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Chaumont (1), le domaine

Chaumont 2009, le châteauComme promis, voici une petite visite du domaine de Chaumont-sur-Loire. Je vais répartir la visite sur plusieurs articles concernant le domaine, le festival des jardins 2009 et son thème, les jardins de couleur et les œuvres des artistes accueillis dans le centre d’arts et de nature. J’alternerai avec la fin de mon voyage en Grèce, le dernier week-end en Dordogne, quelques visites de Caen l’année dernière que je ne vous ai pas encore montrées…

Chaumont, j’y suis arrivée en train, par la gare d’Onzain. Il suffit ensuite de remonter une longue allée et de franchir la Loire, depuis laquelle l’on a une très belle vue sur le château.

Si vous prenez l’entrée du bas, dans le village, vous remontez une longue rampe et découvrez ainsi le château… Si vous prenez l’entrée du haut, vous arrivez presque directement dans le festival des jardins, à proximité de la ferme modèle que j’ai étudiée en stage l’année dernière.

Chaumont 2009, le manège Un peu plus loin, vous apercevez le four qui existait avant l’aménagement du domaine, transformé en manège à poneys pour les enfants, aujourd’hui en galerie d’art…

Chaumont 2009, les écuries Ce bâtiment est accolé aux écuries, qui accueillent cette année plusieurs œuvres d’art que je ne vous ai pas photographiées…

Chaumont 2009, le château d'eau Plus loin dans le parc, vous pourrez découvrir le château d’eau, qui ne ressemble pas plus à un château d’eau dans l’imaginaire que celui de Blossac à Poitiers… Mais son grand réservoir suspendu permet de mettre l’eau sous pression pour alimenter le château, situé bien trop haut par rapport au village pour avoir de la pression sans cet équipement.

Chaumont 2009, le cimetière des chiens Plus loin encore, le cimetière des chiens de la princesse de Broglie, et le cénotaphe (faux tombeau, lieu de recueillement qui ne contient pas la dépouille… et qui est en fait une œuvre d’art de Victoria Klotz) de l’éléphant qu’elle n’avait pas pu entretenir et qui est mort dans un zoo…

Chaumont 2009, un espace de repos dans le festival Et voici un des espaces de repos au centre de l’espace du festival des jardins… que je vous emmènerai bientôt visiter ! Merci à Milkinise / Anne-Lise et à Véro bis (elle n’a pas encore de blog, mais retrouvez ici la carte en art postal qu’elle m’avait envoyée) de m’avoir encouragée à aller à nouveau au festival des jardins cette année.

Retrouvez mes visites à Chaumont en 2009…, les liens sont peut-être plus à jour sur la page consacrée à Chaumont.

Les différents jardins :

Digne-les-Bains

Digne-les-Bains, archives départementales Il y a déjà un moment, plus de deux mois en fait, comme le temps passe, je vous promettais un article sur Digne-les-Bains… Le trajet est long… Poitiers, Paris-Montparnasse, Paris-Gare de Lyon, Aix-en-Provence-TGV, puis un bus… Le trajet passait par Manosque, super, je m’étais dit… Mais non, Manosque, c’est un péage, une zone commerciale, des ronds-points, le parking de la gare, retour à l’autoroute ! Rien vu du Manosque de Giono et d’aujourd’hui… Les formations sur le patrimoine rural, ça se mérite ! Le stage cette année avait lieu à Digne-les-Bains : l’année dernière, c’était à Chaumont-sur-Loire, carrément plus près de chez moi, sur le thème de la ferme-modèle. Je n’y étais pas allée il y a deux ans, j’ai aussi, à l’occasion de ce cycle, visité Carentan et l’architecture de terre dans les marais du Cotentin, et Pierre-de-Bresse en Bresse bourguignonne ! Cette année, bingo, un chef-lieu de département… et nous étions accueillis dans le bâtiment des archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, bâtiment neuf créé en 1996 (impossible de trouver le nom de l’architecte sur le site des archives). Le thème? L’architecture rurale des zones de moyenne montagne et les systèmes d’exploitation agricole.

