Archives mensuelles : octobre 2011

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (15): des pampilles et des perles

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 6, 1, depuis l'entrée

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Deux jardins au programme de notre visite aujourd’hui, avec des pampilles et des perles. C’est parti avec le jardin n° 6 Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise, créatrice de bijoux (que vous pouvez par exemple voir ici, avec le concours de Paul-Antoine Penneau, paysagiste. On entre dans un jardin organisé en rond autour d’une fontaine, avec de sièges en osier vivant (très à la mode l’année dernière, beaucoup moins présents cette année).

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 6, 2, les parterres Le parterre fleuri donne une impression de patchwork (les concepteurs parlent de « tissu bayadère », mais je ne suis pas convaincue, peut-être un problème de floraison).

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 6, 3, la fontaine Au centre ou presque, une fontaine à deux bassins ornés de tiges terminées par des pampilles.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 6, 4, la fontaine et les canaux De cette fontaine partent des canaux d’irrigation des parterres.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 6 en automne (30 septembre) En voici deux autres vues prises le 30 septembre 2011.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19, 1, depuis l'entrée Passons maintenant dans le jardin de Madame Irma (n° 19), conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19, 2, la roulotte D’un côté, une roulotte sur un plancher avec un banc devant pour prendre le frais…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19, 3, l'intérieur de la roulotte À l’intérieur, tout ce qu’il faut pour prédire l’avenir… de la planète et de la biodiversité?

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19, 4, par la fenêtre Par la fenêtre, on aperçoit les plantes grasses sur le rebord de la fenêtre, une table et des chaises…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19, 5, l'espace devant la roulotte Dehors, quelques lames enlevées du plancher permettent aux fleurs de pousser (ainsi que dans le seau hygiénique)…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19, 6, le rideau de perles Si on franchit le rideau de perles, surprise à l’arrière du jardin…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19, 7, le jardin du futur à l'arrière Une allée en copeaux et des parterres largement paillés, peu de fleurs, ah la sécheresse (nous étions en juin, je vous rappelle), dans ce qui est censé être le jardin du futur (si j’ai bien compris)… un peu triste s’il doit être comme ça.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 19 en automne (30 septembre) Et deux vues prises le 30 septembre 2011.

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

La saison des coings… Gelée et pâte de coings

Pâte de coing La saison des coings bat son plein… Un ami m’en avait donné un gros sac, direction la cuisine… Cette année, j’ai pris une recette qui permet de faire d’un coup ou presque la gelée et la pâte de fruits.

Première étape, la préparation de base : cuire les coings après les avoir épluchés sans se couper le doigt ou presque (euh, oui, j’ai un peu entaillé mon pouce…), enlever le milieu dur, mettre les épluchures, les pépins et les parties dures dans un nouet (une mousseline nouée) dans la bassine à confiture (j’utilise la cocotte minute ouverte), ajouter les coings coupés en morceaux, mettre de l’eau à ras, et cuire « au pif » jusqu’à ce que l’on puisse enfoncer facilement le couteau dans les fruits, disons 20 à 30 minutes.

Deuxième étape, la gelée de coings : enlever le nouet (cette partie a joué son rôle en libérant la pectine des fruits), récupérer le jus de cuisson (le réduire si nécessaire, pour avoir environ 1/3 du volume d’eau mis au départ, mais une partie s’est déjà évaporée à la cuisson) et extraire le jus des fruits. Pour cela, j’utilise un extracteur manuel simplissime, je mets les fruits dans un filet de gaze qui se serre sur une sorte de tuyau en bois (j’aurais dû faire une photo), cela permet d’avoir un jus bien clair. Je ne la fais pas trop sucrée : 750 à 800 g de sucre pour 1 kg de jus, un jus de citron. Cuisson rapide (10 à 15 minutes environ, vérifier le perlé sur une assiette bien froide), mise en pot… Utiliser du sucre cristal normal, pas du sucre à confiture, puisque vous avez récupéré dans l’eau de cuisson la pectine des coings…

