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Défi photo : un petit coup de propreté?

Petite publicité personnelle pour commencer… Je serai dans les Deux-Sèvres à Parthenay (musée municipal, 1 rue de la Vau Saint-Jacques vendredi 17 juin 2011 à 18h30) à Parthenay pour parler à nouveau, comme à Saint-gelais il y a quelques semaines, de la représentation de la femme dans l’art roman en Poitou-Charentes. Vous pourrez aussi y voir l’exposition réalisée par la Région Poitou-Charentes / service de l’inventaire général du patrimoine culturel, exposition qui est aussi disponible en pdf à partir de cette page, avec un livre-jeu pour les enfants et un formulaire pour les communes, lycées, collèges et autres établissements scolaires ou associations qui souhaitent l’emprunter – gratuit à condition de venir la chercher et de la rapporter à Poitiers. Elle circulera également au cours de cet été en Poitou-Charentes, avec d’autres expositions, dans le cadre du festival des nuits romanes.

Poitiers, poubelles, juin 2011, 1, campagne de civisme

Le défi photo proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil cette semaine est en pleine actualité à Poitiers, un petit coup de propreté? En effet, il y a ici un manque de civisme flagrant. Depuis quelques semaines, la ville de Poitiers a lancé une grande campagne de publicité sur le sujet (pas de bruit dans les rues le soir, utiliser les poubelles, ne pas se garer sur le trottoir, etc.), avec des affiches, des publicités dans la presse et des cartes à publicité… mais sans grand succès je trouve (oups, j’en ai envoyées avec l’ATC de mai, mais impossible de remettre la main sur celle des déchets…). Et cette semaine, la nouvelle interrogation vient des chewing-gums qui risquent d’envahir la place Leclerc avant même son ouverture officielle après les travaux… et réfléchit à des sortes de papier, support de publicité, à jeter dans la poubelle la plus proche avec le chewing-gum… Je suis dubitative, car si les gens n’utilisent pas les poubelles, pourquoi le feraient-ils plus avec ces papiers???

Poitiers, poubelles, juin 2011, 2, point de collecte de secours, place de la Liberté Côté propreté, si vous êtes absents aux jours de ramassage, il y a des points « propreté » en ville, comme celui-ci place de la Liberté… Propreté, ça reste à voir car il y a toujours plein de déchets à côté des conteneurs enterrés… et plein les rues en dehors des jours de ramassage, que ce soit pour le tout venant ou le recyclage…

Poitiers, poubelles, juin 2011, 3, poubelles pour le tri au parc de Blossac Dans les parcs, ici à Blossac, mais vous pouvez apercevoir les mêmes au jardin des plantes (voir le défi sur des bancs publics), il y a des poubelles pour le tri sélectif…

Poitiers, poubelles, juin 2011, 4, échantillon des poubelles publiques... Bon, je n’allais pas vous faire faire le tour de la ville pour vous montrer chaque poubelle… chaque type de poubelle plutôt, j’ai fait ce grand tour pour vous, et voici un montage de ce mobilier urbain… Tiens, je n’ai pas trouvé le nouveau modèle choisi pour Cœur d’agglo… elles ne sont pas encore en place (il va falloir faire vite, la place Leclerc dite place d’Armes est censée être ouverte pour la fête de la musique…).

Poitiers, poubelles, juin 2011, 5, Centre Presse où M. Echo parle des girouettes Désolée, M. Echo, l’article de la semaine doit vous paraître moins rigolo que celui de la semaine dernière sur les girouettes et les paratonnerres… Depuis la fusion des rédactions deux titres locaux, Centre Presse et la Nouvelle République, c’est M. Echo qui fait la différence en faveur du premier titre, je le lis toujours en premier, quitte à feuilleter le journal plusieurs fois, il n’a pas de place fixe… mais il a parlé de mon article la semaine dernière… un grand merci, ainsi notamment qu’à Philippe de Tout Poitiers, qui sélectionne certains de mes articles pour sa revue de presse web quotidienne, à Philippe de Coccinelle Poitiers et à tous ceux qui mettent des liens vers chez moi!