Digne-les-Bains, les maisons en bordure de l'ancien rempart Si Digne-les-Bains a été fondée à l’époque romaine et est mentionnée en 78 par Pline l’Ancien (Dinia, capitale des Bodiontici)… la ville a subi de nombreux dommages au fil des siècles, il ne reste rien de la splendeur de ses thermes romains, les guerres de religion ont fait des ravages, puis le soucis de  » modernité  » du 19e siècle, sans compter le bombardement américain du 16 août 1944… Le rempart de la ville haute, autour de l’ancien château devenu prison, reste lisible dans le bâti et la forme des rues, mais guère au-delà.

Digne-les-Bains, la cathédrale Saint-Jérôme À l’extrême fin du 15e siècle, la cathédrale est déplacée du bourg de la vallée (actuelle église Notre-Dame) vers la ville haute, mais l’actuelle cathédrale Saint-Jérôme a été en grande partie reconstruite au 19e siècle et est encore en cours de travaux. la ville est plutôt morte sur le plan commercial, de nombreuses boutiques sont fermées (même la mercerie, pour cause de retraite, dit le panonceau), nous n’avons même pas croisé de curistes…

Digne-les-Bains, l'ancienne cathédrale Notre-Dame-du-Bourg Si vous passez par là (mais passe-t-on à Digne-les-Bains ?), jetez quand même un coup d’œil à l’ancienne cathédrale devenue église Notre-Dame-du-Bourg (quand même classée sur la première liste de monuments historiques de 1840) et visitez la crypte si possible (fermée aux heures où je fus libre)…

Digne-les-Bains, la fontaine monumentale Et aussi à la fontaine monumentale, pas très loin, inscrite monument historique en 1927, qui date du 19e siècle.

Je regrette vraiment de ne pas avoir pu visiter le musée Gassendi et surtout la réserve géologique et ses refuges d’art (site web en construction, dommage), plus grande collection des œuvres d’Andy Goldsworthy, dont j’ai vu de nombreuses photographies… et plus près d’ici, celle qui a réalisé dans le parc de sculpture du centre d’art et du paysage de Vassivière en Limousin.

Les tours de La Rochelle

La Rochelle, le Vieux-Port Avant le dimanche à Angoulême, avec Dominique, nous avions passé un samedi à La Rochelle. Un petit tour sur le vieux port… à cinq minutes à pied de la gare. Et oui, nous y sommes allé en train régional, avec la carte TER qui, pour 20 euros par an (amortie en un aller-retour pour Angoulême ou La Rochelle), propose 25% de réduction en semaine, 50% le week-end et pendant tout juillet et août. Pourquoi se priver ?

La Rochelle, les tours En dehors de la pause sur la plage du centre-ville le matin et des minimes l’après-midi, nous avons (re)visité les trois tours, la tour Saint-Nicolas et la tour de la Chaîne, qui permettent de garder l’entrée du vieux port, et au bout, le petit toit pointu à droite de l’image, la tour de la Lanterne, un peu à l’écart sur le rempart.

Je ne vais pas vous retracer l’histoire des tours, de la ville, du (des) ports des La Rochelle, du pont pour l’île de Ré, juste vous montrer quelques images…

La Rochelle, la tour de la lanterne La tour de la lanterne (12e et surtout 15e siècle, sans compter la prison jusqu’au 19e siècle)…

… à visiter surtout pour ses graffiti…

La rochelle, bateaux dans le chenal du port … et ses vues imprenables, ici les bateaux en train de sortir du chenal alors que la marée remonte.

