Archives de catégorie : Visites, musées et expositions

Mes visites, expositions et patrimoine, à l’exception de ce qui concerne Poitiers, classé à part…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (5): en forme?

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 11, 1, l'entrée

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

J’espère que vous êtes en forme aujourd’hui, car je vous emmène dans un jardin un peu déprimant… sous perfusion (voire transfusion, vue la couleur). Nous allons voir le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs, du bureau des jardins et du paysage Pit. Le message est clair, faites attention à la nature avant qu’elle ne doive être mise sous perfusion… Le prix de nos comportements pourrait être élevé…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 11, 2, déambulateur au milieu des plantes Du matériel médical est donc dispersé dans ce jardin qui joue avec une apparence de plantes bien en forme… D’abord le déambulateur…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 11, 3, arbre à perfusion et radio … plus loin, l’arbre bandé soutient les poches de sang devant une radiographie… de plante disparue?

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 11, 4, armoire à pharmacie et béquilles L’armoire à pharmacie et les béquilles : elles auraient pu être transformées en tuteur, à haricots par exemple, cela aurait eté encore plus fort comme message…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 11, 5, lit Le lit accueille des plantes… malades?

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 11, 6, fauteuils Ouf, les plantes derrière les fauteuil semblent être en pleine forme…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, quatre vues du jardin 11 en automne (30 septembre) Quand les plantes ont poussé, l’ensemble était moins glauque, comme vous pouvez le voir sur ces quatre photographies prises le 30 septembre 2011.

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

L’ancienne école d’art de Niort par Lasseron

Niort, l'ancienne école d'art, 01, la façade Aujourd’hui, direction Niort et son ancienne école d’art ou pavillon Stéphane Grapelli, qui a accueilli à partir de 1952 le muséum d’histoire naturelle (aujourd’hui regroupé avec le musée d’Agesci), puis l’école de musique, et pour quelques mois encore le centre régional des métiers d’art, dont l’avenir est incertain si l’on en croit la presse locale la semaine dernière. Il a été restauré il y a quelques années et se trouve à l’angle de la rue du musée et de la rue Saint-Jean, très près de l’hôtel de ville ou plutôt, juste après les bâtiments administratifs construits il y a quelques années à gauche quand on regarde la façade de l’hôtel de ville. On voit ici la façade depuis la rue du Petit-Banc.

Niort, l'ancienne école d'art, 03, la porte monumentale Il s’agit de l’un des nombreux monuments construits à Niort par l’architecte Georges Lasseron, dont je vous reparlerai pour l’hôtel de ville, les bains douches, la belle ménagère, le grand café, le lycée de jeunes filles (aujourd’hui musée d’Agesci), et peut-être les écoles, les bâtiments d’octroi, les escaliers de la place de la brèche (détruits récemment), etc., voir en fin d’article.

Niort, l'ancienne école d'art, 02, la signature de Georges Lasseron Je l’aime bien… il a eu la gentillesse de signer et dater la plupart de ses œuvres! ici, sur le côté gauche, « G. Lasseron / architecte / 1891 ».

Niort, l'ancienne école d'art, 04, l'entablement Sur l’entablement au-dessus du portail est inscrit « Pavillon Stéphane Grappelli » et un décor de céramique vernissée…

Niort, l'ancienne école d'art, 05, la céramique vernissée …que l’on voit mieux de plus près.

Niort, l'ancienne école d'art, 06, la signature des sculpteurs Georges Lasseron a dessiné le décor sculpté, mais celui-ci a été exécuté par deux sculpteurs locaux qui ont signé : « Trinité et Maché / sculpteurs / Niort ». Pour information , vous pouvez retrouver une de leurs œuvres dans l’église Saint-Étienne-du-Port, toujours à Niort, le ciborium (le truc en pierre qui surmonte l’autel dans le chœur de l’église).

Niort, l'ancienne école d'art, 07, Apollon sur le tympan Au centre du tympan se trouve une tête d’Apollon, dieu de la beauté, au centre d’un médaillon.

Niort, l'ancienne école d'art, 08, les symboles de la sculpture et de l'architecture Dans l’écoinçon (la partie entre le rond du tympan et le rectangle du bord de la partie sculptée) gauche se trouvent sur un fond de palme les instruments nécessaires à la sculpture et à l’architecture: équerre, compas, règle, plan, chapiteau sculpté, maillet, livre.