Mettez vos chaussures, sortez votre APN, bancs publics

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 01, gare Cette semaine, Monique / Bidouillette / Tibilisfil a pensé que l’on pouvait se reposer sur les bancs publics en allant se promener… 16000 pas plus tard (12/13 km), me voici avec une énorme variété de mobilier public, en bois, en métal (fonte le plus souvent mais pas que), en pierre, en béton… ou bien par couleur (blanc, vert, marron, pierre), il y a l’embarras du choix et presque aucun blanc semblable. Bon, après avoir hésité, je vous emmène dans le sens de ma promenade, à travers Poitiers ce qui permet de mettre un plan à la fin. La semaine prochaine, ça sera sans doute à Cahors que ferai le défi, j’y pars de vendredi à lundi (réunion de préhistoriens le samedi., visite le reste du temps). Les liens renvoient à mes articles précédents sur les édifices auprès desquels je suis passée… C’est parti pour un grand tour à travers Poitiers. Allez, cette fois, je pars de chez moi par le boulevard, direction la gare. Avant les travaux de rénovation, ici, c’était plein de voitures, dans tous les sens sur ce qui était sensé être l’arrêt minute et la desserte des taxis. maintenant, il y a des sièges sur le parvis, deux formats, genre chaise large et banc bombé (1), que l’on retrouve aussi le long de la gare routière et du parking Toumaï (2). Je monte par l’ascenseur au bout sur la grande passerelle (depuis laquelle je vous ai montré des lampadaires et des motos (en allant prendre les toits).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 02, vers la médiathèque En haut de la côte de la rue Boncenne, sur la place Lepetit devant le palais de justice (3). Pas très confortables, mais il y a souvent du monde qui s’y repose après la montée… Place Charles VII, une fontaine (que je n’ai jamais vue fonctionner, je pense) est entourée d’un banc semi-circulaire (5). La caravane de Médecin du Monde n’est pas bien jolie, mais très utile pour tous ceux qui sont exclus du système de santé. On se retourne, on contourne la Grande Muraille (une restaurant, avec une pensée pour leur famille au Japon), et on trouve ce banc très dur, dans les gaz d’échappement des bus, coïncé à côté des places pour vélo. Hop, traversée de la médiathèque (au passage, je rends un livre…), je ressors de l’autre côté (6), entouré d’un banc tout le long du bâtiment, en semaine, c’est plein de fumeurs ou de lecteurs qui sortent prendre l’air.

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 03, autour du marché On prend le petit passage sous l’ancienne bibliothèque de l’université (qui abrite maintenant l’office de tourisme). Devant, les deux bancs installés récemment, je vous les ai déjà montrés… Dangereux pour les personnes au champ visuel restreint, comme je vous avais dit, mais aussi pour les camionnettes du marché, et voilà, ces bancs étaient censé résister aux agressions urbaines, l’un est déjà cassé (7) ! Petite traversée des halles et de l’autre côté, des lattes de bois qui supportent mal le temps accueillent le visiteur ou le salarié qui mange sur le pouce le midi, quand il n’y a pas le marché ou les brocanteurs (8-9).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 04, place de la Liberté et rue Saint-Opportune Allez, direction la rue de la Tête Noire pour rejoindre la place de la Liberté. La copie de la statue de la Liberté est entourée de bancs où l’on peut causer dos à dos, une assise de chaque côté du dossier (10)… Je reprends la rue des Gaillards et la rue Saint-Opportune pour ce mini square que peu de Poitevins même doivent connaître, juste après le passage au-dessus de la pénétrante. Là (11), arrghh! Les Poitevins ne connaissent pas, mais leurs chiens, si! burk!

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 05, au jardin des plantes Un petit bout de rue Riffault et on descend la pénétrante pour retourner au jardin des plantes. Les corneilles semblent encore plus bruyantes que la semaine dernière. Ici, pas un banc semblable, le premier (12) est juste sous les fourches de l’érable sycomore. Vous remarquerez que les autres ont un dossier à une planche, deux ou beaucoup plus, j’adore le dernier caché dans son coin de verdure… (13 à 15).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 06, autour de Saint-Jean-de-Montierneuf Quelques dizaines de mètres et voici les bancs au le chevet de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf (16, au bout des flèches derrière les jeux). Faire le tour par l’étroit passage et voici les bancs devant le portail (17). Vous pouvez remarquer à l’arrière les bâtiments de l’abbaye (devenus ceux de l’Ensma, abandonnés depuis des années) en cours de rénovation et de l’autre côté, ceux qui ont été restaurés et abritent le rectorat depuis la rentrée de septembre.

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 07, le long du Clain Traverser prudemment le boulevard Chasseigne, prendre le chemin le long de l’eau, arriver au moulin de Chasseigne, traverser Clain et la la passerelle des quatre roues pour voir ces bancs (18), dans une zone en cours d’aménagement… Retraverser la passerelle et longer la rivière sur sa rive gauche (celle du côté du centre-ville), vous y croiserez des bancs différents, isolés ou par petits groupes (19 et 20). Au passage de la pénétrante (21), jeter un coup d’œil aux graphes (tags officiels, régulièrement refaits).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 08, près du pont Joubert On emprunte le boulevard Bajon et au début de la rue Joubert, ce banc massif, gros bloc de calcaire posé il y a une grosse année (22)… Dur aux fesses, et on se demande pourquoi il comporte deux assises polies, une qui regarde dans chaque sens…

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 09, square des Cordeliers Courage, maintenant, il faut remonter la grand’rue et rejoindre le square des Cordeliers… Les murets le long du palais de justice servent souvent de siège… Vous reconnaissez sans doute la statue et la plaque en bronze (1929) de Maxime Réal del Sarte, et tout au fond, dans les déjections canines se cache un banc (23, au bout de la flèche rouge. À gauche de la flèche, vous voyez les restes du rempart romain.

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 10, place d'Armes Là, il y a plusieurs options pour rejoindre l’hôtel de ville. Après les sophoras et les pavés, les nouveaux bancs (en calcaire avec piètement métallique, 24) commencent à être installés. Leur confort n’a pas l’air formidable, et dès qu’il y a du soleil, comme dimanche, la place éblouit énormément, même avec des lunettes de soleil, c’est à la limite du supportable. Espérons que ça sera mieux quand le dallage aura été sali!

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 11, au parc de Blossac Nous voici maintenant, après quelques centaines de mètres, au parc de Blossac, avec plein de bancs différents. Sur la première photographie (25), au fond à droite, vous reconnaissez mon abri lors des giboulées d’un précédent défi. Tout le long du boulevard sous Blossac, il y a de vieux bancs en pierre (26). Dans le jardin de verdure, des bancs… enherbés (27), tandis que sous la pergola du jardin contemporain ont pris place beaucoup de bancs marrons (28).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 12, près de l'église Saint-Hilaire Allez, on rentre à la maison en passant par l’église Saint-Hilaire, d’abord par le square à gauche quand on regarde le chevet, là où se trouve le tombeau de Constantin de Melle (29). Un petit coup d’œil dans la nef, il aurait été dommage de ne vous montrer aucun banc d’église (30). On ressort de l’autre côté, ça s’appelle maintenant l’allée Clovis, des bancs à structure en fonte qui portent la marque du fondeur (j’en ai vu d’autres au passage…): Le Centaure / Graff 67 Kogenheim (31-32).

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 11, abris bus Pour être complète, voici quelques bancs dans les abris-bus… Là aussi, une grande variété… Il reste quelques bancs en plastique, et pour les bancs en métal, il y a le choix entre plein en bombé, plein et plat, plat et à trous. Les systèmes de fixation aussi sont variables, au sol ou suspendus sur une barre fixée à la structure d el’abri…

Poitiers, banc sous la neige chemin des Crêtes en 2009 Et je ne résiste pas à l’envie de vous remettre ce banc pris en hiver (2009) vers le chemin des Crêtes!

19 mars 2011, Poitiers, défi des bancs, 14, plan de la promenade N’oublions pas le plan… Au passage, vous avez peut-être remarqué que ce défi aurait aussi pu être celui des poubelles! Chaque banc ou presque en est équipé à proximité!

Poitiers, des nouvelles de coeur d’agglomération

Poitiers coeur d'agglo, 26 février 2011, 1, derrière l'hôtel de ville J’avais fait une série de photographies de l’avancée du chantier le 26 février 2011, ça a un peu avancé depuis (notamment avec l’apparition des bancs sur la place d’armes, vous en verrez un demain (vers la fin de l’article) pour le nouveau défi organisé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil). À l’arrière de l’hôtel de ville, il y a encore une belle réserve de pavés… Nous sommes là juste à côté de l’hôtel de Beaucé (1554).

Poitiers coeur d'agglo, 26 février 2011, 2, petits pavés D’ailleurs, cette photographie aurait pu participer au défi sur les trottoirs pavés. Bon, il faisait un temps de chien, ce jour-là, c’était le week-end des giboulées et du défi des nids douillets.

Poitiers coeur d'agglo, 26 février 2011, 3, la place et les nouveaux escaliers Devant, un escalier est en train d’être construit…

Poitiers coeur d'agglo, 26 février 2011, 4, la place et l'horrible Printemps …et sauf pour l’horrible Printemps (il a empiré, des filets de sécurité retiennent maintenant des plaques qui se détachent), les travaux de ravallement vont bon train.

Poitiers coeur d'agglo, 26 février 2011, 5, quel chantier! Le chantier s’est déplacé depuis, mais cela vous donne une idée des troubles subis par les magasins, les riverains et les passants. Sans compter que d’autres chantiers, de gaz par exemple, ont aussi lieu… et viennent de détruire sur plusieurs dizaines de mètres des restes des arènes romaines non pas rue Bourcani, là où je vous les ai déjà montrées, mais rue… des Arènes romaines. Après de multiples petites destructions qui ont fini par s’arranger, cette fois-ci, ça chauffe, la dose de destructions supportables ces dernières années à Poitiers a été dépassée! Les travaux sont arrêtés à cet endroit dans l’attente d’une solution (relevé et fouilles de ce qui reste… les ouvriers ont dû déjà bien insister pour casser le béton romain, le maître d’ouvrage semble avoir oublié de saisir le service de l’archéologie AVANT les travaux et a aussi décidé de poursuivre sans arrêter le chantier).

