Archives par étiquette : Québec

Les femmes, tome 8 du Magasin général de Tripp et Loisel

pioche-en-bib.jpgCouverture de Les femmes, tome 8 du Magasin général de Tripp et LoiselJ’avais abandonné le Magasin général de Tripp et Loisel au tome 7 (revoir les tomes 1, Marie, 2, Serge, 3, les hommes, 4, Confessions, 5, Montréal, 6, Ernest Latulippe et 7, Charleston). J’ai trouvé la suite à la médiathèque.

Le livre : Magasin général, tome 8, les femmes, scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu, éditions Casterman, 64 pages, 2012, ISBN 9782203049222.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années 1930. Les hommes sont partis travailler dans la foret sans avoir réussi à élire un maire. Marie, qui se croyait stérile, est enceinte… de l’un des frères Latulippe, mais lequel, Ernest ou Mathurin? Réjean, le curé, ne veut plus dire la messe, au grand dam des vieilles dévotes. Il s’est réfugié chez Noël, qui continue de construire son bateau.

Mon avis : comme dans le reste de la série, les planches sont très belles et très travaillées, avec de nombreux détails. Mais l’histoire se traîne, adoucie par la neige qui envahit les planches, le curé sèche une première messe, une deuxième messe, les dévotes patientent… puis s’impatientent de ne pas avoir de curé. Comme dans le tome précédent, les jeunes femmes se préoccupent de leurs tenues, expédition pour aller chercher du tissu dans la ville voisine, patron, découpe, couture. Oui, c’est long, sur les planches aussi…

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Charleston, tome 7 du Magasin général de Tripp et Loisel

pioche-en-bib.jpgCouverture de Charleston, tome 7 du Magasin général de Tripp et LoiselJ’avais abandonné le Magasin général de Tripp et Loisel au tome 6 (revoir les tomes 1, Marie, 2, Serge, 3, les hommes, 4, Confessions, 5, Montréal et 6, Ernest Latulippe). J’ai trouvé la suite à la médiathèque (ici tome 7, puis tome 8, Les femmes).

Le livre : Magasin général, tome 7, Charleston, scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu, éditions Casterman, 84 pages, 2011, ISBN 9782203032194.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années … 1930 (le Charleston est apparu à la fin des années 1920). Marie et Jacinthe sont rentrés de leur escapade à Montréal. Avant que les hommes ne partent faire leurs travaux forestiers et ne quittent le village pour quelques mois, le curé voudrait qu’ils procèdent à l’élection du nouveau maire. Mais les jeunes femmes préfèrent se confectionner de jolies robes pour, le soir, aller danser le Charleston avec les hommes après l’échec de chaque tour d’élection. Bien sûr, cette ambiance ne plaît pas aux vieilles (bigottes)!

Mon avis : le dessin est toujours aussi travaillé, plein de détails dans chaque planche. Le rythme du volume reste assez lent, comme dans les précédents tomes de la série… Le suspense est double… Qui Marie aime-t-elle des deux frères, Ernest et Mathurin Latulippe? Les hommes vont-ils finir par réussir à élire un maire? L’automne avance, ils vont devoir partir bientôt aux travaux forestiers. Et je ne vous révèlerai pas le coup de théâtre de la dernière planche. Vite, le tome 8 est aussi arrivé à la médiathèque.

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Ernest Latulippe, tome 6 du Magasin général de Tripp et Loisel

Couverture du tome 6, Ernest Latulippe, du magasin général de Tripp et Loisel

pioche-en-bib.jpgIl y a quelques mois, Zazimuth avait parlé de la suite de cette série, Magasin général de Tripp et Loisel, que j’avais abandonnée au tome 4 (revoir le tome 1 : Marie, le tome 2, Serge, le tome 3 : les hommes, le tome 4, Confessions), je suis donc passée à la médiathèque emprunter les tomes 5, Montréal et 6, ils n’avaient pas encore le 7 (voir maintenant le tome 7, Charleston ; tome 8, Les femmes).

Le livre : Magasin général, tome 6, Ernest Latulippe, scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu, éditions Casterman, 68 planches, 2010, ISBN 978-2-203-02616-2.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années … peut-être 1930 maintenant (au fil des albums, on prend quelques années). Après le départ de Marie pour Montréal, le Magasin général vivote tant bien que mal sous la direction de Serge: Marie est partie avec le camion, les villageois proposent à Serge d’aller au ravitaillement à la ville voisine (Saint-Simon) avec un cheval et une charrette, mais les fournisseurs refusent de faire crédit et les villageois, en pleine moisson, n’ont pas d’argent avant d’être payés pour leur labeur dans quelques mois… La querelle renaît: les hommes reprochent aux femmes d’avoir forcé Marie à fuir… Quand enfin, Serge peut partir, le pont sur la rivière a été emporté par la pluie et les orages… Marie rentrera-t-elle enfin? Le trappeur blessé par un ours dans la forêt sera-t-il sauvé?

