Archives par étiquette : pêche

Encore un petit air d’été…

Nécessaire à couture marin, fermé, recto et versoMmm… l’été semble déjà loin, les premières giboulées automnales sont arrivées, la queue d’une tempête tropicale est annoncée pour les prochaines 48h sur la côté atlantique. Pour prolonger un peu l’été, voici le nécessaire à couture sur le thème de la mer -estivale- que j’ai fini d’assembler depuis un moment, puisque je l’ai offert au début de l’été à Bluesy.

Nécessaire à couture marin, ouvert, recto et versoEt voici le même, ouvert… Vous reconnaissez la pieuvre pour caler les ciseaux. Le bateau en bas est une pochette.

Nécessaire à couture marin, biscronu et ciseauxLes deux petits poissons ont été assemblés façon « biscornus », le ruban est peut-être un peu large mais assorti à l’orange utilisé pour la broderie.

Nécessaire à couture marin, le mètre de couturièreLe mètre de couturière m’a donné plus de fil à retordre. J’ai décalé l’un des motifs (brodé avec une marge trop petite pour être centré), et j’ai oublié de vous montrer la tranche avec les petits poissons…

Modèle de Mains et merveilles (n° 109, juillet-août 2015) pour la réalisation d’un nécessaire de couture sur le thème de la mer, créé par Sara Guermani. Revoir le premier bateau et la pêche avec un deuxième bateau, encore un bateau et de la friture, à l’abri d’un parasol, retour de la plage, les dernières broderies.

Comme un poisson dans l’eau…

Poissons et pieuvre brodésGloups, gloups! Comme un poisson ou comme une pieuvre??? En tous cas, les dernières petites bêtes se sont posées sur ma toile, et j’ai même repassé l’ensemble et thermocollé le dos des motifs à la taille de ce qui sera utile pour l’assemblage…

La broderie terminée pour le nécessaire à couture sur le thème marinEt voici l’ensemble. Modèle de Mains et merveilles (n° 109, juillet-août 2015) pour la réalisation d’un nécessaire de couture sur le thème de la mer, créé par Sara Guermani. Revoir le premier bateau et la pêche avec un deuxième bateau, encore un bateau et de la friture, à l’abri d’un parasol, retour de la plage

Retour de la plage?

Cinquième étape du nécessaire à couture sur le thème de la mer, poissons, hippocampe et fillette qui pêcheDeux poissons, un hippocampe, une nouvelle petite fille avec une canne à pêche… voici des petits motifs pour ne pas vous faire regretter le retour de la plage pour la rentrée scolaire désormais imminente!

Cinquième étape du nécessaire à couture sur le thème de la merEt voici l’ensemble. Modèle de Mains et merveilles (n° 109, juillet-août 2015) pour la réalisation d’un nécessaire de couture sur le thème de la mer, créé par Sara Guermani. Revoir le premier bateau et la pêche avec un deuxième bateau, encore un bateau et de la friture, à l’abri d’un parasol

Rosa de Knut Hamsun

COuverture de Rosa de Knut HamsunUn livre qui attendait sagement dans ma bibliothèque (je l’avais lu il y a longtemps, quelques coquilles typographiques corrigées au fil des pages). L’auteur a reçu le prix Nobel de littérature en 1920. Pro-nazi, il a été condamné après la guerre.

Le livre : Rosa de Knut Hamsun, traduit du norvégien par Régis Boyer, Folio n° 2694, 1995, 247 pages, ISBN 9782070388263 [première édition en Norvège en 1908].

