Archives de catégorie : Jardin, nature, cuisine

Mes recettes, des nouvelles de mon jardin et de mon balcon au fil des mois…

Dans ma mini-serre, ça pousse…

Ca pousse dans ma mini-serre Vous vous souvenez de mes godets en papier journal, réalisés grâce à la « machine » prêtée par Philippe de Tout Poitiers? Et bien, ça pousse, au moins pour les coquelourdes (lychnis) et les lunaires (monnaies du pape), le reste des graines offertes il y a au moins deux ans par Jean-Marie et Marie-José… Les concombre aussi ont bien levé, mais pas les œillets d’Inde, ils ont dû avoir un peu froid en avril… Je vous mets une photographie de ma « serre maison », une bourriche d’huître, un plastique au fond pour l’étanchéité, un fond en bouchons de lièges, du terreau, et une plaque de plexi venant d’un cadre pas cher par dessus.J’ai mis un godet par-dessus, vous voyez que les plantules ont percé le journal… Il va être temps de penser au repiquage, mais pour cela, il faut que je finisse la remise en état de mon jardin, inondé encore au début du mois, il reste très humide, même si j’ai pu y aller vendredi après-midi et hier, pas samedi, j’ai cru qu’il allait pleuvoir (il faut un gros quart d’heure pour en revenir…).

Le samedi, c’est champignons (2)

Champignons à la grecque, version hiver Comme je vous l’ai dit la semaine dernière, généralement, le samedi soir, je cuisine des champignons de Paris achetés tout frais à un producteur au marché le matin. Pour varier, cette fois, j’ai cuisiné des champignons à la grecque, en version « hiver », avec du concentré de tomates et non des tomates fraîches, il faudra attendre encore un bon mois pour avoir de vraies bonnes tomates et pas des trucs de serre plein d’eau. Voici ma recette pour une part de 300g de champignons, à adapter selon le nombre de convives et s’il s’agit d’un plat ou d’une entrée.

Donc, pour cette fois, j’ai fait monter doucement à ébullition puis réduire (environ 7/8 minutes à feu moyen dans un petit faitout):

– 1/2 verre de vin blanc (je sais, ce n’est pas précis…)

– le jus d’un demi citron (c’est pareil, à affiner avec l’expérience, selon que c’est un citron très juteux ou pas et votre goût, pour moi, c’est en gros une cuiller à soupe et demie pour 300g de champignons, plus, je trouve que le citron prend trop le dessus)

– 1 grosse cuiller à soupe de concentré de tomates

– 1/2 oignon émincé très fin (ou des petits oignons blancs s’il y en a au marché)

– une branche de thym, quelques feuilles de laurier,une petite dizaine de graines de coriandre

– un glaçon de livêche

– (sel), poivre

Pendant que ça chauffe, bien nettoyer les champignons et les couper en lamelles épaisses

Les ajouter dans le mélange, pour ma part, je surveille la cuisson et arrête dès que les champignons sont juste cuits (+/- un quart d’heure).

Vous pouvez réduire la sauce si c’est trop liquide

Laisser refroidir au frigo : en général, je les prépare dès mon retour du marché en milieu de matinée pour les déguster le soir avec une tartine de pain…

Les recettes avec les champignons frais du samedi: des champignons aux oignons, à la grecque (version hiver et version été), une quiche champignons, oignons et chorizo

Le samedi, c’est champignons (1)

Champignons aux oignons Le samedi, au marché, il y a un producteur de champignons qui vend différentes variétés, mais je lui prends presque toujours des champignons de Paris blancs, soit moyens, soit gros à farcir ou à griller en brochettes.

Pour moi, j’en prends généralement 300g (ça fait juste 1 euro à quelques centimes près, pourquoi se priver?).

Donc le samedi soir, en général, je mange des champignons, mais je varie les recettes… (à lire très bientôt à la grecque en version hiver et en version été) La semaine dernière, c’était la version la plus simple. J’ai fait revenir un oignon émincé (les échalotes du marchand à côté étaient germées…) dans un peu d’huile. J’ai mouillé avec un peu de vin blanc, mis les champignons dans le petit faitout, et hop, (sel pas pour moi), poivre, un glaçon de persil et livêche (il pleuvait trop pour aller en chercher au jardin, qui est à un gros quart d’heure à pied de mon appartement), un petit quart d’heure de cuisson.

Un petit soupçon de béchamel maison, et voilà un petit plat du soir léger…avec une tartine de pain maison!

Les recettes avec les champignons frais du samedi: des champignons aux oignons, à la grecque (version hiver et version été), une quiche champignons, oignons et chorizo

Du muguet… sous l’eau (au sens propre)

Crue du Clain le 30 avril 2012, 1, mon jardin sous 5 cm d'eau

Le mois de mars 2012 a été très sec à Poitiers, la rivière avait son niveau d’étiage de juin/juillet. Changement de programme en avril… Trois semaines de giboulées, 43 mm d’eau en plus samedi (et jusqu’à 55 mm en amont), et voici le Clain à nouveau en crue depuis dimanche… Une crue moins importante qu’en décembre 2011 (environ 80 cm en partie basse), mais là (photographies de lundi 29 vers 17h30), il y a quand même de l’eau en surface jusqu’au milieu du jardin… qui ressemble à une rizière bien verte… Impossible de couper l’herbe ou de désherber depuis les giboulées, du coup, ça pousse, il y a quelques centimètres d’eau sur les framboisiers (en bas) et plus de 5 cm je pense au-dessus du muguet, à l’arrière de mes carrés de potager qui surnagent…

Crue du Clain le 30 avril 2012, 2, les scilles Les scilles offerts par Jean-Marie et Marie-José sont encore bien fleuris, mais impossible d’aller cueillir un bouquet, même avec des bottes, ça s’enfonce trop… (à gauche de la photo, les perches de l’un des carrés, le muguet est un peu plus à gauche).