Poitiers coeur d'agglo, 26 février 2011, 6, rue Saint-Hilaire Rue Saint-Hilaire, finalement, il suffisait de demander… Les voitures qui se garent sur les plots sont maintenant assez souvent verbalisées et il y en a de moins en moins, et les plots ont été peints en blanc, ils sont moins dangereux… Au passage, vous voyez le lampadaire voisin du premier que je vous ai montré ici.

Poitiers, encore!

Poitiers, 18 décembre 2010, honte au garage Renault, ça glisse, ils oublient de déneiger... Oui, je vous entends, overdose de Poitiers cette semaine, de la sculpture sur Notre-Dame-la-Grande dimanche dernier (et la suite demain à midi), un peu de neige mardi (voir l’article de mercredi) et depuis? Pas grand-chose côté météo. Une alerte orange à la neige ce matin, mais il a à peine neiger pendant la nuit, et à part le trottoir de chez Renault juste à côté de chez moi, qui décrochent comme d’habitude la palme de l’incivisme en ne nettoyant jamais leur trottoir (ils déneigent devant la vitrine, pas devant leur parking, alors qu’ils en ont l’obligation, comme tous, honte à Renault!).

Sinon, cet après-midi, j’ai testé la navette cœur d’agglo. Pour palier au manque de bus dans le sud du centre-ville, une navette a été mise en place par Vitalis (qui a repris le travail jeudi, après que les chauffeurs ont exercé un droit de retrait mardi et mercredi). Bon, côté utilité, le trajet en navette 9 places est aussi long que le trajet à pied, et pour cause, je l’ai pris (seule, archi seule) à Magenta pour aller à Blossac (avec la pluie froide, une bonne occasion de tester), le chauffeur doit se lever à chaque passager pour ouvrir la porte, qui n’est pas automatique, et il doit surtout se faufiler entre les cabanes de noël rue Paul Guillon, les piétons, les voitures en sens interdit devant les Cordeliers, puis les voitures garées sur le trottoir et qui ne permettent plus aux voitures de croiser rue Louis-Renard. Bon, vue la lenteur, les horaires (une navette toutes les demi-heures), il est peu probable que je la reprenne, même si elle est comprise dans l’abonnement de bus.

Poitiers, 17 décembre 2010, sophoras plantés place Leclerc Côté Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, les Sophoras ont été plantés cette semaine sur la place d’Armes (place Leclerc), voici la photo que j’ai prise vendredi midi, sous un grand soleil, si, si, il existe encore, mais vous pouvez voir des photographies pendant les plantations chez Daninele (lien direct sur les plantations, elle a aussi pris des photos mercredi des animations ouvertes à Blossac) ou chez Ludovic Bonneaud /Pourquoi pas Poitiers avec même l’élévateur en pleine action…

Poitiers, 18 décembre 2010, 14h, incivilité rue Saint-Hilaire Une dernière photographie d’incivilité ordinaire, quoiqu’en dise les services municipaux, les petits plots noirs casse-gu..le pour les piétons qui ne les voient pas n’empêchent absolument pas le stationnement, la preuve ce midi encore en rentrant du marché, rue Saint-Hilaire. Et le piéton, il passe comment???

Poitiers, coeur d’agglo, l’avancée du chantier en septembre…

Poitiers, coeur d'agglo, 15 septembre 2010, 1, place d'armes Cela fait un petit moment que je ne vous ai pas montré l’avancée du chantier de cœur d’agglomération à Poitiers, mais j’ai fait régulièrement des photographies… Je vous emmène donc pour une petite visite au fil des jours, en commençant par le 15 septembre 2010. La place d’Armes (euh, il faut que je lui donne son vrai nom, place du Général-Leclerc, même si personne ne l’appelle ainsi..), le remblaiement est presque achevé.

Poitiers, coeur d'agglo, 15 septembre 2010, 2, place d'armes et façades en ravallement Les bistrots qui n’ont plus de terrasse en profitent pour faire leur ravalement de façade, obligatoire avant deux ans… mais apparemment toujours pas pour le Printemps !

Poitiers, coeur d'agglo, 17 septembre 2010, 1, rue Saint-Hilaire Rue Saint-Hilaire, nous sommes maintenant le 17 septembre à 19h, les voitures ont décidé que les trottoirs étaient très accueillants là où les places de stationnement ont été supprimées. Depuis, des boules noires empêchent le stationnement, mais gênent beaucoup les personnes âgées qui, avec leur champ visuel plus restreint, se heurtent dedans… Rien n’est parfait, pourquoi ne pas tout simplement élargir le trottoir, ainsi, les familles avec enfants en poussettes, nombreuses à cause de l’école voisine, pourraient enfin marcher en toute sécurité et pas sur la rue…

Poitiers, coeur d'agglo, 30 septembre 2010, 1, place d'armes Un petit saut dans le temps, deux semaines plus tard, le 30 septembre. Des soubassements en ciment sont réalisés place d’Armes…

Poitiers, coeur d'agglo, 30 septembre 2010, 2, place d'armes …et les dalles, enfin, peut-on parler de dalles, elles sont très étroites, en calcaire de Bourgogne, commencent à être posées.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 septembre 2010, 3, rue Victor-Hugo Dans la rue Victor-Hugo, ce sont des travaux sur les réseaux (il y eut une grosse fuite de gaz, mais sans explosion).

