Je pensais vous avoir déjà montré la statue de saint Martin qui menace de tomber du toit de la basilique qui porte son nom à Tours, mais non… Je vous ai montré plusieurs éléments de cette basilique, mais pas cette statue, même si on l’aperçoit sur le premier article (revoir les épisodes précédents: aperçu de la basilique; la charité de Martin par Varenne; la messe miraculeuse de saint Martin par Alaphilippe). Mes photographies datent d’octobre 2011, un beau ciel bleu, ça fait du bien aussi, non?
La statue de saint Martin qui domine la coupole menace de tomber depuis un moment (premier élément de plomb tombé en 2011), voir l’article paru dans la Nouvelle République du 1er février 2014. Elle devait être déposée pour restauration le 11 février (opération finalement reportée au 17 février)… si elle ne tombe pas avant. Les dernières tempêtes l’ont un peu plus déstabilisée, un nouveau coup de vent est annoncé la nuit prochaine, espérons qu’elle tiendra jusqu’à son démontage, car dans sa chute, elle pourrait endommager sérieusement la coupole! Elle mesure 4,25m de haut pour 1,7 tonne de bronze et d’armature interne (elle est creuse, heureusement). Vous pourrez toujours voir la maquette en plâtre de la tête à l’intérieur de la basilique, si elle n’a pas bougé depuis 2011, elle se trouve juste à côté de messe miraculeuse de saint Martin par Camille Alaphilippe. La basilique Saint-martin de Tours est l’œuvre de l’architecte Victor Laloux, la crypte avec le tombeau est inaugurée en 1889, et la nouvelle basilique, de style néo-classique, l’année suivante. L’achèvement des travaux donne lieu à une bénédiction en 1902, mais la basilique n’est finalement consacrée qu’en 1925. La statue est l’œuvre de Jean Hugues, grand prix de Rome de sculpture en 1875, qui a travaillé sur d’autres projets avec Victor Laloux (notamment les gares de Tours et d’Orsay, l’hôtel de ville de Tours, pour lesquels il a sculpté des allégories, voir ou revoir les allégories de Limoges et Nantes, la force et le courage). Saint Martin (suivez le lien pour retrouver d’autres articles sur ce saint, sinon la chapelle du catéchumène, l’église et l’abbaye de Ligugé pour un bref aperçu de son histoire), portant ses vêtement sacerdotaux, est présenté debout, appuyé sur sa crosse, bénissant la ville de la main droite… signe de protection s’il ne s’effondre pas dans les prochains jours 😉
Il a été fondu en 1889 par les frères Thiébaut, des fondeurs dont je vous ai déjà montré pas mal de réalisations.
PS : En mai 2016, le dôme est sous cloche…
11 novembre 2016, saint Martin, restauré, est remis en place en grande pompe. La ville de Tours aurait voulu la dorer entièrement, mais l’État s’y est opposé, aucune source n’indiquait qu’elle avait été ainsi dorée… la ville avait trouvé un projet de qui le montrait ainsi, mais il n’a sans doute jamais été réalisé (c’est très fréquent dans les projets).
Une solution intermédiaire a été trouvée, dorer les attributs liturgiques, le pallium, la couronne, la crosse, le pectoral et l’anneau, ainsi que le bas des manches, de l’étole et de la chasuble et le bout des chaussures, ce qui donne déjà un effet assez « bling-bling ». Cette statue de 4,25 m de haut est une œuvre du sculpteur Jean [Baptiste] Hugues, fondue par Thiébaut frères.
