lancé une grande campagne de publicité sur le sujet (pas de bruit dans les rues le soir, utiliser les poubelles, ne pas se garer sur le trottoir, etc.), avec des affiches, des publicités dans la presse et des cartes à publicité… mais sans grand succès je trouve (oups, j’en ai envoyées avec l’ATC de mai, mais impossible de remettre la main sur celle des déchets…). Et cette semaine, la nouvelle interrogation vient des chewing-gums qui risquent d’envahir la place Leclerc avant même son ouverture officielle après les travaux… et réfléchit à des sortes de papier, support de publicité, à jeter dans la poubelle la plus proche avec le chewing-gum… Je suis dubitative, car si les gens n’utilisent pas les poubelles, pourquoi le feraient-ils plus avec ces papiers???

Poitiers, poubelles, juin 2011, 2, point de collecte de secours, place de la Liberté Côté propreté, si vous êtes absents aux jours de ramassage, il y a des points « propreté » en ville, comme celui-ci place de la Liberté… Propreté, ça reste à voir car il y a toujours plein de déchets à côté des conteneurs enterrés… et plein les rues en dehors des jours de ramassage, que ce soit pour le tout venant ou le recyclage…

Poitiers, poubelles, juin 2011, 3, poubelles pour le tri au parc de Blossac Dans les parcs, ici à Blossac, mais vous pouvez apercevoir les mêmes au jardin des plantes (voir le défi sur des bancs publics), il y a des poubelles pour le tri sélectif…

Poitiers, poubelles, juin 2011, 4, échantillon des poubelles publiques... Bon, je n’allais pas vous faire faire le tour de la ville pour vous montrer chaque poubelle… chaque type de poubelle plutôt, j’ai fait ce grand tour pour vous, et voici un montage de ce mobilier urbain… Tiens, je n’ai pas trouvé le nouveau modèle choisi pour Cœur d’agglo… elles ne sont pas encore en place (il va falloir faire vite, la place Leclerc dite place d’Armes est censée être ouverte pour la fête de la musique…).

Poitiers, poubelles, juin 2011, 5, Centre Presse où M. Echo parle des girouettes Désolée, M. Echo, l’article de la semaine doit vous paraître moins rigolo que celui de la semaine dernière sur les girouettes et les paratonnerres… Depuis la fusion des rédactions deux titres locaux, Centre Presse et la Nouvelle République, c’est M. Echo qui fait la différence en faveur du premier titre, je le lis toujours en premier, quitte à feuilleter le journal plusieurs fois, il n’a pas de place fixe… mais il a parlé de mon article la semaine dernière… un grand merci, ainsi notamment qu’à Philippe de Tout Poitiers, qui sélectionne certains de mes articles pour sa revue de presse web quotidienne, à Philippe de Coccinelle Poitiers et à tous ceux qui mettent des liens vers chez moi!

La gare de Poitiers… avant et après le 12 juin 1944

Poitiers, la gare vers 1900, vue 1

Poitiers, la gare vers 1900, vue 2
Poitiers, la gare vers 1900, vue 3 La gare de Poitiers a été bombardée par les alliés et notamment par des bombardiers britanniques dans la nuit du 12 au 13 juin 1944. La gare, les hôtels en face mais aussi une rangée de maisons près du palais de justice (reconstruites exactement comme l’hôtel devant la gare) et le temple protestant sont détruits. Le bilan civil est de 173 morts et 198 blessés, je n’ai pas trouvé de chiffrage des victimes allemandes éventuelles. La destruction des voies a néanmoins retardé la remontée de la division Das Reich vers la Normandie.

Poitiers, la gare vers 1900, vue 4 Pour l’occasion, je vous montre la gare au début du 20e siècle, avec juste une marquise. Je ne résiste pas à vous montrer plusieurs cartes postales anciennes, pour la variété des équipages…
Poitiers, la gare vers 1920, vue 1
Poitiers, la gare vers 1920, vue 2
Poitiers, la gare vers 1920, vue 6
Poitiers, la gare vers 1930, vue 1
Poitiers, la gare vers 1930, vue 2

Poitiers, la gare vers 1930, vue 3
Poitiers, la gare vers 1930, vue 4
Plus tard, dans les années 1920 et 1930, un petit bâtiment a été adossé à la façade. D’abord avec des chevaux, puis avec des automobiles.

