Archives mensuelles : janvier 2013

Merci Cathdragon et Mamazerty

Noël 2012 par Cathdragon, 1, l'ensemble Nous arrivons à la fin du mois de janvier et je ne vous ai pas encore montré tout ce que j’ai reçu pour les fêtes de fin d’année… Il y en aura encore quelques articles. Voici les cadeaux de Cathdragon et Mamazerty, n’hésitez pas à leur rendre visite!Un grand merci à elles!

Je commence par l’envoi de Cathdragon, avec deux belles ATC (cartes de collection de 2,5 sur 3,5 pouces), une pochette/nécessaire de couture et des cartes à publicité.

Noël 2012 par Cathdragon, 2, les deux ATC Voici de plus près les deux ATC, je les adore, avec leurs couleurs et leurs styles différents!

Noël 2012 par Cathdragon, 3, le mini-nécessaire à couture

La pochette/nécessaire de couture est très jolie, idéale pour emporter un petit ouvrage le temps d’un week-end, avec de quoi piquer quelques aiguilles et une poche où ranger fils et ciseaux…

Noël 2012 par Mamazerty, 1, l'ensemble

De son côté, Mamazerty a réalisé une jolie carte et un marque-page avec les même technique…

Noël 2012 par Mamazerty, 2, carte et marque-page maison … les voici de plus près, allez voir chez Mamazerty toute la série qu’elle a réalisée…

Noël 2012 par Mamazerty, 3, les cartes à publicité La pochette renfermait un très gros ensemble de cartes à publicité! Oups, je n’ai pas retrouvé mes photos de détail, dans la bataille de mon blog-déménagement… Impossible de les refaire, il fait trop sombre le soir sans flash, et avec le flash, il y a trop de reflets…

Les enfants loups de Hosoda Mamoru

Affiche de Les enfants loups de Hosoda Mamoru Je poursuis les comptes-rendus des films que j’ai vus dans le cadre du festival Télérama 2013.

Le film : au Japon en ville puis dans un village dans la montagne. Hana rencontre l’homme de sa vie sur les bancs de la fac. Ce dernier est auditeur libre, il finit par lui expliquer sa vraie nature : il est un homme-loup, homme dans la journée, mais parfois il se transforment en loup. Ils ont un premier enfant, Yuki, puis un second, Ame. Le lendemain de la naissance de ce dernier, il meurt accidentellement, sous sa forme de loup. Hana tente de cacher aux autres que ses enfants n’arrêtent pas de passer de bébés hommes à bébé loups. La plainte des voisins pour les hurlements, la visite des services sociaux qui veulent voir les enfants de deux et quatre ans jamais vaccinés, la contraignent à partir. Elle choisi de s’installer dans un village isolé, au bord de la forêt et au pied d’une montagne. Elle s’adapte peu à peu à sa nouvelle vie, réussit à cacher la nature de ses enfants, qui peu à peu vont choisir des voies différentes, intégrer l’école pour la fillette, préférer la vie des bois pour les garçonnet.

Mon avis :  un très joli dessin animé. Je l’ai vu en VF et non en VO, séance du dimanche matin, signalée pour les enfants. Il est conseillé à partir de six ans, il y  avait dans la salle un enfant plus jeune, il a hurlé et sangloté dans la scène où la mère cherche son fils dans la forêt, vers la fin du film, il était trop jeune pour prendre du recul. Loin des villes, Hosoda Mamoru, le réalisateur, montre un Japon rural dur, avec une école éloignée des lieux de vie des enfants (qui doivent être pensionnaires dès le collège, situé à deux heures et demie de route), la culture des rizières mais aussi de légumes vivriers. La transformation des enfants en loups est bien rendue, rendant ce conte très fluide, un dessin dans la pure tradition des dessins animés japonais, avec de grands yeux ronds et une grande bouche aux personnages.