Niort, l'ancienne école d'art, 09, les symboles de la peinture Dans l’écoinçon droit se distinguent sur un fond de rameau de laurier des objets pour le peintre, un modèle antique (avec casque et serpent sur le casque) dans un médaillon, un vase, une couronne de laurier et surtout une palette avec des pinceaux.

Niort, l'ancienne école d'art, 10, le côté droit Sur le côté, les baies éclairent largement l’atelier central, que ce soit du côté droit…

Niort, l'ancienne école d'art, 11, le côté gauche …ou du côté gauche.

Niort, l'ancienne école d'art, 12, les fenêtres sur le côté Voici un détail des fenêtres de l’étage.

Pour en savoir plus : voir Georges Lasseron 1844-1932, Un architecte au service de la Ville, par Daniel Courant, éditions du musée de Niort 1998, 109 pages, ISBN 2-911017-09-9.

Les bâtiments de Georges Lasseron à Niort (j’en parlerai ici prochainement). La plupart portent en façade sa signature et la date de construction…

  • 1891 : l’école de dessin, dit pavillon Grapelli, aujourd’hui pôle régional des métiers d’art
  • 1891 : les escaliers monumentaux de la place de la Brèche,
  • 1892 : l’immeuble de la caisse d’épargne
  • v. 1895 : un hôtel particulier dans la rue Yvers
  • 1896-1897: l’ancien lycée de jeunes filles Jean Macé (aujourd’hui musée d’Agesci)
  • 1897-1901 : l’hôtel de ville
  • 1906 : le magasin A la ménagère
  • 1908 : le Grand café
  • 1913 : bains-douches dans la rue basse
  • 1884 à 1905 : les bâtiments de l’octroi
  • 1882 à 1910 : les écoles maternelles et primaires
  • et à la Mothe-Saint-Héray, la maison des Rosières

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (4): abandon ordonné

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 13, 1, l'entrée

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Je vous emmène aujourd’hui dans le jardin n° 13 La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka. Quand la nature reprend ses droits…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 13, 2, la pelouse synthétique et la tondeuse Dès l’entrée, vous êtes accueilli par une tondeuse à gazon… synthétique! C’est le seul coin impeccablement entretenu du jardin, partout ailleurs, la nature a envahi la maison…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 13, 3, la chambre à coucher Le lit et la table de nuit, au bord du jardin…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 13, 4, le coin lecture le coin lecture, livre et tasse de thé, tapis vert au pied… Tout le mobilier de la maison (sauf le lit) est recouvert d’une peinture marron…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 13, 5, le fauteuil le fauteuil… les jardiniers sont sympas, ils y ont mis des fleurs et pas des orties!

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 13, 6, la cuisine Le coin cuisine avec son évier… et son potager au sens propre…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 13, 7, le coin toilette de loin Une prairie fleurie avec au donc un miroir…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 13, 8, prairie fleurie Une impression de fouillis très organisé en fait…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 13, 9, la baignoire Le miroir était en fait derrière la baignoire avec une petite mare pour attirer des tas de petits animaux…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, quatre vues du jardin 13 en automne (30 septembre)

A l’automne (30 septembre 2011), tout a bien poussé, le lavabo et l’évier débordent…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries,
    Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Un Poilu victorieux de Eugène Bénet, 2 : Saint-Benoît

Saint-Benoît, le monument aux morts, 4, vu de face Je vous ai montré il y a quelques semaines le monument aux morts de Civray, ce Poilu victorieux se trouve aussi à Saint-Benoît, où je l’ai photographié le jour de la fête des plantes 2011.

Saint-Benoît, le monument aux morts, 2, la signature d'Eugène Bénet Il est signé d’Eugène Bénet (« Eug. Bénet » ici sur la terrasse, la partie verticale qui sépare la statue du socle)…

