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Ils sont fous ces américains ! par Tamarik

Ils sont fous ces américains ! Guide de premiers secours pour survivre aux USA par Tamarik livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.com J’ai reçu ce livre la semaine dernière, dans le cadre de l’avant-dernière opération Masse critique, organisée par Babelio. L’éditeur avait pris un peu de retard dans la parution du livre… J’ai d’ailleurs reçu celui de la dernière masse critique, Grand théâtre de François Ferbos, le même jour.

Le livre : Ils sont fous ces américains ! Guide de premiers secours pour survivre aux USA, de Tamarik, éditions Les carnets de l’info, 173 pages, 2010, ISBN 978-2916-62863-9.

L’histoire : comment préparer un voyage aux États-Unis, du bouclage des bagages à la douane, puis sur place, que faire et ne pas faire pour ne pas paraître un OVNI, dans tous les domaines ou presque…

Mon avis : un livre au style direct, qui implique le lecteur (« vous » ceci ou cela). J’ai beaucoup souris à de nombreuses reprises. Jaune, pour le chapitre sur la contraception. Franchement, pour les longues marches en montagne et les grandes méchantes bêtes à affronter. Quelques astuces sans doute efficaces, mais pas forcément faciles à mettre en œuvre, comme par exemple enfermer la nourriture que vous pourriez vouloir envoyer à des amis aux États-Unis dans des boîtes de conserve métalliques scellées. Je ferai remarquer à l’auteur que la maladie de Lyme (p. 162) n’est pas une spécificité américaine, elle sévit aussi dans les forêts autour de Poitiers (n’oubliez pas votre tire-tique) et ailleurs en France. Sinon, cela m’a conforté dans mon avis de ne pas y aller, vous imaginez déjà à la douane avec mon passeport, à part le Canada, je peux dire tourisme pour le reste, à savoir la Turquie, l’Égypte et deux fois l’Algérie… Avec tout ça, je dois bien avoir des amis terroristes, et il me faudra des sérieux cours d’anglo-américain pour déjà passer ce premier obstacle. Si vous voulez passer un moment agréable de détente ou vous préparer à un futur voyage (attention, l’euro baisse, donc le voyage est moins intéressant qu’il y a quelques mois), n’hésitez pas à le lire. Le relecteur de l’éditeur a cependant un petit problème avec la distinction quant/quand, il a mis au moins deux fois le second pour le premier (p. 124 et 137). Quelques exercices de Bled en perspective ?

Les livres reçus dans le cadre de Masse critique de Babelio

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Un pied au paradis de Ron Rash

Couverture de Un pied au paradis de Ron Rash pioche-en-bib.jpgVoici le dixième livre que j’ai lu dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2009, organisé par la Tourneuse de page, et qui prévoit de lire et chroniquer d’ici juillet 2010 au moins 7 livres. J’ai emprunté ce volume à la médiathèque.

Le livre : Un pied au paradis, de Ron Rash, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Isabelle Reinharez, éditions du Masque, 262 pages, 2009, ISBN 9782702434017.

L’histoire : en août 1952 (indices, le coup d’État de Batista à Cuba, la sortie de Chantons sous la pluie au cinéma… et un vieux calendrier vers la fin du livre), à Oconee, un comté rural au sud des Appalaches. Les habitants de la vallée sont inquiets, la compagnie d’électricité Carolina Power rachète peu à peu tous les terrains de la vallée pour construire une retenue d’eau, un immense lac qui va recouvrir les fermes et les champs. Mais le shérif Will Alexander a un autre souci. Holland Winchester, un mauvais gars qui cherche la bagarre dans les bars, a disparu, d’après sa mère qui accuse le voisin. Elle a entendu un coup de feu plus tôt dans la journée, et soupçonne son fils de fréquenter la voisine. En effet, son mari est réputé stérile et l’épouse est maintenant enceinte, son fils ne peut qu’être le père. Mais après deux jours de fouilles, rien, que s’est-il passé, a-t-il disparu, a-t-il été tué ? Et dans ce cas, où est passé son cadavre ?

