J’ai ouvert en août 2010 cette page pour essayer d’y regrouper les thèmes bibliques, représentés surtout à l’époque romane et un peu à l’époque gothique, dont je vous ai parlé au fil des articles… Sur le nouveau blog, je l’ai modifié en article, avec de petites vignettes pour le rendre plus vivant. Si je ne me suis pas trompée en programmant (sur la quantité, il y a sans doute des erreurs…), un clic sur les vignettes renvoie à l’article d’où l’image est extraite.
Les épisodes se complèteront au fil des articles dans les prochains mois. Attention, le lien sur le nom pour un même édifice renvoie directement à l’article sur le thème concerné… Pour un même édifice, il est donc différent à chaque ligne. Quand il y a une indication de lieu mais pas de lien, c’est qu’un article est programmé dans les prochains mois, je mettrai le lien lors de la parution de l’article. Comme vous le voyez, j’ai de l’avance en articles à vous montrer! Et des compléments indispensables à préparer, je ne vous ai pas encore montré de crucifixion du Christ…
L’Ancien et le Nouveau Testament
| Scène | Sites | Aperçu |
|---|---|---|
| Dieu endort Adam pour créer Ève (Genèse 2, 21) | chapiteau du chœur de l’église d’Airvault | |
| la Tentation d’Adam et Ève (Genèse 3, 1-19) | à Poitiers, sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande et sur un chapiteau du rond-point du chœur de l’église Sainte-Radegonde ; sur un chapiteau de la nef de l’église Saint-Pierre à Aulnay (Charente-Maritime), sur un chapiteau du chœur de l’église d’Airvault (Deux-Sèvres), sur un chapiteau de l’église Notre-Dame à Chauvigny (Vienne) |
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| Dieu revêt Adam et Ève d’une tunique (Genèse 3, 21) | sur un chapiteau du chœur de l’église d’Airvault | |
| Ève filant | sur la voûte de Saint-Savin | |
| le meurtre d’Abel par Caïn (Genèse 4, 1-15) | sur un chapiteau dans l’église Saint-Pierre à Aulnay | |
| l’arche de Noé (Genèse 7, 1-24) | sur la voûte de Saint-Savin | |
| l’ivresse de Noé (Genèse 9, 20-24) | sur la voûte de Saint-Savin | |
| Loth et ses deux filles (Genèse 19, 17-38) | sur la voûte de Saint-Savin | |
| Nabucchodonosor | à Poitiers, sur un chapiteau du choeur de l’église Sainte-Radegonde et sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande | ![]() |
| les prophètes | à Poitiers, Daniel, Jérémie, Isaïe et Moïse, sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande | ![]() |
| l’arbre de Jessé (Isaïe 11, 1 ; Matthieu 1, 5 ; Luc 3, 32 ; Acte des Apôtres 13, 22 ; Romains 15, 12, etc.) | à Poitiers, sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande | ![]() |
| David en musicien | à Poitiers sur la façade de Notre-Dame-la-Grande | ![]() |
| Daniel dans la fosse aux lions (Daniel 6, 2-29) | sur un chapiteau de la façade de l’église Saint-Porchaire et sur un chapiteau du rond-point du chœur de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers | ![]() |
| Samson et Dalila (Juges 16) | sur la façade de l’église Saint-Nicolas à Civray ; dans la nef de l’église Saint-Pierre à Aulnay | |
| la traditio legis | sur le sarcophage de Guillaume Taillefer dans l’église Saint-Sernin à Toulouse | ![]() |
| l’Annonciation (Luc 1, 26-38) | à Chauvigny sur un chapiteau du chœur de l’église Saint-Pierre ; à Poitiers, sur la partie droite du portail Saint-Michel de la cathédrale et sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande | ![]() |
| la Visitation (Luc 1, 39-56) | à Poitiers, sur la partie droite du portail Saint-Michel de la cathédrale et sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande | ![]() |
| la Nativité (Luc 2, 7) | à Poitiers, sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande | ![]() |
| le bain de Jésus | à Poitiers, sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande et sur un chapiteau de l’église Saint-Hilaire | ![]() |
| Joseph contemplant Jésus enfant | à Poitiers, sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande et sur la partie droite du portail Saint-Michel de la cathédrale | ![]() |
| l’annonce aux bergers (Luc 2, 8-15) | sur un chapiteau du chœur de l’église Saint-Pierre à Chauvigny | ![]() |
| les rois mages comparaissent devant Hérode (Matthieu 2, 7-10) | sur la partie gauche du portail saint Michel de la cathédrale de Poitiers | ![]() |
| les rois mages voient l’étoile du berger (Matthieu 2, 11) | sur le portail de l’église de Nuaillé-sur-Boutonne, sur la partie gauche du portail saint Michel de la cathédrale de Poitiers | ![]() |
| l’adoration des mages (Matthieu 2, 11) | sur le portail de l’église de Nuaillé-sur-Boutonne, sur la partie droite du portail saint Michel de la cathédrale de Poitiers, à Chauvigny sur un chapiteau du chœur de l’église Saint-Pierre | ![]() |
| la circoncision du Christ (Luc 2, 21) | ||
| la présentation au Temple (Luc 2, 22-39) | sur un chapiteau du chœur de l’église Saint-Pierre à Chauvigny | ![]() |
| la fuite en Égypte (Matthieu 2, 13-15) | sur un chapiteau de l’église Saint-Hilaire, sur la partie gauche du portail saint Michel de la cathédrale de Poitiers | ![]() |
| le massacre des innocents (Matthieu 2, 16-18) | sur la partie gauche du portail saint Michel de la cathédrale de Poitiers, sur le portail de l’église de Nuaillé-sur-Boutonne, sur la façade de l’abbaye aux dames à Saintes | ![]() |
| le retour à Jérusalem | ||
| la tentation au désert (Luc 4, 1-13) | sur un chapiteau du chœur de l’église Saint-Pierre à Chauvigny | ![]() |
| la résurrection de Lazare | ||
| la Crucifixion | ||
| les saintes femmes au tombeau | sur un chapiteau de l’église de Saujon, sur un chapiteau de l’église Saint-Eutrope de Saintes, sur un chapiteau de l’église de Lesterps | |
| l’Ascension du Christ | sur un chapiteau de Notre-Dame-la-Grande de Poitiers | ![]() |
| la dormition de la Vierge | sur le portail nord de la façade occidentale de la cathédrale de Poitiers | ![]() |
| l’assomption de la Vierge | ||
| le couronnement de la Vierge | sur le portail nord de la façade occidentale de la cathédrale de Poitiers | |
| les vierges sages et les vierges folles (Matthieu 25, 1-13) | sur la façade de l’église Saint-Nicolas de Civray, sur le portail sud de la façade occidentale de la cathédrale de Poitiers | ![]() |
| la résurrection des morts | sur le portail central de la façade occidentale de la cathédrale Saint-Pierre à Poitiers | ![]() |
| le jugement dernier, l’enfer et le paradis / les damnés et les élus | sur le portail central de la façade occidentale de la cathédrale Saint-Pierre à Poitiers | ![]() |
| le jugement dernier, la pesée des âmes | sur un chapiteau de l’église de Saujon ; à Chauvigny sur un chapiteau du chœur de l’église Saint-Pierre, sur un chapiteau de l’église Saint-Eutrope de Saintes | ![]() |
| la Babylone maudite | sur un chapiteau du chœur de l’église Saint-Pierre à Chauvigny | ![]() |
| la grande prostituée de Babylone (Apocalypse 17, 1-18) | sur un chapiteau du chœur de l’église Saint-Pierre à Chauvigny | ![]() |
| le collège apostolique (les douze apôtres) | à Poitiers, à l’époque romane sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande et à l’époque gothique sur le portail de l’église Sainte-Radegonde (avec des vues plus rapprochées ici) | ![]() |
| le Christ bénissant | sous le clocher de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers | ![]() |
| le Christ porté par des anges | à Poitiers sur le portail de l’église Sainte-Radegonde | |
| l’Agneau porté par des anges | à Confolens sur des reliefs de la façade de l’église Saint-Barthélemy et dans l’église Saint-Maxime sur des reliefs provenant de l’église Saint-Michel | ![]() |
| le Tétramorphe et les Evangélistes | 86, Poitiers, façade de l’église Notre-Dame-la-Grande;
16, Confolens, reliefs de la façade 31, Saint-Bertrand-de- Comminges, pilier des Évangélistes dans le cloître de la cathédrale |
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| le soleil et la lune | à Poitiers, sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande | ![]() |
| Les oiseaux à la coupe | à Poitiers, sur un chapiteau de la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande | ![]() |
La vie des saint(e)s
| Scène | Sites | Aperçu |
|---|---|---|
| Georges luttant contre le dragon pour protéger la Princesse | sans la princesse sur la façade de l’église Saint-Nicolas à Civray avec la princesse à Airvault et Aulnay | ![]() |
| Hilaire | 86, Poitiers, la mort d’Hilaire sur un chapiteau de l’église Saint-Hilaire et son cénotaphe dans l’église Saint-Hilaire-de-la-Celle | ![]() |
| Nicolas | 16, Champagne-Mouton | ![]() |
| Paul et Pierre entourant le tombeau du Christ | 31, Toulouse, sarcophage de Guillaume Taillefer dans l’église Saint-Sernin | ![]() |
| Pierre, crucifixion | à Aulnay et sur un vitrail de la cathédrale de Poitiers | ![]() |
| Pierre, avec les clefs | à Poitiers, sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande
à Chauvigny en remploi sur le chevet |
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| Radegonde | sous le clocher de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers | ![]() |
| Thomas | le doute et le palais en Inde : sur le portail sud de la façade occidentale de la cathédrale de Poitiers | ![]() |
| Triaise | à propos du livre Triaise de François Perche |










































Le serpent tend le fruit à Ève mais Adam et Ève semblent déjà avoir mordu dedans puisqu’ils ont pris conscience de leur nudité : une feuille cache le sexe d’Ève, qui porte sa main gauche sous sa poitrine, et Adam a posé main gauche sur son sexe, sa main droite sur la poitrine. Remarquez qu’ils ont tous les deux les orteils en appui sur le rebord de
Les autres chapiteaux romans portent des représentations animales. Sur l’un d’eux, des griffons se font face de part et d’autre d’une coupe, un peu dans la même position que les plus classiques oiseaux à la coupe, dont je vous ai déjà parlé à propos d’un
Les lions d’un autre chapiteaux sont représentés dressés, groupés deux par deux, dos à dos, avec une tête unique dans l’angle et des queues tressées entre elles.
A l’approche de noël, et pour changer de la Nativité et du Bain de Jésus sur la façade de 
Il y a quelques mois que je vous ai montré la scène de
A gauche, il faut regarder la suivante d’Élisabeth de plus près…
Et oui, vous ne rêvez pas, comme Ève sur la voûte de l’église de Saint-Savin dans la Vienne (
La suivante de Marie, quant à elle, tout à droite de la scène,…
… fait un curieux geste de sa main gauche, joignant le pouce et le majeur. Au passage, j’attire à nouveau votre attention sur les manches démesurément large de ces dames… pas très pratique pour un travail manuel…
L’église collégiale Saint-Pierre, en ville haute de Chauvigny (Vienne) est célèbre notamment pour les chapiteaux du chœur, richement sculptés avec des repeints du 19e siècle… mais qui reprend sans doute une partie des peintures romanes. La lutte du bien et du mal est omniprésente dans ce programme sculpté. Après le chapiteau consacré à 
Débordant sur la face à droite se trouve un berger avec deux moutons. La légende déborde sur la face ouest du chapiteau : PASTOR BONUS, le bon pasteur.
A l’opposé, débordant en partie sur la face est du chapiteau, deux autres bergers (PASTORES).



Elle tient dans ses mains une coupe (la coupe d’or pleine de l’abomination, dit l’Apocalypse) et un petit vase à parfum.
Cela fait un moment que je ne vous ai pas emmenés dans l
Sur la face opposée,un homme en train de tomber est attaqué par des lions… ce qui contraste avec la scène adjacente (vers la droite) où les lions lèchent les pieds de Daniel…
L’église collégiale Saint-Pierre, en ville haute de Chauvigny (Vienne) est célèbre notamment pour les chapiteaux du chœur, richement sculptés avec des repeints du 19e siècle… mais qui reprennent sans doute une partie des peintures romanes. La lutte du bien et du mal est omniprésente dans ce programme sculpté. Je commence aujourd’hui par le chapiteau situé dans l’axe du chœur et qui présente quatre scènes consacrées à l’Enfance de Jésus. Une cinquième scène (l’Annonce aux bergers) se trouve sur un autre chapiteau, dominé par le thème de l’
Marie (identifiée par S. MARIA), à gauche, accueille la nouvelle les mains ouvertes, tandis que l’archange lui présente une croix.


Le Christ, à gauche, fait face au diable… que je trouve très réussi avec ses pattes arrières griffues, ses ailes et ses grandes dents.
Le clocher-porche de l’église Saint-Porchaire à Poitiers, que je vous ai déjà présenté avec une série de
Il a été dévoilé il y a peu, le résultat est impressionnant, je vous en montrerai d’autres détails dans les prochaines semaines, et vous montre aujourd’hui des détails des chapiteaux du portail, dont la sculpture date de la fin du 11e siècle.
A gauche, les deux chapiteaux portent des lions et des oiseaux buvant dans une coupe, un thème que je vous ai déjà présenté sur la façade de
Voici une autre vue prise de face…
Et une vue de détail des lions du chapiteau interne, avec l’inscription LEO / NES (lions) de part et d’autre de l’arbre stylisé qui sépare les deux lions.
De l’autre côté, sur le piédroit gauche, je vous ai déjà montré avant nettoyage
Après nettoyage… voici l’ensemble, avec les lions dressés sur le chapiteau interne et Daniel dans la fosse aux lions sur le chapiteau externe.