Saint-Benoît, le monument aux morts, 3, la signature du fondeur Durenne …est une oeuvre qui figurait au catalogue des monuments aux morts d’Antoine Durenne (au moins pour 1921, sous le n° 5, comme on peut le voir dans la base de données Monumen). Comme toutes les œuvres de catalogue, la mise en scène était réalisée plus ou moins différemment selon les communes. Cette œuvre connut un grand succès et fut commandée à plusieurs dizaines voire centaines d’exemplaires. Je vous propose en suivant le lien un récapitulatif des monuments d’Eugène Bénet. Ici, la marque du fondeur est « Etab[lissemen]ts métallurgiques / DURENNE fondeur PARIS ». Et oui, le même fondeur que pour une ensemble d’oevres dont je vous ai déjà parlé au parc de Blossac à Poitiers (l’amour sur une lionne, une fontaine aux amours et aux nymphes (à revoir un peu givrée ici), un amour sur un dauphin un Faune soufflant dans une corne et un Faune au coquillage). Le monument, inauguré le 1er octobre 1922 (voir le compte rendu dans l’Avenir de la Vienne, 50e année, n° 229, lundi 2 et mardi 3 octobre 1922, vue numérisée n° 4, page de gauche), est aussi signé : « E. Boireau », entrepreneur, sur l’obus gauche, impossible à prendre en photographie ce jour-là…

Saint-Benoît, le monument aux morts, 4, vu de face J’ai essayé de prendre des vues un peu différentes de Civray. Le soldat est ici posé devant un obélisque sur un socle peu élevé, donc assez différemment que sur le précédent. Il brandit de la main droite une couronne de laurier et une palme, symboles de victoire.

Saint-Benoît, le monument aux morts, 5, le côté gauche du soldat Il a le pied droit légèrement surélevé, le manteau semble voler au vent…

Saint-Benoît, le monument aux morts, 6, le côté droit du soldat Il tient le plus haut possible les symboles de la victoire.

Saint-Benoît, le monument aux morts, 7, la poitrine avec les décorations Moustachu, il porte le casque de Poilu (créé en 1915 pour remplacer l’ancien casque qui était plus dangereux que protecteur face aux éclats d’obus), porte son barda, dont le masque à gaz bien visible ici, et ses médailles…

Le parc Mirabeau à Tours (1) : le parc et la fontaine inaugurale

Tours, parc Mirabeau, la fontaine inaugurale, 1, vue générale Le parc Mirabeau a été aménagé après le déménagement du cimetière Saint-Jean-des-Coups, fermé suite à l’inondation de 1856 (les tombes ne furent déménagées qu’en 1889). Ce cimetière, aussi appelé cimetière de l’est, avait lui-même été aménagé en 1777 dans les jardins d’un ancien prieuré. De ce cimetière subsiste une allée de marronniers qui conduisait à la chapelle. En 1891, il est réaménagé par Louis Ernest Madelin, jardinier en chef du jardin botanique. Sa partie nord a été amputée en 1957 pour l’agrandissement de l’école voisine dont je vous reparlerai pour sa plaque commémorant la déportation d’élèves juifs. Il a aujourd’hui une superficie de moins de 1ha.

Le kiosque, construit en béton imitant le bois, technique très à la mode à cette époque (vous pouvez revoir par exemple dans le même style les aménagements du jardin anglais dans le parc de Blossac à Poitiers), date de ce réaménagement et a été construit à la place d’une ancienne chapelle du 12e siècle, vestige du prieuré conservé lors de l’aménagement du cimetière.

Tours, parc Mirabeau, la fontaine inaugurale, 2, la dédicace L’inauguration du parc a été marquée par la pose de cette fontaine originale, qui est à la fois le support de la mémoire de l’inauguration (« Parc Mirabeau / inauguré le 25 décembre 1891 / M. le Dr A. Fournier maire / MMrs E. Gorce et L. Loiseau adjoints »)…

Tours, parc Mirabeau, la fontaine inaugurale, 3, le buste de Marianne de face …avec à son sommet un buste de la République (buste de Marianne), ce qui est plutôt rare dans un jardin public… Grâce au dossier sur les Marianne de Charlotte Pon, j’ai pu l’identifier au deuxième modèle d’Angelo Francia, créé pour le concours de la ville de Paris et très répandu.

Tours, parc Mirabeau, la fontaine inaugurale, 4, le buste de Marianne, côté droit Cette Marianne est représentée en buste, avec les épaules. Elle est coiffée d’un bonnet phrygien avec cocarde et d’une couronne végétale de laurier.

Tours, parc Mirabeau, la fontaine inaugurale, 5, le buste de Marianne de dos Malgré l’ombre des feuilles, on voit peut-être mieux de dos cette superposition de la couronne végétale sur le bonnet phrygien.