Mon avis : j’ai beaucoup aimé ce récit avec un mode de narration original, qui donne la parole successivement au shérif, à la voisine, au voisin, puis plus tard au fils et à l’adjoint du shérif. Un très beau tableau de la vie pauvre dans cette campagne reculée, les ragots à l’église, la sage-femme, la « sorcière » ou « guérisseuse », la culture du maïs, du tabac et des choux suivant des méthodes qui relèvent plus du jardinage, les nuisibles (buses, vers qui attaquent les cultures, serpents)…

Les neiges du Kilimandjaro de Ernest Hemingway

Couverture des neiges du killimandjaro de Ernest Hemingwy, couverture de 1982 J’ai relu ce livre qui était dans ma bibliothèque… J’ai décidé d’essayer de reprendre la lecture des livres des lauréats de prix Nobel de littérature, ceux qui sont dans ma bibliothèque et si possible un de chaque auteur, si j’arrive à les trouver, certains ne semblent avoir jamais été traduits en français. Pour Hemingway, je vous ai déjà parlé du Vieil homme et la mer.

Le livre : Les neiges du Kilimandjaro suivi de dix indiens, de Ernest Hemingway, traduit de l’anglais par Marcel Duhamel, Folio n° 151, 188 pages, 1982, ISBN 2-07-036151-9 (première édition dans la collection en 1972, il y en a eu d’autres depuis, ici, la couverture est extraite du film adapté de la nouvelle titre, avec Gregory Peck et Ava Gardner, réalisé par Henry King, en 1952. Pour mémoire, première édition en anglais de la nouvelle titre dans Esquire en 1936, certaines autres sont un peu plus tardives).

L’histoire : ce recueil regroupe douze nouvelles de longueur variable, une bonne quarantaine de pages pour les les neiges du Kilimandjaro et l’heure triomphale de Francis Macomber, quelques-unes seulement pour d’autres. Certaines se passent dans l’Afrique colonisée, en particulier les deux plus longues, qui toutes deux parlent de la chasse au gros gibier, les autres sont variées, en Europe (attente devant une gare dans hommage à la Suisse, en Palestine au 1er siècle de notre ère (c’est aujourd’hui vendredi), aux États-Unis, etc. Voici le titre des autres nouvelles : dix indiens, la capitale du monde, le vieil homme près du pont, la lumière du monde, la fin de quelque chose, une journée d’attente, là-haut dans le Michigan, trois jours dans la tourmente.

Mon avis : j’ai bien aimé la chasse au lion et aux buffles de l’heure triomphale de Francis Macomber, surtout sa chute, la lente agonie du héros des neiges du Kilimandjaro, avec le retour sur le passé, l’attente hypothétique de l’arrivée de secours pour la voiture en panne avant que la gangrène ne tue l’homme, et ses relations avec sa femme riche… J’ai adoré la courte nouvelle c’est aujourd’hui vendredi, discussion chez un marchand de vin de deux légionnaires qui ont assisté à la crucifixion du Christ et la commente avec cynisme. J’ai moins aimé les autres…

logo tour du monde en lecture J’ai sélectionné ce livre pour le tour du monde en lecture proposé par Livresque.

La ville insoumise de Jon Fasman

Couverture de La ville insoumise de Jon Fasman Il y a quelques jours, j’ai reçu ce livre de la part de Suzanne, de Chez les filles.com.

Le livre : La ville insoumise de Jon Fasman, traduit de l’anglais (États-Unis) par Madeleine Nasalik, éditions du Seuil, 381 pages, 2010, ISBN 978-2.02..097732.6.

L’histoire : aujourd’hui, en Ingouchie. Dans une prison, une expérience de contamination par un virus vient d’être réalisée (par qui, pourquoi, mystère), elle est détruite par un incendie. Quelques mois plus tôt, près de Chicago, Jim Vilatzer, 34 ans, est rattrapé par ses dettes de jeux (24000 dollars). Il ne veut pas impliquer ses parents, l’un d’origine juive russe, l’autre d’origine irlandaise. Ils se démènent pour leur petit restaurant de quartier. Il se rapproche d’un de ses amis, devenu avocat. Il l’aide à faire patienter les créancier et lui trouve un travail à Moscou. Il parle russe, il travaillera pour une fondation qui recueille la mémoire de victimes du goulag. Il a cependant du mal à trouver des personnes à interviewer quand soudain, un soir, lors d’une soirée, il rencontre Kaisa qui l’oriente vers son grand-père… et de fil en aiguille, en quelques jours, il rencontre plusieurs personnes. Sauf que la semaine se termine par son enlèvement par les services secrets américains… Que lui arrive-t-il, où a-t-il mis les pieds ? Je vous laisse le découvrir…

Mon avis : ce thriller est bien mené, c’est surtout un prétexte pour découvrir le Moscou d’après l’union soviétique… qui ne semble pas avoir beaucoup changé depuis que j’y avais mis les pieds pendant la Perestroika dans le cadre d’un voyage Zelidja. Plus de Mafia, mais autant de débrouilles pour survivre au quotidien… Certes, de nouveaux venus, comme les casinos ambulants bas de gamme, abritant des machines à sous dans des caravanes. Ce livre m’a bien plu, l’intrigue de l’espionnage est crédible, mais surtout, ce tableau de la société m’a séduite.

Pour aller plus loin : voir le site de Jon Fasman (en anglais). Sinon, j’ai lu dans le dernier Télérama que l’ambiance n’est pas au mieux au Seuil, qui doit rejoindre en bordure du périphérique à Paris les autres éditions du groupe La Martinière. Bon courage pour ce déménagement, et résistez pour ne pas emporter que le strict minimum…Logo de Chez les filles

Le site Chez les filles.com (merci à eux et notamment à Suzanne) m’ont déjà envoyé ces autres livres, que j’ai parfois aimés, parfois pas du tout. Retrouvez-les sur la page des livres reçus pour critique.

Sans raison de Patricia Cornwell

Couverture de Sans raison de Patricia Cornwell pioche-en-bib.jpgJe poursuis ma lecture des aventures de Scarpetta (voir les liens plus bas)… Emprunté à la médiathèque

Le livre : Sans raison, de Patricia Cornwell, traduction de Andrea-H. Japp, éditions des Deux Terres, 449 pages, 2006, ISBN 9782848930282. Il existe aussi en livre de poche.

L’histoire : en Floride, dans les années 2000… Kay Scarpetta est consultante à l’Académie nationale des sciences légales et enquête sur quatre disparition. Marino, l’ex-flic, n’est pas loin. Il découvre le corps d’une vieille dame juste assassinée sur son lit. Lucy, sa nièce, a une aventure avec une nouvelle fille. Johnny Swift, son médecin, a été assassiné ou s’est suicidé. Pendant ce temps, à des centaines de kilomètres, Benton Wesley participe à une recherche expérimentale d’IRM fonctionnelle sur le cerveau de criminels.

Mon avis : trop d’histoires parallèles, qui se recoupent certes, et se comprennent dans les cent dernières pages, mais cela manque un peu d’unité… Quant à rechercher par IRM des anomalies dans les cerveaux de criminels, je trouve cela inepte… J’espère que chez nous, les comités d’éthique refusent de telles recherches.

Pour aller plus loin : le site officiel en français de Patricia Cornwell.

Les aventures de Kay Scarpetta :

Et j’ai lu aussi la série Judy Hammer et Andy Brazil, il y a déjà longtemps : La ville des frelons, La griffe du Sud et L’île des chiens

 

Peur noire de Harlan Coben

Logo du challenge du un pour cent rentrée littéraire 2009 Couverture de peur noire d'Harlan Coben Voilà quelques semaines que je ne vous ai pas parlé de livres lus dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2009, organisé par la Tourneuse de page, et qui prévoit de lire et chroniquer d’ici juillet 2010 au moins 7 livres (celui-ci est le cinquième). Mais que voulez-vous, pour les nouveautés, il y a une longue queue électronique à la médiathèque. Depuis, j’ai aussi lu Sous haute tension et Sans laisser d’adresse de Harlan Coben.

Le livre : Peur noire, de Harlan Coben, traduit de l’anglais par Paul Benita, éditions Fleuve Noir, 342 pages, 2009, ISBN 978-2265076723.

pioche-en-bib.jpgL’histoire : New-York, à la fin des années 1990. Myron Bolitar se traîne dans son métier d’agent sportif, son agence décline. Un jour surgit son ex-petite amie, Emily Downing, qui l’avait plaqué pour aller épouser Greg, son pire ennemi, un joueur de basket qui n’avait pas hésité à le faire blesser lors d’un match. Seulement voilà, Jérémy, fils d’Emily (et finalement de Myron Bolitar), 13 ans, a une anémie de Franconi et doit recevoir une greffe de moelle osseuse. La base de données a bien trouvé un donneur compatible, mais n’arrive pas à mettre la main dessus. Emily demande donc à Myron de le retrouver coûte que coûte, pour sauver Jérémy.

Mon avis : bof… Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de livre de cet auteur et les aventures de Myron Bolitar. J’avais bien aimé certains titres, comme Balle de match. C’était peut-être aussi l’avis de l’éditeur… Paru en 2000 aux États-Unis, il n’a été publié en France que fin 2009.

Escales, New York, 1955, de Kierzkowski et Ephrem

Couverture de Escales, New York, 1955 pioche-en-bib.jpgEn regardant dans le bac à BD de la lettre K à la médiathèque, où j’attends le retour de Un homme est mort, de Kris et Davodeau, j’ai été attirée par cette couverture.

Le livre : Escales, New York, 1955, de Jean-François Kierzkowski (scénario) et Mathieu Ephrem (dessin), éditions Paquet, 48 pages, 2008, ISBN 9782888902591.
L’histoire : New-York, 1955 (vous l’auriez deviné, LOL!). Adam est un riche héritier élevé par deux femmes. Pour des raisons de stratégie industrielle, il est prié de se fiancer à Betty Campbell, fille d’une famille fortunée du Texas. Mais voilà, Adam connaît à peine Betty et est amoureux de Barbara. Il semble fuir ses responsabilités et vivre dans un monde parallèle où vivrait Jon, un ami SDF. Illusion, réalité ? Se mariera-t-il pour plaire à se famille et à sa belle-famille ?
Mon avis : sous couvert de l’humour, les auteurs abordent des sujets qu’ils placent dans le passé (mariage arrangé) mais qui pourraient très bien avoir lieu aujourd’hui… J’ai bien aimé cet album, qui me donne envie de lire les deux précédents de la série, Escales, Blackburg et Escales, Hong-Kong.

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Signe suspect de Patricia Cornwell

Couverture de signe suspect de Patrcia Cornwell pioche-en-bib.jpgJe poursuis ma lecture des aventures de Scarpetta (voir les liens plus bas)… Emprunté à la médiathèque

Le livre : Signe suspect, de Patricia Cornwell, traduction de Andrea-H. Japp, éditions des Deux Terres, 507 pages, 2005, ISBN 9782848930169. Il existe aussi en livre de poche.