La Rochelle, Et encore une petite vue depuis une meurtrière de la tour Saint-Nicolas…

La Rochelle, la tour de la Chaîne Maintenant, la tour de la chaîne (14e siècle bien remanié), la voici vue depuis la tour de la lanterne, derrière, la tour Saint-Nicolas. C’est dans cette tour que se trouve l’exposition sur la Nouvelle-France. Le livre dont je vous avais parlé alors, Sur les traces de la Nouvelle-France en Poitou-Charentes et au Québec (sous la direction de Mickaël Augeron, Dominique Guillemet, Alain Roy et Marc Saint-Hilaire), cahier du patrimoine n° 90 (978-2-84561-438-3, paru en 2008 chez Geste éditions), n’était pas sur les tables de la boutique…

La Rochelle, les pieux de fondation de la tour Saint-Nicolas La tour Saint-Nicolas (construite à partir du milieu du 14e siècle) devrait faire honte au centre des monuments nationaux pour sa muséographie d’un autre âge, jamais rénovée malgré des milliers d’entrées annuelles sur le site. Elle est construite sur une système de pieux.

La Rochelle, la tour Saint-Nicolas La vue dans le sens de l’entrée vers le port est encore plus jolie.

La Rochelle, aquarium, musée maritime, espace encan Et au fond, depuis la tour Saint-Nicolas, l’aquarium, le musée maritime (dans le gros bateau) et l’espace encan, ancienne criée reconvertie en lieu de congrès.

La Rochelle. Le port de minimes Alors, Cathdragon, Cathdragon et Petite fée Nougat, vous vous y retrouvez un peu ? Dianou / Claudiane, cela ne te donne pas envie de revenir ? Petite astuce, le pont de Ré est gratuit pour les vélos et les piétons, possibilité de prendre un bus en arrivant sur le continent… Allez, une petite dernière, le port des minimes vu depuis le bus de mer électro-solaire. Et pour l’histoire des sièges et guerres variées dont la ville a été le centre, et bien, un petit manuel d’histoire de lycée (pages sur la guerre de cent ans ou les guerres de religion), ou encore un des nombreux livres sur la ville, comme le petit guide pas cher aux éditions du patrimoine ?

Un dimanche pluvieux à Angoulême…

Angoulême, le musée des beaux-arts Dimanche dernier, déluge sur Angoulême… Parfaitement en accord avec l’exposition en attendant le déluge qui se tient actuellement au musée (ex-musée des beaux-arts). Elle présente l’Europe à la fin du dernier maximum glaciaire, vers 18000 ans avant le présent. Et les variations climatiques, dans un sens comme dans l’autre avec le petit âge glaciaire à la fin de l’Ancien régime en Europe. L’occasion pour moi de voir le musée pour la première fois depuis sa réouverture, et de faire découvrir ses riches collections d’archéologie et d’Afrique et Océanie à Dominique, qui m’accompagnait dans cette expédition. Pour les collections de beaux-arts au sens strict, ce ne sont pas les meilleurs de la région, mais le reste vaut vraiment la visite. L’architecte a en plus mis de larges baies qui permettent d’avoir une vue imprenable sur le chevet de la cathédrale voisine (le musée se situe dans l’ancien hôtel de l’évêché). Le jardin devant le musée embaume les odeurs de ses plantes aromatiques, même avec la pluie. C’est une excellente idée d’avoir inversé l’entrée par rapport à l’ancienne version du musée.

Angoulême, la cité de la BD, le batiment des chais Après un déjeuner en centre-ville et une nouvelle douche sous la pluie drue, direction la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, puisque le nouveau FRAC (centre d’art contemporain), que je souhaitais voir, est fermé le dimanche. La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image avait été inaugurée en juin, alors que j’assistais à la journée des archéologues de Poitou-Charentes à Angoulême. Attention, le dimanche, elle n’ouvre qu’à 14h. Nous commençons par la partie neuve… située dans d’anciens chais réhabilités. Une immense vitrine serpente à travers le vaste espace central, retraçant l’histoire de la BD et abritant dans ses recoins des espaces agréables de lecture de bandes dessinées. Des vitrines hautes présentent des auteurs emblématiques ou des thèmes particuliers. Une salle présente les planches originales les plus précieuses. Bien sûr, dans cette salle comme dans les autres vitrines, les originaux sont changés plusieurs fois par an, pour préserver la conservation du papier. Mais des écrans permettent de feuilleter virtuellement les collections du musée. Vous pouvez découvrir ces espaces dans cette visite virtuelle. Pour les puristes, je pense qu’il y a moins d’originaux que dans la présentation précédente, mais c’est un lieu bien plus agréable… Une petite lecture de BD avant de repartir. Ne ratez pas la boutique et sa librairie de bandes dessinées, y compris en VO… Et oui, le parvis, ici aussi, est trempé… Un mois de pluie sur la journée du dimanche, ça se voit…

