Archives mensuelles : août 2012

Des arbres sur les monuments historiques à Poitiers

Poitiers, arbres sur un mur, rue Saint-Hilaire Avec la suppression des pesticides et des herbicides en ville, à Poitiers comme ailleurs, les plantes et les fleurs reconquièrent l’espace urbain, quelques ruches ont fait leur apparition en ville (par exemple sur le toit du Conseil régional). C’est une très bonne chose… En revanche, il faut remplacer à certains endroits la chimie par de « l’huile de coude » et un minimum d’entretien… Voici deux exemples pris ces derniers jours dans mon quartier, autour de l’église Saint-Hilaire, jalon sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle (protection UNESCO). Dans les deux cas, il s’agit d’édifices protégés au titre des monuments historiques, et les racines des arbres et du lierre peuvent mettre en péril la stabilité de ces murs…

Poitiers, arbres sur un mur, rue Saint-Hilaire, détails Le premier exemple se trouve rue Saint-Hilaire, la partie « sale » du mur (et le conifère qui y pousse) est propriété de la ville de Poitiers, la partie propre est la partie qui fait désormais partie du Clos Saint-Hilaire, un beau scandale de destructions archéologiques et historiques (suivre le lien sur mon précédent article) alors que la ville aurait pu préempter le terrain lors de sa vente par une association religieuse et mettre en valeur le cloître et les bâtiments de la collégiale, dont le réfectoire avec ses poutres du 13e siècle irrémédiablement sciées pour passer un ascenseur qui, aux dernières nouvelles, ne fonctionnait même pas… Voir les photographies de ce saccage dans l’article Saint-Hilaire dénaturé paru en début d’année dans le Tribune de l’art.

Aujourd’hui, c’est le mur de clôture qui est envahi par les arbres (au moins deux) et le lierre. Or ce mur est spécifiquement protégé au titre des monuments historiques: « Chapitre de Saint-Hilaire, les vestiges du mur d’enceinte situés en bordure de la rue Saint-Hilaire : inscription par arrêté du 5 juin 1941″… Si ce mur finit par tomber, cela fera désordre, non seulement parce que c’est un mur ancien (en partie du 12e siècle) et en théorie protégé au titre des monuments historiques, mais aussi parce que la rue Saint-Hilaire est devenue, depuis Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille… et son changement de sens de circulation il y a presque deux ans jour pour jour, beaucoup plus fréquentée, les voitures qui quittent le parking de l’hôtel de ville rejoignent le « boulevard circulaire » en passant pas là…

Poitiers, arbre sur un mur, rue du Doyenné

Le second mur menacé par un arbre qui pousse à son sommet se trouve du côté du chevet… Au passage, vous pouvez « admirer » la qualité du mobilier urbain (horodateur et benne à verre) en secteur sauvegardé et dans le périmètre de protection très rapproché de trois édifices protégés au titre des monuments historiques. Nous sommes au 4 rue du Doyenné, « ancien doyenné Saint-Hilaire, classé par liste de 1889 », classement confirmé au journal officiel du 18 avril 1914 (les listes de protection établies à partir de Prosper Mérimée et sa commission en 1840 ont été confirmées après la loi sur les monuments historiques de 1913).

Qui fait appliquer l’obligation d’entretien des monuments historiques???

Jour de Vienne et Yan Pei-Ming à Châtellerault…

Châtellerault, fête de la batellerie 2012, déchargement des bâteaux, de loin Les deux sujets du jour n’ont pas beaucoup de rapport, sauf qu’ils se déroulent tous deux à Châtellerault et que si vous souhaitez y assister, c’est urgent…

Sur la Vienne, l’ancien port accueille aujourd’hui dimanche 25 août 2012 Jour de Vienne, une fête de la batellerie…

Je m’interroge sur le choix de cette date pour faire cette fête. Nous sommes en pleine période d’étiage, la Vienne est au plus bas : en aval de ma centrale nucléaire préférée (Civaux, en amont de Châtellerault), le débit moyen journalier de la rivière oscillait la semaine dernière entre 14 et 15,5 mètres-cubes par seconde, malgré une tranche à l’arrêt depuis des mois (exactement depuis le 18 février 2012) pour cause de visite décennale puis remplacement de boulons défectueux au cœur du réacteur, mal-façon constatée d’abord sur le réacteur identique de Chooz (et hier, l’autre tranche a aussi été arrêtée pour d’autres tests). Avec un tel débit de la rivière, de toute façon, une seule tranche peut fonctionner -et encore-, il n’y a pas assez d’eau pour refroidir deux réacteurs, et il ne resterait pas assez de débit en amont. Chaque réacteur consomme plusieurs mètres cubes par seconde, qui s’évaporent dans le « panache de fumée », en fait de vapeur d’eau, qui s’échappe au-dessus de la tour de chaque réacteur. Et pour ceux que ça intéresse, en juin, suite à la fuite de tritium dans la nappe phréatique, la situation s’était améliorée, avec 36 becquerel/litre dans la nappe contaminée, beaucoup moins qu’en janvier 2012, avec 540 Bq/l, mais pas encore le taux constaté avant l’incident (autour de 10 Bq/litre).