Poitiers, coeur d'agglo, 30 septembre 2010, 1, place d'armes, 3, place Aristide Briand Place Aristide-Briand (encore un lieu que personne n’appelle comme ça, la place devant la préfecture), la fontaine a été détruite.

Poitiers, coeur d'agglo, 6 octobre 2010, 1, devant l'office de tourisme Cette semaine, mercredi 6 octobre, sur ces nouveaux bancs installés à côté de la bande de circulation, j’ai vu une vielle dame tomber. Blanc sur blanc, avec la réverbération, elle ne les avait pas vus… Quant à la bande de roulement, il y a encore parfois des voitures stationnées dessus (comme sur la dernière photographie de cet article, et y compris une voiture de police guettant les voitures qui prennent la rue de l’université désormais réservée aux bus et aux riverains), mais elle est pas mal pour éviter les pavés aux poussettes, aux hauts talons, aux fauteuils roulants. En revanche, étrange, les travaux sont désormais achevés sur ce secteur (et sur le côté sud de Notre-Dame-la-Grande, avec une entrée de même type dans la nef de l’église), et il n’y a pas de ligne podosensible pour les aveugles et malvoyants. un oubli??? Il faudra quand même revoir ces bancs, pas beaux et visiblement dangereux (au sud de Notre-Dame aussi).

Poitiers, coeur d'agglo, 6 octobre 2010, 2, place Aristide Briand Place Aristide-Briand, les arbres ont presque tous disparu, seuls quelques jeunes individus ont été épargnés. Sans doute des arbres pas plus malades que ceux de la place d’armes… La communication de la ville sur le sujet est nulle, pourquoi ne pas dire qu’ils veulent de nouveaux arbres (et si possible pas des espèces invasives, voir le même article)? Au lieu de cela, un article maladroit dans le Poitiers magazine (gratuit produit par la municipalité) pour dire qu’il y a beaucoup d’arbres à Poitiers et que les arbres d’alignement ont une faible durée de vie…

Poitiers, coeur d'agglo, 6 octobre 2010, 3, rue Victor-Hugo Dans la rue Victor-Hugo, difficile pour les piétons de se faufiler entre les trous et les lycéens qui envahissent les trottoirs pendant la pause méridienne, sans compter les voitures sur un tronçon en principe fermé à la circulation… Il me semble qu’il y a bien beaucoup de riverains, ces derniers temps…

Poitiers, coeur d'agglo, 6 octobre 2010, 4, place d'armes Sur la place d’armes, la pause des dalles se poursuit…

Maintenant, je voudrais aussi rebondir sur d’autres articles parus dans la presse ces derniers jours. Le maire semble se plaindre du coût des horodateurs, 9000 euros pièce, ceux des stationnements enlevés récupérés, tant mieux, mes impôts ne cessent pas d’augmenter, 1000 euros de taxe foncière et 1200 euros de taxe d’habitation -il faut enlever la redevance TV, mais quand même- pour 95 m² pas en plein centre, contre 800 euros il y a deux ans. Mais il ne va quand même pas nous faire pleurer le prix des horodateurs neufs. Chaque horodateur dessert environ 8 voitures, parfois plus (10 pour l’un de ceux installés récemment dans la ruelle derrière le bureau). S’ils sont utilisés 8h par jour à 1,3 ou 1 euro de l’heure, ils sont amortis en trois à six mois selon les quartiers. Je
sais bien qu’il y a du stationnement résidentiel beaucoup moins « rentable » pour la commune (16 euros par mois, contre 92 euros pour les professionnels), mais quand même… Sur cette affaire, je suis contente de ne pas avoir de voiture, et quand j’utilise Otolis, le service d’autopartage, c’est pour aller en dehors du centre-ville, je ne suis donc pas taxée sur mon stationnement…

Je ne comprends pas non plus la communication municipale sur le « déficit colossal des parkings ». Le maire a parlé de 400.000 euros, mais il faut relativiser. Si l’on enlève les parkings Effia et Cordeliers, pas gérés par la ville, et l’arrêt minute du parking Toumaï à la gare, où peu de personnes payent, il reste un peu plus de 3000 places. Il suffit que chaque place soit utilisée une bonne centaine d’heures de plus sur l’année (en fait, 20 minutes par jour à 1 euro de l’heure) pour combler ce déficit… Rien que le transfert des abonnements de surface des résidents vers un abonnement en parking (quasi obligatoire vers Blossac par exemple, où la plupart des places ont été supprimées) doit combler une bonne partie de ce déficit… à condition que ces habitants ne choisissent pas de fuir le centre-ville, ce qui n’est pas gagné avec un supplément de stationnement de 30 euros par mois entre le parking en surface et celui en parking (tarif pour les riverains… pas pour les autres).

