Archives par étiquette : bande dessinée

L’exilé du Kalevala de Ville Ranta

Couverture de L'exilé du Kalevala de Ville Ranta pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque, parmi les nouvelles acquisitions de bandes dessinées. Il figurait dans la sélection officielle du festival d’Angoulême de 2011.

Le livre : L’exilé du Kalevala de Ville Ranta (scénario et dessin), traduit du finnois par Kirsi Kinnunen, éditions Çà et Là, 2010, 284 pages, ISBN 978-2-916207-40-7.

L’histoire : dans une petite ville perdue de Finlande, Kajaani, au milieu du 19e siècle. Elias Lönnrot, le médecin de campagne, ne supporte plus sa vie, le harcèlement de sa famille, l’ivrognerie de son frère et des notables qu’il est censé fréquenter. Acculé entre ses dettes, ses procès pour des droits fonciers et son amante (femme d’un agriculteur qu’il met enceinte), il préfère fuir dans la campagne, de part et d’autre de la frontière avec la Russie, pour collecter (au sens ethnographique) les récits, légendes, chants et danses traditionnels…

Mon avis : un dessin en noir et blanc parfois déroutant, parfois très réaliste (les scènes sexuelles), qui rend de manière énigmatique les grands espaces blancs en hiver ou le printemps (dont la tragédie sur une rivière). Un style particulier pour rendre les personnages au trait à la plume… Un lourd volume pas pratique pour la lecture au lit (ben oui, ça compte aussi, je lis surtout le matin au lit vers 6h/6h30 avant d’aller au boulot), avec sa grosse couverture cartonnée et ses presque 300 pages., mais que j’ai mieux apprécié… en le terminant dans un canapé, LOL! Je ne regrette pas cette découverte, merci aux bibliothécaires!

Pour aller plus loin : voir le site officiel de Ville Ranta.

Du même auteur, j’ai aussi lu Papa est un peu fatigué, Sept saisons et Suite paradisiaque.

Logo top BD des blogueurs 2011 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Cecil et Jordan à New-York, de Gabrielle Bell

Couverture de Cecil et Jordan à New-York, de Gabrielle Bell Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé cette bande dessinée dans les nouvelles acquisitions de la médiathèque… Depuis, de cette auteure, j’ai aussi lu Quand je serai vieille et autres histoires.

Le livre : Cecil et Jordan à New-York de Gabrielle Bell (scénario et dessin), traduit de l’anglais (États-Unis) par Vincent Bernière collection Outsider, éditions Delcourt, 2010, 148 pages, ISBN 978-2756020680 .

L’histoire : à New-York, en onze histoires courtes… comme pour un recueil de nouvelles, il est difficile d’en parler sans révéler les histoires… Disons simplement que toutes mettent en scène une jeune fille ou une jeune femme, qui se retrouve dans la galère et se sent devenir une simple chaise (Cecil et Jordan à New-York), face à son voisin cocaïnoman (Je ressens rien), avec un écrivain célèbre qui ne ressemble pas à l’image qu’elle s’en faisait (L’année de l’Arowana), etc.

Mon avis : onze histoires courtes, quelques-unes colorisées, la plupart en noir et blanc. Je recommande spécialement à Monique / Bidouillette / Tibilisfil Gabrielle III… où il est question de deux pigeons nichant sur le rebord de la fenêtre … D’autres histoires abordent des sujets moins futiles, comme un après-midi où la jeune femme pense pendant quelques heures que son mari est mort dans un accident d’avion (et se réjouit de la fin des contraintes de la vie conjugale)… mais il était chez sa maîtresse, pas dans l’avion. Pas extraordinaire, mais cet album se laisse lire agréablement…

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Top BD de juin 2011

Logo top BD des blogueurs 2011Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible a connu beaucoup de bouleversements, mais est stabilisé depuis trois mois… Je dois juste signaler dans ceux que j’ai lus la sortie de Rural! Chronique d’une collision politique d’Etienne Davodeau, c’est dommage, c’est la seule bande dessinée (ou même le seul livre) que j’ai jamais lu qui présente de anière juste ce qu’est l’archéologie préventive (préalable aux travaux d’aménagement). Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Je vais lire certains de ces nouveaux titres. Les BD que j’ai lues sont toujours en gras et les liens vers mes avis après ceux du classement. Avec tous ces changements, j’en ai peu maintenant que j’ai lus… Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi) entreront dans ce classement… Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 19.38

