Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…
Aujourd’hui, et puisque nous sommes dans le mois fritissime, je vais commencer par un plasticien belge…
Au milieu du le domaine se trouve l’ancienne ferme modèle du comte de Broglie. Dans le pédiluve de la cour centrale se trouve toujours Réflexion, installation II/10, qui était déjà là l’année dernière et que j’avais oublié de photographier de Bob Verschueren. Il fait aussi l’objet d’un dossier dont je ne suis pas certaine qu’il soit pérenne…
Vous pouvez aussi voir une nouvelle photographie en 2012.
Parmi ses autres installations de 2010, Le règne végétal, installation V/10, est également encore dans la grange aux abeilles. Un immense trône en branches…
Des toiles d’araignées géantes viennent compléter l’installation! Vive la biodiversité!
Dans l’autre partie de la grange des abeilles, zut, je n’ai pas noté sur place le nom de l’artiste, et il n’est pas sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire… une exposition de photographies.
Dans la galerie du fenil se trouve une œuvre de Dominique Perrault, qui a eu une carte blanche cette année et présente aussi une œuvre dans le parc (à découvrir bientôt)… Dans la galerie est présentée une maquette d’une université asiatique (zut, je n’ai pas noté et pas d’information sur le site du domaine ni dans la plaquette), ainsi que des photographies prises à différentes périodes de l’année.
Dans l’asinerie, qui est maintenant la bibliothèque du domaine, Invisible project, une série de photographies de Manfred Menz.
Dans la serre, il reste des photographies d’une précédente édition…
Au centre, un bananier…
… et sur un tronc, une plante étrange, tillandsias, dit l’étiquette…
Passons maintenant vers les écuries et plus particulièrement le manège des enfants, qui fut auparavant un four de potier… À gauche de l’image, vous reconnaissez le mur végétal de Patrick Blanc.
À l’intérieur se trouve jusqu’au 3 novembre 2011 le Tapis de lavande de Herman de Vries. Juste un tapis de fleurs naturelles de lavandes (pas comme le tapis de graines de tournesol – en céramique – de Ai Weiwei à la Tate Modern à Londres). Il embaume…
Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :
- en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
- le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
- le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
- le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
- le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
- le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
- le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
- le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
- le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
- le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
- le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
- le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
- le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
- le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
- le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
- le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
- le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
- le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
- le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
- le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
- le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
- le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
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Le jardin à emporter
- , conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
- le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
- le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
- le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
- le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
- les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
- les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
- des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
- les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
- Colorès dans le vallon des brumes
- les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Il s’agit du Promontoire sur la Loire. L’installation en bois est annoncée jusqu’au 3 novembre 2011, mais certaines resteront peut-être au-delà de la saison?
En repartant le soir, étrange, un drôle de bruit, vous ne voyez pas les avions anciens qui volent?
J’ai juste réussi à en prendre un de plus près en photo…
Dans le parc, nous avons trouvé deux des trois Cabanes dans les arbres, ou bien il y a les trois sur mes photos? en tournant et retournant dans le parc, je ne suis pas sûre…
Oui, bon, juste des cabanes en bois, on ne peut pas monter ni habiter dedans comme au
Bon, on peut quand même jouer avec les branches…
..et les feuilles. Je ne sais pas si celle-ci est la même que la première, il y a quelques heures entre les deux photographies… Ce genre de cabane, finalement, c’est plus rigolo quand c’est décalé, sur les tubes de
Un peu plus loin, en revenant vers le château, nous apercevons un plancher, en fait, c’est Promenade sous les arbres.
Euh, on peut marcher dessus ou à côté, mais… pour quoi faire?
Je sais, l’art, ce n’est pas pour faire quelque chose, mais le sens de cette œuvre ou l’émotion artistique m’échappe cette fois…
En revanche, juste à côté, nous avons trouvé deux œuvres éphémères, sans doute réalisées par des enfants… cela ressemble à ce qui est présenté dans l’un des
…et ce personnage…
Comment ça, vous ne voyez rien? Aller, on s’approche…
Ou bien vous voyez mieux comme ça? Ces branchages sont censés vous interroger sur ce que sont l’intérieur et l’extérieur, le plein et le vide…
Dans le parc, en bord de la rupture du plateau, Le chemin de Diane. Deux croissants de lune en métal ajouré (Diane n’est pas seulement la déesse de la chasse mais aussi celle de la lune) délimitent une sorte de fenêtre sur le paysage, tout au bout d’un chemin en bois.
En se plaçant bien, il est possible d’encadrer des monuments…
…ou le paysage.
En septembre, j’ai réussi à encadrer les montgolfières…
Arrivé à ces croissants, il est aussi possible de se retourner, autre vision sur le chemin de planches…
…que se termine en pointe, côté Loire (très sec, en ce mois de juin…).
D’un autre endroit du parc, on aperçoit juste le cercle comme un mince filet…
Sous l’auvent des écuries, Les sphères.
Cinq boules de bois de 80cm à 1m20 de diamètre, trois en séquoia, une en chêne et une en cèdre… oui, bon, mais???
