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Gone girl, de David Fincher

Affiche du film Gone girl, de David FincherSortie cinéma mercredi en fin d’après-midi, avec Gone girl, de David Fincher, en VO (adaptation du roman Les apparences de Gillian Flynn). Du même réalisateur, revoir Millenium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes.

Le film (présentation officielle): 

A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne [Ben Affleck] signale la disparition de sa femme, Amy [Rosamund Pike]. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?

Mon avis: un film de 2h30, mais mené avec un rythme qui fait qu’il y a peu de moments creux. Nick a pris une amante depuis 18 mois, une ancienne étudiante, il est censé avoir été victime de la crise, mais possède une immense maison dans son Missouri natal (où il est revenu suite au cancer puis à la mort de sa mère). Un film très américain, que ce soit la maison du couple ou celle de l’ex petit ami d’Amy, encore plus grande, le lancement de la campagne de recherche par les riches parents de la disparue (grand barbecue, campagne sur le terrain et sur les réseaux sociaux, etc.), les médias (dont un show télévisé), l’encadrement par un avocat à la mode (efficace mais coûteux, il demande une avance de 100.000$…), une femme au foyer sans occupation particulière (sauf la manipulation de ses amants successifs). Des questions plus universelles, comme la relation d’un frère et d’un sœur jumeaux, les tensions dans un couple, l’apparence et le non-dit. C’est bien écrit, bien filmé, je ne me suis pas ennuyée… mais je ne suis pas non plus complètement emballée, je ne sais pas, l’attitude d’Amy devient prévisible, la caricature du monde des médias et du fric trop appuyée, je n’ai pas retrouvé ce « petit quelque chose », indéfinissable, qui fait la différence entre un bon film et un film qui marquera longtemps, comme Seven ou plus récemment et dans une oindre mesure Millenium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes.