Cette semaine, Monique / Bidouillette / Tibilisfil a pensé que l’on pouvait se reposer sur les bancs publics en allant se promener… 16000 pas plus tard (12/13 km), me voici avec une énorme variété de mobilier public, en bois, en métal (fonte le plus souvent mais pas que), en pierre, en béton… ou bien par couleur (blanc, vert, marron, pierre), il y a l’embarras du choix et presque aucun blanc semblable. Bon, après avoir hésité, je vous emmène dans le sens de ma promenade, à travers Poitiers ce qui permet de mettre un plan à la fin. La semaine prochaine, ça sera sans doute à Cahors que ferai le défi, j’y pars de vendredi à lundi (réunion de préhistoriens le samedi., visite le reste du temps). Les liens renvoient à mes articles précédents sur les édifices auprès desquels je suis passée… C’est parti pour un grand tour à travers Poitiers. Allez, cette fois, je pars de chez moi par le boulevard, direction la gare. Avant les travaux de rénovation, ici, c’était plein de voitures, dans tous les sens sur ce qui était sensé être l’arrêt minute et la desserte des taxis. maintenant, il y a des sièges sur le parvis, deux formats, genre chaise large et banc bombé (1), que l’on retrouve aussi le long de la gare routière et du parking Toumaï (2). Je monte par l’ascenseur au bout sur la grande passerelle (depuis laquelle je vous ai montré des lampadaires et des motos (en allant prendre les toits).
En haut de la côte de la rue Boncenne, sur la place Lepetit devant le palais de justice (3). Pas très confortables, mais il y a souvent du monde qui s’y repose après la montée… Place Charles VII, une fontaine (que je n’ai jamais vue fonctionner, je pense) est entourée d’un banc semi-circulaire (5). La caravane de Médecin du Monde n’est pas bien jolie, mais très utile pour tous ceux qui sont exclus du système de santé. On se retourne, on contourne la Grande Muraille (une restaurant, avec une pensée pour leur famille au Japon), et on trouve ce banc très dur, dans les gaz d’échappement des bus, coïncé à côté des places pour vélo. Hop, traversée de la médiathèque (au passage, je rends un livre…), je ressors de l’autre côté (6), entouré d’un banc tout le long du bâtiment, en semaine, c’est plein de fumeurs ou de lecteurs qui sortent prendre l’air.
On prend le petit passage sous l’ancienne bibliothèque de l’université (qui abrite maintenant l’office de tourisme). Devant, les deux bancs installés récemment, je vous les ai déjà montrés… Dangereux pour les personnes au champ visuel restreint, comme je vous avais dit, mais aussi pour les camionnettes du marché, et voilà, ces bancs étaient censé résister aux agressions urbaines, l’un est déjà cassé (7) ! Petite traversée des halles et de l’autre côté, des lattes de bois qui supportent mal le temps accueillent le visiteur ou le salarié qui mange sur le pouce le midi, quand il n’y a pas le marché ou les brocanteurs (8-9).
Allez, direction la rue de la Tête Noire pour rejoindre la place de la Liberté. La copie de la statue de la Liberté est entourée de bancs où l’on peut causer dos à dos, une assise de chaque côté du dossier (10)… Je reprends la rue des Gaillards et la rue Saint-Opportune pour ce mini square que peu de Poitevins même doivent connaître, juste après le passage au-dessus de la pénétrante. Là (11), arrghh! Les Poitevins ne connaissent pas, mais leurs chiens, si! burk!
Un petit bout de rue Riffault et on descend la pénétrante pour retourner au jardin des plantes. Les corneilles semblent encore plus bruyantes que la semaine dernière. Ici, pas un banc semblable, le premier (12) est juste sous les fourches de l’érable sycomore. Vous remarquerez que les autres ont un dossier à une planche, deux ou beaucoup plus, j’adore le dernier caché dans son coin de verdure… (13 à 15).
Quelques dizaines de mètres et voici les bancs au le chevet de l’église Saint-Jean-de-Montierneuf (16, au bout des flèches derrière les jeux). Faire le tour par l’étroit passage et voici les bancs devant le portail (17). Vous pouvez remarquer à l’arrière les bâtiments de l’abbaye (devenus ceux de l’Ensma, abandonnés depuis des années) en cours de rénovation et de l’autre côté, ceux qui ont été restaurés et abritent le rectorat depuis la rentrée de septembre.
Traverser prudemment le boulevard Chasseigne, prendre le chemin le long de l’eau, arriver au moulin de Chasseigne, traverser Clain et la la passerelle des quatre roues pour voir ces bancs (18), dans une zone en cours d’aménagement… Retraverser la passerelle et longer la rivière sur sa rive gauche (celle du côté du centre-ville), vous y croiserez des bancs différents, isolés ou par petits groupes (19 et 20). Au passage de la pénétrante (21), jeter un coup d’œil aux graphes (tags officiels, régulièrement refaits).
On emprunte le boulevard Bajon et au début de la rue Joubert, ce banc massif, gros bloc de calcaire posé il y a une grosse année (22)… Dur aux fesses, et on se demande pourquoi il comporte deux assises polies, une qui regarde dans chaque sens…
Courage, maintenant, il faut remonter la grand’rue et rejoindre le square des Cordeliers… Les murets le long du palais de justice servent souvent de siège… Vous reconnaissez sans doute la statue et la plaque en bronze (1929) de Maxime Réal del Sarte, et tout au fond, dans les déjections canines se cache un banc (23, au bout de la flèche rouge. À gauche de la flèche, vous voyez les restes du rempart romain.
Là, il y a plusieurs options pour rejoindre l’hôtel de ville. Après les sophoras et les pavés, les nouveaux bancs (en calcaire avec piètement métallique, 24) commencent à être installés. Leur confort n’a pas l’air formidable, et dès qu’il y a du soleil, comme dimanche, la place éblouit énormément, même avec des lunettes de soleil, c’est à la limite du supportable. Espérons que ça sera mieux quand le dallage aura été sali!
Nous voici maintenant, après quelques centaines de mètres, au parc de Blossac, avec plein de bancs différents. Sur la première photographie (25), au fond à droite, vous reconnaissez mon abri lors des giboulées d’un précédent défi. Tout le long du boulevard sous Blossac, il y a de vieux bancs en pierre (26). Dans le jardin de verdure, des bancs… enherbés (27), tandis que sous la pergola du jardin contemporain ont pris place beaucoup de bancs marrons (28).
Allez, on rentre à la maison en passant par l’église Saint-Hilaire, d’abord par le square à gauche quand on regarde le chevet, là où se trouve le tombeau de Constantin de Melle (29). Un petit coup d’œil dans la nef, il aurait été dommage de ne vous montrer aucun banc d’église (30). On ressort de l’autre côté, ça s’appelle maintenant l’allée Clovis, des bancs à structure en fonte qui portent la marque du fondeur (j’en ai vu d’autres au passage…): Le Centaure / Graff 67 Kogenheim (31-32).
Pour être complète, voici quelques bancs dans les abris-bus… Là aussi, une grande variété… Il reste quelques bancs en plastique, et pour les bancs en métal, il y a le choix entre plein en bombé, plein et plat, plat et à trous. Les systèmes de fixation aussi sont variables, au sol ou suspendus sur une barre fixée à la structure d el’abri…
Et je ne résiste pas à l’envie de vous remettre ce banc pris en hiver (2009) vers le chemin des Crêtes!
N’oublions pas le plan… Au passage, vous avez peut-être remarqué que ce défi aurait aussi pu être celui des poubelles! Chaque banc ou presque en est équipé à proximité!