2- (-) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 19.29

3- (=) Elmer, Gerry Alanguilan, Ca et là,18.68

4- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.63, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

5- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.58, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

6- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.5

7- (=) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt, 18.5

8- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.44

9- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.39, je l’ai lu aussi, voir mon avis

10- (=) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.33

11- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt, 18.33

12- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 18

13- (N) La fin du monde, Tirabosco, Wazem, Futuropolis, 18

14- (=) L’ascension du haut-mal, David B, L’Association, 1, Tome 1, Tome 2, Tome 3,

15- (=) Légendes de la Garde, David Petersen, Gallimard, 17.9, Tome 1, Tome 2.

16- (+) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.85

17- (N) Les enfants de Jessica tome 1, Luc Brunschwig, Laurent Hirn, Futuropolis, 17.83

18- (=) Poulet aux prunes, Marjanne Satrapi, L’Association, 17.83, j’en ai parlé ici

19- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt,17.79, j’en ai parlé ici

20- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman, 17.78

21- (=) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt,17.73, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10,Tome 11, Tome 12, Tome 13,

22- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis, 17.7, Tome 1, Tome 2,

23- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.7

24- (N) La chronique des immortels tome 1, Von Eckartsberg, Van Kummant, Paquet,17.67

25- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt, 17.67

26- (=) Cerebus tome 1, Dave Sim, Vertige Graphics, 17.63

27- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard, 17.53

28- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis, 17.5, je l’ai lu ici

29- (=) Welcome to the death club, Winschluss, Cornélius, 17.5

30- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud, 17.43

31- (=) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis, 17.42

32- (=) Couleur de peau miel, Jung, Soleil, 17.39, Tome 1, Tome 2, j’ai parlé ici du tome 1 et là du tome 2

33- (=) Kraa tome 1- La vallée perdue, Benoît Sokaal, Dargaud, 17.38

34- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.38, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

35- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana, 17.38

36- (=) Voyage aux îles de la désolation, Emmanuel Lepage, Futuropolis, 17.38

37- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt, 17.33

38- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil, 17.33

39- (N) Gemma Bovery, Posy Simmonds, Denoël, 17.33

40- (=) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt, 17.3

41- (=) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt, 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

42- (=) Pluto, Naoki Urasawa, Kana, 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4,Tome 5, Tome 6,

43- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2, 17.18

<
span>44- (=) Elle ne pleure pas elle chante, Corbeyran, T. Murat, Delcourt, 17.17

45- (=) L’orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.17

46- (=) Le Complot, Will Eisner, Grasset, 17.11

47- (=) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.1

48- (N) New York Trilogie, Will Eisner, Delcourt, 17.08, Tome 1, Tome 2, Tome 3.

49- (+) Blacksad, Juan Diaz Cañales, Juanjo Guarnido, Dargaud, 17.0, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

50- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud, 17, Tome 1, Tome 2.

Blast t. 2, l’apocalypse selon saint Jacky, de Manu Larcenet

Couverture de Blast t. 2, l'apocalypse selon saint Jacky, de Manu Larcenet livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.comÀ l’occasion de la dernière opération de masse critique spéciale bande dessinée proposée par Babelio, j’ai reçu le tome 2 de Blast de Manu Larcenet. J’ai donc d’abord sorti le tome 1 grasse carcasse de la médiathèque… mais vous en parlerai plus tard! Je vous parle donc aujourd’hui du tome 2 (voir aussi les tome 3 : la tête la première, et 4 : pourvu que les bouddhistes se trompent).

Le livre : Blast, tome 2, l’apocalypse selon saint Jacky de Manu Larcenet (scénario et dessin), éditions Dargaud, 2011, 204 pages, ISBN 9782205067590.