Sur la droite, tout en haut, un ange est figuré tête vers le bas. Il tient par les cheveux le prophète Habaquq qui apporte à Daniel un pain rond et un autre objet. La représentation d’Habaquq dans la scène de Daniel dans la fosse aux lions se retrouve par exemple sur une chapiteau de la façade de l’église de Mons, en Charente ou sur le chapiteau déjà cité plus haut dans le chœur de l’église
À gauche se trouve un curieux monstre, avec un buste humain, un arrière-train de lion et une queue terminée par une tête de serpent.
J’ai longtemps hésité à vous monter ces graffitis, mais la multiplication de graffitis actuels qui les menacent m’incitent à vous les montrer avant qu’ils ne soient détruits… en espérant que la ville de Poitiers prendra conscience de l’importance de ceux-ci et leur offre une protection, ils sont actuellement dans le jardin qui sépare l’église Saint-Hilaire le Grand (revoir son
Sur la colonnette gauche est gravé le début d’un alphabet en minuscule, un tracé qui ressemble à un jeu de mérelle (ou jeu du moulin) et le début d’un alphabet en majuscule. Il pourrait être contemporain du tombeau, à la fin du 11e siècle.
Le tracé de l’alphabet renvoie (voir références en fin d’article) au rituel de consécration de l’église, dans lequel l’évêque trace au sol avec de la cendre un alphabet latin et un alphabet grec. Des alphabets gravés ont aussi été trouvés dans un certains nombres d’églises romanes. L’alphabet en minuscule est tracé ici de a à m, sans le J (à l’époque, I et J se confondent). Pas de k non plus. Voici le détail de a à g…
… et en tournant autour de la colonnette, de e à m. En-dessous, on voit un jeu de mérelle ou de marelle ou jeu du moulin (voir la règle du jeu 
Un autre jeu de mérelle (flèche rouge) est tracé sur le mur du fond de l’enfeu. Il est accompagné de plusieurs croix (flèches bleues) et est sans doute lié au passage de pèlerins.Son tracé est plus hésitant que le précédent. Au passage, rappelons que mérelle est aussi le nom de la coquille du pèlerin.
Suite au décapage intempestif du
Je vous rappelle juste que nous sommes au sud de l’église collégiale Saint-Hilaire, où se trouvait le cloître et auparavant à l’époque romaine le cimetière où avait était enterré Saint-Hilaire. L’église est classée monument historique sur la première liste établie sous l’égide de Prosper Mérimée en 1840, revoir sur ce blog par exemple son beau
Et la vue aujourd’hui, à part le mur de clôture qui a été percé pour laisser passer l’escalier qui rejoint le
Dans le cloître et les anciens bâtiments monastiques se trouvait la cour principale de l’institution puis de l’école qui lui a succédé et avait quelque peu modifié le bâtiment (adjonction de préfabriqués, le grand toit que l’on voit à l’arrière du préau avait été remplacé par un toit en terrasse). Le mieux aurait été, au moment de la vente (la congrégation religieuse avait de l’argent) que la ville préempte ce terrain (adossé à un monument historique, voir plus haut, l’église est également inscrite depuis 1998 sur la
Pour compléter la documentation sur cette institution, elle occupait aussi le bâtiment plus à l’est, la cour que l’on voit au premier plan ici sert en semaine de stationnement à des logements situés plus au sud. Sur l’image du bas, on voit à l’arrière le grand bâtiment qui contient l’ancien réfectoire et cellier monastique.
Voici cette même cour haute prise en photographie un dimanche, donc sans voiture.
J’ai retrouvé des photographies pendant le chantier. Le bâtiment au sud conserve en élévation le cellier-réfectoire, à l’intérieur duquel se trouvent notamment les poutres datées du 13e siècle. Ce rez-de-chaussée n’a pas été aménagé pour l’immeuble d’habitation, mais celui-ci est construit tout contre et au-dessus (la flèche rouge sur la première photographie). Au passage, vous avez une vision de la très basse qualité de la construction, les appartements sont vendus comme des appartements de standing! En parpaings agglomérés!
Et plusieurs années après la fin du chantier, il y a toujours des matériaux qui traînent, comme ces tuyaux entre le garage et la clôture du domaine public de Saint-Hilaire, une honte le long d’un monument historique!
Du côté ouest, le mur en bordure de rue est le mur de clôture d’origine du cloître de la collégiale. Il est protégé au titre des monuments historiques (l’arrêté de protection, daté du 5 juin 1941, précise que sont protégés les vestiges du mur d’enceinte situés en bordure de la rue Saint-Hilaire) et ne devait pas être modifié (la flèche bleue du premier montage photographique, et ci-contre pendant le chantier).
Il a été allègrement repris, parce qu’il faut bien faire entrer les voitures, et le bardage en bois a été réalisé n’importe comment, le bois qui ne devait pas être sec lors de la mise en œuvre a vrillé… Voir aussi la photographie n° 6 de Didier Rykner dans