Retrouvez le feuilleton de cœur d’agglomération : Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, avant et après le grand bouleversement du 30 août 2010, puis cinq jours plus tard

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Poitiers coeur d’agglo, 1er septembre 2010

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 1, place d'Armes, côté nord à 12h30 Le chantier de cœur d’agglomération à Poitiers évolue chaque jour… Je vous ai montré le centre-ville avant et après le grand bouleversement du 30 août 2010, complété hier soir, mais aujourd’hui, cela s’est accéléré. Je profite de ce reportage pour vous renvoyer sur une série d’articles parus ces derniers mois sur Poitiers… Quant à ceux qui voudraient venir à Poitiers avec un GPS, attention, selon les marques, ils ne seront pas mis à jour avec le nouveau sens des rues avant la fin de l’année 2010.

Je passe à midi et demi le long de la place d’armes, près de l’hôtel de ville. Du côté nord, une bonne partie des tilleuls sont déjà abattus…

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 2, place d'Armes, côté nord à 12h30 Les voici à terre. Au niveau de la flèche rouge, l’ancien cercle industriel.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 3, place d'Armes, côté sud à 13h30 Du côté sud, au retour vers le bureau, le décaissement de l’ancien bout de pelouse a repris, heureusement sous la surveillance d’une archéologue, cachée (cercle rouge) derrière un tilleul en sursis…

Retour du bureau vers 18h. Si du côté sud, le décaissement est presque terminé, du côté nord, les derniers tilleuls attendent la mort… Bon, comme ça, vous pouvez voir sous la flèche rouge l’ancien théâtre et sous la flèche bleue, la verrue du printemps.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 5, square Magenta à 18h En arrivant au square Magenta, surprise, là aussi les travaux se déchaînent… Vous reconnaissez peut-être le monument aux morts de la guerre de 1870 (à contre-jour à cette heure-ci), quelques arbres qui devraient être sauvés des tronçonneuses, mais au fond, ça décaisse aussi… Des tests de pause de pavés et de dalle pour la future place d’Armes sont réalisés… pour le maire et les élus, les habitants et contribuables ne semblent pas prévus dans les consultations.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 6, bd sous Blossac à 18h10 Je poursuis mon chemin, passe à côté du le château d’eau de Blossac, traverse le parc, retient mon souffle devant la pollution sur le boulevard sous Blossac encombré, descend le le chemin de la Cagouillère, jette un coup d’œil discret aux tags qui s’effacent peu à peu sous le pont de chemin de fer et arrive à mon jardin.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 7, des framboises! Je récolte mon dessert (!!!) et repars assez vite, car j’ai littéralement un dragon sur le feu à terminer pour l’anniversaire de Cathdragon, et je remonte le chemin…

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 8, entrée du parc côté Madeleine En haut, à l’entrée du parc de Blossac au niveau de ce qui s’appelle maintenant sur les plans de la ville la porte de la Madeleine, je prends en photo les ridicules conifères posés là dans de grands bacs blancs depuis quelques semaines.

Poitiers, coeur d'agglo, 1er septembre 2010, vue 9, rue de la Tranchée, voiture sur le trottoir Et au début de la rue de la Tranchée, il y a encore et toujours sur le côté droit une voiture garée sur le trottoir, sans PV, une voiture de police passe sans s’arrêter, il est 18h45 environ (les voitures de l’autre côté sont garées sur de vraies places).

Poitiers après le grand chambardement

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 1, boulevard Pont Achard depuis mon balcon Lundi matin, grand chambardement du sens des rues à Poitiers… mais finalement pas de grande pagaille, car quasiment aucune voiture en ville. À 8h, une vraie ville fantôme, encore plus déserte que lors du reportage de TF1 au mois d’août. Depuis mon balcon, le boulevard Pont-Achard est paisible.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 2, rue Saint-Hilaire Le vrai gros soucis, c’est que la ville n’avait pas fait respecter l’interdiction de stationner des riverains au moment du changement, il y avait donc rue Saint-Hilaire (je partais du n° 6, en haut de mon immeuble) ici des voitures dans les deux sens… et c’était encore le cas mardi matin à 8h15. Je vous montre la rue que j’ai prise, mais d’autres personnes qui sont passées dans d’autres rues ont vu la même chose.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 3, rue Renaudot Je poursuis mon chemin (à pied, de toute façon, je n’ai pas de voiture personnelle) rue Renaudot, ça coince, une voiture veut sortir de son stationnement contre le nouveau sens de circulation…