L’histoire : dans un commissariat il y a quelques années (les policiers fument dans le bureau…). Polza Mancini est toujours en garde à vue. Ancien écrivain (de livres de cuisine), clochard (par choix), obèse, il a été interné six fois ces dernières années. Les policiers veulent comprendre pourquoi et comment Carole Oudinot a été battue (à mort, mais ils ont pour consigne de ne pas lui apprendre le décès de la victime). Mais Polza a décidé de raconter à sa manière, lente, par des détours. De blast en blast, c’est-à-dire de flash en flash. Il en est donc à l’arrivée de l’automne, il va devoir quitter la forêt où il vit et se rapprocher de la ville pour ne pas avoir froid… Il passe ainsi de maison abandonnée à maison fermée qu’il fracture. Jusqu’à sa rencontre avec Saint Jacky, un vieux clochard qui commence par lui taper dessus, puis par le reconnaître à la couverture d’un de ses livres… Car Jacky est un clochard cultivé, qui lit beaucoup (pas que des livres de cuisine). Mais aussi un dealer, jusqu’où emmènera-t-il Polza? Jusqu’à l’Apocalypse promise dans le titre de l’album?

Mon avis : un album surtout en noir et blanc, avec quelques planches qui ont des explosions de couleur lors des « blasts ». Un dessin qui se libère de la contrainte des cases, beaucoup de dessins en pleine page. La série est annoncée en 5 tomes, plus de mille planches, cela laisse de la place pour étudier les personnages, les laisser se développer. Une histoire noire, très noire, nous en sommes à 24 heures de la garde à vue, un des flics s’énerve déjà et donne un coup de boule au suspect… au risque de le voir se refermer… Au-delà du polar est abordé le problème des maladies psychiatriques chez les clochards, le personnage principal est obèse, boit trop, a des flashs, mais aussi s’auto-mutile, a fait des séjours en hôpital psychiatrique sans jamais être soigné, même pas vraiment pris en charge. Une sorte de roman dessiné très fort, très différent des autres bandes dessinées, et même des autres albums que j’ai lus de Manu Larcenet…

Manu Larcenet

Le combat ordinaire

Blast

Manu Larcenet et Daniel Casanave

  • Crevaisons (Une aventure rocambolesque du Soldat inconnu, tome 5)

Jean-Yves Ferri et Manu Larcenet

Le retour à la terre

 

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Esthétique et filatures de Mandel et Tanxxx

Couverture de Esthétique et filatures de Mandel et Tanxxx pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenJ’avais noté cette bande dessinée chez Audouchoc et je l’ai fait venir d’une annexe de la médiathèque

Le livre : Esthétique et filatures de Lisa Mandel (scénario), Tanxxx (dessin), collection : KSTR, éditions Casterman, 2008, 120 planches , ISBN 978-2-203-00399-6.

L’histoire : quelque part de nos jours. Un agriculteur veuf a trouvé, avec l’aide de sa fille Marie, 16 ans, sa nouvelle femme, Tatiana, grâce à internet en Ukraine. Pas d’amour, juste un intérêt, avoir une main d’œuvre complémentaire pour sa ferme. Un matin, revenant à l’improviste de son champ, il trouve Tatiana au lit avec Marie. Furieux, il va chercher un fusil, dans la bagarre, un coup part, il est laissé pour mort par les deux jeunes femmes qui s’enfuient à mobylette. Tatiana abandonne Marie en plein bois. Celle-ci trouve refuge en ville chez Adrienne, une esthéticienne célibataire et bourrée croisée à la sortie d’un bar… ou plutôt dans l’appartement de sa mère. Celle-ci leur donne un ultimatum: elles ne garderont l’appartement quelques mois de plus que si elles découvrent les moyens de subsistance apparemment importants du fils…

Mon avis : dans une dominante sombre du fait du graphisme en noir et blanc assez chargé, l’album ne manque pas d’humour… noir donc. Le métier du frère (star du porno gay) va faire évoluer le métier de sa sœur Adrienne – esthéticienne, elle devient maquilleuse de porno… Quant à Marie la paumée, elle va devenir une pro de la filature, d’où le titre de l’album. Ceci dit, je ne suis pas complètement convaincue par cet album. Je pense qu’il y a trop de personnages, que le scénario est parfois un peu brouillon, certains passages auraient gagnés à être plus condensés, les transitions entre les parties au contraire plus développées.

