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Les neiges du Kilimandjaro de Ernest Hemingway

Couverture des neiges du killimandjaro de Ernest Hemingwy, couverture de 1982 J’ai relu ce livre qui était dans ma bibliothèque… J’ai décidé d’essayer de reprendre la lecture des livres des lauréats de prix Nobel de littérature, ceux qui sont dans ma bibliothèque et si possible un de chaque auteur, si j’arrive à les trouver, certains ne semblent avoir jamais été traduits en français. Pour Hemingway, je vous ai déjà parlé du Vieil homme et la mer.

Le livre : Les neiges du Kilimandjaro suivi de dix indiens, de Ernest Hemingway, traduit de l’anglais par Marcel Duhamel, Folio n° 151, 188 pages, 1982, ISBN 2-07-036151-9 (première édition dans la collection en 1972, il y en a eu d’autres depuis, ici, la couverture est extraite du film adapté de la nouvelle titre, avec Gregory Peck et Ava Gardner, réalisé par Henry King, en 1952. Pour mémoire, première édition en anglais de la nouvelle titre dans Esquire en 1936, certaines autres sont un peu plus tardives).

L’histoire : ce recueil regroupe douze nouvelles de longueur variable, une bonne quarantaine de pages pour les les neiges du Kilimandjaro et l’heure triomphale de Francis Macomber, quelques-unes seulement pour d’autres. Certaines se passent dans l’Afrique colonisée, en particulier les deux plus longues, qui toutes deux parlent de la chasse au gros gibier, les autres sont variées, en Europe (attente devant une gare dans hommage à la Suisse, en Palestine au 1er siècle de notre ère (c’est aujourd’hui vendredi), aux États-Unis, etc. Voici le titre des autres nouvelles : dix indiens, la capitale du monde, le vieil homme près du pont, la lumière du monde, la fin de quelque chose, une journée d’attente, là-haut dans le Michigan, trois jours dans la tourmente.

Mon avis : j’ai bien aimé la chasse au lion et aux buffles de l’heure triomphale de Francis Macomber, surtout sa chute, la lente agonie du héros des neiges du Kilimandjaro, avec le retour sur le passé, l’attente hypothétique de l’arrivée de secours pour la voiture en panne avant que la gangrène ne tue l’homme, et ses relations avec sa femme riche… J’ai adoré la courte nouvelle c’est aujourd’hui vendredi, discussion chez un marchand de vin de deux légionnaires qui ont assisté à la crucifixion du Christ et la commente avec cynisme. J’ai moins aimé les autres…

logo tour du monde en lecture J’ai sélectionné ce livre pour le tour du monde en lecture proposé par Livresque.

Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway

Le livre : Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway, dans l’édition de poche (Folio, n° 7), 1987, ISBN 2-07-036007-5, traduction Jean Dutourd (première édition française en 1952).

Le début de l’histoire : à Cuba, un vieil homme, Santiago, est revenu bredouille de ses pêches depuis plus de 80 jours (84 exactement). Avant, il était accompagné d’un enfant, Manolin, mais il pêche désormais pour un autre patron tout en rendant visite quotidiennement au vieiel homme, une amitié qui ressemble un peu à celle du Petit Prince et de l’aviateur. Alors, ce jour-là, il file loin au large. Soudain, ça mord, mais le poisson est si gros qu’il remorque le bateau pendant des heures, le vieil homme ne peut que subir le poids des lignes. Gagnera-t-il ? Vous connaissez probablement la réponse, mais si vous n’avez pas lu le livre, allez y.

Mon avis : c’est un roman court, à la limite de la nouvelle, un récit. Mais un grand récit, qui marque le lecteur.

Je vous rappelle la page sur mes (re)lectures des livres des lauréats des prix Nobel de littérature… qu’il a reçu en 1954. Diabétique, devenant aveugle, Ernest Hemingway s’est suicidé, comme son père avant lui, en 1961. Mais je vous promets, ce n’est pas à cause du suicide de l’auteur (et de son à écho en moi) que j’ai relu ce récit.

Logo du challenge ABC critique de BabelioJ’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.