Tours, parc Mirabeau, la colonne à Baric, 1 de loin Le parc renferme plusieurs statues dont je vous reparlerai : Les mystères douloureux du sculpteur Alaphilippe, une stèle aux céramistes tourangeaux du sculpteur Médéric Bruno et une colonne dédicacée à « JULES BARIC / 1825 / 1905 / AU MAÎTRE CARICATURISTE / SOUSCRIPTION PUBLIQUE »…

Tours, parc Mirabeau, la colonne à Baric, 2, la dédicace …que voici de plus près.

Art contemporain à Poitiers et à Niort

Juillet 2011, art contemporain, 1 la façade du printemps à Poitiers Je vais aujourd’hui vous parler de trois expositions vues ces deux dernières semaines, mais que vous pouvez encore voir un certain temps. Mais avant, je vous montre une amélioration très significative et colorée de la verrue du printemps sur la place d’Armes (Leclerc) à Poitiers. Des plaisantins, peut-être excédés par cette verrue et la fermeture dans les prochains mois du magasin, ont décidé de refaire la déco… Apparemment, cela n’a pas plu au directeur qui a porté plainte, moi, je trouve que cela donne enfin une touche de couleur sur cette place blanche et minérale…

Juillet 2011, art contemporain, 2, Spitzberg dans la chapelle Saint-Louis à Poitiers Passons maintenant à l’art contemporain revendiqué comme tel. Dans la chapelle Saint-Louis du collège Henri IV (promis, je vous la montrerai un de ces jours) se teint dans le cadre de la manifestation estivale itinérance organisée par la ville de Poitiers une exposition de photographies de David Falco, SPITZBERG 78°15 N 16° E. Des paysages fantomatiques, sans un seul être humain… Mais j’avais préféré au même endroit il doit y avoir pas loin d ‘une dizaine d’années les icebergs de Marc Deneyer (repris l’année dernière à Chaumont-sur-Loire). Vous pouvez (gratuitement) en profiter jusqu’au 28 août 2011.

Juillet 2011, art contemporain, 3, Jephan de Villiers à la chapelle des Augustins à Poitiers Dans la chapelle des Augustins (l’ancien monastère Saint-Hilaire-de-la-Celle, aujourd’hui intégré au Centre Régional de Documentation Pédagogique) récemment restaurée, une exposition (payante, jusqu’au 22 septembre 2011) sur Jephan de Villiers, j’ai beaucoup aimé son travail autour de la mémoire, de l’écriture, des matériaux de récupération (branches, feuilles, fruits, bois flotté, cordages, papier mâché, plumes, champignons séchés, etc.) et de petites silhouettes dans ces matériaux, à part la tête modelée en argile blanche. Allez voir chez lui, vous comprendrez mieux. Alors que Jan Fabre utilise des insectes pour représenter d’autres figures, Jephan de Villliers utilise plein de matériaux naturels pour représenter une espère d’armée d’insectes… Bon, je ne pense pas qu’il apprécie ce rapprochement, les œuvres de ces deux artistes n’ont rien à voir… Quoique… la mémoire est quand même dans leurs préoccupations…Tout au fond de la deuxième salle sont présentées quelques photographies d’Eric Poitevin déposées par le fonds régional d’art contemporain (FRAC).

Juillet 2011, art contemporain, 4, Max Streicher dans l'hôtel de ville de Niort Quittons Poitiers pour Niort, j’y suis allée pour un rendez-vous d’ophtalmo, impossible d’en trouver un rapidement à Poitiers, et j’avais besoin de changer de lunettes… du coup, direction Bessines, en banlieue de Niort, pour 10 minutes de RDV (mais pas du luxe, la myopie a beaucoup bougé à droite, peu à gauche), mais j’avais pris toute ma journée pour me promener dans Niort, prendre des photographies ici et là… et aussi aller voir l’extension de la biennale de Melle (j’irai un de ces prochains samedis, le thème de cette année est Habiter la Terre : du battement de cœur à l’emportement du monde) dans l’hôtel de ville de Niort. Dans la salle d’honneur (jusqu’au 18 septembre 2011) est présenté Dung Beetle, une sorte d’énorme scarabée gonflable sur le dos, de Max Streicher. Vous pouvez le voir ici sur le site de la Nouvelle République (vu le lien, je pense qu’il ne sera pas durable…).