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L’enragé (tome 2) de Baru

pioche-en-bib.jpg Couverture du tome 2 de l'Enragé de Baru Baru avait gagné le grand prix de la bande dessinée d’Angoulême en 2010 et était donc le président de l’édition 2011 avec une exposition à la cité de la Bande dessinée (dans le bâtiment Castro). Avant d’aller au festival cette année, j’avais donc emprunté trois titres à la médiathèque, après Fais péter les basses, Bruno !, et le tome 1 de L’enragé, voici le tome 2 …

Le livre : L’enragé (tome 2) de Hervé Barulea, dit Baru (scénario et dessin), Baru et Ledran (couleurs), collection Aire Libre, éditions Dupuis, 2006, 61 planches, ISBN 978-2-8001-3800-9.

L’histoire : Anton Witkowsky, que tout le monde appelle Witko maintenant, a définitivement quitté sa banlieue de la cité de Oiseaux… qu’une seule personne lui rappelle désormais, son ancien ami beur, Mohamed Meddadi, devenu journaliste sportif. Le voici en route pour le championnat du monde à Las Vegas. Il ne fait pas le poids dans ce monde dur de la boxe : grosses voitures, belles filles, adversaire qui tente de le faire chuter… N’y a-t-il pas réussi, d’ailleurs, puisque nous voyons toujours des scènes de prétoires intercalées, jusqu’à ce que les deux récits se rencontrent…

Mon avis : je n’ai pas adhéré au style de Baru, au trait trop rageur, ni à ce scénario qui est somme toute sans doute celui de tous ceux qui brûlent les étapes, passent en quelques semaines de la banlieue au paquet de fric, par la boxe comme ici, mais ça doit être un peu pareil avec le foot… Même si Baru connaît le sujet, fils d’immigré (italien) travaillant dans une banlieue ouvrière de Lorraine, lui-même promis à une carrière scientifique quand il bifurque pour devenir prof de sport – pour avoir du temps pour lui… J’arrête ici ma découverte de Baru, pas envie de lire les albums plus anciens.

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Top BD de mai 2011

Logo top BD des blogueurs 2011Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible a connu beaucoup de bouleversements, mais est stabilisé depuis deux mois… en tout cas pour ceux que j’ai lus… car il y a des mouvements dans les autres, des entrées et des sorties. Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Je vais lire certains de ces nouveaux titres. Les BD que j’ai lues sont toujours en gras et les liens vers mes avis après ceux du classement. Avec tous ces changements, j’en ai peu maintenant que j’ai lus… Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi) entreront dans ce classement… Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association 19.5

2- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman 19.38

3- (=) Elmer, Gerry Alanguilan, Ca et là 18.68

4- (-) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion 18.63, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

5- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil 18.58, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

6- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman18.5

7- (=) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt 18.5

8- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt 18.44

9- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman 18.39, je l’ai lu aussi, voir mon avis

10- (=) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman 18.33

11- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt 18.33

12- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux 18

13- (N) La fin du monde, Tirabosco, Wazem, Futuropolis18

14- (=) L’ascension du haut-mal, David B, L’Association 18, Tome 1, Tome 2, Tome 3,

15- (=) Légendes de la Garde, David Petersen, Gallimard 17.9, tome 1, Tome 2.

16- (+) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt 17.85

17- (+) Poulet aux prunes, Marjanne Satrapi, L’Association 17.83, j’en ai parlé ici

18- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt 17.79, j’en ai parlé ici

19- (-) Blankets, Craig Thompson, Casterman 17.78

20- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt 17.73, Tome 1, rget= »_blank »>Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10,Tome 11, Tome 12, Tome 13,

21- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis 17.7, Tome 1, Tome 2,

22- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman 17.7

23- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt 17.67

24- (=) Cerebus tome 1, Dave Sim, Vertige Graphics 17.63

25- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard 17.53

26- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis,17.5, je l’ai lu ici

27- (N) Welcome to the death club, Winschluss, Cornélius 17.5

28- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud 17.43

29- (+) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis 17.42

30- (=) Couleur de peau miel, Jung, Soleil 17.39, Tome 1, Tome 2, j’ai parlé ici du tome 1 et là du tome 2