Rue Aliénor d’Aquitaine, rien à signaler, si ce n’est que les riverains, comme d’habitude, on transformé la rue en parking, aux piétons de se débrouiller.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 4, parking hôtel de ville Au bout de la rue Carnot, les automobilistes s’énervent contre les agents de la ville, ils ne peuvent qu’aller au parking Carnot (je vous ai montré avec une bâche sur l’amphithéâtre puis une de Glen Baxter) rebaptisé hôtel de ville (ouf, les entrées et sorties ont été inversées en fonction du nouveau sens de la rue)…

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 5, au bout de la rue Carnot …ou ressortir du centre ville par une rue très étroite.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 6, la place d'armes déserte Grand calme sur la place d’armes (enfin, place du maréchal Leclerc, de son vrai nom), plus aucune voiture, le rêve des piétons (de courte durée, voir plus bas). Au fond, l’hôtel de ville.

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 7, rue Victor-Hugo Rue Victor Hugo, des plots partout, pas de voiture, ça semble râler beaucoup tout au bout, au niveau de la rue Renaudot… des motards arrivent d’ailleurs assez vite calmer les automobilistes… Vous remarquerez la grosse verrue du magasin du printemps, je vous en parlerai très bientôt…

Poitiers, coeur d'agglo, 30 août 2010, vue 8, en haut de la pénétrante (barrage rue de l'Université) Idem en haut de la pénétrante… avec la fermeture aux voitures de la rue de l’université. Le matin, la plupart des voitures redescendaient direct vers l’extérieur… En fin d’après-midi, elles avaient compris qu’elles pouvaient aller plus loin et descendre la Grand’Rue… si étroite, sans trottoir digne de ce nom, au choix, étroit, avec des voitures garées dessus, des crottes de chien, des panneaux publicitaires de commerçants, des trous, bref, trottoirs impraticables, piétons sur la rue, ceux qui empruntaient cette rue auparavant le savaient et faisaient attention. Hier soir, c’étaient des automobilistes agacés, qui étaient prêts à écraser tout le monde, et pas à 30km heure ! Qu’est-ce que ça va être avec la rentrée des classes et les parents qui emmènent leurs enfants à l’école maternelle des Minimes, poussettes sur la chaussée, ils n’ont absolument pas d’autre solution tant que le stationnement n’est pas supprimé et les trottoirs élargis. Gare, les étudiants arrivent aussi bientôt, ça sera pire en volume de voiture (le matin et le soir) et transit piéton le midi (de l’IUT voisin ou de la fac vers le restaurant universitaire, ils prennent cette rue). La Grand’rue risque de devenir un enfer bien dangereux pour les piétons… dont je suis, puisque je travaille dans cette rue.

Poitiers, coeur d'agglo, 31 août 2010, place d'Armes Mardi matin, 8h15. Finie la place d’armes paradis des piétons (au moins jusqu’au printemps) ! Nous avons sans doute été hier, avec les collègues, parmi les derniers à manger là en terrasse. Ce matin, la place est clôturée par des barrières. Ils ont perdu la peinture orange ? Elles sont peintes en violet et blanc, contrairement aux autres que je vous ai montrées…).

Rénouée du Japon en bas du chemin de la Cagouillère Les jardiniers sont en train d’enlever les fleurs (le grand massif cache trop la perspective vers la préfecture, paraît-il), les tilleuls, soit-disant malades (mais quand on veut tuer son chien, ne dit-on pas qu’il a la rage ?) seront sacrifiés pour être remplacés par des essences exotiques… alors que dans la région, les services de l’environnement essayent d’interdire les essences non locales dans les haies des particuliers, notamment pour éviter l’invasion de conifères et les expériences d’apprentis sorciers et l’introduction de plantes envahissantes comme ici la renouée du Japon, près de

Les expressifs gâchés…

Affiche des expressifs 2009 Je vous avais préparé un petit article sur les expressifs samedi matin… je l’ai revu le soir. Quant aux cadeaux déjà reçus pour mon anniversaire, je les ouvrirai ce midi, je suis invitée à déjeuner, et j’ai gardé les enveloppes rebondies bien closes (je vous le prouverai).