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (3): zen

Chaumont-sur-Loire, jardin zen de Borja,1, de loin

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain) , avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Chaumont-sur-Loire, jardin zen de Borja, 2, de près Zen, aujourd’hui, d’abord avec le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet qui est toujours dans le parc… Remarquez sur la première photographie le banc en tronc d’arbre pour pouvoir observer le jardin d’un peu plus haut en montant dessus ou méditer au calme… Je vous l’ai déjà montré en 2010 et en 2009.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin7, 1, l'entrée Partons maintenant visiter le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par les Brésiliens Ernesto Neto, artiste contemporain (invité du musée de beaux-arts de Nantes pour Estuaire 2009), et Daisy Cabral Nogueira, paysagiste.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin7, 2, vue générale Ce n’est pas mon préféré, mais il aura sans doute ses fans…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin7, allées et canne à sucre Un sol rouge ratissé…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin7, 4, canne à sucre … et des concentrations de canne à sucre, symbole, si j’ai bien compris les auteurs, de l’esclavage et de la production mondialisée (sucre, rhum, éthanol). Au fond de la photo (à droite en entrant), une table servant d’établi.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin7, 5, la pangée Au centre du jardin, une représentation de la pangée, la terre avant la dérive des continents, sur un disque.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, jardin 7 en automne (30 septembre) : deux vues Les cannes étaient devenues très grandes fin septembre…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, jardin 7 en automne (30 septembre) : broyeur à canne Et voici aussi une vue plus proche de l’établi pour broyer les cannes, je n’avais pas fait de photo en juin…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le j
    ardin n° 6
    , Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shi
    n-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Les reliefs de la façade de l’église Saint-Barthélemy à Confolens

Confolens, l'église Saint-Barthélemy, 1, la façade Revenons sur la façade de l’église Saint-Barthélemy à Confolens. Nous sommes quelque part dans le 12e siècle. Les trois reliefs centraux ont été réalisés en pierre calcaire importée, les reliefs latéraux en granite local. Les reliefs du centre rappellent ceux qui existaient, aussi à Confolens, dans la façade de Saint-Michel (aujourd’hui inclus dans l’église Saint-Maxime), je vous en reparlerai (si vous êtes impatients, vous pouvez aller lire le dossier documentaire) ou que vous pouvez toujours voir à moins d’une dizaine de kilomètres sur la façade de l’église Saint-Etienne à Esse.

Confolens, les reliefs de l'église Saint-Barthélemy, 1, les motifs centraux Passons aux reliefs en calcaire au-dessus du portail, qui représentent un Agnau pascal encadré de deux anges, qui semblent donc le porter au Ciel.

Confolens, les reliefs de l'église Saint-Barthélemy, 2, l'ange à gauche L’ange situé à gauche a la tête auréolée et les pieds relevés en arrière…

Confolens, les reliefs de l'église Saint-Barthélemy, 3, l'Agneau pascal eu centre Au centre, l’Agneau pascal, symbole du Christ et notamment du Christ rédempteur (qui rachète la faute des hommes) est reconnaissable… non pas à sa silhouette, qui ne ressemble pas trop à un agneau (quand on pense qu’aujourd’hui, il y a plus de moutons que d’habitants dans le Confolentais… ce sculpteur roman ne semble pas avoir été très observateur), mais au nimbe cruciforme (le cercle avec une croix autour de la tête). Il semble mettre la patte avant droite sur le Livre (la Bible, c’est une position classique). Il est situé au centre d’un cercle orné d’un motif de grecques et entouré de vaguelettes.

Confolens, les reliefs de l'église Saint-Barthélemy, 4, l'ange à droite L’ange à droite est dans une position symétrique de l’autre, mais plus érodé. Il a aussi la tête dans une auréole et les pieds relevés.

Confolens, les reliefs de l'église Saint-Barthélemy, 5, le boeuf de Luc Un relief en granite se trouve de chaque côté vers l’extérieur des contreforts plats qui encadrent le portail. Ils sont insérés de telle sorte qu’ils semblent tourner le dos au relief central. Celui de gauche représente le boeuf ailé, symbole de l’Évangéliste Luc.

Confolens, les reliefs de l'église Saint-Barthélemy, 7, le lion de Marc En position symétrique, à droite, un lion ailé (si, je vous assure, c’est un lion, maladroit, mais il ressemble à beaucoup de lions romans), symbole de l’Évangéliste Marc.