Angoulême, la cité de la BD, la passerelle et le bâtiment de l'ancien CNBDI Traversée de la passerelle sur la Charente et direction l’ancien bâtiment, créé par Castro et qui a très mal vieilli ces dernières années. Désolée pour la photo, prise depuis la passerelle… Pas de halte à la fusée Tintin, car la ville paye des droits pour un projet qui ne verra jamais le jour : construire une reconstitution de la fusée de On a marché sur la lune… qui a failli atterrir sur cette île, puis sur l’ancienne poudrière (au sens propre) toujours prête à exploser, pleine de déchets toxiques enterrés. Le bâtiment Castro se voit à peine, mais ce n’est pas plus mal. A 4h de l’après-midi, il faisait bien sombre. Ici, trois expositions, sans compter le resto (fermé le dimanche), un espace web et la médiathèque BD. Parmi les expos, une sur l’art postal, une sur les auteurs de la maison des auteurs, et une plus importante, sur Dupuy et Berberian, qui ont reçu en 2008 le grand prix de la ville d’Angoulême à l’occasion du dernier festival de la BD (tous les liens des BD que j’ai lues à retrouver sur la page BD dans ma bibliothèque.

Pour le déjeuner sur l’herbe sur les bords de la Charente, ça sera pour un jour moins humide !

Bayonne (3), la Nive et l’Adour, les halles

Bayonne, l'Adour D’importants travaux de fortifications et de modifications ont lieu au 16e siècle à Bayonne. En 1572, le roi de France Charles IX confie à l’ingénieur Louis de Foix le déplacement de l’embouchure de l’Adour de Vieux-Boucau à Bayonne, les travaux durent jusqu’en 1578, ce qui est assez court vu l’importance des travaux.
Bayonne devient un port important, et les rives de l’Adour se construisent de maisons, le quartier du Petit-Bayonne, à l’embouchure de la Nive et de l’Adour détournée, est fortifié.

Bayonne, La Nive, rive droite Les rives de la Nive sont aussi sympathiques.

Bayonne, la Nive et les halles En 1862, la ville décide de se doter de nouvelles halles, à structure métallique, à l’emplacement de plusieurs maisons. Elles furent inaugurées en 1864. Mais ce ne sont pas celles que l’on voit aujourd’hui : son toit s’effondra sous le poids de la neige en janvier 1945. Un marché-parking fut construit à cet emplacement en 1963 (il ressemblait à l’horrible marché couvert de Poitiers qui a lui aussi remplacé d’anciennes halles métalliques).

Bayonne, les halles Le bâtiment que vous voyez sur la photo est une reconstitution de 1994 de nouvelles halles métalliques… De plus prêt, vous voyez mieux qu’elle est neuve ou presque.

Et n’hésitez pas à aller voir les deux webcams de la ville sur internet, qui couvrent l’une le pont Mayou (en travaux), la Nive et la place de la Liberté, et l’autre, le quai de la Nive et les halles.Retrouvez le reste de ce voyage

Biarritz, la plage

Biarritz, deuxième ballade

Bayonne, les fortifications

Bayonne, la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André

Bayonne, la Nive et l’Adour, les halles.