Le festival Télérama 2013 et ses films…
Ceux que j’ai vus avant le festival et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)

Ceux que j’ai vus pendant le festival

Ceux que je ne verrai pas

  • Moonrise Kingdom de Wes Anderson
  • Margin Call de J.C. Chandor
  • Holy Motors de Leos Carax
  • Tabou de Miguel Gomes
  • The Deep Blue Sea de Terence Davies
  • Les adieux à la reine de Benoît Jacquot
  • Elena de Andreï Zviaguintsev

Ernest Latulippe, tome 6 du Magasin général de Tripp et Loisel

Couverture du tome 6, Ernest Latulippe, du magasin général de Tripp et Loisel

pioche-en-bib.jpgIl y a quelques mois, Zazimuth avait parlé de la suite de cette série, Magasin général de Tripp et Loisel, que j’avais abandonnée au tome 4 (revoir le tome 1 : Marie, le tome 2, Serge, le tome 3 : les hommes, le tome 4, Confessions), je suis donc passée à la médiathèque emprunter les tomes 5, Montréal et 6, ils n’avaient pas encore le 7 (voir maintenant le tome 7, Charleston ; tome 8, Les femmes).

Le livre : Magasin général, tome 6, Ernest Latulippe, scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu, éditions Casterman, 68 planches, 2010, ISBN 978-2-203-02616-2.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années … peut-être 1930 maintenant (au fil des albums, on prend quelques années). Après le départ de Marie pour Montréal, le Magasin général vivote tant bien que mal sous la direction de Serge: Marie est partie avec le camion, les villageois proposent à Serge d’aller au ravitaillement à la ville voisine (Saint-Simon) avec un cheval et une charrette, mais les fournisseurs refusent de faire crédit et les villageois, en pleine moisson, n’ont pas d’argent avant d’être payés pour leur labeur dans quelques mois… La querelle renaît: les hommes reprochent aux femmes d’avoir forcé Marie à fuir… Quand enfin, Serge peut partir, le pont sur la rivière a été emporté par la pluie et les orages… Marie rentrera-t-elle enfin? Le trappeur blessé par un ours dans la forêt sera-t-il sauvé?

Mon avis : le dessin est toujours aussi travaillé, plein de détails dans chaque planche. Le rythme du volume reste assez lent, le conflit entre les hommes et les femmes du village, autour du rejet violent de Marie (cf. le tome précédent) est bien rendu, la moisson, la forêt aussi, mais il n’y a guère de suspense, l’histoire est très prévisible, la série va finir par tourner en rond…

Logo du top BD des blogueurs 2013 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Après Chenonceau, la tour de Pise…

Tour de Pise en carton, avant montage L’année dernière, des amis m’avaient offert le château de Chenonceau en carton… Cette année, d’autres amis m’ont offert la tour de Pise, un carton plus épais, mais pas plus facile à assembler .

Tour de Pise en carton, après montage Après quelques heures de pliage, montage, démontage pour bien ajuster, voici le résultat…

De rouille et d’os de Jacques Audiard

Affiche de De rouille et d'os de Jacques Audiard Je poursuis les comptes rendus des films que j’ai vus dans le cadre du festival Télérama 2013.

Le film : de nos jours à Antibes.  Ali (Matthias Schoenaerts), jeune sans boulot, quitte le Nord avec son fils, Sam, 5 ans, direction plein sud chez sa sœur Anna (Corinne Masiero), à Antibes. Bien qu’elle s’en défende, c’est très vite Anna qui s’occupe du garçonnet. Ali trouve des petits boulots. Videur dans une boîte de nuit, il fait la connaissance, lors d’une bagarre, de Stéphanie (). Quelque temps plus tard, celle-ci, dresseuse d’orques dans un parc aquatique, est victime d’un grave accident et est amputée des deux jambes. Son ami la quitte, elle reprend contact en pleine déprime avec Ali…

Mon avis : le film est adapté de deux nouvelles de Craig Davidson, Un goût de rouille et d’os, et De chair et d’os, dont le thème principal est la boxe… que l’on trouve dans la seconde partie du film. Le trucage qui coupe les jambes de  est très bien fait, mais quand on connaît les prothèses en lames de carbone, le boitement et la canne ne sont pas crédibles après la rééducation, le mouvement du haut du corps non plus, il n’y a aucune raison de s’appuyer plus sur une jambe que l’autre, et les lames en carbone sont des prothèses de pointe, sans décalage d’un pied par rapport à l’autre. Mais si le handicap est présent en toile de fond, le sujet principal est plutôt l’histoire de ces deux êtres cassés par la vie, que tout éloigne et qui vont finir par s’apprivoiser, les relations du frère et de sa sœur (qui va finir par être virée de son boulot à cause des caméras de surveillance qu’il a posées), les relations du père et du fils.