Troisième étape, la pâte de coings : prendre la pulpe des fruits, réduire en compote si besoin (j’ai passé un coup au robot mixeur…). Ajouter la même quantité de sucre, cuire à feu doux/moyen en remuant toujours entre 30 et 45 minutes (pas très précis, mais ça dépend surtout de la teneur en humidité des coings et de la capacité à extraire le jus pour la gelée), la pâte devient… pâteuse! Elle doit former une boule sans coller à la paroi de la casserole. L’étaler sur 2cm d’épaisseur environ, laisser refroidir et prendre une nuit au frais. Je trouvais qu’elle était encore un peu trop molle, je l’ai mise à sécher dans un plat au four à 100° pendant 1h. Ensuite, il n’y a plus qu’à la découper, remettre un peu de sucre pour la déco, et ranger au frais si vous ne la dévorez pas immédiatement!

Le calendrier de Petite Fée, la finition (1)

La finition du SAL calendrier 2010 de Petite Fée Nougat : l'application des poches Comme annoncé dans la VDB (vie de bordeuse) 46 de Petite fée Nougat, je me suis attaquée à la finition de son SAL calendrier organisé en 2010. J’ai choisi un tissu d’ameublement rouge acheté en 2011, il me reste à choisir le système de fixation puis à poser un dos et une bordure. Un peu long de préparer chaque mois en petite poche, mais le résultat me plaît bien…

Toutes les étapes de ce SAL :

Top BD de septembre 2011

Logo top BD des blogueurs 2011Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible a un peu bougé ce mois-ci. Parmi les titres que j’ai lus, L’aigle sans orteils de Lax a fait son apparition dans le cmlassement. Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi) entreront dans ce classement… Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 19.29
2- (=) Gaza 1956, Joe Sacco, Futuropolis, 19.17, voir mon avis : Gaza 1956
3- (+) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest, 19
4- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.79, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
5- (= ) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.75
6- (+) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.6,Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
7- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.5
8- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.44
9- (=) Elmer, Gerry Alanguilan, Ca et là, 18.44
10- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.39, je l’ai lu aussi, voir mon avis
11- (=) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.33
12- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt, 18.33
13- (N) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius, 18.33
14- (=) La fin du monde, Tirabosco, Wazem, Futuropolis, 18.3
15- (-) Garance, Gauthier, Labourot, Lerolle, Delcourt, 18.25
16- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 18
17- (=) L’ascension du haut-mal, David B, L’Association, 18,Tome 1, Tome 2, Tome 3,
18- (=) Les enfants de Jessica tome 1, Luc Brunschwig, Laurent Hirn, Futuropolis, 17.83
19- (=) Poulet aux prunes, Marjanne Satrapi, L’Association, 17.83, j’en ai parlé ici
20- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt, 17.79, j’en ai parlé ici
21- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman, 17.7
8
22- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt, 17.75, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10,Tome 11, Tome 12, Tome 13,
23- (N) Polina, Bastien Vives, Casterman, 17.73
24- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis, 17.7,Tome 1, Tome 2,
25- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.7
26- (=) La chronique des immortels tome 1, Von Eckartsberg, Van Kummant, Paquet, 17.67
27- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt,17.67
28- (N) Tea Party, Nancy Peña, La Boîte à Bulles, 17.66
29- (=) Cerebus tome 1, Dave Sim, Vertige Graphics, 17.63
30- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard 17.53
31- (-) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.5
32- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis, 17.5, je l’ai lu ici
33- (=) Les aventures de Michel Swing, Brunö, Pascal Jousselin, Treizetrange, 17.5
34- (+) Couleur de peau miel, Jung, Soleil, 17.45,Tome 1, Tome 2, j’ai parlé ici du tome 1 et là du tome 2
35- (=) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis, 17.42
36- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.38,Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
38- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana, 17.38
39- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt, 17.33
40- (N) 3 Secondes, Marc-Antoine Mathieu, Delcourt, 17.33
41- (=) Gemma Bovery, Posy Simmonds, Denoë, 17.33
42- (N) L’Aigle sans orteils, Christian Lax, Dupuis, 17.33, je l’ai ici
43- (N) Léa ne se souvient plus comment fonctionne l’aspirateur, Corbeyran, Gwangjo, Dargaud 17.33
44- (=) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt, 17.3
45- (+) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud, 17.28
46- (+) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17.25, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
47- (=) The Unwritten tome 1, Mike Carey, Peter Gross, Panini Comics, 17.25
48- (+) Blacksad, Juan Diaz Cañales, Juanjo Guarnido, Dargaud, 17.19,Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
49- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2, 17.18
50- (=) Elle ne pleure pas elle chante, Corbeyran, T. Murat, Delcourt, 17.17

