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Faire semblant c’est mentir de Dominique Goblet

Couverture de Faire semblant c'est mentir de Dominique Goblet Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgJ’avais noté cette bande dessinée chez Audouchoc et je l’ai réservée à la médiathèque… De la même auteure, j’ai aussi lu Souvenir d’une journée parfaite.

Le livre : Faire semblant c’est mentir de Dominique Goblet (scénario, dessin et couleurs, sauf les chapitres 2 et 4 co-scénarisés par Guy-Marc Hinant), éditions L’association, 2007, 136 planches (non numérotées), ISBN 978-2-84414-233-8.

L’histoire : d’hier à aujourd’hui, à Bruxelles et à Charleroi. Un père affable, dans son monde, alcoolique. Une mère très dure, qui n’hésite pas à envoyer sa fille punie au grenier, et parce que la fois précédente elle avait ouvert une malle, elle lui attache les mains à une poutre… Devenue adulte, son père est toujours alcoolique (il en meurt le jour de l’anniversaire de la narratrice, Dom, en 1998) mais vit avec une autre femme qui part parfois en vrille, devenant littéralement hystérique. D’un autre côté, Dom a maintenant un ami qu’elle aime mais qui est hanté par son ex-petite amie. Elle a une petite fille, à qui elle présente son père, « Papy moustache »…

Mon avis : récit autobiographique écrit sur douze ans, il en ressort un dessin qui varie fortement d’un chapitre, voire d’une partie de chapitre à l’autre, du dessin naïf à la page monochrome ou au dessin surchargé de gris. Le récit saute d’une période à l’autre, avec des réminiscences de l’enfance ici et là. L’introduction prévenait le lecteur, tout est illusion, le passé est reconstruit par la mémoire. J’ai trouvé certains passages assez confus, et ai eu du mal avec le graphisme… Avis plutôt mitigé, donc.

Pour aller plus loin : un site ouvert par l’auteure… avec quelques planches, mais vraiment pas à jour puisqu’il annonce pour le livre « à paraître en 2006 ».

Logo top BD des blogueurs 2011 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

L’enragé (tome 1) de Baru

Couverture du tome 1 de l'Enragé de Baru

pioche-en-bib.jpgBaru avait gagné le grand prix de la bande dessinée d’Angoulême en 2010 et était donc le président de l’édition 2011 avec une exposition à la cité de la Bande dessinée (dans le bâtiment Castro). Avant d’aller au festival cette année, j’avais donc emprunté trois titres à la médiathèque, après Fais péter les basses, Bruno !, je vous parle de L’enragé… (aujourd’hui le tome 1 et là tome 2).

Le livre : L’enragé (tome 1) de Hervé Barulea, dit Baru (scénario et dessin), Baru et Ledran (couleurs), collection Aire Libre, éditions Dupuis, 2004, 70 planches, ISBN 978-2-8001-3543-3.

L’histoire : en banlieue parisienne, au début des années 2000 et queslques années avant… L’album s’ouvre dans un prétoire au moment du prononcé d’une ordonnance, retour en arrière, dès la deuxième planche, dans le bureau du proviseur, Anton Witkowsky est exclu du lycée pour trois jours pour avoir insulté un professeur, et ne sera pas repris l’année suivante… Retour à la Cité des oiseaux… Le père et la mère, émigrés polonais qui ont trimé toute leur vie, ne comprennent pas leur fils. Contre leur avis, il continue à s’entraîner à la boxe. Très vite, on lui demande de remplacer un boxeur absent pour un premier combat à Gentilly, il gagne, rapporte son premier argent gagné par la boxe à la maison, et c’est la rupture avec son père… mais le début d’une fulgurante carrière de boxeur.

Mon avis : le trait est rageur, trop marqué à mon goût. Je verrai avec le deuxième tome, pour l’instant, les pages intercalées sur le prétoire sont assez incompréhensibles…

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Top BD d’avril 2011

Logo top BD des blogueurs 2011Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible a connu beaucoup de bouleversements, mais est stabilisé depuis deux mois… en tout cas pour ceux que j’ai lus… Je suis embêtée pour Maus, je viens de le finir, la chronique sera ce mois-ci ou le mois prochain, j’ai beaucoup aimé, mais vue sa note actuelle, je risque de le faire baisser dans ce classement, je ne trouve pas qu’il faille lui mettre un 19… Ni un 19,5 à Persépolis, j’ai adoré, comme le dessin animé, mais je trouve que 19,5, c’est trop… Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Je vais lire certains de ces nouveaux titres. Les BD que j’ai lues sont toujours en gras et les liens vers mes avis après ceux du classement. Avec tous ces changements, j’en ai peu maintenant que j’ai lus… Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (+) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 19.5