Pour les curieux, voici quelques articles de mon blog qui peuvent vous intéresser sur Tours:
- l’abbaye Saint-Julien,
- la basilique Saint-Martin : aperçu de la basilique; la charité de Martin par Varenne; la messe miraculeuse de saint Martin par Alaphilippe
- la cathédrale Saint-Gatien
- la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier
- la gare : l’ancien embarcadère, la façade par le sculpteur Varenne et le projet de l’architecte Laloux, les allégories de Limoges et Nantes par Hugues, les allégories de Bordeaux et Toulouse par Jean-Antoine Injalbert, les céramiques peintes du côté nord (Carcassonne, Langeais, Chinon, Arcachon, Cahors, Luchon et, pas photographiés, Vicq-sur-Cère et Amboise), du côté sud (Azay-le-Rideau, les gorges du Tarn, Loches, Biarritz, Belle-Isle-en-Mer, Josselin, Erdeven, Saint-Jean-de-Luz et Fontarabie) et leurs signatures (Utzschneider et Compagnie, Alexandre de Geiger, Digoin, Paris, Sarreguemines, Simas, Mothes)
- l’hôtel de ville : la façade et les atlantes, le décor central (de Varenne, Injalbert et Carlier), la force et le courage de Jean Hugues, l’éducation et la vigilance de Cordonnier ;
- les anciens hôtels de ville, musée, bibliothèque et square Rabelais
- le jardin botanique
- dans le jardin des Prébendes-d’Oe, les statues de Pierre de Ronsard, de Racan, du général Meunier,
- le monument aux morts de la guerre 1870-1871 par Chaussemiche, architecte, et Gaumont, sculpteur
- au musée des Beaux-Arts : le cèdre et l’éléphant, le monument à François Rude par Becquet
- les expositions du château et du musée des Beaux-Arts : Max Ernst, Yves Elléouët et sur la fondation des Treilles, Nadar, Richelieu, Kertesz et Zola,
- la fontaine ou monument mémorial américain
- le muséum d’histoire naturelle
- le musée du compagnonnage
- le parc Mirabeau : la fontaine inaugurale, la stèle aux céramistes, les mystères douloureux de Alaphilippe
- la plaque commémorative des enfants juifs déportés de
l’école Mirabeau à Tours - la plaque commémorative de Jeanne-d’Arc et deux hôtels particuliers de la rue Paul-Louis Courier
- la place Plumereau
- les statues de François Rabelais par Dumaige et de Descartes par le comte de Nieuwerkerke près de la Loire, de Michel Colombe par Dandelot dans le square François Sicard
- des vues sur des cartes postales anciennes
- des travaux
Le week-end prochain (18 au 20 octobre 2013), le conseil général du Nord organise à nouveau les
Après la visite générale de
Chacune des cinq verrière de cet ensemble porte la signature d’Auguste « Labouret, Paris » (Laon, 1871 – Kerveron, 1964), inventeur de la technique du cloisonné de ciment tenant des dalles de verre, technique qu’il a brevetée en 1933.
Le deuxième est consacré à
Le troisième, au centre, est consacré à la Vierge entourée, dans le motif central, de Jeanne d’Arc à gauche (avec son épée) et de sainte Thérèse. En haut, le sacré cœur est encadré du texte suivant : « Le / coeur / de Jésus / a donné à / la France / le / coeur / [de] Marie / reine de / la Paix ». Il est complété par cette légende en bas : « Le cœur de Marie a choisi / pour protéger la France / Jeanne et Thérèse ».
Le quatrième est dédié à Joseph, qui dans la partie centrale tient tendrement Jésus qui s’accroche à son manteau : « Saint Joseph / Patron des travailleurs chrétiens ». Sur la scène du bas, on peut aussi lire « Nazareth ».
Après la visite générale de 


Sur le mur nord sous la tribune,
Le visage et les mains de saint Hilaire sont peints par Marie Baranger. « De trinitate » est le nom du traité de
A l’ouest, la rosace…
Les vitraux de la nef sont de simples dalles de verre coloré dans un réseau en ciment, ici au nord.
Après la visite générale de
Une grande Vierge à l’Enfant bénit sainte Thérèse, qui se tient debout devant elle. D’après la documentation laissée par Marie Baranger, elle s’est inspirée de 
L’autel sud est consacré à des scènes de la vie de sainte Anne, sculptées sur le devant.
Il porte, comme l’autel nord, la signature des ateliers de Saint-Hilaire (qui étaient situés près de la cathédrale de Poitiers) : « Ateliers St Hilaire / Charron & Beausoleil / Poitiers ».
Au centre, le panneau un peu plus large porte une scène de la vie de sainte Anne. Heureusement qu’il y a un texte explicatif sur le rebord : « S[an]c[t]a Anna Virginis Mariae parens ora pro nobis » (sainte Anne, mère de la Vierge Marie, prie pour nous). Sainte Anne, assise sur un trône installé devant une cathédrale, enseigne au bon peuple (et à la Vierge qui tient Jésus dans ses bras, à sa droite, à gauche du panneau).