Voici le contexte… Comme chaque année, cette semaine, c’était le festival des expressifs, organisé par Poitiers Jeunes. Trois lieux principaux de spectacles, autour de Notre-Dame-la-Grande, place de l’hôtel de ville et le square Magenta… à destinations des jeunes, des ados, des familles et de tout le monde. Des spectacles de rue, de la musique, du théâtre, du cirque. le maire avait, comme l’année dernière, interdit la vente d’alcool sur la voie publique (mais Monoprix et autres ont continué à abreuver les jeunes)… Vendredi soir, vers 23h, après la réunion publique sur l’aménagement futur du centre-ville, il y avait des groupes de jeunes bien saouls…

Sur la place Lepetit, devant le palais de justice, limite provoc par moment, dès le samedi matin, la journée de la sécurité intérieure, des pompiers, des gendarmes et des policiers présentent leurs métiers…

Et c’est le week-end choisi par l’administration pénitencière pour déplacer les détenus de la prison de la Pierre Levée (près du dolmen et de l’hypogée des dunes), pas loin du centre-ville, sur la prison de Vivonne… à une grosse vingtaine de kilomètres.

Quand des groupes d’extrême gauche opposés à ce déménagement se sont mêlés, masqués, aux nombreux festivaliers, après avoir affronté les rares forces de l’ordre qui encadraient leur manifestation au pont neuf (il y a rarement plus de 3/4 flics en mobylette ici pour les petites manifs, et il y avait la police dans les rues beaucoup plus loin pour la fête de la sécurité publique et pour éviter l’alcoolisme sur la voie publique par les milliers de jeunes festivaliers), et bien, impossible de séparer, même de distinguer, les manifestants des festivaliers, ça a cogné dur… J’ai vu quelques personnes masquées à 16h, en faisant quelques courses, et suis vite rentrée chez moi, je pensais alors surtout à des débordements dus à l’excès d’alcool… Si je repasse par le centre-ville ce soir en rentrant du déjeuner d’anniversaire, j’essayerai de prendre quelques photos… Je ne sais pas si l’après-midi familial du festival, où nous devions aller, sera maintenu. La soirée d’hier a été annulée.

Bon, je vous montre quand même les photographies que j’avais initialement prévues…

Mélange entre le marché et les installations des expressifs près de Notre-Dame-la-Grande Samedi matin, joyeux mélange entre les grosses boules d’osier dans les arbres, les installations du festival des expressifs juste devant la façade de Notre-Dame-la-Grande.

Le chapiteau des expressifs devant l'hôtel de ville Devant l’hôtel de ville, le grand chapiteau a pris place… C’est pour ce genre de manifestations que le réaménagement du centre-ville prévoit de laisser un grand espace minéral au milieu de la place…

Les toilettes sèches des expressifs, devant l'hôtel de ville … ainsi que la station de toilettes sèches, avec même une pour les handicapés. Le festival est cette année encore placé sous le signe de l’éco-responsabilité, avec gobelet recyclables, véhicules partagés d’Otolis, vaisselle compostable, maîtrise de la consommation d’énergie des sonos, etc.

Poitiers après les casseurs…

Façade de la BNP face à Notre-Dame

Ambiance bizarre et étrangement calme cet après-midi en ville après les casseurs d’hier. Je me demande encore comment la préfecture a pu d’une part autoriser une manifestation (même prévue comme festive) en plein festival des expressifs, et d’autre part prévoir le transfert de détenus ce même week-end…

Petit tour en ville donc. Premier constat, les dégâts sont très concentrés sur le bas de la rue Jean-Jaurès, le haut de la rue de la cathédrale, la rue du marché et autour de façade de Notre-Dame-la-Grande. Deuxième constat, la plupart des vitrines explosées sont celles de banques, d’assurances, et bien sûr Bouygues télécom… dont la filiale BTP a construit la prison de Vivonne. Aussi la Procure et la boutique de la Rose-Croix… Les employés municipaux ont nettoyé le verre et pose des agglomérés sur les vitrines pendant la nuit. Les vitrines des banques sont plus costauds, et celles de la BNP ont résisté alors qu’une partie de celles du crédit agricole et de la caisse d’épargne ont cédé.

La façade de centre presse rue du marché La presse n’a pas été épargnée…

La plaque de Jeanne d'Arc saccagée … ni la plaque commémorant le séjour de Jeanne d’Arc à Poitiers dans la rue de la cathédrale.

Le baptistère Saint-Jean à Poitiers, taggué par les casseurs Ce matin au marché, tout le monde parlait des tags sur le baptistère (tiens, il faudra que je vous le fasse visiter un jour)… Il a été restauré il y a quelques années, et les casseurs ont eu le bon goût d’écrire sur la pierre récente plutôt que sur les parties anciennes.

Poitiers, le centre Mendès-France, le planétarium taggués par les casserus, l'abri bus en miettes C’est finalement le centre Mendès-France qui a le plus souffert. Le dôme du planétarium est tagué, l’abri bus a explosé, comme la bulle qui donnait un puits de lumière au sous-sol du centre. Quelques horodateurs et poubelles devront être changés.

les peintres dans la Grand'rue à Poitiers Dans la grand’rue voisine, le premier marché des peintres amateurs a été maintenu… dans une ambiance bizarre.