Cette année, le festival Télérama 2015 avait sélectionné pour la catégorie jeune public le dessin animé Le garçon et le monde du réalisateur brésilien Alê Abreu, primé notamment au festival du film d’animation d’Annecy en 2014.
Le film : un enfant part à la recherche de son père à travers le vaste monde… un monde peuplé de machines (trains, grues, …), d’immeubles, mais aussi de plantes, ici ce qui ressemble à la guerre (et s’avère finalement être la répression d’une manifestation), là un monde plus paisible, plus loin des animaux-machines…
Mon avis : un dessin animé assez atypique, puisqu’il n’y a aucun dialogue, à part quelques mots dans une langue qui n’existe pas. La musique est omniprésente, parfois un peu forte. En revanche, j’ai été très gênée par mes problèmes neurologiques et mon interprétation bizarre des images. Les neurologues et autres ophtalmologues m’ont fortement déconseillé de tenter de voir des films en 3D en me promettant un mal au crâne dans les 5 minutes (je ne pourrai donc pas voir Le dernier loup, le dernier film de Jean-Jacques Annaud qui à Poitiers ne passe au CGR qu’en 3D… Il n’y a que dans les grandes villes ou ici en art et essai que l’on propose des versions 2D pour ceux qui ont des soucis avec le 3D). En revanche, je n’avais pas encore éprouvé le vertige au cinéma en 2D, encore moins avec un dessin animé, et cela m’est arrivé plusieurs fois dans ce film, c’est très désagréable. Cela a commencé dès le début du film, avec une image géométrique qui se multiplie (façon formes fractales), en plusieurs couleurs. Ce fut pire un peu plus tard quand le garçon est à bord du train. En principe, je suppose que l’on voit le train avancer sur les rails. Pour moi (enfin, pour mon cerveau qui interprétait mal), ce sont les rails qui bougeaient, avec un vertige important. Vous apercevez quelques secondes ces rails dans la bande annonce, ils reviennent plusieurs fois (et beaucoup plus longtemps) dans le film. Est-ce que cela vous fait le même effet? Sans doute pas! (voir plus bas le visualiseur de cette bande annonce) Cela a un peu gâché le dessin assez joli, mêlant les pastels, les dessins au stylo colorisés aux crayons de couleurs ou à la peinture, les collages. Certaines scènes se construisent image après image au fur et à mesure du dessin qui progresse. On retrouve aussi dans ce film de nombreuses références, comme cet oiseau omniprésent dans la mythologie d’Amérique centrale et du Sud…
– les films que j’ai vus avant le festival Télérama 2015, 7 sur 16, c’est pas mal!
- Winter sleep de Nuri Bilge Ceylan
- Mommy de Xavier Dolan
- Ida de Paweł Pawlikowski
- The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson
- Une nouvelle amie de François Ozon
- Hippocrate de Thomas Lilti
- Au bord du monde de Claus Drexel
– les films vus pendant le festival, ceux que je verrai peut-être, ceux qui ne me tentent pas et ceux qui ne passeront pas à Poitiers!
- Bande de filles de Céline Sciamma
- Dans la cour de Pierre Salvadori
- Eastern Boys de Robin Campillo
- Le garçon et le monde (coup de cœur « Jeune public ») de Alê Abreu
Les films que je n’ai pas vus
- Saint-Laurent de Bertrand Bonello (après Yves Saint-Laurent de Lespert Jalil, je n’avais pas envie de le voir, avec quelques mois de recul, peut-être que j’irai quand même)
- Léviathan de Andrei Zvyagintsev
- Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch
- Eden de Mia Hansen-Love
- Under the Skin de Jonathan Glazer
J’ai vu Eastern Boys, de Robin Campillo, il y a déjà quelques semaines dans le cadre du
Le
Sortie cinéma dimanche, pour aller voir Marie Heurtin de Jean-Pierre Améris, une seule séance, en raison du
Quinze jours sans cinéma, il fallait remédier à ça avant que le film ne passe plus… Il faut aussi que j’aille vite voir Marie Heurtin. Cette fois, c’était La prochaine fois je viserai le cœur, de Cédric Anger.
Sortie cinéma mardi avec Une nouvelle amie, de
Sortie cinéma en fin d’après-midi mardi. Je suis allée voir Magic in the Moonlight, de
–Observatoires astronomiques. Provence-Alpes-Côte d’Azur, de Jean Davoigneau et Françoise Le Guet Tully, Association pour le patrimoine de Provence, Collection Itinéraires du patrimoine n° 154, Aix-en-Provence, 1999 [j’ai ressorti mon exemplaire au retour du cinéma!].
Sortie cinéma mercredi en fin d’après-midi, avec Gone girl, de David Fincher, en VO (adaptation du roman Les apparences de Gillian Flynn). Du même réalisateur, revoir
Dimanche, je suis allée voir Mommy de Xavier Dolan, qui a reçu le prix du Jury au festival de Cannes en 2014, en VO sous-titrée… et oui, film québecois, mais sous-titres nécessaires pour l’accent et les expressions de certains acteurs [du même réalisateur, voir aussi
Trois semaines sans cinéma, c’est assez rare pour moi… Je suis allée voir hier Hippocrate de Thomas Lilti [du même réalisateur, voir aussi mon avis sur