Ce panneau central est encadré par sainte Anne (« S[an]c[t]a Anna ») à gauche et saint Joachim (« S[anct]us Joachim ») à droite, les parents de la Vierge (sans la légende, on aurait pu les confondre avec une Vierge à l’Enfant et saint Joseph).
Le mur est du transept nord porte une scène avec le couronnement de Jeanne d’Arc, le mur nord du transept était également consacré à cette sainte (à revoir dans l’article sur les peintures des
Jeanne d’Arc, l’épée posée au sol derrière elle, est agenouillée devant le Christ qui lui remet la couronne.
Le texte sous la peinture, encadré de deux anges, se veut dans la bouche de Jeanne d’Arc:
L’autel secondaire nord porte trois scènes sculptées de mêmes dimensions. En l’absence de légende et de temps pour chercher le sujet représenté, je ne me risquerai pas à une interprétation, le répertoire des ateliers de Saint-Hilaire était varié, et parfois loin des représentations « classiques » (voir la vie de sainte Anne ci-dessus) et volontiers autour de saints « locaux ».
Il porte la signature des ateliers de Saint-Hilaire, moins lisible que sur l’autel sud (voir plus haut).
A gauche, une sainte femme (auréolée) joue de la musique, visitée par un ange et un soldat romain.
Au centre, la sainte femme est agenouillée dans une sorte d’oratoire, une lyre et une partition posées au sol devant elle. Un ange semble la conseiller, tandis que le soldat romain brandit son arme pour l’occire.
A droite, un saint homme (pas Jésus, il n’y a pas de croix sur le nimbe) donne la charité à une famille.
Il y a quelques semaines, en cherchant de la documentation pour mon article sur le
Comme il y a très peu d’informations sur ce champ de tir dans la documentation dont je dispose, je me suis permis de retranscrire le panneau d’information présent sur place :
Un autre panneau, posé visiblement récemment, raconte l’histoire des cinquante otages, je vous renvoie pour celle-ci aux liens dans mon article sur le
Pour les 50 ans de cette tragique première exécution, la ville de Nantes a inauguré en 1991 un monument commandé à Jules Paressant. La stèle que vous apercevez en avant du monument rappelle le contexte de son érection :
Voici une vue rapprochée de la casemate de tir qui a été conservée…
Et deux détails de cette casemate.
Le parc autour invite au recueillement…
Une dernière vue avant de repartir sur la pointe des pieds…
Après la visite générale de
Jeanne d’Arc à cheval tient un étendard sur lequel on peut lire « Jésus » et « Marie ».
Sur la droite de la scène, des soldats (fantassins) gardent une condamnée (Jeanne d’Arc à Rouen) liée à un poteau, faisant face à un crucifix.
Au milieu de la scène, devant le cheval, une paysanne en sabots (Jeanne d’Arc avant la « révélation ») tient une quenouille (instrument que je vous ai déjà montré pour la
Au-dessus de la porte, sur la gauche de la scène peinte, des anges observent la scène, installés devant une église.
Le mur sud du transept est occupé par une scène de la vie de sainte Thérèse (l’autel secondaire lui est aussi consacré, à voir bientôt).
Au centre de la scène, sainte Thérèse, agenouillée et toute de bleu vêtue, reçoit la bénédiction d’un prélat assis sur sa cathèdre.
Sur la gauche du panneau peint, une procession, figurée de dos, entre dans une église.
Un homme âgé accompagne une fillette en la tenant par la main. Il s’agit d’une scène inspirée d’une image populaire : « Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus, à six ans, découvre au firmament étoilé l’initiale de son nom » (information de Brigitte Montagne, dossier de protection de l’église Sainte-Thérèse de Poitiers, 2013).
Nous retournons aujourd’hui au cimetière du Père Lachaise à Paris, sur la tombe de Félix Faure (Paris, 30 janvier 1841 – Paris, 16 février 1899). Un président de la République (élu en janvier 1895) probablement plus connu pour le contexte de sa mort (au lit avec sa maîtresse, Marguerite Steinheil, à l’Élysée) que pour son action politique. C’est à lui qu’Émile Zola adresse son célèbre J’accuse dans l’affaire Dreyfus, dont il avait refusé la révision du procès (voir
Félix Faure est représenté allongé sur deux drapeaux (l’un français, l’autre russe, il a œuvré pour l’alliance franco-russe) dont les hampes sont posées sur son côté droit et le drapé replié sur ses jambes. Deux couronnes mortuaires (en bronze également) sont posées aux pieds de la tombe.