2- (-) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman,19.38

3- (=) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt, 19

4- (+) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.92, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

5- (+) Elmer, Gerry Alanguilan, Ca et là, 18.68

6- (=) Universal War One, Denis Bajram, Solei, 18.58, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

7- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman,18.5

8- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.44

9- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.39, je l’ai lu aussi, voir mon avis

10- (=) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.33

11- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt, 18.33

12- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman, 18

13- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 18

14- (=) L’ascension du haut-mal, David B, L’Association, 18, Tome 1, Tome 2, Tome 3,

15- (=) Légendes de la Garde, David Petersen, Gallimard, 17.9, Tome 1, Tome 2.

16- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.83

17- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt, 17.79, j’en ai parlé ici

18- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis, 17.7, tome 1, Tome 2,

19- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.7

20- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt, 17.67

21- (=) Poulet aux prunes, Marjanne Satrapi, L’Association, 17.67, j’en ai parlé ici

22- (N) High Society, Dave Sim, Vertige Graphics, 17.63

23- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard, 17.53

24- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis, 17.5, je l’ai lu ici

25- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt,17.47, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10, Tome 11, Tome 12, Tome 13,

26- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud, 17.43

27- (=) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis, 17.4

28- (=) Couleur de peau miel, Jung, Soleil, 17.39, Tome 1, Tome 2, j’ai parlé ici du tome 1 et là du tome 2

29- (-) Kraa tome 1- La vallée perdue, Benoît Sokaal, Dargaud, 17.38

30- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.38, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

31- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana, 17.38

32- (+) Voyage aux îles de la désolation, Emmanuel Lepage, Futuropolis, 17.38

33- (=) Kick-Ass, Mark Millar, John Romita Jr, Panini Comics, 17.35, Tome 1, Tome 2

34- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt, 17.33

35- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil, 17.33

36- (=) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt, 17.3

37- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2, 17.23

38- (-) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt, 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

39- (=) Pluto, Naoki Urasawa, Kana, 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4,Tome 5, Tome 6,

40- (=) Quai d’Orsay tome 1, Abel Lanzac, Chrisophe Blain, Dargaud, 17.2

41- (=) Elle ne pleure pas elle chante, Corbeyran, T. Murat, Delcourt, 17.17

42- (=) L’orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.17

43- (=) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.13

44- (N) Le Complot, Will Eisner, Grasset, 17.11

45- (N) Chi une vie de chat, Konami Konata, Glénat Manga, 17, Tome 1, Tome 2,

46- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud, 17, Tome 1, Tome 2
47- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17,
Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

48- (=) Rural!, Etienne Davodeau, Delcourt, 17, j’en ai parlé ici

49- (=) Haunt tome 1- Frères ennemis, R. Kirkman, R. Ottley, Greg Capullo, Delcourt, 17

50- (=) Corto Maltese, Hugo Pratt, Casterman, 16.94, Tome 1, Tome 2,Tome 3, Tome 4,

, je l’ai lu aussi, voir mon avis

La boîte de Pauline Martin

Couverture de La Boîte de Pauline Martin pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenJ’ai emprunté ce livre à la médiathèque en cherchant des auteures femmes, sans en connaître le thème à l’avance…

Le livre : La boîte de Pauline Martin (scénario et dessin), collection Aire Libre, éditions Ego comme X (Angoulême), 2000, 27 planches, ISBN 978-2910946203.

L’histoire : Février 1997, à Zurich. Pauline devait voir Giovanni hier, mais plusieurs fois, il a annulé… Elle apprend qu’il s’est suicidé pendant la nuit. Elle se reproche de n’avoir rien vu venir, de ne pas avoir perçu qu’il était déprimé. Ayant mis la main sur une boîte avec des images de Giovanni et des objets lui ayant appartenu, elle reconstruit ses souvenirs quand elle ne cauchemarde pas…

Mon avis : si j’avais connu le thème abordé, le suicide, je n’aurais probablement pas emprunté cette bande dessinée… et pourtant, je ne regrette pas, par son trait noir et blanc, Pauline Martin rend très bien ses sentiments, le déni, la culpabilité, la reconstruction personnelle qui passe par une phobie de la mort (et des transports, avions, voiture, etc.)…

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Lulu femme nue tome 2 de Davodeau

Couverture du tome 2 de Lulu femme nue de Davodeau pioche-en-bib.jpgEn faisant le récapitulatif des livres d’Étienne Davodeau lors de sa venue à Poitiers, j’avais vu que j’avais oublié de vous parler du tome 2 de Lulu femme nue (je vous avais parlé du tome 1). Emprunté, comme la plupart des BD, à la médiathèque. [Depuis, j’ai aussi vu l’adaptation au cinéma, Lulu femme nue, de Sólveig Anspach].