Soirée à Civray

Façade de Saint-Nicolas de Civray Hier soir, j’ai eu du mal à rentrer dans le spectacle (Le chandelier, d’après Musset) présenté par le théâtre du Trèfle pour la nuit romane de Civray, derrière l’église Saint-Nicolas, à proximité de la Charente.
Sans doute à cause de la grande médiocrité (pour ne pas dire plus) de la visite guidée, impardonnable sur un édifice qui présente tant de décor et de possibilités de rebonds face à un public… dont l’attention n’a pas été attirée sur les peintures murales ou la sculpture à l’intérieur, ni sur les chapiteaux du chevet, encore moins sur saint Georges terrassant le dragon… (je vous remets une partie des photos) mais a eu droit à des élucubrations sur la fée Mélusine… Vraiment dommage, et incompréhensible de la guide sensée être une professionnelle mais qui ne maîtrisait aucune technique de visite guidée (public mal positionné, bien trop près de l’édifice, pas de pointeur laser pour la guide, qui regardait l’édifice par moment au lieu du public…) ni le vocabulaire de base pour le présenter, employant à mauvais escient des mots que visiblement elle ne maîtrisait pas. Le tout en moins de vingt minutes au lieu de la petite heure prévue au programme.
Cela a permis au public de découvrir l’exposition Sculptures romanes en pays civraisien, produite par le service de l’inventaire du patrimoine culturel de la Région Poitou-Charentes et présentée en extérieur après avoir été à Chatain.

Façade de Saint-Nicolas de Civray, saint Georges terrassant le dragon Heureusement, le nombreux public semblait apprécier la pièce de théâtre, et les autres nuits romanes auxquelles j’ai assisté remplissaient parfaitement leur objectif, faire découvrir un édifice ou la civilisation romane, assister à un spectacle de qualité et partager un instant convivial agréable. Pour celles que j’ai vues, pour celles dont on m’a parlé, les nuits romanes 2009 sont un grand succès. Sur la photographie, une petite vue d’un diable croquant l’hostie de de saint Georges faisant face au dragon. Sur la place devant l’église, jetez aussi un coup d’œil au monument aux morts.

Découvertes à La Rochelle

Bus de mer électriques à l'énergie solaire de La Rochelle Week-end et presque vacances avec un ami, samedi à La Rochelle et ce dimanche sous la pluie à Angoulême… (un mois de pluie sur la journée, vient de dire la météo) et pas d’article sur Poitiers ce midi, j’avais oublié de le programmer. Avant de charger les images que j’ai prises pour vous faire les visites virtuelles, voici deux découvertes à La Rochelle.

D’abord, les bateaux-bus électrosolaires, magiques, pas de bruit, pas de pollution. Ce sont des catamarans à propulsion électrique, avec des panneaux solaires sur le toit. Les voici vus depuis la tour Saint-Nicolas, nous l’ai emprunté au retour de la plage des minimes vers le Vieux-Port. Et cela pour un tarif imbattable, comme les bus et inclus dans les abonnements.

Le Gabut à La Rochelle L’autre découverte, ce fut au Gabut (ici aussi, vu depuis la tour Saint-Nicolas), au retour vers la gare. L’atelier de l’artiste Viviane Perez Lorenzo est ouvert au public, avec ses œuvres très variées, peinture, photographie (plutôt arts graphiques, car plusieurs clichés traités numériquement et superposés), sculptures, dont un irrésistible robot en composants d’ordinateurs… Je vous invite à aller visiter son travail soit à La Rochelle, soit sur son site internet.

Bayonne (2), la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André

Bayonne, le porche, façade ouest de la cathédrale La cathédrale Notre-Dame (ou Sainte-Marie) et son cloître sont classés monuments historiques depuis 1862… et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France (78 édifices sont concernés) depuis 1998. Située à l’emplacement du castrum romain, la cathédrale romane a été détruite par un incendie en 1258. Reconstruite à la fin du 13e siècle pour le chœur (abside, chapelles rayonnantes et déambulatoire), le chantier se poursuit au 14e siècle dans la nef et le transept. La façade est refaite au 15e siècle. Un nouvel incendie en 1793 l’endommage sérieusement et elle subit d’importantes restaurations au 19e siècle… L’édifice que l’on voit maintenant est donc éclectique et plus néo-gothique que gothique… Les tours de la façade et leurs flèches (de toute façon, on manque de recul pour les photographier) datent des années 1873-1878… et sont dues à Émile Boeswillwad, un architecte disciple de Viollet-le-Duc ; la grande rosace date de la fin des années 1920.