Des maisons à pan de bois à Confolens

Confolens, maisons à pan de bois, 1, maison du duc d'Epernon Confolens conserve de nombreuses maisons à pan de bois. Le problème, c’est qu’aucune ne porte de décor, mis à part dans de très rares cas de moulures non significatives pour la datation. Comme souvent, de nombreux bois sont remployés d’une construction à l’autre, et même si, comme on va le voir en photographies, il y a des différences dans le mode de construction (avec ou sans décharges en croix de Saint-André, ces pièces de bois croisées qui font la célébrité des maisons à pan de bois, mais il y a aussi des maisons sans ces croix, avec uniquement ou majoritairement des poteaux verticaux. Les rez-de-chaussée ont souvent été très modifiés, mais devaient dans la plupart des cas ici être en pierre. En l’absence de datations par dendrochronologie (étude des cernes des bois), il est impossible de dater ces maisons, qui doivent se répartir entre le 15e et le 18e siècle… Je vous en présente quelques-unes, avec des liens vers les dossiers documentaires réalisés en 2003 lors de l’inventaire du patrimoine culturel de Confolens (plus de précisions en fin d’article).

Confolens, maisons à pan de bois, 2, maison du duc d'Epernon La plus connue à Confolens est sans doute celle de ces premières photographies, dite maison du duc d’Epernon, située dans l’étroite rue du Soleil. Selon la tradition orale, sans aucune preuve, c’est dans cette maison que pendant les guerres de Religion, en février 1619, se seraient réunis Jean-Louis de Nogaret de La Valette, duc d’Epernon, son fils, archevêque de Toulouse, et 300 gentilshommes qui voulaient faire évader Marie-de-Médicis, retenue prisonnière à Blois. La maison a été partagée en deux et les réparations faites séparément sur chaque lot. Voir le dossier de la maison du 12 rue du Soleil.

Confolens, maisons à pan de bois, 3, rue du Soleil Juste à côté se trouvent d’autres maisons du même type, mais recouvertes d’un enduit… Les pans de bois n’étaient en général pas fait pour être à l’air libre, et des règlements des 18e et 19e siècles ont imposé dans la plupart des villes de les couvrir d’un enduit si ce n’était pas déjà fait, afin de limiter les risques de propagation des incendies. Les étroites ruelles de séparation entre les maisons (ici appelées andrones) ont également une fonction de coupe-feu. Voir le dossier de la maison du 10 rue du Soleil.

Confolens, maisons à pan de bois, 4, lattis place Fontaine de Guimard Le remplissage entre les pans de bois est variable. A Confolens, il s’agit souvent d’un mélange de terre et de végétaux, quasiment jamais de briques (ou alors, il s’agit de reprises de ces remplissages). Exceptionnellement sur cette maison située près de la Fontaine de la Fontorse, un lattis (un ensemble de planchettes longues, minces et étroites) a été fixé par dessus les bois, puis recouvert d’enduit (sa chute partielle permet de voir ce lattis). Voir le dossier de la maison du 1, rue Théophile Gibouin.

Confolens, maisons à pan de bois, 5, rue des portes d'Ansac Si vous allez un peu plus loin, rue des Portes-d’Ansac, la quasi totalité des maisons, qui étaient à l’origine un quartier de tanneurs, était construite en pan de bois. Voir le dossier de la maison du 2, rue des Portes d’Ansac, sa voisine (sans n°, l’entrée étant rue Fontaine de Guimard), celle du n° 4 et celle du n° 6.