Mon avis : le dessin est toujours aussi travaillé, plein de détails dans chaque planche. Le rythme du volume reste assez lent, le conflit entre les hommes et les femmes du village, autour du rejet violent de Marie (cf. le tome précédent) est bien rendu, la moisson, la forêt aussi, mais il n’y a guère de suspense, l’histoire est très prévisible, la série va finir par tourner en rond…

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Montréal, magasin général tome 5, de Loisel et Tripp

Couverture du tome 5, Montreal, du magasin général de Tripp et Loisel

pioche-en-bib.jpgIl y a quelques mois, Zazimuth avait parlé de la suite de cette série, Magasin général de Tripp et Loisel, que j’avais abandonnée au tome 4 (revoir le tome 1 : Marie, le tome 2, Serge, le tome 3 : les hommes, le tome 4, Confessions), je suis donc passée à la médiathèque emprunter les tomes 5 (cet article) et 6 (Ernest Latulippe), ils n’avaient pas encore le 7 (voir maintenant le tome 7, Charleston ; tome 8, Les femmes).

Le livre : Magasin général, tome 5, Montréal, scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu, éditions Casterman, 76 pages, 2009, ISBN 978-2-203-02463-2.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années 1920. Marie et Marceau ont une brève aventure charnelle. Dans un petit village, impossible de garder le secret. Clara, qui devait épouser Marceau, l’apprend et débarque furieuse au magasin général, accuse Marie de lui avoir volé son fiancé. Le curé s’en mêle, tout le village jette l’opprobre sur Marie… qui fuit à Montréal, abandonnant le magasin à Serge, qui désormais l’ouvre quand il veut… ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes au village…

Mon avis : le dessin est toujours aussi travaillé, plein de détails dans chaque planche. Le sujet reste d’actualité, même s’il se passe dans les années 1920: comment la rumeur peut ruiner une réputation et entraîner la « coupable » à fuir… alors qu’ils étaient bien deux, dans cette relation, mais c’est bien sûr Marie, la femme, la veuve qui est jugée coupable, pas Marceau… Seul le premier délateur semble avoir été un peu inquiété… Ceci dit, le rythme du volume est assez lent, et après le départ de Marie, il n’est plus question de celle-ci, le récit se recentre sur le magasin…

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Confessions, magasin général tome 4 de Loisel et Tripp

pioche-en-bib.jpg Couverture de Confessions, de Loisel et Tripp J’avais entamé la série du Magasin général de Loisel et Trip par le tome 3 : les hommes, seul disponible à ce moment là à la médiathèque. J’ai repris la série par le début (Marie), poursuivi avec le tome 2, Serge, et maintenant le tome 4, en attendant la suite, le tome 5, Montréal, le tome 6, Ernest Latulippe, le tome 7, Charleston et le tome 8, Les femmes.

Le livre : Magasin général, tome 4, Confessions, de scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu, éditions Casterman, 70 pages, 2008, ISBN 9782203016910.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années 1920. Alors que le village assiste au baptême d’un nouveau né, les commères continuent à exiger du curé le mariage de Marie et Serge. Sauf que si Marie est tombée amoureuse de Serge, celui-ci se refuse à elle, parfois avec une certaine violence verbale. Marie va se confesser au curé, Serge au voisin alcoolique qui construit son bateau. En fait, Serge est homosexuel. Mais comme cela ne semble pas entendable, les hommes vont faire courir le bruit qu’il est impuissant suite à une blessure reçue à la guerre (1914-18).

Mon avis : et bien, finalement, peut-être que la série s’essouffle… J’étais restée sceptique sur le tome 3, lu en premier, avais bien aimé les deux premiers tomes, Marie et Serge, mais reste sur ma faim avec ce quatrième tome, un peu comme si les personnages tournaient en rond, comme la vie de ce village… Des questions importantes (le deuil des parents chez les jeunes adultes handicapés mentaux, l’homosexualité masculine) sont traitées avec trop peu de profondeur… J’essayerai quand même de trouver le tome 5…

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Mon vieux et moi de Pierre Gagnon

Couverture de Mon vieux et moi de Pierre Gagnon logo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010pioche-en-bib.jpgCe livre figurait sur le rayon nouvelles acquisition / rentrée littéraire à la médiathèque. Il rentre dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2010, repris par Schlabaya.

Le livre : Mon vieux et moi de Pierre Gagnon, Éditions Autrement, 2010, 87 pages, ISBN 978-2746714366.