Châtellerault, fête de la batellerie 2012, déchargement des bâteaux, de près

Revenons à Châtellerault. Comme vous pouvez le voir sur cette vue plus rapprochée, vendredi, les bateaux sont arrivés par camion et grue, impossible de les faire naviguer, vous voyez les ouvriers, ils n’ont même pas de l’eau jusqu’aux genoux… Quelques barques pourront quand même naviguer au centre du fleuve, à défaut d’accéder au port… C’est quand même bizarre de ne pas faire cette faite à la fin du printemps ou au début de l’été, quand le niveau de l’eau est en principe plus haut…

Des animations auront lieu toute la journée…

Ancien collège, aujourd'hui école d'art de Châtellerault Jusqu’au vendredi 31 août 2012 (voir les horaires ici), l’école d’art de Châtellerault, située dans l’ancien collège, 12 rue de la Taupanne (voir les horaires ici), présente deux petites expositions, l’une consacrée à Olga Luna, l’autre à quelques grands formats de Yan Pei-Ming, un artiste avec lequel j’ai du mal, que ce soit pour ces œuvres qui ont quelques années (j’ai quand même aimé un autoportrait en lithographie rouge, de 2007) ou pour la création récente vue dans le cadre du voyage à Nantes. Clic sur les liens pour découvrir ces artistes: Olga Luna et Yan Pei-Ming.

Chaumont-sur-Loire 2012 (11), où entre-t-on?

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 23, 1, entrée dans la bouche Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Aujourd’hui, je vous emmène visiter trois jardins qui proposent d’entrer sous différents dispositifs… Oserez-vous franchir les différents obstacles???

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 23, 2, écrans successifs On commence par le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture. Ils disent s’être inspirés du Fengshui (vent et eau). Nous n’entrons pas dans ce jardin par la grande bouche qui ouvre l’article, mais il faut quand même la franchir… pour ressortir. Pour l’entrer, il faut passer par deux écrans successifs.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 23, 3, plantes et petites bêtes Après cette entrée « carrée », le jardin est tout en courbes et en rondeur, avec une grande variété de plantes… où se cachent d’étranges insectes blancs…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 23, 4, plantes et morceaux de corps Plus loin, ce sont des morceaux de corps humains qui jalonnent le parcours, la grande bouche, des doigts surgis de la terre, des coupes de cerveau… Le rapport avec le thème du jardin? Aucune idée…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 18, 1, l'entrée Nous poursuivons dans le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset. Courage, il faut passer ce mystérieux couloir pour voir la suite… (désolée pour la photo pas terrible…).

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 18, 2, palissades colorées et plantes

Une fois franchie la porte au bout du tunnel (oui, c’est Emmanuelle / le Marquoir d’Élise qui tient la porte…), les couleurs explosent, d’abord avec ces planches de coffrage peintes de couleurs vives, et par les plantes géantes rouges…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 18, 3, deux vues de la structure centrale Nous sommes dans l’un des jardins les plus verts lors de notre visite… avec un côté ludique, le tunnel, puis l’escalier pour monter sur le toit de la structure…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 8, 1, vue générale depuis l'entrée Nous voici maintenant dans le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 8, 2, sous les cageots Au centre, une grande structure en cageots, mais contrairement au jardin n° 16 de l’année dernière (Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais), pas question de passer dessous…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 8, 3, vue de dessus Au-dessus de la structure, comme une pelouse rase qui pourrait pousser sur un toit de chaume par exemple… Les plantes plus hautes sont reportées sur les bordures du jardin.

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Etienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Si
    m Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Nuit européenne de la chauve-souris

Une chauve-souris dans le tunnel de ma résidence, 1

Aïe, j’ai laissé passer la date sans nouvel article cet année… Merci au gîte de la Berlière (dans les Deux-Sèvres) d’avoir opportunément rappelé cette date… Je réédite l’article de l’année dernière (24 août 2011), les liens sont toujours valable, et la nuit européenne de la chauve-souris, c’est ce week-end, 25 et 26 août 2012!