L’histoire : le docteur Kay Scarpetta a quitté l’institut médico légal de Richmond, en Virginie, depuis cinq ans. Un jour, elle y est rappelé par celui qui l’a remplacée. Surprise à son arrivée, accompagnée de Marino, l’ex-flic qui travaille maintenant avec elle en Floride. Le laboratoire qu’elle avait mis tant de compétence à monter va à vau-l’eau. Longtemps resté sans responsable, le nouveau chef du service n’a aucune compétence, pas de diplôme adéquat, ne met jamais les pieds à la morgue, laisse le bâtiment se dégrader, emploie des stagiaires de l’armée qui ne sont pas correctement encadrés, laisse la bibliothèque dérangée… Même son ancien adjoint a profondément changé. C’est lui qui n’a pas réussi à déterminer la cause de la mort d’une adolescente de quatorze ans. Scarpetta reprend l’autopsie, et Marino l’enquête…

Mon avis : après Baton Rouge, trop violent et qui virait au n’importe quoi, j’ai failli abandonner la série. Lucy, la nièce de Scarpetta, et Benton, son ancien compagnon, apparaissent à peine dans cet épisode ; nous revenons à un rythme plus calme, une meilleure analyse psychologique des personnages, je lirai la suite…

Pour aller plus loin : le site officiel en français de Patricia Cornwell.

Les aventures de Kay Scarpetta :

Et j’ai lu aussi la série Judy Hammer et Andy Brazil, il y a déjà longtemps : La ville des frelons, La griffe du Sud et L’île des chiens.

Whatever Works de Woody Allen

Affiche de Whatever works, de Woody Allen Dans le cadre du festival Télérama 2010, je suis allée voir Whatever Works de Woody Allen.

Le film : New-York, un groupe d’amis qui se retrouvent en terrasse de café. Boris Yellnikoff (Larry David), la petite soixantaine, aurait dû avoir le prix Nobel de physique mais ne l’a pas eu, il a divorcé après avoir raté son suicide. Misanthrope, hypocondriaque, il vit seul et donne des cours d’échecs à des enfants (tous nuls, bien sûr). Un jour, il trouve en bas de chez lui une jeune fugueuse venue du sud, Melody Saint Ann Celestine (Evan Rachel Wood), qui a fait des concours de beauté et manque un peu de culture… Il accepte de lui donner à manger, puis de l’héberger pour un soir seulement… et ils finissent par se marier, à la grande surprise du groupe d’amis. Un an plus tard débarque Marietta (Patricia Clarkson), la mère de Melody, qui s’est séparée de son mari (il l’a trompée avec sa meilleure amie)… Toute à la religion chrétienne, elle ne comprend pas la mutation de sa fille et n’accepte pas son nouveau gendre … mais pas pour longtemps…

Mon avis : un grand Woody Allen, avec le retour des blagues au second degré sur la judaïté, la Faute avec un grand F, la misanthropie, le monde de l’art et des galeries… Une heure et demie de détente !
Pour Woody Allen, vous pouvez relire mes articles

Les films que j’ai déjà vus du festival Télérama 2010 :

Mourir au Paradis

Couverture de Mourir au Paradis, de Christin pioche-en-bib.jpgIl y a quelques semaines, Zazimuth avait parlé de cet album que j’ai emprunté à la médiathèque.

Le livre : Mourir au Paradis, scénario de Pierre Christin, dessin de Alain Mounier, couleurs de Jean-Jacques Chagnaud, collection Long Courrier, éditions Dargaud, 2005, 62 planches, ISBN : 2-205-05093-1.

L’histoire : aux États-Unis, dans une sorte de lotissement de riches (enfin, lotissement parce qu’il y a des lots, mais nous sommes loin des parcelles de 200 m², chacun ayant une villa vaste avec piscine, grand terrain, etc.) complètement clos, au sens propre, entouré d’une grande clôture sécurisée et entourée de grillages et de caméras… Le paradis… Un groupe de jeunes s’ennuie. Bart, leur chef nazillon, décide d’organiser une fête costumée avec les derniers joujoux qu’il vient d’acheter sur internet, un fusil d’assaut et un uniforme de colonel nazi. La fête ne peut que tourner au cauchemar.

Mon avis : cette histoire donne froid dans le dos, surtout que ce genre de lieux existe vraiment. Je trouve que le fonctionnement d’un groupe est très bien vu, le chef de bande, ceux qui suivent, ceux qui hésitent (la jeune française en vacances), ceux qui sont les souffre-douleur… Une BD à découvrir, si vous avez le moral !

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.