L’histoire : de nos jours quelque part au Québec. Un jeune retraité décide d’adopter un vieux monsieur de 99 ans qui vivait dans le centre d’hébergement (chez nous, nous dirions maison de retraite…) où sa tante vient de mourir. Les services sociaux viennent visiter sa maison, recommandent des aménagements, un animal de compagnie, et Léo arrive, avec ses légers troubles cognitifs, en dépit des mises en garde de l’entourage du narrateur. Tout semble se passer assez bien, mais un jour, Léo fait une chute. Un séjour à l’hôpital, et il revient avec des problèmes de mémoire et d’orientation très importants… Le narrateur arrivera-t-il à continuer à le prendre en charge ?

Mon avis : un livre qui aborde de manière plaisante la question du grand âge et de la dépendance, de l’accueil des malades d’Alzheimer et apparentés. Un livre très court, moins de 90 pages écrites en gros, avec double interligne, même pas une heure de lecture… L’écriture avec beaucoup d’humour à la première personne permet de prendre conscience de certaines difficultés, sans insister trop, en rendant quand même compte de la vie difficile des aidants familiaux et de leur épuisement, ici, un aidant particulier, puisqu’il a laissé sa tante dans une maison de retraite puis, à sa mort, recueilli et adopté un parfait inconnu.

Il y a quand même une chose qui me surprend, la retraite au Québec serait-elle à 50 ans pour les fonctionnaires??? Je m’explique, le vieil homme adopté a 99 ans. Page 11, le narrateur :  » en ce qui me concerne, je termine tout juste une carrière dans la fonction publique « , page 24 :  » le demi-siècle nous séparant ne semble occuper que peu d’espace « , page 60, au sujet de sa carrière passée :  » pendant près de trente ans […] « . Bon, alors, trente ans de service et retraite au Québec??? Ou juste une incohérence de l’auteur?

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre du Canada (plus canadien que Chez Borges de Alberto Manguel que j’avais placé pour ce pays…

Serge, magasin général tome 2 de Loisel et Tripp

pioche-en-bib.jpg Couverture de Serge, de Loisel et Trip J’avais entamé la série du Magasin général de Loisel et Trip par le tome 3 : les hommes, seul disponible à ce moment là à la médiathèque. J’ai repris la série par le début (Marie)… et poursuis avec le tome 2. J’ai aussi lu le tome 4, Confessions, le tome 5, Montréal, le tome 6, Ernest Latulippe, le tome 7, Charleston et le tome 8, Les femmes.

Le livre : Magasin général, tome 2, Serge, de scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu, éditions Casterman, 72 pages, 2007, ISBN 9782203370135.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années 1920. Serge, un étranger en perdition, en panne de moto au bord de la route, a été recueilli au début de l’hiver par Marie, qui tient le magasin général et qui revenait de s’approvisionner à la ville voisine. Le curé intervient, aide à préparer une dépendance pour qu’il puisse dormir à l’écart de la jeune veuve… Très vite, il s’intègre en ouvrant dans le magasin un espace pour offrir de bons dîners aux villageois, il a appris la cuisine à Paris…

Mon avis : J’ai bien aimé la suite de la vie de ce petit village des années 20 au Québec, le tableau de ces hommes – et surtout de ces femmes – pourrait sans problème être transposé aujourd’hui, commérages, médisances, abus de la gentillesse de Marie… et de la cuisine de Serge.

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Marie, magasin général tome 1 de Loisel et Tripp

Couverture de Marie, de Loisel et Trip pioche-en-bib.jpgJ’avais entamé la série du Magasin général de Loisel et Tripp par le tome 3 : les hommes, seul disponible à ce moment là à la médiathèque. Je recommence donc la série par le début… et ai poursuivi avec le tome 2, Serge, puis le tome 4, Confessions, le tome 5, Montréal, le tome 6, Ernest Latulippe, le tome 7, Charleston et le tome 8, Les femmes.

Le livre : Magasin général, tome 1, Marie, de scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu, éditions Casterman, 80 pages, 2006, ISBN 9782203370111.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années 1920. Le propriétaire du magasin général vient de décéder. Marie, sa veuve, décide de reprendre le commerce. Le lendemain, tous les habitants se pressent chez elle, abusent de sa gentillesse (partent en lui laissant l’ardoise), Marie perd pied. Elle prend pour commis Gaëtan, le fils du maire, bien gentil et un peu attardé mentalement…

Mon avis : pas de doute, il vaut mieux commencer une série par le premier tome… J’ai bien aimé, cette fois-ci, la vie de ce petit village des années 20 au Québec, les hommes partis travailler à l’extérieur, le village aux mains des femmes, des enfants, des hommes inaptes au travail (le curé, le vieil alcoolique, le handicapé mental).