Article du 24 août 2011:

Comme chaque année, la nuit européenne de la chauve-souris revient les samedi 27 et dimanche 28 août 2011. Toutes les informations et les lieux d’observation en France sont ici, pour les autres pays, je n’ai pas cherché… Je ne vous montre pas à nouveau la chauve-souris sculptée de la cathédrale de Poitiers, mais une petite chauve-souris qui vient parfois nous rendre visite dans le tunnel interne de la résidence où j’habite, elle y reste quelques jours, disparaît, revient…

Une chauve-souris dans le tunnel de ma résidence, 2 La voici sous un autre angle…

Pour aller plus loin : voir Le guide des chauves-souris en Poitou-Charentes, de Olivier Prévost (Collection les cahiers naturalistes, 2004, Geste éditions, 197 pages, ISBN 978-2845611625)

Pochette d’août, un SAL de Brodstitch (6)

SAL d'août 2012 de Brodstitch, sixième étape, détail

En ce mois d’août, Brodstitch propose de réaliser une pochette, deux étapes par semaine…

Cette fois, il s’agissait de broder une dame au centre… J’ai choisi des fils à variation pour le sol (DMC 94), le jaune de la jupe, du col et des manches (DMC 104) et le haut de la tenue (à nouveau pour une amie de un coeur à prendre, offert par Emmanuelle). Pour le reste, j’ai pris des DMC 611, 224 et 225, ainsi que le 3787 pour les points arrière.

SAL d'août 2012 de Brodstitch, sixième étape, tout Voici l’ensemble…

Toutes les étapes de ce SAL:

Les chaussons rouges terminés…

Des chaussons rouges assemblés En reprenant mes photographies, je vois que j’ai oublié de vous montrer ce qu’était devenu mon nouveau tricot mystère. Je l’avais laissé avant assemblage… Il m’a fallu pas mal de temps pour réussir à coudre tout (assez facile) puis à rentrer tous les fils (plus long…).

Des chaussons rouges terminés, version provisoire Ensuite, le souci a été de trouver des lacets… J’ai visité de nombreux magasins et marchands forains à Poitiers… impossible de trouver des lacets plats blancs de 50cm, pour faire « style basket ». Je me suis repliée sur du serget, plié en deux et cousu dans le sens de la longueur, mais je n’étais pas satisfaite… un peu trop épais.

Des chaussons rouges terminés, version finale... J’ai poursuivi ma quête de lacets had hoc tout au long de mon trajet de vacances… Finalement, je me suis repliée à Metz sur un ruban blanc étroit… et les ai offerts ainsi. Et je n’ai toujours pas trouvé de lacets de 50cm blancs et plats… Je me demande si ça existe…

Modèle tiré du modèle du dernier Marie-Claire Idées (n° 90, mai-juin 2012), tricoté avec un fil plus gros et avec des aiguilles 3,5 au lieu du 2,5…pour un grand bébé!

Tous à Matha, de Jean-Claude Denis

Couverture du tome 1 de Tous à Matha, de Jean-Claude Denis pioche-en-bib.jpgJean-Claude Denis a obtenu le grand prix lors du festival international de la bande dessinée en janvier 2012, et présidera donc le prochain festival… Ne le connaissant pas du tout, je suis passée à la médiathèque et en suis revenue avec cet album (deux tomes).

Le livre : Tous à Matha de Jean-Claude Denis (dessin et scénario), éditions Futuropolis, tome 1, 2010, 64 pages, ISBN 9782754803403, tome 2, 2011, 64 pages, ISBN 9782754803410.

L’histoire : 1967, juste avant les vacances en banlieue parisienne. Antoine, seize ans, fils d’un militaire bien rigide, est guitariste dans un groupe de rock amateur. Christelle, sa petite amie au père encore plus strict, va aller passer ses vacances d’été chez les parents de sa copine Élisa sur la plage de Matha en Charente-Maritime (cette plage est près de la Cottinière, sur la commune de Saint-Pierre-d’Oléron), avec toute leur bande de copains qui logeront au camping voisin. Antoine finit par convaincre ses parents d’aller en vacances dans le bungalow de l’oncle, à Saint-Trojan, à une quinzaine de kilomètres. Comment va-t-il s’y prendre pour rejoindre ses copains?

Mon avis : si Art Spiegelman, grand prix 2011 et président du festival international de la bande dessinée 2012, avait un trait fort sur un sujet grave (voir Maus, un survivant raconte : tome 1 : mon père saigne l’histoire ; tome 2 : Et c’est là que mes ennuis ont commencé), nous sommes à peu près à l’opposé pour Jean-Claude Denis… Même du côté du trait, symbolique avec des animaux pour Maus, réaliste ici. Pas désagréable, mais je n’ai pas trouvé cet album exceptionnel…

Logo 2012 du Top BD des blogueurs, nouvelle version Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Le village de Nans-sous-Sainte-Anne (2)

Le village de Nans-sous-Sainte-Anne vu par MTSA, ma broderie, étape 2 Pour le dernier salon du fil de Nans-sous-Sainte-Anne, Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA a réalisé une grille spéciale, qui a été envoyée aux participantes aux concours (et était en vente sur place), vous pouvez revoir le cadeau en retour et mes vaches