Il y a quelques semaines, je vous ai parlé d’une visite de Poitiers avec plusieurs architectes et vous ai déjà emmenés voir la
Avant d’entrer avec lui, revenons un peu en arrière, c’est-à-dire à l’arrivée dans le bâtiment par la rue Édouard Grimaud, alors en pleins travaux. Je vous ai déjà montré
Il voulait que son double bâtiment jaune (un cube pour l’auditorium, un pour le théâtre) se voit depuis cette rue, mais aussi que la vigne vierge pousse sur les murs pour faire écho à la vigne-vierge de la dernière maison à gauche de la rue Grimaud. De cette fenêtre, on voit la vigne qui grimpe peu à peu dehors…
Allez, on descend le grand escalier, conçu aussi comme un lieu de spectacle, de même que l’espace en bas, foyer des spectateurs mais aussi parfois avec des installations artistiques…
Une petite vue sur la salle de théâtre comme les spectateurs ne la voit pas, c’est-à-dire depuis la scène… 700 places… Le public de la visite (dont Jérôme Lecardeur, le « nouveau » -depuis un an quand même- directeur du TAP, très concentré 😉 , le seul dont j’ai laissé le visage sur la photo) suit attentivement les explications de l’architecte.
Un autre espace que l’on ne voit jamais, le foyer des acteurs en commençant par l’espace extérieur…
En fait, pour les personnes qui passent sur le parvis du TAP et osent se pencher, il est visible du haut par chacun… [ainsi que, depuis, les fissures, les infiltrations d’eau et l’écaillage de la peinture jaune]
… et la partie intérieure. Vous voyez tous les jeux de mots sur le mur, ils sont dus à l’artiste
Dans un escalier qui n’est pas non plus dans la partie publique, un envol de papillons…
On arrive dans l’auditorium… vu lui aussi depuis la scène. João Luis Carrilho da Graça nous rappelle son choix d’une salle à plat (1100 places), sans allée centrale, des calculs d’acoustique etc., qui ont déjà été présentés lors de l’inauguration et de visites du bâtiment. Une acoustique exceptionnelle… sauf que depuis quelques mois, les sièges grincent!!! [ils ont été huilés après]
Une présentation pleine d’entrain de sa belle réalisation… même M. Baudouin (à gauche), l’architecte de la médiathèque, écoute avec attention…
Une dernière vue de l’auditorium depuis le balcon, seuls les architectes, la presse, les élus sont encore en bas.
Ah, si, comme un clin d’œil à João Luis Carrilho da Graça qui a dit aimer la découverte de son chantier depuis le boulevard, la vue depuis la
Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec
Une œuvre étrange, la « soupe » verte est arrosée chaque semaine et le mélange enfle, petit à petit, la mixture déborde des assiettes… D’après la guide, à la fin de la saison, elle devrait retomber sur le bord de la table. Il paraît que c’est une interrogation sur la nourriture dans le monde…
De son côté, la photographe suédoise
Les photographies de Shin-Ichi Kubota, Atmosphère (dans la galerie du porc-épic), nous emmènent dans les nuages…
Je vais aujourd’hui vous parler de trois expositions vues ces deux dernières semaines, mais que vous pouvez encore voir un certain temps. Mais avant, je vous montre une amélioration très significative et colorée de
Passons maintenant à l’art contemporain revendiqué comme tel. Dans la chapelle Saint-Louis du collège Henri IV (promis, je vous la montrerai un de ces jours) se teint dans le cadre de la manifestation estivale itinérance organisée par la
Dans la
Quittons Poitiers pour Niort, j’y suis allée pour un rendez-vous d’ophtalmo, impossible d’en trouver un rapidement à Poitiers, et j’avais besoin de changer de lunettes… du coup, direction Bessines, en banlieue de Niort, pour 10 minutes de RDV (mais pas du luxe, la myopie a beaucoup bougé à droite, peu à gauche), mais j’avais pris toute ma journée pour me promener dans Niort, prendre des photographies ici et là… et aussi aller voir l’extension de la
Finalement, j’ai réussi à voir sept films de la sélection du
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à
La seconde tout au fond, sous vitrine… Elles ont pour titre » Le chemin et la contrainte » et » L’enjeu « . Je n’ai pas bien vu ce qui là dedans » invite à la méditation sur la passion destructrice des hommes « … (citation du dossier de Chaumont).
Allez, on traverse la pièce pour aller dans la grange aux abeilles… J’aime mieux ce grand trône qui s’intitule » Le règne végétal » (voir les
À côté, dans l’asinerie, mais plus pour la beauté du lieu, les photographies d’arbres en hiver ( » Hivert « ) de Marie-Jésus Diaz. Pour les parisiens, certaines de ses œuvres doivent être présentées au musée d’art contemporain Mac/Val de Vitry-sur-Seine… où vit cette artiste espagnole.
Passons à Karine Bonneval… Elle a massacré (enfin, ça, c’est ma vision) plein de plantes en leur insérant des piercings avec des boutons cousus, des plumes, des perles, ou des collages dans les différentes pièces du château… Je n’ai pris qu’une seule photographie de ces » Phylloplasties « , avec des œufs de caille (je pense) collés sur les feuilles…
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à 




Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à
Comme pour l’arbre à prières du jardin n° 13, les artistes ont décliné le principe des arbres à loques, dont ils ont photographiés quelques exemplaires à travers le monde…
… Photographies qui se retrouvent suspendues aux arbres eux-mêmes entourés de ces chiffons votifs.
On franchit l’une des passerelles du sentier des fers…
… pour découvrir un autre arbre à loques.
Un autre passage entre les fers…
… et une autre version très colorée d’arbre porte chance…
Dans un creux, on découvre les troncs entourés de tissus, comme
… et tout au fond d’un cratère, je les trouve superbes, des silhouettes qui évoquent ce peuple des mânes…
en voici une autre vue
et encore une autre
avant de remonter vers le