
Une bande dessinée trouvée parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.
Le livre : Frères d’ombre de Sébastien Vassant (dessin et couleur) et Jérôme Piot (scénario), éditions Futuropolis, 2013, 142 pages, ISBN 9782754806879.
L’histoire : mars 2003. Kamel, informaticien, fuit le service militaire en Algérie et vient de se voir refusé un visa pour la France. Grâce à un oncle, il réussit à s’embarquer dans un conteneur avec d’autres clandestins, destination Marseille. La plupart sont arrêtés à l’arrivée, par une police brutale. Kamel réussit à passer entre les mailles, aidé par un contrôleur, Alain, divorcé et qui vit avec sa mère à Pantin. De fil en aiguille, il finit par l’héberger chez lui, alors que les derniers clandestins sont repris, présentés comme terroristes, la tête de Kamel livrée à la vindicte publique, aux prises avec son frère, qui a gardé quelques séquelles de la guerre d’Algérie au cours de laquelle il a pratiqué la torture… Kamel réussira-t-il à s’en sortir?
Mon avis : un album qui traite de nombreux sujets autour de l’émigration, des clandestins, du rôle de la police, du racisme ordinaire mais aussi d’un beau geste, impulsif au départ, de la part d’un cheminot. Et aussi l’exploitation de ces travailleurs clandestins sur des exploitations de pommes vers Manosque. Côté style, le carcan des cases s’efface, même si le récit s’organise presque comme si elles existaient, sans être dessinées. Cela donne une plus grande fluidité à l’ensemble.
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.
Samedi soir, nous avions prévu avec des amis d’aller assister à l’illumination de la place d’Armes à Poitiers par la
La soirée a laissé sur la place de larges traces de suie, étalées par la circulation des camions qui ont enlevé les installations… Un bon nettoyage va s’imposer, l’occasion peut-être d’enlever aussi les
Seul bon point de ce déluge (34 mm samedi d’après météo France à la station de Poitiers-Biard, à comparer à la moyenne de septembre des 20 dernières années, 51 mm), la pluie a bien rincé
Le film : de nos jours à Paris et Marrakech. Maya (Reem Kherici),vit à Paris depuis vingt ans. Elle a rompu ses relations avec son père, retourné vivre au Maroc alors que la mère se mourrait d’un cancer. A force de travail, elle a réussi se faire une place en CDD dans une grande maison de couture dirigée par Nicolas (Stéphane Rousseau), qui la met en concurrence avec une autre styliste de sa maison pour décrocher un CDI à l’issue de la fashion week. Mais voilà qu’à la sortie d’une soirée bien arrosée avec Emma (Shirley Bousquet), sa meilleure amie infirmière, et son ami Firmin (Philippe Lacheau), elle est l’objet d’un contrôle de police, son titre de séjour est périmé depuis un an, elle est expulsée au Maroc près de Marrakech, retour chez sa grand-mère (Fatima Naji), avec son père (Mohammed Bastaoui) et son frère Traek (Tarek Boudali)… Arrivera-t-elle à rentrer à Paris à temps pour participer à la semaine de la mode?
Je lis de temps à autre un livre de cet auteur, mais je m’aperçois que je ne vous en ai jamais parlé (sauf pour une adaptation en bande dessinée,
Je vous ai beaucoup parlé d’
Auguste Bartholdi a exploité dans plusieurs autres œuvres le thème du génie funèbre, par exemple Le génie funèbre, réalisé en 1865 et présenté au
Un drapé est tombé au pied de l’obélisque. Comme de nombreuses figures allégoriques, le génie est représenté pieds nus.
Sur l’obélisque est apposé un médaillon en bronze avec les profils droits d’Auguste Bartholdi au premier plan et de sa femme, Jeanne Émilie Baheux de Puysieux, enterrée avec lui, à l’arrière.
Ce médaillon porte la signature « A mes / amis Bartholdi / A. Rubin / 1905 ». Il a été réalisé par Auguste Rubin (Grenoble ? – Paris, 1909). L’original en plâtre teinté se trouve au
Dimanche, je n’ai pas que photographié des
Un livre trouvé à la
A Belfort, un énorme (22m de long sur 11m de haut) lion en grès réalisé par
Elle porte la signature « A Bartholdi Sc-it » (Auguste Bartholdi m’a sculptée). Elle a été inaugurée le 21 septembre 1880. Du même artiste, vous pouvez (re)voir sur mon blog la statue de
La réplique mesure donc 7 m de long sur 4 m de haut et est dédié « à la / défense nationale / 1870-1871 ».
Le lion est majestueusement allongé sur son socle… et cerné par les voitures!
Sur la face avant, un médaillon en bronze représentant le colonel Denfert-Rochereau a été ajouté en 1920. Je n’ai pas trouvé de signature (photo prise d’assez loin en haute définition et retaillée, pas question de s’aventurer au pied du lion!) ni l’auteur de ce médaillon.
Après
Dans le cimetière du Père-Lachaise à Paris se trouve la tombe toute simple de l’écrivain Louis Desnoyers (1805-1868), fondateur avec Balzac de la Société des gens de lettres en 1838, pour protéger les intérêts des membres contre le plagiat (et oui!).
Le médaillon, commandé par la Société des gens de lettres, a été réalisé par Antoine Augustin dit Auguste Préault (Paris, 1809 – Paris, 1879), élève de
Louis Desnoyers est représenté de profil, ce qui est très classique pour ce genre de