Bayonne, le cloître de la cathédrale Adossé au sud de la nef, le cloître est plus intéressant (enfin, je n’ai rien contre le néo-gothique)… mais en plein travaux de restauration. C’est l’un des plus grands cloîtres gothiques (13e-14e siècles) de France, mais il faudra revenir pour le visiter. Il sert aussi de dépôt lapidaire.

Bayonne, l'église Saint-André Quitte à visiter du néo-quelque chose (gothique en l’occurrence), autant aller voir l’église Saint-André, dans le Petit-Bayonne, au style plus homogène que la cathédrale. Elle a été construite grâce à un legs de 1846 par Hippolyte Durand, architecte diocésain, et Hippolyte Guichenné, architecte, entre 1856 et 1862…

Et n’hésitez pas à aller voir les deux webcams de la ville sur internet, qui couvrent l’une le pont Mayou (en travaux), la Nive et la place de la Liberté, et l’autre, le quai de la Nive et les halles.

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Biarritz, la plage

Biarritz, deuxième ballade

Bayonne, les fortifications

Bayonne, la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André

Bayonne, la Nive et l’Adour, les halles.

Bayonne (1), les fortifications

Bayonne, remparts Aujourd’hui, les fêtes de Bayonne battent leur plein, j’espère qu’il n’y aura pas d’accident dramatique cette année.

Après le casino, et la station balnéaire de Biarritz, voici donc une brève visite express de Bayonne (Baiona) où je logeais pendant ces trois jours d’assemblée générale annuelle de la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN). Je n’ai pas pris de photo de la sous-préfecture, c’est un vrai bunker (peur des indépendantistes basques ?), pas sûr de ne pas se faire tirer dessus par les gardes armés si on s’arrête avec un APN… Je n’ai pas eu le loisir de profiter du service de prêt de vélo ni des navettes en minibus gratuits, mais ai eu le temps de faire une brève visite à pied de la ville. Le plus impressionnant, ce sont les fortifications et les remparts, pas aussi importants qu’à Rhodes, bien sûr, mais quand même… À l’époque romaine, le castrum fortifié de Lapurdum se trouve à peu près au niveau de la cathédrale actuelle. Au 11e siècle, la ville devient Bayonne et reste, comme l’ensemble du grand duché d’Aquitaine (qui allait jusqu’à Poitiers), sous domination anglaise pendant trois siècles. Les fortifications romaines ont été protégées dès 1886, le reste des remparts en 1929 et 1931. Au fil des siècles, le système de fortification s’est renforcé, jusqu’à former une grande et double ceinture de pierres autour de l’ancienne ville haute. Au 16e siècle, d’importants travaux ont lieu, avec la construction du mur dit de François 1er (il avait été retenu prisonnier un an en Espagne après la défaite de Pavie le 24 février 1525 et sa rançon avait été stockée dans le fort de Bayonne).

Bayonne, ouvrage fortifié avancé Je n’ai pas eu le temps de m’approcher de la citadelle Vauban, érigée dans les années 1680 et (elle n’a pas été inscrite parmi les sites Vauban protégés par l’Unesco), inscrite comme monument historique avec ses trois demi-lunes et ses glacis en 1929. Vauban a créé une troisième ligne de fortifications et de nombreux ouvrages avancés.

De son côté, le Petit Bayonne, entre la Nive et l’Adour détournée, est fortifié au 16e siècle, fortifications reprises par Vauban et inscrites comme monument historique en 1930 et 1931.

Bayonne, le château vieux Vauban reprit aussi la défense du Château Vieux, dans la ville haute…

Bayonne, le château neuf … et du Château-Neuf, dans le Petit-Bayonne.

Bayonne, remparts Je trouve que la restauration et la mise en valeur de tous ces ouvrages fortifiés, qui doivent coûter une petite fortune en entretien, sont plutôt réussies.