Au final, j’ai trouvé que De rouille et d’os ne vaut pas le précédent film d’Audiard, Un prophète [voir aussi le très beau Dheepan]. Avec Intouchables d’Eric Toledano et Olivier Nakache, il était en concurrence pour les Golden Globes avec Amour de Michael Haneke, je trouve très logique que ce soit ce dernier film qui ait reçu le prix du meilleur film étranger.

Le festival Télérama 2013 et ses films…
Ceux que j’ai vus avant le festival et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)

Ceux que j’ai vus pendant le festival

Ceux que je ne verrai pas

  • Moonrise Kingdom de Wes Anderson
  • Margin Call de J.C. Chandor
  • Holy Motors de Leos Carax
  • Tabou de Miguel Gomes
  • The Deep Blue Sea de Terence Davies
  • Les adieux à la reine de Benoît Jacquot
  • Elena de Andreï Zviaguintsev

Si l’école d’autrefois m’était contée (4)

Broderie du premier janvier 2013, étape 4, a, la frise sous le tour

Je poursuis ma broderie du 1er janvier… J’ai choisi cette année une grille achetée au salon de Moncoutant… en 2010, Si l’école d’autrefois m’était contée, de Annick Abrial / les fils de morphée. J’ai brodé la ligne en rouge vif (rubis étoilé de Annick Abrial / les fils de morphée pour le rouge vif, acheté en même temps que la grille) sous le haut du tour.

Broderie du premier janvier 2013, étape 4, b, l'ensemble Voici l’ensemble.

Camille redouble de Noémie Lvovsky

Affiche du film Camille redouble de Noémie Lvovsky

Je poursuis les comptes-rendus des films que j’ai vus dans le cadre du festival Télérama 2013.

Le film : le 31 décembre 2008 (ou bien j’ai mal retenu l’année?) à Paris. Camille Vaillant [Noémie Lvovsky] est en pleine déprime, son mari, Éric [Samir Guesmi] vient de la quitter et de mettre l’appartement en vente, elle boit trop et fait des petits contrats minables sans réussir à atteindre son quota d’heures d’intermittence du spectacle. Elle passe la soirée avec ses anciennes amies de collège, boit trop, se réveille le lendemain matin à l’hôpital… et là, ce sont ses parents [Michel Vuillermoz et ], morts depuis longtemps, qui viennent la chercher, retour dans le passé, 1er janvier 1985, la voici adolescente, lycéenne, à 16 ans, sachant ce qui va se passer ensuite et tentant de changer le destin…

Mon avis : c’est curieux, j’ai vu ce film alors que je venais de terminer Quartier Lointain, de Jirô Taniguchi (je vous en parle dans quelques semaines, ma rubrique bandes dessinées est bien remplie d’ici là), un scénario très proche, un homme qui boit trop et se retrouve le lendemain matin adolescent dans sa ville natale. Inspiration de ce classique de la bande dessinée japonaise? Bon, ceci dit, j’ai passé un bon moment avec ce film, même si certains détails m’ont crispée… Par exemple, comme dans Toutes nos envies de Philippe Lioret, les saisons ne sont pas respectées dans le décor. Ici, nous sommes en principe dans les premiers jours de janvier, et les arbres d’une allée prennent à peine leurs couleurs d’automne… Plus loin dans le film, ils sont bien dénudés comme il faut. Idem, dans un coin de la cuisine en 1985 trône une centrale vapeur de repassage, qui ne devait pas exister sous cette forme en 1985. Le lycée est aussi couvert de mains « touche pas à mon pote » de SOS racisme… ce lycée devait être avant-gardiste pour en être couvert en janvier 1985, de mémoire (c’était aussi mes années lycée…), ils ont surtout fleuri à l’automne 1986, lors des grandes manifestations contre la loi d’Alain Devaquet (qui voulait instaurer une sélection pour l’entrée à l’université), et encore plus après le meurtre de Malik Oussekine par la police le 6 décembre 1986.

Voir d’autres films dont j’ai parlé avec Yolande Moreau : Séraphine et Où va la nuit, de Martin Provost, Les plages d’Agnès d’Agnès Varda,  Dans la maison de François Ozon.

