Je suis donc allée comme les années précédentes visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire, mais cette année, j’y suis allée (toujours en train par Onzain, très pratique) avec Jardin zen, c’était le vendredi 11 juin et ce fut une très belle journée bien réussie. Je vous parlerai de cette visite le jeudi après-midi dans les prochaines semaines. Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes. Allez, commençons la visite, arrivée en train à Onzain, vue du village et du château depuis l’entrée du pont sur la Loire (sur la rive d’Onzain)…
Tout au long de la visite, ce château reste visible, ici avec le jardin 4bis (Labyrinthe de la Mémoire) au fond, des vignes dans un labyrinthe de bambous colorés créé par Anne et Patrick Poirier, qui ont aussi cette année parsemé le parc et le château de leurs œuvres d’art.
La cabane en bois tout au fond du festival, vestige du domaine de Broglie… Elle était libre au moment du déjeuner et nous en avons profité, siège et table, un vrai luxe pour le pique-nique.
Et voici Jardin zen juchée sur un petit banc dans Dix pieds sous terre (le jardin n° 17 créé par Tony Balmé, menuisier, Ingrid Saumur, paysagiste DPLG, David Fabien, paysagiste, Franck Boulanger, graphiste et Fabrice Ramalinghom, danseur et chorégraphe).
La mare, investie par le Petit vilain du jardin voisin (jardin n° 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, créé par Arno Denis, scénographe, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet, paysagistes DPLG).
Et, pour terminer provisoirement, un peu de rafraîchissement dans le vallon des brumes.
Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :
- un premier aperçu
- le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
- le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
- le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
- le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
- le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
- le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
- le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
- le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
- le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
- le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
- le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
- le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
- le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
- le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
- le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
- le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
- le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur
- le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
- le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
- le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
- le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
- le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
- le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
- le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
- le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
- le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
- le vallon des brumes
- les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
- les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
- les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
- les oeuvres de Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
- l
es oeuvres de Marie Denis - Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
- et les liens vers les articles des années précédentes
Je ne suis pas très présente ces jours-ci et ai beaucoup de retard dans la visite des blogs des amis… Patience, demain devrait être plus calme… Hier, je suis allée comme les années précédentes visiter le
Et de plus près, c’est mieux que dans cette forêt de piquets et pylônes (à voir dans 
Samedi, j’ai passé la journée au jardin… La pelouse avait bien poussé… Il a fallu tondre, et puis, alerte vers midi, arrivée des nuages, mais le temps est resté globalement assez beau toute la journée, pique-nique…
… goûter cueilli sur place… J’avais pris assez d’eau pour les laver (mon jardin au bord de l’eau n’a ni eau potable, ni électricité)…
Côté framboises, pour les framboisiers que je n’avais pas rabattus, ils sont couverts de fruits, les autres poussent doucement.
Les saxifrages du Japon, données par une ancienne collègue
Voici de plus près ces fleurs si légères.
Du côté des hémérocalles, il faut encore patienter un peu, mais sans doute pas très longtemps.
Et pour ceux (celles) qui en demandaient
De plus près, les betteraves ont bien levé, il reste même un peu de cendre que j’avais déposé. Il faudra un petit démariage, mais samedi, c’était un peu trop sec. Avec les orages de dimanche, s’il fait beau, ça sera possible ce soir.
Samedi dernier, je suis allée à Niort représenter
Arrivée près du théâtre du Moulin du Roc (une scène nationale dont le
Là, j’ai observé un phénomène bien de saison, une pluie d’akènes, des fruits à une seule graine, de je ne savais quel arbre. J’ai appelé
ou cela, plus à l’abri…
Encore une vue de la scène nationale et de la médiathèque, avec le restaurant dont la terrasse donne sur la Sèvre niortaise et une passerelle qui mène aux
Le jardin du Grand-Rond (ou Boulingrin) à Toulouse n’est pas rond mais ovale… Déjà lieu de rassemblement sous la Révolution, les aménagements actuels datent du dernier quart du 19e siècle. Les quelque 3 à 4 hectares du jardin (l’estimation de sa superficie varie selon les sources…) ont été progressivement aménagés, mais ont beaucoup varié selon au cours de ces dernières décennies, je vous promet un petit reportage en cartes postales anciennes très bientôt, je suis en train de faire quelques acquisitions…
Après un kiosque à rafraîchissement, en 1881, c’est un kiosque à musique qui y fut installé en 1887.
Il n’est pas mieux sur cette carte postale ancienne, avec beaucoup plus de vie ?
Je n’ai pas trouvé la date de l’installation de la fontaine centrale. Elle a perdu sa sculpture monumentale, que vous voyez sur la première carte postale, remplacée par un jet d’eau. Je vous reparlerai de cette fontaine et des aménagements au centre du jardin, qui ont beaucoup varié…
2010 est l’année mondiale de la biodiversité, je vous en
Samedi, en allant au jardin, dans la rue de la Tranchée à Poitiers, en plein milieu des travaux, j’ai croisé une cétoine dorée (Cetonia aurata). J’avais mon carnet sur moi, les carreaux sont de 5 mm. Je l’ai emmenée jusqu’à une pelouse du
Arrivée au jardin, j’aperçois une coccinelle. La coquine refuse de rester immobile pour la photo et le comptage des points… Si je ne me suis pas trompée, c’est une Subcoccinella 24-punctata, toute petite et toute mignonne…
Mais elle a oublié son travail… J’ai repéré des feuilles de groseiller boursoufflées. Je les coupe, les retourne… Invasion de pucerons jaunes…
Voici de plus près… J’ai enlevé les feuilles les plus infestées, relâché la dame rouge et noire à proximité, si ça ne suffit pas, je ferai un traitement au purin d’ortie léger. Recette antipucerons : laisser macérer seulement 12h, filtrer, ne pas diluer, contrairement au purin classique qui macère plusieurs jours, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles en surface… et que vous ne puissiez plus approcher du récipient à cause de l’odeur!