Le livre : Lulu femme nue tome 2 d’Étienne Davodeau (scénario, dessin et couleurs), éditions Futuropolis, 2010, 80 pages, 9782754801034.

L’histoire : de nos jours, quelque part en France, à deux heures de voiture de la côte atlantique… dans un petit village. Morgane, la fille aînée de Lulu, attablée en terrasse avec les amis de Lulu réunis pour une veillée funèbre, continue de raconter ce qui est arrivé à sa mère, dont on comprend très vite qu’elle est rentrée. Aux Sables-d’Olonne [maintenant que je viens d’y aller cet automne, j’ai reconnu la ville où Lulu erre!], Lulu a quitté Charles, son camping et ses frères, mais continue à errer sur la plage, elle ne veut toujours pas rentrée. À court d’argent, elle tente de voler une vieille dame, Marthe, au distributeur de billets… Prise de remords, elle lui rend son sac… et se fait inviter à manger chez Marthe. Le début d’une brève mais belle relation entre les deux femmes…

Mon avis : à part l’ambiance de la veillée funèbre (on comprend très vite que ce n’est pas Lulu qui est morte), j’ai beaucoup aimé ce second tome. Le père qui perd pied avec ses enfants, Morgane qui gère ses frère et sœur, montrent s’il en est besoin que certains hommes se reposent trop sur leur femme pour les tâches du quotidien, lui ne sachant rien faire d’autre que sortir une bière du frigo… Avoir vu les Sables-d’Olonne récemment m’a permis de mieux savourer l’errance de Lulu.

Pour découvrir l’auteur : voir le site d’Étienne Davodeau, que je trouve très riche…En plus de ce site, vous pouvez aller voir le blog de la série Lulu femme nue, blog devenu inactif, la série étant terminée. Il semble aussi y avoir un film en vue, avec un tournage prévu à l’automne 2011, voir sur cet autre site

Pour rappel, je vous ai parlé de nombreux albums d’Étienne Davodeau

de Kris et Davodeau

et de Davodeau et Joub

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Les fabuleuses aventures de Nasr Eddin Hodja de Pénélope Paicheler

Couverture des Fabuleuses aventures de Nasr Eddin Hodja de Paicheler pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenJ’ai trouvé cette bande dessinée en fouillant les bacs de la médiathèque à la recherche de BD de femmes…

Le livre : Les fabuleuses aventures de Nasr Eddin Hodja de Pénélope Paicheler (scénario, dessin et couleurs), collection ChromoZone, éditions de l’An 2, 2006, 62 pages, 978-2848560588.

L’histoire : en Turquie au 13e siècle. Nasr Eddin Hodja est une sorte de sage, illettré, un peu juge musulman (mais il a des soucis avec le Coran) et médiateur des conflits de ses contemporains, à la tête desquels le souverain Timour. Il se retrouve confronté à sa femme, à ses voisins, à des enfants qui se moquent de lui, à son âne récalcitrant, etc.

Mon avis : je n’ai pas trop accroché à ce récit, un énorme cran en-dessous d’Iznogoud, par exemple, pour évoquer un album qui raconte des histoires de l’ancien Proche-Orient. Des histoires courtes, une planche ou parfois deux, mais l’album n’a pas trouvé l’équilibre entre la dérision ou les blagues et l’aspect un peu historique? Il faudra que je lise les textes originaux (traduits!) des aventures de Nasr Eddin Hodja.

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Top BD de mars 2011

Logo top BD des blogueurs 2011Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible a connu beaucoup de bouleversements, ces derniers mois, en raison de l’arrivée de nouveaux chroniqueurs, mais ce mois-ci (mars 2011), pas de nouveau chroniqueur, cependant, le classement a évolué, certains d’entre nous ayant lu des titres du classement. D’ailleurs, Poulet aux prunes de Marjane Satrapi fait son entrée au classement et Rural! Chronique d’une collision politique d’Étienne Davodeau son retour. Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Je vais lire certains de ces nouveaux titres. Les BD que j’ai lues sont toujours en gras et les liens vers mes avis après ceux du classement. Avec tous ces changements, j’en ai peu maintenant que j’ai lus… Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 19.67

2- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 19.38

3- (=) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt, 19

4- (+) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.92, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

5- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.58: Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

6- (N) Elmer, Gerry Alanguilan, Ca et là, 18.57

7- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.5

8- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.44

9- (+) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.39, je l’ai lu aussi, voir mon avis

10- (-) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.33

11- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt, 18.33

12- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman, 18

13- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 18

14- (=) L’ascension du haut-mal, David B, L’Association, 18, Tome 1, Tome 2, Tome 3,

15- (N) Légendes de la Garde, David Petersen, Gallimard, 17., Tome 1, Tome 2.

16- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.83

17- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt, 17.79, j’en ai parlé ici

18- (=) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt, 17.75, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5<
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Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

19- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis, 17.7, Tome 1, Tome 2,

20- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.7

21- (N) Kraa tome 1- La vallée perdue, Benoît Sokaal, Dargad, 17.67

22- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt, 17.67

23- (N) Poulet aux prunes, Marjanne Satrapi, L’Association, 17.67, j’en ai parlé ici

24- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard, 17.53

25- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis, 17.5, je l’ai lu ici

26- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud, 17.43

27- (=) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis, 17.4

28- (=) Couleur de peau miel, Jung, Soleil, 17.3, Tome 1, Tome 2, j’ai parlé ici du tome 1 et là du tome 2

29- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.38, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

30- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana, 17.38

31- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt, 17.36, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10,Tome 11, Tome 12, Tome 13,

32- (=) Kick-Ass, Mark Millar, John Romita Jr, Panini Comics, 17.35, Tome 1, Tome 2

33- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt, 17.33

34- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil, 17.33

35- (=) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt, 17.3

36- (N) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2, 17.23

37- (=) Pluto, Naoki Urasawa, Kana, 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4,Tome 5, Tome 6,

38- (=) Quai d’Orsay tome 1, Abel Lanzac, Chrisophe Blain, Dargaud, 17.2

39- (=) Elle ne pleure pas elle chante, Corbeyran, T. Murat, Delcourt, 17.17

40- (=) L’orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.17

41- (N) Voyage aux îles de la désolation, Emmanuel Lepage, Futuropolis, 17.17

42- (=) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.13

43- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud, 17, Tome 1, Tome 2.

44- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

45- (+) Rural!, Etienne Davodeau, Delcourt, 17, j’en ai parlé ici

46- (N) Haunt tome 1- Frères ennemis, R. Kirkman, R. Ottley, Greg Capullo, Delcourt, 17

47- (-) Corto Maltese, Hugo Pratt, Casterman, 16.94, Tome 1, Tome 2,Tome 3, Tome 4,

48- (=) Chroniques Birmanes, Guy Delisle, Delcourt, 16.93, vous pouvez relire mon avis

49- (=) Death Note, Tsugumu Ohba, Takeshi Obata, Kana, 16.88, Tome 1, Tome 2,Tome 3,

50- (=) Jéronimus, Christophe Dabitch, Jean-Denis Pendanx, Futuropolis, 16.88, Tome 1, Tome 2.

Fais péter les basses, Bruno ! de Baru

Couverture de Fais pêter les basses Bruno, de Baru pioche-en-bib.jpgBaru avait gagné le grand prix de la bande dessinée d’Angoulême en 2010 et était donc le président de l’édition 2011 avec une exposition à la cité de la Bande dessinée (dans le bâtiment Castro). Avant d’aller au festival cette année, j’avais donc emprunté trois titres à la médiathèque, je vous parle aujourd’hui du plus récent… (les autres sont L’enragé, tome 1 et le tome 2).

Le livre : Fais péter les basses, Bruno ! de Hervé Barulea, dit Baru (scénario et dessin), éditions Futuropolis, 2010, 125 pages, ISBN 978-2754804099.

L’histoire : aujourd’hui en Afrique noire et en France. Ousmane Traoré, footballeur en Europe, retourne dans son pays et y repère un jeune garçon doué, Slimane, à qui il propose de venir en France… dans la soute à bagages. Et le voilà travailleur clandestin, esclave de bonnes âmes qui acceptent de lui donner du boulot… Au même moment, Zinedine, petite frappe de banlieue parisienne, sort de prison et a une idée fixe, aller faire la peau de celui qui l’a envoyé au trou et se refaire une santé financière en braquant un fourgon blindé la veille de noël… Il va lui falloir monter une équipe… entre vieux de la vieille école et petits jeunes sans cervelle…

Mon avis : bof… Je ne suis pas vraiment rentrée dans ce scénario qui certes, aborde des questions d’actualité, notamment l’exploitation de l’homme par l’homme, du truand par son caïd, du travailleur clandestin par les employeurs, etc. Mais que ce soit le graphisme ou le détail du scénario, rien ne m’a vraiment séduite…