Poitiers, la gare vers 1950, vue 2

Après la reconstruction, confiée à l’architecte Paul Maître, la cour de la gare sert de parking.

Poitiers, la gare vers 1950, vue 1
Poitiers, la gare vers 1950, vue 3
Poitiers, la gare vers 1950, vue 4
Sinon, je vous ai déjà montré le quartier de la gare rénové il y a quelques années.

PS: j’ai aussi trouvé une carte postale ancienne avec les anciens guichets…

Les guichets de l'ancienne gare de Poitiers, carte postale ancienne

Défi photo: des girouettes et des paratonnerres…

Poitiers, des girouettes, 01, des obstacles, travaux et moucherons

Après des animaux qui ne bougent pas, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a demandé des animaux qui tournent… des girouettes, quoi, et si on n’en trouve pas, les paratonnerres sont autorisés. Est-ce qu’on doit vérifier avant s’ils sont radioactifs? Ceux qui ont plus de 25 ans le sont souvent, une matière radioactive était mise pour attirer la foudre… Si, et c’est même un sujet très sérieux, vous pouvez avoir plus d’informations ici. Bon, trève de plaisanterie, je ne connais pas de girouette sur Poitiers, enfin, je pense qu’il y en a une en haut du campanile de l’hôtel de ville (au-dessus des les tigres chimères d’Auguste Cain). Il me semblait aussi qu’il y en avait une au-dessus de la chapelle de l’école privée de la providence, rue Descartes. Nous sommes vendredi après-midi, c’est parti pour plus de deux heures de promenade sur le plateau de Poitiers, je n’ai pas eu le temps de préparer un plan de mes pérégrinations… Et cela au péril de ma vie, pas facile d’avoir les yeux en l’air (dont un bien gonflé, mais c’est passé maintenant) et de faire attention aux trous qui parsèment la ville (à gauche rue Victor-Hugo et au centre rue du Pigeon-Blanc, devant le parvis de justice du 15e siècle de l’église Sainte-Radegonde), sans oublier des milliers de moucherons, voyez ma manche après moins d’une demi-heure de marche… Vous remarquerez aussi au fil des photos que les oiseaux ne manquent pas…

Poitiers, des girouettes, 02, la souche de la girouette sur la chapelle de la Providence Première halte donc, la chapelle de la Providence. Ratée, il n’y a rien… mais j’ai croisé hier Jacques Dupuy à la médiathèque qui m’a confirmé qu’il y en avait eu une, mais qu’elle était tombée lors d’une tempête…

Poitiers, des girouettes, 03, une girouette au dragon place Charles-VII Je me retourne, déçue, et là, bonne surprise, au-dessus de la tour d’escalier en vis d’une maison du 16e siècle qui abrite maintenant un restaurant chinois (place Charles-VII), je découvre ma première girouette… et en plus, un super dragon pour les copines (Cathdragon, Zazimuth, Fil de Dragon et les autres)… Une vue à contre-jour et une autre depuis la rue de l’université).

Poitiers, des girouettes, 04, la girouette sur une maison à pan de bois place du marché Je cherche sur Notre-Dame-la-Grande, bredouille… mais sur la place, en haut de la maison à pan de bois où se trouve le magasin Toto (mine de tissus pas chers), bingo! Bon, le vent n’était pas dans le bon sens, et impossible de tourner autour de cette maison pour la prendre sous un autre angle…Au fait, c’est la plus grande maison à pan de bois conservée à Poitiers, il s’agissait au 15e siècle de l’hôtel particulier de Maurice Claveurier, maire de la ville.