L’histoire : à Sirilund, un petit village norvégien, au 19e siècle. Deux personnages se partagent la propriété des bateaux de pêche et de la boutique, Mack et Benoni Hartvigsen, qui se fait appeler B. Hartwich. Un étudiant, Parelius, débarque, il souhaite rejoindre un de ses camarades pour faire un grand voyage à pied à travers la Norvège. Pour poursuivre son voyage, il lui faut d’abord un peu d’argent. Benoni l’embauche pour quelques travaux de peinture (en bâtiment et en tableau), jusqu’à l’arrivée de Rosa, énigmatique jeune femme dont l’étudiant tombe amoureux… Mais Benoni se la réserve… l’étudiant est alors embauché par la « baronne », fille fantasque de Mack. Finira-t-il par poursuivre son voyage ou va-t-il rester dans ce village?

Mon avis : deuxième volet d’un diptyque qui commence avec Benoni, que je ne me rappelle pas avoir lu. Un microcosme, des intrigues, une histoire d’amour, une trame classique? La narration à la première personne, par l’intermédiaire de l’étudiant, rend le roman très vivant. Une réflexion toujours d’actualité sur le pouvoir de l’argent: Mack et sa baignoire géante pour accueillir les filles, Benoni qui achète littéralement Rosa, déjà mariée, pour en faire sa propre femme, un système de « dons » à la boutique, pas si gratuits que ça, le riche et mystérieux anglais qui vit sur une île voisine. Et la peur ancestrale qui hante la baronne, l’apparition du personnage du « lapon », mystérieux, mythique, même s’il y a des éléments concrets (une idole de pierre).

Pour aller plus loin : voir le site sur Knut Hamsun (site danois, une série de pages en français)

Sang chaud, nerfs d’acier, de Arto Paasilinna

Couverture de Sang chaud, nerfs d'acier, de Arto Paasilinna

pioche-en-bib.jpgJ’ai beaucoup lu de livres d’Arto Paasilinna … avant d’ouvrir ce blog… mon préféré reste le Lièvre de Vatanen. Quand Zazimuth a parlé de ce titre paru il y a un peu plus d’un an, je me suis précipitée pour l’emprunter à médiathèque.

Le livre : Sang chaud, nerfs d’acier de Arto Paasilinna, traduit du finnois par Anne Colin du Terrail, collection Et d’ailleurs, éditions Denoël, 2010, 215 pages, ISBN 9782207261927.

L’histoire : automne 1917, dans la baie de Botnie en Finlande. Linnea Lindeman, chasseuse de phoques, pêcheuse de harengs, matrone expérimentée à défaut d’avoir eu une formation de sage-femme, a une vision : Antti Kokkoluoto naîtra en janvier prochain (le sixième de sa fratrie) et vivra jusqu’en 1990. Après l’accouchement, Antti grandit, son père, Tuomas, est commerçant, sa mère Hanna pêche… et trafique avec lui, alors qu’il est encore enfant, de l’alcool de contrebande. Quand il grandit et devient adolescent, c’est avec son père qu’il pratique ce trafic, est formé au commerce: son père, qui a quelques fonds, profite de la crise de 1929 pour acheter à bas prix toutes sortes de marchandises (y compris des fermes, des moissonneuses, etc.) qu’il réussit à revendre avec un bon bénéfice. Puis c’est la montée du fascisme, la famille, qui aide les pauvres parfois (par intérêt plus que par conviction) est classée parmi les communistes, Tuomas et son père échappent de peu à un enlèvement, s’entraînent bientôt au tir sur un de leurs terrains… jusqu’à ce qu’éclate la Seconde guerre mondiale, terrible.

Mon avis : dans un style léger et plein d’humour, Arto Paasilinna revisite l’histoire du 20e siècle de la Finlande et notamment sa résistance à la grande Russie voisine, qui a failli la ré-annexer après la Révolution d’Octobre, puis la seconde guerre mondiale terrible, faute de préparation des finnois, inféodés aux nazis. Le tout avec la débrouille et l’ingéniosité d’une famille qui vit d’abord de pêche et d’un petit commerce de proximité, le fils devant lui aussi faire son trou en commençant comme docker (et en finissant chef d’une grande entreprise portuaire). Les quarante années suivantes (des années 1950 au jour fixé pour sa mort par la prédiction) sont traitées plus rapidement. J’ai dévoré ce livre!