La sculpture en bronze porte la signature « St Marceaux 1900 ». Il s’agit de René de Saint-Marceaux (Reims, 1845- Paris, 1915).
Le gisant porte la croix de grand maître de la légion d’honneur. Sur l’oreiller est inscrit un extrait de la Bible (Évangile de Jean, 11-25), généralement repris dans la messe de requiem (messe des morts): « Ego sum resurrectio et vita ; qui credit in me, etiam si mortuus fuerit, vivet » (Je suis la résurrection et la vie ; qui croit en moi, fût-il mort, vivra), formule que l’on trouve assez souvent sur des tombeaux… beaucoup plus anciens, remis à la mode dans la deuxième moitié du 19e siècle. Dieu pardonne la polygamie? Même sa femme repose dans le même tombeau que lui!
En vous présentant
Les stations du chemin de croix sont marquées par une croix avec le texte de la station (repeint plusieurs fois, sans respecter l’inscription précédente, la superposition devient parfois illisible voire erronée, comme sur la station 8, sur le photomontage), un autre texte accompagne la plupart des stations, je vous en donnerai le texte au fur et à mesure, et sous chaque fenêtre sont peints les instruments de la passion du Christ (clous, fouet, marteau, couronne d’épines, corde), la plupart en très mauvais état suite à des infiltrations d’eau.
Marie Baranger n’a pas signé son œuvre, mais porté la mention suivante sur le dernier panneau peint (à droite de la quatrième fenêtre nord) : « Peint en l’année jubilaire de la rédemption, 1934-1935 ».
La première scène donc, à gauche du mur sud, porte la mention suivante : « Sainte mère de Dieu / que je compatisse / à votre douleur / pendant la passion / de votre fils ». En bas à gauche, un serpent coiffé d’une couronne rappelle le pêché originel, au centre de la scène, le Christ, agenouillé, accablé, avec une goutte de sang qui coule sur son front, et la Vierge Marie, debout, réconfortée par un personnage en grande partie masqué, au-dessus, les apôtres sont endormis dans la montagne, alors que tout en haut, un ange veille.
Station 1. « Jésus condamné à mort ». Le texte précise « Comme un agneau / il a gardé le / silence et / n’a pas ouvert / la bouche ». Le Christ est représenté debout, chaussé de sandales, un troupeau de moutons à ses pieds, les mains liées, la tête déjà couverte d’une couronne d’épine. Derrière lui, les trois juges lisent la sentence.
Station 2. « Jésus chargé de sa croix », « Jésus est libre parce qu’il l’a voulu ». Le Christ, debout, commence à porter sa croix. A ses pieds, un soldat romain, l’un debout, l’autre, réduit à une tête, armé d’un fouet et d’un gourdin.
Station 3. « Jésus tombe », « il a été brisé pour nos crimes ». En bas, le Christ trébuche, du sang dégouline de son front, au-dessus, les soldats veillent.
Station 4. « Jésus rencontre sa mère », « grande est comme la mer ta douleur ». Le Christ a repris sa croix, il rencontre Marie, voilée, de dos, ils semblent perdus dans un paysage urbain fait d’arcs boutants…
En haut de la troisième fenêtre sud, un ange porte le Sacré Cœur avec un message devenu difficile à lire : « Cœur de Jésus rassasié d’opprobre ».
Station 6. « Véronique essuie le visage du Christ », « Fais lever sur nous la lumière de ta face ». A gauche en prière, « Sainte Thérèse de la sainte face » (si ce n’était pas écrit sur sa robe, impossible à identifier); elle reçoit une flèche dans le cœur. Véronique tient le saint suaire sur lequel s’est imprimé le visage du Christ. A gauche du suaire, Jésus continue son chemin, la croix toujours soutenue à l’arrière par Simon.
Station 7. « Jésus retombe », « l’année de ma rédemption est venue ». Jésus est à nouveau tombé, agenouillé, il reçoit les coups de fouet des soldats.
On passe du côté nord, en commençant par la gauche…
Station 9. « Jésus tombe de nouveau », « il grandira, il sera exalté et souverainement élevé ». Le Christ est affalé sur le rocher, une flèche lui indique le chemin à suivre. Il est toujours précédé de soldats armés de lances.