Poitiers, des girouettes, 05, le paratonnerre de la maison Vannier Direction la rue du Marché… un paratonnerre en haut de l’ancienne maison Vannier (devenue Monoprix puis, depuis une dizaine d’années, le centre des Cordeliers)…

Poitiers, des girouettes, 06, la girouette de la tour sud de la cathédrale vue de loin Du haut de la rue de la Cathédrale, j’aperçois ce coq (merci le zoom) sur la tour sud de la cathédrale, mais j’y repasserai un peu plus tard, de plus près… je me suis fait un circuit de manière à m’éviter de trop monter et descendre…

Poitiers, des girouettes, 07, la girouette de la chapelle des Jésuites rue Grimaud En passant au bout de la rue Édouard Grimaud, j’aperçois ceci… et cela en m’approchant un peu plus, sur l’ancienne chapelle des Jésuites qui abritaient auparavant les archives départementales et aujourd’hui en plein travaux pour construire un hôtel de luxe… Un nouveau coq en girouette…

Poitiers, des girouettes, 08, la girouette de l'hôtel de ville J’arrive place d’Armes, et là, bingo, quatre d’un coup… La première comme prévu sur l’ hôtel de ville,vue de devant et de derrière…

Poitiers, des girouettes, 09, la girouette sur la BNP place d'armes (ancien cercle) La seconde sur l’ancien cercle du commerce (une banque aujourd’hui)…

Poitiers, des girouettes, 10, la girouette sur la banque populaire, place d'armes La troisième sur la banque qui lui fait face, aujourd’hui en plein travaux, à l’angle de la rue des Grandes-Ecoles…quasiment le même modèle…

Poitiers, des girouettes, 11, la grirouette sur le café de la paix, place d'Armes La quatrième sur le bistrot juste en face, il reste le paratonnerre et la rose des vents, la partie mobile de la girouette a disparu… (sur la vue dans l’angle, c’est la bâche des travaux de la banque que l’on voit)…

Poitiers, des girouettes, 12, le paratonnerre vers la rue de Puygarreau de l'hôtel de Beaucé Je passe derrière l’hôtel de ville, le paratonnerre de l’hôtel de Beaucé semble avoir pris un coup (de foudre) sur la tête…

Poitiers, des girouettes, 13, les paratonnerres côté rue du Renard de l'hôtel de Beaucé …hôtel bien protégé aussi sur la partie reconstruite au 19e siècle à l’arrière.

Poitiers, des girouettes, 14, le coq de la chapelle Saint-Louis au collège Henri IV J’arrive au collège Henri-IV rue Louis-Renard et à son ancienne chapelle Saint-Louis… Une girouette avec un coq tout mince d’un côté…

Poitiers, des girouettes, 15, les deux clochetons du collège Henri-IV … et une sorte de drapeau sur l’autre cocheton.

Poitiers, des girouettes, 16, sur le lycée Victor-Hugo Je repars vers la rue Victor-Hugo… Petite halte au lycée du même nom… Paratonnerre et flèche girouette au-dessus de la cloche d’appel des élèves…

Poitiers, des girouettes, 17, ligne de crête sur une maison rue Renaudot Bredouille sur la préfecture et la chapelle des Sacrés-Coeurs de Jésus… je remonte la rue Renaudot, en fond d’îlot au passage, une maison avec une belle crête faîtière et deux paratonnerres…

Poitiers, des girouettes, 18, le coq de Saint-Hilaire Arrivée à l’église Saint-Hilaire, avec un coq différent des précédents…

Poitiers, des girouettes, 19, sur des hôtels particuliers rue Jean-Jaurès Je repasse dans des rues où je reste bredouille… pour croiser la rue Jean-Jaurès au niveau du musée Sainte-Croix et aperçois au loin deux girouettes sur des hôtels particuliers…

Poitiers, des girouettes, 20, sur la tour sud de la cathédrale … et je m’approche de la cathédrale avec le coq aperçu en début de visite, une vue depuis le sud et l’autre depuis l’ouest…

Poitiers, des girouettes, 21, des paratonnerres sur une villa boulevard Bajon Ensuite, bredouille sur l’église Sainte-Radegonde, mais deux paratonnerres originaux sur une villa du boulevard Bajon…

Poitiers, des girouettes, 22, chapelle des Jésuites vue de loin Rien non plus sur l’église Saint-Jean-de-Montierneuf, mais de l’angle du boulevard Jeanne-d’Arc et de la rue Grignon-de-Montfort, j’aperçois le clocher de la chapelle des Jésuites que je vous ai montré plus haut, rue Édouard Grimaud… Finalement, il y a plein de girouettes, à Poitiers!