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de la Finlande.

A la recherche de Shanghai de WANG Anyi

Couverture de A la recherche de Shanghai de WANG Anyi pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque parmi une sélection de nouvelles acquisitions. Je mets en majuscule le nom, en premier comme pour les auteurs chinois et pour respecter la présentation de l’éditeur.

Le livre : A la recherche de Shanghai de WANG Anyi, traduit du chinois par Yvonne André, collection écrits dans la paume de la main, éditions Philippe Picquier, 2011 (le copyright au début est de 2010, l’achevé d’imprimé de février 2011), 120 pages, ISBN 978-2809702415.

L’histoire : des nouvelles qui ont toutes pour cadre Shanghai, d’hier et d’aujourd’hui, d’ailleurs plus d’hier… Shanghai, village de pêcheurs, rivale de Pékin, loin de la mégalopole d’aujourd’hui dont il est question au début du livre.

Mon avis : des nouvelles à lire pour découvrir cette ville, mais attention, il n’y est pas question de politique de la Chine, pas même dans Shanghai et Pékin, qui aborde la rivalité des deux villes par les ruelles, les temples, les dialectes, rien d’autre… Mais aussi cinq jolis contes à la fin, enfin, sur une bonne moitié du livre, dans Rêve de prospérité à Shanghai, avec un monde de pêcheurs, l’attente du retour à terre… Une rêverie à lire en ville ou près de la mer…

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de la Chine, en complément de La montagne de l’âme de Gao Xingjian, auteur français d’origine chinoise, pour ce livre écrit en chinois, prix Nobel de littérature en 2000 pour la France.

Pêcheur d’Islande de Pierre Loti

Couverture des oeuvres de Pierre Loti
Logo du défi J'aime les classiques Ce mois-ci s’achève le défi J’aime les classiques proposé par les Carabistouilles de Marie, avec un livre de Pierre Lotil. Je continuerai en 20111 de lire ou relire mensuellement un classique dont je vous parlerai le dernier mercredi du mois.

Le livre : Pêcheur d’Islande, de Pierre Loti (pseudonyme de Julien Viaud), première édition chez Calmann-Lévy en 1886. Je l’ai lu en édition spéciale Omnibus / Grand Livre du mois, 1989, p. 527 à 647. La bibliothèque nationale de France / Gallica propose en ligne une édition de 1900 et tous les autres textes de Pierre Loti en numérisation des versions originales ou en recueil d’œuvres complètes chez Calmann-Lévy.

L’histoire : de 1883 à 1885 en mer d’Islande et en Bretagne. Cinq hommes font un repas de fête (pour la Vierge…), le capitaine, trois matelots, et Sylvestre, tout juste 17ans ; ils attendent encore Yann… Ces marins bretons partent chaque hiver pour plusieurs mois sur la Marie pêcher le cabillaud qu’ils transforment en morue salée dans les eaux froides de la mer d’Islande, au milieu des tempêtes qui se déchaînent. À bord, 6 hommes, trois couchettes, et le mousse, septième homme qui semble ne pas compter beaucoup… Yann est tout contrit d’abandonner sa belle à terre, Gaud, fille d’un gros commerçant de Paimpol. Leur relation n’est déjà pas facile, avec la différence de classe sociale, mais l’attendra-t-elle pendant ses mois en mer ? Et puis en reviendra-t-il, tout simplement ? L’interminable attente à terre, dans la lande bretonne battue par les vents, alors que tant de bateaux périssent en mer, de marins sont portés disparus cette année, tout retard dans la rentrée au port vers la fin août n’est-il pas annonciateur de mauvaise nouvelle ?

Mon avis : j’avais en souvenir une description des grandes tempêtes de la mer d’Islande, je ne me souvenais pas des parties sur l’attente à terre qui sont tout aussi fortes. Pas de doute, c’est un sujet que Pierre Loti connaissait bien, en tant qu’officier de la marine. Pour ces descriptions, je ne regrette absolument pas d’avoir relu ce livre!