Le festival Télérama 2013 et ses films…
Ceux que j’ai vus avant le festival et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)

Ceux que j’ai vus pendant le festival

Ceux que je ne verrai pas

  • Moonrise Kingdom de Wes Anderson
  • Margin Call de J.C. Chandor
  • Holy Motors de Leos Carax
  • Tabou de Miguel Gomes
  • The Deep Blue Sea de Terence Davies
  • Les adieux à la reine de Benoît Jacquot
  • Elena de Andreï Zviaguintsev

Des mini-pelotes de laine…

Mini pelotes de laine, 1, avant assemblage En dehors des étuis à mouchoirs, j’ai aussi réalisé pour noël quelques mini pelotes de laine dont vous avez eu un aperçu des cordons à la lucette… J’ai choisi un modèle de Tricoland.

Mini pelotes de laine, 2, les deux réalisées sans le cordon J’ai tricoté les deux premières séparément du cordon… avant de penser que je pouvais réaliser ce dernier directement au bout de la partie tricotée…

Mini pelotes de laine, 3, les sept réalisées

Et voilà le résultat, avec un petit ruban dans la partie rétrécie et un petit anneau au bout, elles peuvent rejoindre le porte-clef, une fermeture éclair ou autre chez elles qui les ont reçu avec l’une des 32 ATC :

Cathdragon

Touris

Evelyne 17

Monique / Bidouillette / Tibilisfil

Dianou / Claudiane

Luna

Miss Fil, qui a reçu une ATC spéciales.

Take shelter de Jeff Nichols

Affiche du film Take shelter de Jeff Nichols Je poursuis le festival Télérama 2013 avec Take shelter de , un film qui a reçu plusieurs prix en 2011 dont le grand prix de la semaine internationale de la critique au Festival de Cannes et le grand prix du Festival du cinéma américain de Deauville [depuis, du même réalisateur, j’ai aussi vu Mud].

Le film : de nos jours dans l’Ohio. Curtis LaForche (Michael Shannon) travaille dans une carrière en équipe avec Dewart (Shea Whigham). Il vit avec sa femme, Samantha (Jessica Chastain) et sa fille sourde Hannah (Tova Stewart). En quelques jours, sa vie bascule à cause de violents cauchemars qui commencent tous par une tornade, cauchemars qui évoluent en vision en plein jour… Il a peur de devenir schizophrène comme sa mère, qui a basculé dans la maladie quand il avait dix ans. De son côté, sa femme met tous ses espoirs dans la possibilité de poser un implant cochléaire à sa fille, implant que la mutuelle de Curtis accepte de prendre en charge. Gardera-t-il son emploi et sa famille malgré ses actes irrationnels?

Mon avis : cela faisait longtemps que je n’avais pas vu de film apocalyptique (depuis Les derniers jours du monde des frères Jean-Marie et Arnaud Larrieu, je pense). Les scènes de tornades – celles des cauchemars et celles qui surviennent « en vrai » sont assez saisissantes. Mais contrairement à de nombreux critiques, j’ai eu du mal avec cette famille américaine à outrance, la femme soumise, qui prépare le petit déjeuner pour sa famille, gère le « qu’en dira-t-on », les rendez-vous pour la fillette (apprentissage de la langue des signes en particulier), le repas dominical avec ses parents après la messe. Le reste est aussi caricatural, le barbecue géant entre collègues, l’abri anti-tornade. Curtis fou comme sa mère ou prophète apocalyptique, je ne suis pas entrée dedans, et je me moque du débat pour savoir si la scène finale est une ultime vision ou une vraie tornade, si le film est une allégorie de la chute des États-Unis ou pas.

Le festival Télérama 2013 et ses films…
Ceux que j’ai vus avant le festival et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)

Ceux que j’ai vus pendant le festival

Ceux que je ne verrai pas

  • Moonrise Kingdom de Wes Anderson
  • Margin Call de J.C. Chandor
  • Holy Motors de Leos Carax
  • Tabou de Miguel Gomes
  • The Deep Blue Sea de Terence Davies
  • Les adieux à la reine de Benoît Jacquot
  • Elena de Andreï Zviaguintsev