Confolens, maisons à pan de bois, 6, rue du Vieux Château Si vous remontez vers la partie haute de la ville, près du donjon, rue du Vieux-Château, se trouve cette maison où l’on voit bien l’utilisation d’un remplissage en terre, ainsi qu’au centre, une construction en grille (poteaux verticaux sans décharge oblique ou en croix. La plupart des poteaux sont des remplois, on y distingue des encoches d’assemblage dans une mise en œuvre précédente. Cela ne se voit pas trop sur cette photographie, mais elle est complètement déformée, avec des aisseliers (les pièces de bois assemblées qui soutiennent le toit ici très débordant, pour protéger la façade de la pluie) déportés vers la gauche. Vous voyez aussi qu’à Confolens, la quasi totalité de ces maisons présente des encorbellements, avec l’étage plus large que le rez-de-chaussée, ce qui permet de gagner de l’espace, ici dans une mise en œuvre simple, avec des porte-à-faux des solives (les poutres horizontales perpendiculaires à la façade) coincées entre les sablières (les bois porteurs horizontaux parallèles à la façade)… Voir le dossier de la maison du 3 rue du Vieux Château.

Parfois, les bois peuvent porter des marques facilitant leur assemblage (voir la dernière photographie d’un ici précédent article ici)

Des violettes à Confolens, vues de prèsQuelques précisions : en mars 2010, j’ai profité d’une belle journée printanière à Confolens (pour un colloque) pour faire une série de photographies et partager avec vous quelques-une d’entre elles, comme ces violettes près de l’église Saint-Barthélemy (revoir ici sa façade). Pour plus d’informations sur Confolens et la communauté de communes du Confolentais, deux livres sont toujours en librairie, Parcours du patrimoine n° 325 consacré à Confolens, ou encore l’image du patrimoine Le Confolentais : entre Poitou, Charente et Limousin.

Speculoos et bières…

Speculoos et pâte à tartiner aux speculoos Pour cet Octobre, le mois Fritissime,j’ai fait une descente au magasin M…x du coin (là où je fais mes courses habituellement, plus cher qu’en dehors de la ville, en apparence, mais moins cher si l’on considère que l’on achète que ce que l’on a besoin avec un temps de transport nul, puisque c’est sur mon chemin habituel à pied entre le bureau et chez moi). Au rayon biscuits, des spéculoos. Au rayon sucre, inutile, il n’y a pas de vraie cassonade belge (de la vergeoise qui fait des boules). Au rayon pâtes à tartiner, surprise, il y a la fameuse pâte croquante aux fragments de speculoos dont Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a parlé plusieurs fois… Je ne l’avais jamais remarquée (mais ce n’est pas un rayon que je fréquente d’habitude…).

Bières ch'ti et belges Du côté de la bière, je me suis limitée à quelques spécimens en cannettes en verre et en alu… Tant pis pour la pub, il y a beaucoup d’autres marques ch’ti ou belges (et aussi des non-fritissimes!), mais là, j’ai déjà du stock pour un moment, .

Logo de Octobre, le mois Fritissime Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Elizabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces! Il s’agit au cours du mois de parler de tout ce que l’on veut en rapport avec les 17 anciennes provinces annexés par Charles Quint et les états de Bourgogne… et qui constituent aujourd’hui à peu près le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

Série grise de Claire Huynen

Couverture de Série grise de Claire Huynen pioche-en-bib.jpgAprès avoir lu un avis de Dalinele, j’ai emprunté ce livre à la médiathèque.

Le livre : Série grise de Claire Huynen, éditions du Cherche Midi, 2011, 108 pages, ISBN 978-2-7491-1758-4.

L’histoire : lorsqu’il avait 65 ans, le narrateur, sans enfant et ne voulant pas montrer sa déchéance à ses amis a décidé qu’à 70 ans, il entrerait à la maison de retraite « pour adultes valides » Mathusalem. Après un festin avec ses amis, il entre donc dans cette maison de retraite dont il décrit le fonctionnement au fil des mois et dans le détail, la salle à manger, les maigres, les grosses, le vieux facétieux, la directrice, les infirmières qui entrent dans les chambres sans frapper… ,

Mon avis : un récit court et plein d’humour! Ou comment aborder un lieu pas drôle (le narrateur finit même par faire la grève de la vie collective en s’enfermant dans sa chambre) dans ses moindres recoins jusqu’à en découvrir tous les secrets, même le sexe tabou entre pensionnaires… mais chut, je ne vous en dis pas plus.

