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Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (16): dans la ferme

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 1, la cour Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Aujourd’hui, et puisque nous sommes dans le mois fritissime, je vais commencer par un plasticien belge…

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 2, l'arbre de Bob Verscuren Au milieu du le domaine se trouve l’ancienne ferme modèle du comte de Broglie. Dans le pédiluve de la cour centrale se trouve toujours Réflexion, installation II/10, qui était déjà là l’année dernière et que j’avais oublié de photographier de Bob Verschueren. Il fait aussi l’objet d’un dossier dont je ne suis pas certaine qu’il soit pérenne…

Vous pouvez aussi voir une nouvelle photographie en 2012.

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 3, le siège de Bob Verschueren Parmi ses autres installations de 2010, Le règne végétal, installation V/10, est également encore dans la grange aux abeilles. Un immense trône en branches…

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 4, toiles d'araignées en plus sur la chaise de Verschueren Des toiles d’araignées géantes viennent compléter l’installation! Vive la biodiversité!

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 5, dans la grange aux abeilles Dans l’autre partie de la grange des abeilles, zut, je n’ai pas noté sur place le nom de l’artiste, et il n’est pas sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire… une exposition de photographies.

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 6, oeuvre de Dominique Perrault Dans la galerie du fenil se trouve une œuvre de Dominique Perrault, qui a eu une carte blanche cette année et présente aussi une œuvre dans le parc (à découvrir bientôt)… Dans la galerie est présentée une maquette d’une université asiatique (zut, je n’ai pas noté et pas d’information sur le site du domaine ni dans la plaquette), ainsi que des photographies prises à différentes périodes de l’année.

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 7, photographies de Manfred Menz Dans l’asinerie, qui est maintenant la bibliothèque du domaine, Invisible project, une série de photographies de Manfred Menz.

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 8, dans la serre Dans la serre, il reste des photographies d’une précédente édition…

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 9, dans la serre Au centre, un bananier…

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 10, des tillandsias dans la serre … et sur un tronc, une plante étrange, tillandsias, dit l’étiquette…

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 11, le manège des enfants Passons maintenant vers les écuries et plus particulièrement le manège des enfants, qui fut auparavant un four de potier… À gauche de l’image, vous reconnaissez le mur végétal de Patrick Blanc.

Chaumont-sur-Loire 2011, la ferme, 11, la lavande de De Vries À l’intérieur se trouve jusqu’au 3 novembre 2011 le Tapis de lavande de Herman de Vries. Juste un tapis de fleurs naturelles de lavandes (pas comme le tapis de graines de tournesol – en céramique – de Ai Weiwei à la Tate Modern à Londres). Il embaume…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

    • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
    • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
    • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
    • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
    • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
    • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
    • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
    • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
    • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
    • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
    • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
    • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
    • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
    • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
    • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
    • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
    • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
    • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
    • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
    • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
    • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
    • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
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jardin n° 20

      ,

Le jardin à emporter

    , conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett

  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Expositions en cours au Centre Georges-Pompidou à Paris

La façade du centre Pompidou le 17 août 2008 Notre marathon d’exposition parisienne nous a menées – moi et une amie – au Centre Georges-Pompidou. Il n’y a aucune grande exposition en cours, celle sur les traces du sacré que j’ai vue en mai s’est achevée le 11 août. La prochaine aura lieu du 17 septembre 2008 au 5 janvier 2009 et sera consacré à Jacques Villeglé, la comédie urbaine.

Mais il y a de nombreuses expositions plus modestes en cours.

Dans l’espace 315, Tatiana Trouvé, 4 Between 3 and 2 / Prix Marcel Duchamp 2007 (jusqu’au 29 septembre 2008). Je n’ai pas trop apprécié. Deux œuvres monumentales, à l’entrée et au fond de la salle, avec des jeux de couloirs blancs, de miroirs et de sortie de sable gris qui coule du mur vers l’extérieur.

Dans la galerie sud (là où j’ai vu il y a quelques mois l’exposition Richard Rogers + architectes) se tient une nouvelle exposition monographique sur un autre architecte célèbre, Dominique Perrault (jusqu’au 22 septembre). Chacun le connaît pour la grande bibliothèque nationale de Paris, mais il a réalisé beaucoup d’autres bâtiments. Le premier tiers de la salle est scandé par de grands rideaux métalliques, des écrans qui présentent les projets et les réalisations et des sortes d’immenses poufs où se vautrent les visiteurs. le reste de l’espace est occupé par des grands plots carrés où ont présentées des photographies, des dessins, des maquettes, etc.

Sur la mezzanine, et donc dans un espace en accès libre et gratuit, Les univers de Jean Gourmelin, dessins (jusqu’au 29 septembre). Des eaux-fortes, des dessins à l’encre de Chine, des illustrations de presse… et des couvertures de livres, en particulier pour la collection Folio (1984 d’Orwell, La nausée de Sartre, La métamorphose de Kafka, etc.). Ce fut une vraie découverte qui m’ bien plu.

Dans les salles du musée national d’art moderne, plusieurs expositions sont en cours. Au cinquième étage, un Hommage à Georges Rouault (1871-1958), l’effervescence des débuts, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort de l’artiste (jusqu’au 13 octobre 2008). Cette exposition est co-organisée avec le musée d’art moderne de Lille-Métropole à Villeneuve-d’Ascq, actuellement fermé pour travaux et qui a prêté une partie des 20 tableaux qui constituent la présentation. J’aime beaucoup cet artiste, je vous invite à aller voir le site de la fondation qui lui est consacrée et qui a également prêté quelques toiles (enfin, pour être plus précise, des œuvres sur papier parfois mais pas toujours marouflé sur toile).

Au quatrième étage, deux expositions. Dans la galerie d’art graphique (où il y avait la suite de l’exposition Louise Bourgeois il y a quelques mois), Miroslav Tichý, photographe tchèque (jusqu’au 22 septembre 2008). Je n’ai pas trop accroché aux photographies… (beaucoup de femmes, souvent des détails ou de dos, prises à leur insu souvent) mais j’ai ADORÉ leur mise en scène, genre de précurseur du scrapbooking. La plupart de ces photographies ont en effet été collées par l’artiste sur ou sous des cadres en carton agrémentés de collages, dessins en forme de cadres classiques ou non, fenêtre à la manière d’une marie-louise ou d’un passe-partout, rehaut de gouache, etc. Ne ratez surtout pas le film qui montre l’artiste dans son environnement (quasi marginal) et ses réalisations, dont la fabrication de ses appareils photographiques bricolés en carton et lentilles polies en plexiglass. Vous en trouverez une image sur le blog culturel ! Et sur le même log, une vidéo sur la vie de cet artiste.

Complément : mon père vient de me signaler ce lien vers une vidéo d’une dizaine de minutes sur Tichý. Allez voir, elle vaut vraiment le coup !

Au même étage, dans l’espace qui fait face à cette galerie, Abstractions gestuelles après 1945, grands formats de la collection du Musée national d’art moderne (jusqu’au 22 septembre 2008). Très grands formats… qui m’ont laissé de glace mise à part une grande toile de Georges Mathieu intitulée Les Capétiens, partout (1954).

Si vous n’êtes pas épuisés, faites un tour dans les collections permanentes…