Des violettes à Confolens, vues de prèsQuelques précisions : en mars 2010, j’ai profité d’une belle journée printanière à Confolens (pour un colloque) pour faire une série de photographies et partager avec vous quelques-une d’entres elles, comme ces violettes près de l’église Saint-Barthélemy. Pour plus d’informations sur Confolens et la communauté de communes du Confolentais, deux livres sont toujours en librairie, Parcours du patrimoine n° 325 consacré à Confolens, ou encore l’image du patrimoine Le Confolentais : entre Poitou, Charente et Limousin.

Défi photo : des petits potagers urbains (Poitiers et Cahors)

Défi photo, jardins, 3, Poitiers, rue de la Cathédrale Le thème de la semaine proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil pour le défi photo est : « Des petits potagers, dans nos villes ». A Poitiers, nous en trouvons beaucoup le long de la zone inondable, le long du Clain et de la Boivre. Je vous montre régulièrement mon jardin, mais il y en a beaucoup d’autres. Je vous en ai déjà montrés lors du défi des haies alors, je suis juste descendue cette fois-ci vers le pont Saint-Cyprien… En passant par la rue de la Cathédrale, au 31 bis, j’ai pris la façade de la maison de la famille Clairand… une des seules très fleurie et avec des plantes vertes en centre-ville ! En plus, c’est une très bonne adresse si vous voulez acheter de beaux papiers ou des rubans… Si vous passez par Poitiers, arrêtez-vous à la Maison de papier! Pour les brodeuses qui ne pratiquent pas en même temps l’encadrement, vous pouvez aussi y faire encadrer vos broderies, ou les faire transformer en boîte… Vous y verrez aussi de belles créations en papier et en cartons, dont des maquettes en papier des monuments de Poitiers! Avec la photo de la façade, vous ne pouvez pas la rater! [PS: ils ont déménagé en 2013… mais la boutique poursuit son activité en ligne].

Défi photo, jardins, 1, Poitiers, rue des prés Roy Ceci dit, même s’il y a des aromatiques, cela ne va pas aller comme potager pour la cheffe… Voici donc un potager au nord des Prés-Roy… Un petit chemin sur une île du Clain, à prendre soit par le chemin de Tison, soit comme moi par le pont Saint-cyprien. Certains ouvrent leurs jardins au public au printemps… Vous y verrez des potagers, des jardins d’agrément très fleuris, et des jardins un peu mixte…

Défi photo, jardins, 2, Poitiers, pont Saint-Cyprien Mais en longeant le Clain ou en franchissant les ponts, vous ne pouvez pas manquer des dizaines de jardins et potagers, certains abandonnés mais très peu en vente… Ici sur le bord du pont Saint-Cyprien, côté promenade des cours. Vous voyez en même temps comme le niveau du Clain est bas… l’appontement devrait être au raz de l’eau…

Défi photo, jardins, 4, à Cahors Mais côté potagers urbains, avec aussi du verger et de l’agrément, fin mars 2011, j’avais fait plein de photographies en vue d’un article sur les jardins de Cahors, la ville a décidé de conquérir plein d’espaces le long du Lot ou des délaissés (petites parcelles non bâties) en ville… Cet ensemble de petits jardins, certains seulement de quelques mètres-carrés, a reçu le label jardin remarquable. promis, je vous en reparlerai!

Une journée à la vallée des singes à Romagne (Vienne)

La vallée des singes à Romagne, juillet 2011, une maman gorille et son bébé de 3 semaines

Trente espèces de singes et de lémuriens, plus de 350 individus sont présents à la Vallée des Singes, à Romagne dans la Vienne, répartis dans 15 secteurs et vivant en liberté dans de vastes enclos. J’y suis allée en bus: le conseil général de la Vienne met en place un aller-retour chaque jour vers la plupart des parcs à thème du département, au départ de la gare de Poitiers (et pour certains de Châtellerault), pour 3 euros seulement l’aller-retour, avec à la clef un billet à tarif réduit; on peut aussi avoir des billets à prix réduits en pré-vente à l’office de tourisme du département, à l’entrée de la rue de la Regratterie à Poitiers. Bon, ce service est largement sous-utilisé et c’est dommage. Nous n’étions que 5 dans le bus, le chauffeur, une maman et ses deux fillettes et moi. Le parc de 15 hectares est très ombragé, c’était la troisième fois que j’y allais en 12 ans… Il faut dire que pour trouver les horaires, ce n’est pas facile, ils ne sont pas à la gare routière, ni à l’office de tourisme de la ville, et à celui du conseil général, il faut les demander pour qu’on vous les donne… Un conseil si vous allez à Romagne, emportez votre pique-nique, la restauration sur place laisse un peu à désirer, dans un sac fermé bien hermétiquement (certains singes en liberté sont un peu voleurs… des sacs bien fermés peuvent vous être prêtés à l’entrée).