Logo de Octobre, le mois Fritissime Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Elizabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces! Il s’agit au cours du mois de parler de tout ce que l’on veut en rapport avec les 17 anciennes provinces annexés par Charles Quint et les états de Bourgogne… et qui constituent aujourd’hui à peu près le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

J’avais emprunté le livre après avoir lu l’avis de Dalinele, sans penser à le faire entrer dans ce défi. Mais j’ai tiqué sur un « septante »… Vérification faite, si Claire Huynen vit à Paris, elle est née à Liège (en 1970). J’intègre donc ce livre dans le mois fritissime!

Un ourlet au point de jour…

Finition du crapaud brodé avec un ourlet à jour, 1, la face Pour la finition du crapaud (d’après une grille de Croisez les fils) envoyé à Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, j’ai voulu tester l’ourlet à jour qui se trouve sur le livre ouvrage de dames avec les jours d’échelle (utilisé ici pour une enveloppe brodée)… Bon, j’ai mal calculé mon coup pour le rabat de l’ourlet, mais le résultat n’est pas trop mal pour une première… je crois que je réutiliserai cette technique…

Finition du crapaud brodé avec un ourlet à jour, 2, le dos Au dos, voici ce que ça donne, avec juste un thermocollant au dos de la broderie…

Hergé à Angoulême

Angoulême, la tête d'Hergé, 1, vue générale La tête d’Hergé a été inaugurée rue Marengo à Angoulême en janvier 2003, à l’occasion du festival international de la bande dessinée, en présence du roi des Belges… sur un coin de place rebaptisé place Hergé. En fait, cette statue se trouvait à Angoulême depuis 1989, elle était jusqu’alors près du Centre international de la Bande Dessinée et de l’Image… dans ce qui s’appelle maintenant le bâtiment Castro, par opposition au nouveau centre devenu musée ouvert depuis sur l’autre rive de la Charente.

Angoulême, la tête d'Hergé, 2, la signature T.J. Tchang, 1987 Elle est signée de Tchang Tchong-jen (« T.J. Tchang 1987 »), l’ami chinois d’Hergé qui lui avait inspiré le personnage du Lotus bleu.

Angoulême, la tête d'Hergé, 3, la marque du dépôt Il s’agit d’un dépôt de l’État… c’est même inscrit sur le socle, pas question que cette propriété soit oubliée avec le temps…

Logo de Octobre, le mois Fritissime Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Elizabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces!

Quiche aux fanes de radis

Tarte façon quiche avec tomates, oignons et fanes de radis Jusqu’à présent, j’utilisais les fanes de radis (du Fermopanier ou de mon jardin) en soupe. Je les réduis à la poêle (attention, ça fond comme l’oseille ou les épinards) avec de l’ail, et hop, au congélateur en attendant l’hiver et ses soupes…

Une nouvelle recette de Criquette m’a tentée. Une quiche aux fanes de radis et aux tomates.

J’ai suivi sa recette, enfin, plus ou moins. Pour la pâte, une pâte brisée maison (il m’en restait une congelée, je mets un fonds de papier sulfurisé dans la tourtière, ça colle moins pour le service et la vaisselle). Pour la prochaine fois, je retiens son idée d’ajouter des herbes de Provence à la pâte. Pour la garniture, je n’ai pas mis de courgette (c’est la fin de la saison), mais des oignons avec des tomates (il y en avait encore de grosses dans le panier la semaine dernière, elles ont rendu beaucoup de jus, du coup, j’ai les ai laissé rendre leur eau avant de les mettre sur la pâte). Le double d’ail que dans la recette avec les fanes de radis (je ne savais pas trop quelle épice mettre à la place du sel avec cette recette, ail et oignons, c’était parfait). Pas d’anchois, trop salées pour moi, ni de fromage (j’en avais déjà mis sur le gratin de pâtisson, suffisant pour la semaine).

Verdict: excellent! Je recommencerai!J’ai aussi fait une variante avec des verts d’oignons.