31- (=) Kraa tome 1- La vallée perdue, Benoît Sokaal, Dargaud 17.38

32- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman 17.38, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

33- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana 17.38

34- (+) Voyage aux îles de la désolation, Emmanuel Lepage, Futuropolis 17.38

35- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt 17.33

36- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil 17.33

37- (N) Gemma Bovery, Posy Simmonds, Denoël 17.33

38- (=) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt 17.3

39- (=) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

40- (=) Pluto, Naoki Urasawa, Kana, 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4,Tome 5, Tome 6,

41- (-) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2 17.18

42- (=) Elle ne pleure pas elle chante, Corbeyran, T. Murat, Delcourt 17.17

43- (=) L’orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman 17.17

44- (=) Le Complot, Will Eisner, Grasset 17.11

45- (-) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.1

46- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud 17, Tome 1, Tome 2.

47- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan 17, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

48- (=) Rural!, Etienne Davodeau, Delcourt 17, j’en ai parlé ici

49-(N) From Hell, Alan Moore, Eddie Campbell , Delcourt 17

50- (=) Haunt tome 1- Frères ennemis, R. Kirkman, R. Ottley, G. Capullo, Delcourt 17

Les murs peints d’Angoulême (1) : Margerin et Morris

Angoulême, le mur peint de Morris, 1, vue générale

La ville d’Angoulême promeut la bande dessinées par son musée de la bande dessinée, par son festival de la bande dessinée, mais aussi par une vingtaine de murs peints mis en place progressivement depuis 1997. Des circuits de visite sont régulièrement organisés sur ce thème dans le cadre du pays d’art et d’histoire, ou par audiovisite à télécharger ici. Je vous en ai sélectionnés deux aujourd’hui, dans la montée de la gare vers les halles et le centre-ville… que j’ai hésité à mettre dans le défi des animaux qui ne bougent pas. Je commence donc par ce pignon peint en 2001 avenue Gambetta (sur la droite quand on monte) avec Lucky Luke, Jolly Jumper et les Dalton de Morris…

Angoulême, le mur peint de Morris, 2, Lucky Luke et Jolly Jumper Au rez-de-chaussée, nous sommes accueillis par Lucky Luke et son fidèle Jolly Jumper qui passent la tête aux fenêtres…

Angoulême, le mur peint de Morris, 3, Joe et William Dalton Au premier étage, à droite, Joe Dalton, le plus petit, et à gauche, William…

Angoulême, le mur peint de Morris, 4, Jack et Averell Dalton Au deuxième étage, Jack à gauche et le dégingandé Averell à droite… Mais où est passé Rantanplan?

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 1, vue générale Presque en face, nous avons Un samedi à Malakoff de Franck Margerin, peint en 2000. Le mur est comme le mur d’un pavillon de banlieue des années 1960 et la rue devant…

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 2, Lucien et le voisin à la Deuch' Lucien sur sa moto salue ses voisins, dont celui-ci qui s’apprête à sortir sa deux chevaux du garage.

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 3, la voisine à sa fenêtre et le chat Madame fait signe de la fenêtre du comble, pendant que le chat se promène sur le rebord du toit du garage et qu’un enfant a perdu sa maquette d’avion sur le bord du toit…

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 4, un pote et des chiens De l’autre côté, monsieur épie derrière sa vitre, le chien méchant aboie sur un chien qui passe et se lâche sur le trottoir où un pote à Lucien répare sa mob…

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 5, un chat fouille les poubelles Il faut avancer un peu pour mieux voir le rat qui fouille dans la poubelle, à moitié caché par le toit voisin.

Journal d’une bipolaire de Emilie et Patrice Guillon

Couverture du Journal d'une bipolaire de Emilie et Patrice Guillon pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenJ’avais noté cette bande dessinée chez Audouchoc et je l’ai réservée à la médiathèque

Le livre : Journal d’une bipolaire de Émilie et Patrice Guillon (scénario), Sébastien Samson (dessin), collection : Contre-cœur, éditions La boîte à bulles, 2010, 88 planches , ISBN 978-2-84953-106-8.