Ah, si, j’en ai aussi depuis trouvé une plus originale en cherchant du bois à La Rochelle.

La façade de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers (1)

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 1, vue générale

L’ à Poitiers a une longue histoire. Ce monastère neuf, montierneuf / moutier neuf, hors les murs, fut fondé en 1069 en pénitence d’avoir épousé une trop porche parente par Guy-Geoffroy-Guillaume (Guillaume VI de Poitiers ou Guillaume VIII d’Aquitaine, son tombeau / cénotaphe plutôt / est maintenant à l’entrée à droite, mais protégé en raison de travaux actuellement), consacrée en 1096 par , le pape qui prêcha la première croisade, en présence de Guillaume VII le Troubadour, aussi connu sous le nom de Guillaume IX duc d’Aquitaine, qui dut aussi faire des donations en pénitence (si vous lisez les textes dudit Guillaume, vous comprendrez…). De cette époque, il reste surtout le chœur roman, mais la plupart des chapiteaux sont des copies, les originaux sont au musée Sainte-Croix, ainsi que l’inscription de la dédicace de 1096. Elle fut très remaniée à l’époque gothique avec la reconstruction des voûtes (sans doute au 13e siècle) et du chevet (que je vous ai montré ici) à l’époque gothique (au 14e siècle). Incendiée en 1562 par les protestants, les voûtes de la nef et du transept sud s’effondrent alors, l’église et notamment la nef et la façade sont reconstruits au 17e siècle, en 1643/1644 pour la façade, et jusqu’en 1668/1672 pour le chevet et les arcs-boutants. A la fin du 18e siècle, le clocher s’effondre, en détruisant à nouveau la voûte de la nef et le tombeau de Guillaume de Troubadour. Je vous montrerai aussi un de ces jours les bâtiments abbatiaux, qui ont ensuite abrité, après le monastère, des casernes, une grande école (en lien avec l’armée, ENSMA, école de dynamique et d’aérotechnique, que vous pouvez apercevoir ici), puis aujourd’hui le cinéma d’art et d’essai Le Dietrich et des bureaux sur une aile, le rectorat dans une autre aile, en attendant la rénovation de la troisième aile.

Poitiers, église Saint-Jean-de-Montierneuf, porte avec la date 1644 Aujourd’hui, je vais vous parler du portail, qui date de 1644… date inscrite sur la porte. En cherchant bien dans la façade, on trouve aussi de nombreux remplois de l’ancienne façade romane.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 2, le portail Ce portail est reconstruit dans un style classique, avec des colonnes corinthiennes…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 3, le fronton du portail … et un fronton orné de feuillages et de putti (angelots à l’allure de poupons) baroques…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 4, les putti du fronton …et assez maladroits.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 5, le linteau, à gauche, deux putti et animaux C’est à peine mieux sur le linteau… mais il y a de drôles de petits animaux qui se cachent dans le feuillage (je vous en ai montré un dans le défi photo de la semaine). On part de la gauche vers la droite…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 6, une bête sortant des feuillages Une petite bête tout à gauche…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 7, un putti, un oiseau, un escargot et un chien …un oiseau qui picore au-dessus d’une feuille sur le premier putti, un escargot qui rampe juste à côté et un quadripède indéfinissable (un chien?)…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 8, deux putti encadrant un masque Un peu plus à droite, deux putti encadrent un masque aux cheveux de végétaux…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 9, un drôle d'animal (lézard?) … du centre du motif végétal, en symétrique du (chien?), émerge une curieuse bestiole, lézard à grandes dents ou dragon?