Station 10. « [Jésus] a été dépouillé de ses vêtements ». Le Christ, debout, de face, est en train d’être déshabillé par les soldats. La scène au-dessus reste un peu mystérieuse (liée à sainte Thérèse?)
Station 11. « [Jésus] a été crucifié », « toutes les nations lui seront soumises ». La croix disparaît sous le corps du Christ, les soldats lui ont déjà cloué sa main gauche. Tout en haut, l’inscription « Suscipe sancte Pater hanc immaculata Hostiam » est un texte de bénédiction de l’ordinaire de la messe… dans une version abrégée, en principe, c’est « Suscipe sancte Pater omnipotens aeterne Deus, hanc immaculatam hostiam« .
Station 12. « [Jésus] est mort », Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son fils unique », et « votre roi » à gauche de la tête du Christ (sa couronne royale gît au pied de la croix, à côté d’un serpent qui fuit, Jésus a toujours la couronne d’épines sur la tête). Un prêtre (l’abbé Joseph Bressollette, qui a organisé les travaux de déménagement de l’église) lit une Bible ou un bréviaire sur la gauche, sur la droite, la Vierge et, peinte en rouge, Marie-Madeleine. L’orage se déchaîne avec de gros éclairs. On aperçoit un petit personnage, le centurion repentant…
Station 13. « Jésus est remis à sa mère », « oh qu’elle fut triste et affligée la mère sainte et bénie du Fils unique de Dieu ». Joseph d’Arimathie détache doucement le corps du Christ de la croix, retenu par des draps. A gauche, la Vierge, jusqu’ici vêtue de noir, est maintenant couverte d’un long vêtement ocre et coiffée d’un voile blanc. Sur la droite, les saintes femmes ont préparé le suaire et le tiennent prêt à recevoir le corps du Christ.
Station 14. « [Jésus] a été enseveli », « celui qui mange ma chair, celui-là à la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour ». Le Christ, dans son linceul, est entouré des saintes femmes, à ses pieds, deux hommes semblent être des prêtres. En-dessous, deux soldats censés surveiller le tombeau, mais l’un s’est déjà endormi. Au-dessus, le jardin des oliviers, dont la barrière est fermée…
La dernière scène est une scène additionnelle. « Jésus est ressuscité, il est toujours avec vous, Alléluia ». Tout en haut, le Christ victorieux, tout de blanc vêtu, bénit le peuple en tenant une croix dans sa main gauche. En dessous, un diacre (le neveu de l’abbé) l’encense, alors que tout en bas, un diable au corps de lion capitule.
Cette fontaine hexagonale a été réalisée en 1910 par le statuaire Laporte Blairsy.
Elle fut réalisée grâce à un legs du négociant toulousain Octave Sage à
Au sommet du monument se tient donc la fameuse dame Clémence Isaure, alias » la belle Paule « , réalisée en bronze. Je vous présenterai d’autres représentations de Clémence Isaure à Toulouse, celle qui se trouvait au
D’un autre côté, désolée pour la photographie, il ne faisait pas très beau en ce jour de début mars… Admirez sa haute coiffe et la couronne végétale (pour le vainqueur des jeux?) qu’elle tient dans la main gauche.
Sur la colonne de marbre sont sculptés trois fillettes.
Sous leurs pieds, dans un décor de fleurs et de tiges entremêlées, des tortues dressées sur leurs pattes arrière, en bronze, crachent de l’eau.
Trois couples de crapauds, en bronze, tentent d’escalader la margelle. Ils n’ont pas
Trois gargouilles fantastiques évacuent le trop-plein d’eau à l’extérieur du bassin… Tiens, des gargouilles, je propose donc l’article à la communauté des gargouilles.
Sur la face extérieure du bassin, vous pouvez voir un bas-relief en bronze avec un paysage urbain comprenant un pont (je n’ai pas trouvé d’étude qui précise de quel pont il s’agit PS: voir en commentaire)…
… un texte en occitan de Mengaud (dont vous pouvez découvrir le buste
… un relief en bronze avec un grand pont, pas plus identifié, si quelqu’un a l’information, je complèterai l’article [voir en commentaire]…
… un texte en français de Pipert…
… un autre paysage urbain en bronze, et sur la dernière face, la dédicace que je vous ai montrée au début de l’article.