Pour aller plus loin : si vous passez sur la côte atlantique, n’hésitez pas à faire un détour par Rochefort pour visiter la maison Pierre Loti (attention, le nombre de place à chaque visite est limité, en juillet et août, il faut impérativement réserver, plus d’informations sur le site de la ville de Rochefort. Si vous faites abstraction des orgies qui s’y sont passées et des actes délictueux (Loti aimait des garçons dont certains étaient beaucoup trop jeunes), vous apprécierez cette visite surprenante.

Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Ovaldé

Couverture de Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Ovaldé pioche-en-bib.jpgCette fois, j’ai sorti de la médiathèque un livre dont j’ai beaucoup entendu parlé depuis sa sortie pour la rentrée littéraire 2009… Il a d’ailleurs reçu le prix Renaudot des lycéens et le prix France Télévisions en 2009.

Le livre : Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Ovaldé, éditions de l’Olivier, 2009, 293 pages, ISBN 978-2879296791.

L’histoire : ces soixante dernières années, sur l’île imaginaire de Vatapuna et sur le continent (Amérique du Sud) dans la ville de Lahomeria. Rose Bustamente, la grand-mère, prostituée puis vivant de sa pêche, avant d’être prise dans les filets de Jeronimo. Déjà âgée d’une quarantaine d’années, elle tombe enceinte, retourne vivre dans sa cabane où naît sa fille Violette. Celle-ci, un peu simplette, tombe enceinte très jeune… Maltraitant sa fille Vera Candida, celle-ci est élevée par sa grand-mère. Le jour où elle apprend la mort de sa mère, elle a alors 15 ans, elle doit aller annoncer la nouvelle à son grand-père… qui la viole! Elle tombe enceinte, s’enfuit à Lahomeria, trouve refuge chez une cousine, mais après la naissance de sa fille (oui, encore une fille), Monica Rose, elle va vivre dans un foyer de jeunes filles, où elle fait la rencontre, à l’occasion d’un reportage, du journaliste Itxaga. commence alors un lent apprivoisement…

Mon avis : un livre qui se lit bien, d’une traite, plaisant, mais je ne pense pas qu’il restera longtemps en ma mémoire… De ces livres qui laissent un vague souvenir à long terme, mais pas de ces grands livres dont on se souvient dans le détail des années plus tard…

Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway

Le livre : Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway, dans l’édition de poche (Folio, n° 7), 1987, ISBN 2-07-036007-5, traduction Jean Dutourd (première édition française en 1952).

Le début de l’histoire : à Cuba, un vieil homme, Santiago, est revenu bredouille de ses pêches depuis plus de 80 jours (84 exactement). Avant, il était accompagné d’un enfant, Manolin, mais il pêche désormais pour un autre patron tout en rendant visite quotidiennement au vieiel homme, une amitié qui ressemble un peu à celle du Petit Prince et de l’aviateur. Alors, ce jour-là, il file loin au large. Soudain, ça mord, mais le poisson est si gros qu’il remorque le bateau pendant des heures, le vieil homme ne peut que subir le poids des lignes. Gagnera-t-il ? Vous connaissez probablement la réponse, mais si vous n’avez pas lu le livre, allez y.

Mon avis : c’est un roman court, à la limite de la nouvelle, un récit. Mais un grand récit, qui marque le lecteur.

Je vous rappelle la page sur mes (re)lectures des livres des lauréats des prix Nobel de littérature… qu’il a reçu en 1954. Diabétique, devenant aveugle, Ernest Hemingway s’est suicidé, comme son père avant lui, en 1961. Mais je vous promets, ce n’est pas à cause du suicide de l’auteur (et de son à écho en moi) que j’ai relu ce récit.

Logo du challenge ABC critique de BabelioJ’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.