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 10, au centre du linteau, putti et quadrupèdes Au centre, deux bêtes à quatre pattes, guère identifiables, deux putti et en haut, des oiseaux…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 11, les animaux au centre, quadrupèdes et oiseaux … un détail des bêtes au centre…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 12, la partie droite du linteau La partie droite est plus ou moins symétrique…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 13, deux putti encadrant un masque à droite Si on regarde bien, le masque est ici décalé vers le haut par rapport à l’autre côté… et a une sorte de rose sur le front à la place des feuillages. Il y a aussi moins de petites bêtes, juste un petit oiseau… rien au milieu des feuilles.

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 14, le dernier putti à droite et peut-être un chien Et le dernier putti à droite est encore plus maladroit que les autres, l’oiseau sur les feuilles au-dessus de sa tête pas terrible (et cassé), et à droite, une autre bête à quatre pattes, peut-être un chien…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf, 15, les armoiries en haut du fronton Au-dessus, des armoiries…

Poitiers, façade de Saint-Jean-de-Montierneuf,<br /><br /><br /><br /><br /><br />
16, IHS et masque au-dessus de la fenêtre … et tout en haut, sur la clef de la fenêtre qui surmonte le portail, les lettres IHS (le monogramme du Christ, nous sommes quand même sur un édifice religieux) surmonté d’un masque.

Retour sur la centrale nucléaire de Civaux

La centrale nucléaire de Civaux dans le département de la Vienne

Je vous ai parlé il y a quelques semaines de la centrale nucléaire de Civaux et des problèmes qu’elle pose d’être construite sur un karst actif… Comme sur cette photographie qui date de la sortie sur les orchidées en 2010 (à retrouver sur le récapitulatif et les liens vers tous les articles), une tranche (la 2) a été arrêtée jeudi. Motif officiel, avec le long week-end , il y a moins besoin d’électricité en France.

Promis juré, dit EDF, cela n’a aucun rapport avec le manque d’eau dans la Vienne, ni avec la manifestation qui a eu lieu hier vendredi 3 juin (avec Eva Joly) justement sur le manque d’eau, ni avec les échanges de courrier entre la maire de Poitiers et le préfet de la Vienne (à voir sur le site de la ville de Poitiers).

Très instructifs, ces courriers, où l’on apprend que si la Vienne passe sous les 10 m3/seconde (nous sommes à un peu plus de 11m3), les deux réacteurs devront être arrêtés, que si la Vienne coule encore moins, malgré tout, il faut de l’eau pour refroidir les réacteurs, et qu’il n’y a qu’une semaine de réserve d’eau, que pour éviter le développement des amibes (à cause du réchauffement de l’eau), les traitements biocides (pesticides, donc) ont démarré plus tôt que d’habitude (quelle conséquence pour la faune de la Vienne?). Ailleurs, on apprend que la centrale stocke ses rejets (faiblement???) radioactifs dans des piscines, procédure habituelle de juin à septembre, quand le débit de la Vienne n’est pas suffisant pour les diluer. Mais que ces piscines sont utilisées depuis avril et ne seront pas suffisantes s’il ne peut pas y avoir de rejet d’ici quelques semaines Est-ce pour cela que l’autre jour, sur France 3, le directeur de la centrale a demandé l’ouverture du barrage de Vassivière (ils vont être contents, à Vassivière cet été, si on vide le lac pour les centrales nucléaires en aval)?

Une dernière question, la première tranche a ouvert en 1997, et sa révision décennale doit commencer mi août… EDF a des problèmes avec les maths, non, 1997 plus dix ans, cela ne donne pas 2011 (et l’autorité de sûreté nucléaire qui a accepté aussi)! Ces révisions obligatoires entrainent un arrêt de plusieurs mois, alors, pourquoi ne pas la commencer maintenant?

Aller, les paris sont ouverts, la tranche 2 redémarrera-t-elle dimanche? Quand les deux réacteurs seront arrêtés faute d’eau?