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De briques et de sang de Régis Hautière et David François

Couverture de De briques et de sang J’avais entendu parler de ce titre à la librairie francophone sur France Inter et l’ai offert (après l’avoir lu, LOL!) à mon père qui avait déjeuné il y a un moment à l’économat du familistère de Guise, dans l’Aisne, créé par Jean-Baptiste Godin (le créateur des poêles Godin) au milieu du 19e siècle sur le modèle du Phalanstère de Fourier : un fonctionnement en coopérative autour de l’usine, avec des logements où dorment aussi bien le patron que les ingénieurs et les ouvriers, une école (mixte dès l’origine), une buanderie, un théâtre, une piscine, une cantine, etc. Attention, sur le site de l’éditeur et tous ceux qui font des copier/coller, Guise est localisé dans l’Ain, quel manque de respect, cette approximation…

Le livre : De briques et de sang de Régis Hautière (scénario) et David François (dessin et couleurs), collection KSTR, éditions Casterman, 2010, 146 planches, ISBN 978-2-203-00854-0.

L’histoire : au familistère de Guise, en 1936. Une dame revient ici à l’occasion de la mort de son père et se souvient des événements qui se sont passés au début de l’année 1914. Alors que 1500 personnes vivent au Familistère surviennent plusieurs meurtres dans cette société clause et apparemment soudée… D’abord, un ouvrier fondeur est retrouvé assassiné… Puis, quinze jours plus tard, c’est autour d’une veuve de mourir dans des conditions louches. la presse, accourue, repart aussi vite, le contexte (la montée des tensions avant la première guerre mondiale). Un couple est alors retrouvé asphyxié dans sa chambre, intoxication au monoxyde de carbone? Incroyable chez un producteur de poêles qui met en avant la sécurité et avait donc installé un système de ventilation efficace dans chaque logement. Une jeune fille, Ada, d’origine alsacienne et dont le père, Rudolf Volsheim, dit « Bismarck », dans ce contexte, est soupçonné, mène l’enquête avec Victor Leblanc, un journaliste de l’Humanité. Ils découvrent très vite que toutes ces victimes ont en commun d’avoir fait partie du même conseil de gestion du familistère il y a quelques années… Mais pourquoi sont-ils tous assassinés les uns après les autres ?

Mon avis : j’ai été un peu déroutée au départ par les tons sombres de l’encrage… mais suis vite entrée dans le scénario qui permet de découvrir le monde clos du familistère où, derrière l’utopie de la vie idéale, les hommes et les femmes qui y vivent ont les mêmes soucis, les mêmes pulsions qu’à l’extérieur, peut-être exacerbés par la promiscuité de la vie en commun permanente…

Pour aller plus loin : voir absolument le site du familistère de Guise.

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Poulet aux prunes de Marjane Satrapi

Couverture de poulet aux prunes de Marjane Satrapi

pioche-en-bib.jpg

Logo BD for WomenUne BD à nouveau empruntée à la médiathèque. J’avais adoré Broderies et Persepolis et son adaptation en dessin animé (lu et vu avant le blog). Cet album a reçu le prix du meilleur album de l’année 2004 (décerné en 2005) du festival de la bande dessinée d’Angoulême.

Le livre : Poulet aux prunes, de Marjane Satrapi (scénario et dessins), collection Ciboulette, éditions L’Association, 84 pages, 2004, ISBN 978-28441415902844141590.

L’histoire : Téhéran, en 1958. Khan, joueur de tar, a décidé de se laisser mourir par une grève de la faim parce ce que sa femme, dans un accès de colère, lui a cassé son instrument de musique. Allongé dans sa chambre, il revient sur sa jeunesse, leur rencontre, avec son frère sur leur enfance. Lui, Nasser Ali, l’aîné et le cancre, Abdi, le cadet, bon élève, premier de la classe puis prisonnier politique… Un retour sur la vie (voire une anticipation de l’avenir) qui est aussi l’occasion d’aborder l’histoire de l’Iran…

Mon avis : J’ai beaucoup aimé cette histoire rédigée comme un récit tout en dessins en noir et blanc. Où est passé le temps où les femmes iraniennes avaient l’interdiction de porter le voile, fumaient, où les enfants résistaient au mariage arrangé par les parents? En arrière plan aussi, très discrètement, le rôle des États-Unis et leur interférence dans les affaires de l’Iran, influant sur l’arrivée ou la destitution des dirigeants. L’époque a bien changé, mais ce passé explique sans doute en partie l’Iran d’aujourd’hui…

PS: j’ai beaucoup moins aimé le film qui en a été tiré…

 

Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.