Les parcs zoologiques ne sont pas trop mon truc, mais ici, le bien-être des animaux, la protection des espaces notamment boisés dans leurs pays d’origine et les projets internationaux d’élevage et de réinsertion sont des atouts. Bien sûr, il y a les nourrissages (le parc à lui seul doit permettre de résoudre la crise du concombre vu la consommation qu’en font de nombreuses espèces), à heure fixe, dans chaque zone, qui permettent de mieux voir certaines espèces. Ces nourrissages sont accompagnés d’explications sur l’espèce, son mode de vie, etc. Certains sont sur des îles, d’autres circulent parmi les visiteurs. Les taux de naissance sont très importants ! Je commence par la dernière vedette, le dernier né de la famille gorille, tout juste âgé de trois semaines, couvé par sa mère… Kwanza, l’adolescente de huit ans qui s’était cassé le col du fémur l’été dernier (elle avait été opérée dans une équipe vétérinaire par une équipe de chirurgiens orthopédistes du CHU de Poitiers, avec une plaque pour fracture du col du fémur humain, plaque adaptée, l’angle du col n’étant pas le même chez l’homme et le gorille, après un remue-méninges de vétérinaires et chirurgiens européens), a rejoint le zoo de Belfast.

La vallée des singes à Romagne, juillet 2011, le groupe de bonobos Les autres vedettes de l’année sont un groupe de cinq bonobos venus de trois parcs zoologiques européens. Ils semblent s’être bien adaptés, mais n’aiment pas le soleil, ils sortent peu dehors en dehors des nourrissages et préfèrent encore leur espace dans le bâtiment où ils ont un libre accès.

La vallée des singes à Romagne, juillet 2011, deux ouistitis pygmées A côté des plus gros singes (les gorilles, le mâle dominant pèse environ 150 kg, si j’ai bien retenu), il y a ces minuscules ouistitis pygmées, 150g à l’âge adulte. Les autres ouistitis (à face blanche dits de Geoffroy, à pinceaux et argentés) ont refusé de se montrer…

La vallée des singes à Romagne, juillet 2011, une gélada et son petit Du côté des géladas, il y a aussi des bébés, comme ce petit sur le dos de sa mère. Vous avez vu, le petit a enroulé sa queue autour de celle de sa mère.

La vallée des singes à Romagne, juillet 2011, des lémuriens Du côté des lémuriens (genre originaire de Madagascar, c’est une espèce endémique, ils ne vivent que là à l’état naturel), ça se bouscule au nourrissage, ici des makis catta et des makis varis (roux et noirs et blancs), les makis couronnés ne sont pas venus cette fois-ci. Il n’y a que des mâles, pour éviter qu’ils ne se reproduisent (mais ils peuvent aller rencontrer des femelles dans d’autres parcs en fonction des besoins…). Ils font parfois beaucoup de bruit, sur de brefs instants, conflits de territoire vite réglés.

La vallée des singes à Romagne, juillet 2011, 15 images Je vous ai fait deux montages avec les espèces précédemment citées et la plupart des autres espèces présentes, atèles (à face rouge et à ventre blanc), capucins (bruns, à épaules blanches, à poitrine jaune) cercopithèques (ascagnes à nez blanc, de Brazza, Miss Roloway avec un petit qui a refusé de se laisser prendre en photo sur le ventre de sa mère), chimpanzés (venus d’un laboratoire pharmaceutique après l’interdiction des essais thérapeutiques sur les singes), colobes, gibbons à favoris blancs (très joueurs), magots (comme ceux qui vivent en Algérie), mandrills, saïmiris, sakis, siamangs, singes laineux (qui s’accrochent beaucoup avec leur queue), tamarins (empereurs, lions dorés et lions à tête dorée, pinchés) et titis. Si vous voulez en savoir plus, chacune est présentée sur le blog de la vallée des singes.

La vallée des singes à Romagne, juillet 2011, 15 autres images