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Magasin général t. 3 (les hommes) de Loisel et Tripp

Couverture du tome 3 de Magasin général de Loisel et Tripp pioche-en-bib.jpgLe Magasin général de Loisel et Tripp revient régulièrement dans le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. J’ai commencé par le tome 3, seul disponible quand je suis allée voir le bac à la médiathèque. J’ai repris la série par le début (Marie), poursuivi avec le tome 2, Serge, puis le tome 4, Confessions, le tome 5, Montréal, le tome 6, Ernest Latulippe, le tome 7, Charleston et le tome 8, Les femmes.

Le livre : Magasin général, tome 3, les hommes, scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu , éditions Casterman, 72 pages, 2008, ISBN 9782203348100.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années 1920. Les hommes, bucherons, viennent de rentrer de leur campagne d’hiver. Surprise, un  » Français de France  » (en fait, de Montréal) s’est installé en leur absence chez Marie, la jeune veuve qui tient le magasin général, et a ouvert un restaurant. Les femmes sont ravies, les hommes hostiles, arrivera-t-il à s’intégrer dans le village ?

Mon avis : j’aurais peut-être dû commencer par le premier tome de la série. J’ai eu du mal à rentrer dans le récit. Mais la langue, entre français et québécois, est intéressante, la récolte du sirop d’érable succulente, et cela m’a un peu rappelé l’histoire classique de Lysistrata d’Aristophane. ici, les femmes ne font pas la grève du sexe et des tâches ménagères pour arrêter la guerre, mais pour faire accepter le restaurateur. Le personnage du curé, nouveau dans la paroisse, vaut aussi la lecture.

Pour découvrir l’auteur : voir le site de Régis Loisel

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Il faut prendre le taureau par les contes de Fred Pellerin

Le parvis du théâtre ausitorium de PoitiersHier, j’étais de sortie au théâtre de Poitiers (oui, j’en entends certain(e)s, encore !) pour un spectacle très particulier, Hey Girl ! de Romeo Castellucci. Mais la semaine dernière, j’ai aussi vu Le grand C de la compagnie XY (pour une autre chronique) et Il faut prendre le taureau par les contes de Fred Pellerin, jeune conteur québecois déjà connu de la scène poitevine : il y est venu l’année dernière avec Arracheuse de temps, le spectacle qu’il fait tourner cette année et qui sera présenté en juin à Paris, puis à l’automne à Châtellerault, détail de la tournée sur le site personnel de l’artiste Fred Pellerin. Même si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas aller voir son spectacle, allez sur son site, vous verrez comment aller dans son village du Québec et découvrirez son univers, un site comme on en voit peu…

Le récit : Saint-Elie de Caxton, au Québec… La grand-mère de Fred lui racontait des histoires… Babine était le fou du village, le personnage expiatoire, exécuté en place publique régulièrement, le sot dont on se moque mais qui crée le lien entre chacun… Toute la vie d’un village ressurgit.

Mon avis : un spectacle tout en finesse, en conte, en musique et en chanson… La salle était ravie, bien pleine. Fred Pellerin s’est dit impressionné par ce TAP et ses 900 spectateurs, mais je n’ai pas vu beaucoup de places vides, à part celles des quelques conducteurs qui ont désespérément cherché des places de stationnement, la capacité officielle de l’auditorium où nous étions est de 1050 places, contre 720 dans la salle de théâtre (les chiffres officiels sont ici).

Du stationnement les soirs de spectacle… Revenons sur la question du stationnement un soir où les deux salles sont pleines… Je vous rappelle que les gens qui n’habitent pas le « plateau » (le centre-ville, minuscule et plus ou moins plat) de Poitiers sont obligés de venir en voiture, car le bus de nuit ne passe qu’une fois par heure jusqu’à minuit, et jamais à un horaire pratique par rapport aux spectacles. Et un bus de 20 places assises et 40 debout, (un peu plus si c’est un double) pour 1800 personnes, ça fait un peu juste. Il serait peut-être possible d’envisager des bus spéciaux les soirs de spectacle ? Les parkings ne sont absolument pas dimensionnés pour deux salles fonctionnant ensembles, ça marche quand il y a seulement l’auditorium ou seulement le théâtre, sinon, c’est la pagaille… Nos brillants politiques et urbanistes n’ont en effet prévu sous le TAP qu’un parking de 326 places (pour 1800 spectateurs, même si certains viennent à pied et les autres à deux, pas facile…), plus 632 places pas très loin, à Toumaï, à côté de la gare (chiffres officiels ici), mais où il y a aussi de nombreux abonnés, sans compter les clients des hôtels de la gare qui y ont un tarif préférentiel… Avec l’opération cœur de pagaille… (pardon, officiellement, ça s’appelle Poitiers cœur d’agglomération), il y aura encore moins de place en surface et plus d’abonnés dans les parkings, les soirs de spectacle, ça sera sportif, tout le monde à pied, c’est bon pour la santé… le maire l’a dit lors d’une réunion publique en octobre, mais cela risque aussi de décourager les abonnés, à force, et encore plus les spectateurs occasionnels.