J’ai continué à petite vitesse ma broderie du village… surtout que j’ai oublié d’emporter certaines couleurs…

Pour celles qui sont intéressées, vous pouvez déjà vous inscrire au concours 2013 de Nans, voir chez Marlie, le thème sera les prairies fleuries…

Le livre du concours de Nans en 2012, couverture En parlant de Nans, j’ai aussi reçu le joli livre souvenir avec les photographies de tous les ouvrages dans une jolie mise en page! Il y a aussi la grille réalisée pour le concours par Solo Brode. Pour celles qui seraient intéressées (pour ces messieurs aussi…), le livre sera réimprimé s’il y a assez de demandes. Tous les renseignements par ce lien direct chez Marlie. Vite, vous avez jusqu’au 1er septembre 2012 pour passer commande…

Toutes les étapes de la broderie du village:

première étape

deuxième étape

troisième étape

quatrième étape

cinquième étape (terminé)

– la finition… bientôt!

Les bains-douches de Lasseron à Niort

Les anciens bains-douches de Niort, 1, la façade Aujourd’hui, direction la rue Basse à Niort, où se trouvaient les bains-douches municipaux construits en 1913.

Les anciens bains-douches de Niort, 2, la signature de l'architecte Lasseron et la date 1913 Comme souvent avec Georges Lasseron (voir la liste en fin d’article), l’identification est facile, près de la porte, on peut lire « G. Lasseron, architecte, 1913 ».

Les anciens bains-douches de Niort, 3, le décor en céramique vernissée Comme pour l’école d’art, il a utilisé abondamment les décors en céramique vernissée de couleurs vives, que ce soit pour l’inscription, des balustrades, les arcs des fenêtres ou le bandeau sous la corniche. Le bâtiment a été transformé en logements, donc plus de traces des anciennes installations sanitaires.

D’autres bains, privés ceux là, existaient à Niort, les bains Juin.

Les photographies datent de juillet 2011.

Pour en savoir plus : voir Georges Lasseron 1844-1932, Un architecte au service de la Ville, par Daniel Courant, éditions du musée de Niort 1998, 109 pages, ISBN 2-911017-09-9.

Les bâtiments de Georges Lasseron à Niort (j’en parlerai ici prochainement). La plupart portent en façade sa signature et la date de construction…

  • 1891 : l’école de dessin, dit pavillon Grapelli, aujourd’hui pôle régional des métiers d’art
  • 1891 : les escaliers monumentaux de la place de la Brèche,
  • 1892 : l’immeuble de la caisse d’épargne
  • v. 1895 : un hôtel particulier dans la rue Yvers
  • 1896-1897: l’ancien lycée de jeunes filles Jean Macé (aujourd’hui musée d’Agesci)
  • 1897-1901 : l’hôtel de ville
  • 1906 : le magasin A la ménagère
  • 1908 : le Grand café
  • 1913 : bains-douches dans la rue basse
  • 1884 à 1905 : les bâtiments de l’octroi
  • 1882 à 1910 : les écoles maternelles et primaires
  • et à la Mothe-Saint-Héray, la maison des Rosières

Une quiche aux tomates cerises

Sur mon balcon début août, oïdium sur les cornichons

A mon retour de vacances, le pied de cornichon sur mon balcon (à revoir juste avant mon départ…) est envahi d’oïdium…

Sur mon balcon début août, des tomates cerises, un gros cornichon et quelques haricots Je sauve quand même un énorme cornichon (je vous montrerai ce que j’en ai fait / PS : voir des pancakes aux flocons d’avoine et lentilles), et récolte aussi sur le balcon quelques haricots et un peu plus de 400g de tomates cerises (depuis, j’en cueille un petit bol presque chaque jour, pas mal pour deux pieds).

Quiche aux tomates cerises, mise en place des tomates Je ne voulais pas refaire de tôt-fait aux tomates cerises et champignons, que j’avais trouvé trop gras… Du coup, j’ai opté pour une nouvelle quiche avec la même recette de base que pour la quiche aux champignons, oignons et chorizo, avec pour la garniture au fond 3 oignons (précuits une dizaine de minutes), 400g de tomates cerises coupées en deux… 30g de fromage bleu parsemé ici et là (vous pouvez en mettre plus, c’est juste qu’avec mon régime sans sel, je fais attention aux fromages, très salés)…

Quiche aux tomates cerises, après cuisson … et j’ai ajouté les quelques haricots verts, coupés en petits tronçons. Voici la quiche à la sortie du four… J’avais un peu peur que les tomates-cerises rendent du jus, mais non, tout s’est bien passé…