N’hésitez pas à aller voir les deux webcams de la ville sur internet, qui couvrent l’une le pont Mayou (en travaux), la Nive et la place de la Liberté, et l’autre, le quai de la Nive et les halles.

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Bayonne, les fortifications

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Bayonne, la Nive et l’Adour, les halles.

Des dragons à Civray (Vienne)…

Sainte Marguerite d'Antioche, statue, église Saint-Nicolas de Civray (Vienne) Désolée, sur mon ordinateur, les images sont dans l’ordre mais pas en face des textes avec Firefox, la mise en page semble ne fonctionner qu’avec Internet Explorer, étrange…

L’autre jour, Zazimuth nous montrait un marque-page avec Marguerite d’Antioche. Selon la légende, cette sainte du 4e siècle aurait vécu en Orient (à ou près d’Antioche, aujourd’hui Antakya en Turquie) et rapporte qu’elle fut avalée par un monstre (représenté traditionnellement par un dragon) dont elle transperça le ventre pour s’en extraire. Je vous en ai dégoté une pas superbe, c’est un plâtre produit en série au 19e siècle ou du début du 20e siècle, je n’ai pas eu le temps de chercher qui est l’auteur du modèle. Elle se trouve dans le bas-côté nord de l’église Saint-Nicolas de Civray, dans le sud du département de la Vienne.

Sainte Marguerite d'Antioche, statue, détail du dragon église Saint-Nicolas de Civray (Vienne) Et voici un détail du dragon.

Saint Michel sainte Jeanne-d'Arc et sainte Marguerite d'Antioche, statues, église Saint-Nicolas de Civray (Vienne) Pour les amateurs de dragons, dans la même travée, à côté de Jeanne-d’Arc, se trouve une autre statue du 19e siècle ou du début du 20e siècle, en plâtre, représentant Saint-Michel terrassant le dragon, ici au premier plan.

Saint Michel terrassant le dragon, statue, église Saint-Nicolas de Civray (Vienne) La voici de plus près.

Saint Michel terrassant le dragon, statue, d'étail du dragon, église Saint-Nicolas de Civray (Vienne) Je vous ai même fait un détail.

Eglise Saint-Nicolas de Civray (Vienne), façade occidentale Mais cette église regorge de dragons. Sur la façade occidentale, en partie romane, assez tardive, sans doute vers la fin du 12e siècle, classée sur la première liste des monuments historiques de 1840, puis entièrement démontée quelques années plus tard, remontée avec des éléments refaits ou complètement inventés (comme le tympan central), l’arcature sud du premier niveau (la flèche… derrière les arbres) est consacrée au thème de saint Georges terrassant le dragon.

Eglise Saint-Nicolas de Civray (Vienne), façade occidentale, dragons de l'arcature sud L’archivolte (la partie qui fait le tour de l’arc) est couverte de dragons divers et variés. Voici un petit aperçu, il faudra aller voir les autres sur place…

Eglise Saint-Nicolas de Civray (Vienne), façade occidentale, arcature sud, détail diable, saint Georges et un dragon Sur la clef de voûte du rouleau se trouve saint Georges qui fait face avec son bouclier à un petit dragon sur le claveau voisin. Derrière lui, sur un autre claveau, un petit diable tient une hostie (marquée d’une croix) dans un geste sacrilège.

Eglise Saint-Nicolas de Civray (Vienne), chevet, abside, baie nord, un dragon Et si vous faites le tour de l’église, sur la fenêtre nord de l’abside, un dragon (parce qu’il a un corps de serpent et des ailes) d’une forme un peu particculière, avec une tête de bouc. Pour être plus précise, non pas un, mais deux dragons dont les têtes se rencontrent sur l’arête du chapiteau.

Enfin, pour ceux qui veulent revoir les dragons de Poitiers, je vous en ai montrés sur les stalles de la cathédrale Saint-Pierre, ou encore ou encore sur une enseigne.