Vous vous souvenez, il y a quelque temps, je m’étais lancée dans la confection
Tout d’abord, j’ai fini les cloisons, en bois de noisetier et de laurier tout juste coupé… Le côté nord est constitué de branches verticales, pour plus de solidité. J’ai aussi commencé la palissade pour les grimpantes qui occuperont ce côté. Là, j’ai oublié de faire les photos, désherbage du fond du carré, et renfort des cloisons en terre crue, du limon avec de l’eau de rivière… la source est juste derrière, vous l’apercevez sur la deuxième photo.
Ensuite, un peu de charriage de terre, tiens, ça me rappelle les fouilles, sauf que je n’ai pas apporté de brouette au jardin. J’ai rempli le carré avec le compost de ces deux dernières années. Cela vaut une bonne séance au club de gym, et c’est gratuit !
Et enfin, brève séance de semis, plantation, en partant du fond et à gauche, tomate (variété ancienne du voisin d’une collègue), 1 pied de brocolis, des carottes (il en restera 9 après démariage), 1 bette (de celles que j’avais plantées en attente, de retour de chez
La
Et voici les scilles de Jean-Marie et Marie-José, bien fleuris, un vrai régal…
J’ai eu peur pour la menthe chocolat…
… et la sauge ananas offerts l’année dernière par
L’hysope, elle, est en pleine forme.
Juste à côté, la ciboulette…
… et l’oseille qui viennent de chez
Dans ce secteur des aromatiques, j’ai planté les deux pieds de bourrache que vient de m’offrir
Ses jeunes plants de bette ont trouvé un refuge provisoire dans la partie potager, il faudra que je leur donne un peu plus de place quand j’aurai arraché les derniers poireaux.
J’en profite pour vous donner des nouvelles en image des plants offerts au
… un des pieds de géranium odorant (géranium cantabrigens…
et l’euphorbe characias.
Je vous ai montré lundi
Comme en
Et la preuve, maintenant, plus aucune branche !
En attendant, j’ai arraché quelques poireaux et en ai fait une tarte ultra rapide. J’ai d’abord préparé une pâte brisée sans sel au robot. Puis j’ai fait précuire les poireaux dans mes casseroles qui cuisent à l’étouffe, une bonne dizaines de minutes, le temps de préchauffage du four. Je n’ai pas fait de préparation comme une flammiche aux poireaux (d’abord, il faut de la pâte feuilletée, une dessous, une dessus, et ajouter du lait et de la farine dans le poêlon). Donc, ici, j’ai juste mélangé quatre œufs et deux grands verres de lait, ajouté un peu de fromage râpé et de muscade. Puis assemblage, la tourtière, une feuille de papier sulfurisé (plus facile pour la vaisselle, je suis fainéante), la pâte, les poireaux (une grosse épaisseur, qui rentre juste), l’appareil à base d’œuf et enfin des petites tranches de chèvre (pas celui que j’achète d’habitude au marché, une buche carrée d’une coopérative régionale, même si je suis fâchée parce qu’elle importe du lait de l’étranger). Et hop, trois quarts d’heure au four thermostat 7, je surveille la fin de la cuisson. J’ai fait très attention, le fromage râpé et le chèvre font au total juste 120g, soit quatre doses de ce que j’ai le droit de manger en fromage journalier comme apport de sel. Parfait, je pourrais manger un quart de tarte avec une bonne salade comme plat complet.
Je ne sais pas chez vous, mais à Poitiers, le week-end a été superbe, et j’ai passé beaucoup de temps
Plus bas, la glycine, si belle d’habitude, est un peu fainéante…
L’année dernière, j’avais planté un pied de lamier décoratif, pour ses feuilles et sa capacité de couvre-sol… Je découvre qu’il a aussi de jolies fleurs jaunes et non blanches comme le fameux lamier blanc (la fausse ortie de mon enfance, celle qui « pique pas »…).
Le muguet, lui, grandit à vue d’œil. Il a sorti ses hampes florales. Celui-ci, il vient aussi des précédents occupants de mon jardin…
Depuis
Plus loin, le pommier prend vraiment tout son temps, voici comment il m’est apparu enfin dimanche soir, juste un très gros bouton… L’année dernière, il était dans le
Je termine avec de la triche, quelques œillets d’Inde bien fleuris… mais qui arrivent tout droit d’une serre. Samedi matin, je suis allée faire mes courses trimestrielles (oui, en fait, ça fait même presque 4 mois…) au supermarché… Pour celles et ceux qui suivent mon blog, vous savez que j’habite en ville, que je n’ai pas de voiture mais utilise un loueur pour les longs trajets occasionnels ou un service d’auto-partage,