L’histoire : Aujourd’hui, Camille et son père décident d’écrire le scénario d’une bande dessinée sur la maladie de Camille. Montréal, septembre 2001, au moment des attentats du 11 septembre. Camille, alors en vacances, est coincée quelques jours de plus sur place, qu’elle passe avec son amoureux québécois. De retour en France, elle est inscrite en maîtrise et loge dans un studio adjacent à la maison de ses grands-parents. Son copain, resté au Canada, lui fait une sorte de chantage affectif, par mél et par téléphone, pour qu’elle vienne le rejoindre. Avec l’approche des examens, la pression monte, Camille craque, fait une tentative de suicide, arrêtée à temps par ses grands-parents et son oncle, sa mère l’accompagne aux urgences psychiatriques, elle y est internée pour la première fois. Puis c’est la dépression chronique (qui va régulièrement jusqu’aux tentatives de suicide), en alternance avec quelques phases maniaques (fièvre acheteuse, comportements à risque), la vie à l’hôpital, dans une clinique spécialisée et dans un foyer, les relations pas toujours faciles avec sa famille (son père, divorcé et lointain, sa sœur jumelle, sa mère, ses grands-parents, son oncle), qui ont du mal à la comprendre. Ce n’est que quelques années plus tard qu’elle apprend le nom de sa maladie, la bipolarité ou maniaco-dépression. Et pourra tenter de s’insérer dans le monde du travail, en essayant de gérer la pression.

Mon avis : la bande dessinée, en noir et blanc, est partagée en chapitres portant chacun le nom d’une chanson et correspondant à une étape dans la vie de Camille. Car s’il s’agit d’un récit autobiographique, Émilie Guillon, aidée par son père, a décidé de prendre de la distance en changeant le prénom de son personnage. Un récit poignant, qui montre la spirale de la dépression, l’exaltation des phases maniaques, la difficulté des traitements (psychothérapie et médicaments), la difficulté de s’en sortir pour la personne malade mais aussi le bouleversement de son entourage. Je trouve que la postface du Dr Gay, sensée expliquée médicalement la maladie, n’est pas très réussie, trop clinique et pleine de chiffres en deux pages. Peut-on résumer cette maladie à des statistiques ?

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Maus (tome 1) de Spiegelman

Couverture du tome 1 de maus, de Spiegelman pioche-en-bib.jpgDepuis le début, cette bande dessinée figure en tête du classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. J’ai donc emprunté les deux tomes à la médiathèque, je vous parle aujourd’hui du tome 1, et bientôt du tome 2. L’année prochaine, fin janvier 2012, Art Spiegelman, grand prix 2011, présidera le festival d’Angoulême. Maus a d’ailleurs reçu le prix Alfred du meilleur album étranger pour le tome 1 au festival d’Angoulême de 1988 et en 1993 l’Alph-Art du meilleur album étranger pour le tome 2 (également prix Pulitzer spécial en 1992). Ces deux tomes ont aujourd’hui rassemblés dans un seul gros album, mais je les ai lu dans la première édition, donc le tome 1 aujourd’hui, et le tome 2 dans quelques semaines.

Le livre : Maus, un survivant raconte, tome 1 : mon père saigne l’histoire de Art Spiegelman (scénario et dessin), traduit de l’anglais par Judith Ertel, éditions Flammarion,1987 (réimpression 1994), 159 pages, pas d’ISBN.

L’histoire : aux États-Unis dans les années 1970. Un fils va interviewer son père rescapé du génocide de la Seconde Guerre mondiale. Retour dans la Pologne des années 1930, Vladek vient d’épouser Anja, ils ont une vie plutôt aisée, un bébé, Richieu, naît. Avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir, leur vie devient de plus en plus difficile de 1939 à 1944, ils sont regroupés dans des quartiers juifs, transformés en ghetto, spoliés de leurs biens, puis du droit à travailler… avant de partir un à un vers les camps de concentration.

Mon avis : un témoignage fort, qu’Art Spiegelman semble avoir eu du mal à tirer de son père… L’utilisation du noir et blanc et des animaux (enfin, des hybrides, corps humains et tête d’animal) rend le récit encore plus pognant… Les Juifs sont des souris (Maus), les Polonais des porcs, les Allemands des chats, etc. Un témoignage à lire absolument pour ne pas oublier…

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