Le site d’EDF présente cette centrale présente quand même depuis quelques jours (exactement depuis la réponse du préfet au maire de Poitiers) un bilan du débit de la Vienne… Le 31 mai, il est indiqué, à Cubord en aval de la centrale à 11,4 m3/seconde, les premier et 2 juin, un peu plus de 15 m3/seconde. Il n’a pas plu ici ni en Limousin, c’est juste l’effet de l’arrêt du réacteur (de l’eau est prélevée et remise dans la Vienne, mais la moitié part dans l’atmosphère, sous forme de vapeur d’eau, le panache blanc au-dessus des tours de refroidissement). Officiellement, ce sont 2m3/seconde qui partent dans chaque tranche, je ne sais pas d’où vient le mètre-cube supplémentaire dans ces mesures d’EDF. Affaire à suivre…

Question subsidiaire, deux fois 2m3/seconde, cela fait l’équivalent de combien de douches par jour (avec des douchettes à réduction de débit, comme le demandent les autorités)???

Edit du 6 juin 2011 : le réacteur 2 de Civaux a été remis en service ce lundi matin…

Un Poilu victorieux de Eugène Bénet, 1 : monument aux morts de Civray

Le monument aux morts de Civray par Eugène Bénet, 1, vue générale de loin et de dos

Suite à un article de la presse locale sur l’émotion des habitants de Sanxay dans la Vienne (à retrouver ici avant restauration), je me suis rappelé que j’avais des photographies du même monument de Eugène (Paul) Bénet (Dieppe 1863 – Paris 1942) à Civray et à Saint-Benoît, aussi dans la Vienne. Il s’agit d’une statue dite dit le Poilu victorieux qui se trouvait dans le catalogue des monuments aux morts d’Antoine Durenne (au moins pour 1921, sous le n° 5, comme on peut le voir dans la base de données Monumen). Comme toutes les œuvres de catalogue, la mise en scène était réalisée plus ou moins différemment selon les communes. Cette œuvre connut un grand succès et fut commandée à plusieurs dizaines voire centaines d’exemplaires. Je vous propose ici un récapitulatif des monuments d’Eugène Bénet. La peinture en bleu horizon, qui fait tant parler à Sanxay, était une option disponible au catalogue et il a été restauré ainsi par exemple à Cattenières (Nord), à Pierre-la-Treiche (Meurthe-et-Moselle), à Revigny-sur-Ornain (Meuse), à Randan (Puy-de-Dôme) ou encore à Roquetoire (Pas-de-Calais). En allant rendre visite l’année dernière à Jardin zen, j’avais fait ces photographies à Civray (au retour, car le matin, c’était jour de marché…), je vous montrerai très vite celui de Saint-Benoît.

Le monument aux morts de Civray par Eugène Bénet, 3, vue aérienne sur une carte postale (vers 1950) Le monument aux morts de Civray se trouve devant l’église Saint-Nicolas,ainsi qu’on peut le voir sur cette carte postale des années 1950 (depuis, les arbres ont été abattus et remplacés…). Il a été mis en scène au sommet d’une colonne.

Le monument aux morts de Civray par Eugène Bénet, 3, vu de face Il brandit de la main droite une couronne de laurier et une palme, symboles de victoire.

Le monument aux morts de Civray par Eugène Bénet, 4, détail du buste Moustachu, il porte le casque de Poilu (créé en 1915 pour remplacer l’ancien casque qui était plus dangereux que protecteur face aux éclats d’obus), porte son bardat et ses médailles…

Le monument aux morts de Civray par Eugène Bénet, 5, de dos De dos, on voit mieux le fusil qu’il tient de la main gauche, derrière lui, comme s’il n’en avait plus besoin.

Le monument aux morts de Civray par Eugène Bénet, 6, de profil à contrejour Vu sous cet angle et à contre-jour, on voit bien la force qui se dégage de cette statue, avec la diagonale formée par le bras et le trophée (couronne et palme).

Le monument aux morts de Civray par Eugène Bénet, 7, les pieds La jambe droite en avant et un peu surélevée sur le socle renforce cette idée d’envol et de victoire… Au passage, vous voyez les bandes molletières.

Le monument aux morts de Civray par Eugène Bénet, 8, la signature Ah, et pour finir, la signature « Eug[ène] Bénet ».

A bientôt avec Saint-Benoît puis un tableau des monuments de Bénet portant cette statue (pas exhaustif…).

Pour aller plus loin, voir le n° 162 (septembre 2010) de la revue Les Amis du Pays civraisien.