Crue du Clain le 30 avril 2012, 3, sous le pont de chemin de fer et jardin voisin Impossible aussi de passer sous le pont de chemin de fer et donc de remonter par le chemin de la Cagouillère, je prends donc le chemin de Traine-Bot au retour comme à l’aller (j’avais été prudente)… Et au passage, vue sur un jardin voisin du mien, un peu plus bas, artichauts et poireaux surnagent… Bon, il y aura du boulot à la décrue… Le pire, c’est que ça déborde, mais les nappes phréatiques ne se rechargent pas vraiment, les plantes absorbent l’essentiel de l’eau qui ne s’évacue pas directement vers la mer.

Des godets en papier journal…

Les godets en papier : la fabrication Il y a quelque temps, Philippe de Tout Poitiers montrait une photographie mystérieuse… qui s’avéra être un recyclage de la presse locale en godet en papier. Il m’a gentiment prêté son petit appareil à fabriquer ces godets, le paper potter qu’il a rapporté d’un voyage en Grande-Bretagne. J’ai même eu une démonstration et les conseils sur la largeur de papier journal, ne pas trop serrer, etc. De retour chez moi, c’est parti… Découpage de bandes, vous voyez, pas de préférence pour la presse locale, Centre Presse et la Nouvelle République, pas de jaloux! J’ai aussi essayé avec le Canard enchaîné, papier plus épais et bandes un peu plus longues… Ces petits godets vont remplacer avantageusement les godets en tourbe ou pire les godets en plastique pour les semis… J’en ai très vite fabriqué une cinquantaine.

Les godets en papier : les semis En plus, ils ont un gros avantage, on peut écrire directement sur le godet ce qu’il contient, fini les étiquettes qui tombent, les surprises à la germination… J’ai réutilisé ma « serre à semis » maison, à savoir une bourriche à huîtres plutôt grand format (et oui, je n’en ai pas seulement fait des rangements pour les rubans ou la laine). Donc, récupérer un vieille bourriche, bien la nettoyer (oui, là, elle est sale, mais elle a passé deux ans dehors). Étanchéifier le fond avec de vieux plastiques (pas top, je sais… mais au moins, ils ont ainsi une utilité plutôt que de partir à l’incinérateur ou en décharge). J’ai posé au fond une couche de bouchons en liège, ils ont un peu le même rôle que les billes d’argile, il suffit de demander aux amis pour en avoir vite un petit stock, c’est aussi utile à la place d’un paillage sur les jardinières du balcon… Bon, revenons à ma serre… Mettre au-dessus du terreau (moitié terreau, moitié compost maison) pour atteindre un peu plus du tiers de la hauteur de la bourriche. Arroser, cela maintiendra l’humidité de la serre… Poser les godets dessus, les remplir de terreau, mettre les graines et recouvrir de terreau selon ce qui est semé (j’ai mis des fleurs, de la salade, du poivron, de la coriandre, du concombre), arroser, et poser une vitre dessus (j’utilise un plexiglass de cadre pas cher)… Ne pas oublier d’aérer s’il y a trop de condensation, mais avec les planches non jointives en haut de la bourriche, je n’ai jamais eu le problème. Je la laisse sur le balcon pour pouvoir surveiller, quand les plants seront vigoureux, je les mettrai en pleine terre au jardin (à un gros quart d’heure à pied de mon appartement), pour ceux qui n’ont pas besoin de repiquage, ça sera directement en pleine terre avec le godet, comme pour les godets de tourbe… PS: ça a bien poussé!

Merci à Philippe de Tout Poitiers pour son prêt, j’avais vu l’engin l’année dernière dans une revue de jardinage, l’essai m’a convaincue!

Sauté de porc au pamplemousse

Sauté de porc au pamplemousse L’autre jour, le boucher (enfin, plutôt le charcutier, sous les halles de Poitiers, le porc est chez le charcutier, le bœuf et le mouton chez le boucher) avait de beaux morceaux pour préparer des sautés de porc… Du coup, j’ai adapté une recette que je cuisine d’habitude avec du veau…

Les ingrédients:

3 oignons

3 pamplemousses (bon, pas très écolo, ils venaient des États-Unis)

750 g de porc à mijoter (en fonction des disponibilités du boucher…)

sel, poivre,

un peu de vin blanc ou de bouillon

de la matière grasse (huile ou beurre, suivant vos habitudes)

des légumes pour l’accompagnement (cette fois, des petits navets nouveaux et des pommes de terre)

La recette:

Émincer et faire revenir les oignons avec un peu de matière grasse dans un faitout, les enlever quand ils sont juste dorés

Faire revenir la viande à feu vif

Éplucher les pamplemousses et les couper en morceaux

Remettre les oignons avec la viande, ajouter le pamplemousse, recouvrir à ras de la viande avec un peu de vin blanc (un bon verre) et de bouillon pour compléter (pour moi, un bouillon concentré maison et complément avec de l’eau). Poivrer, saler (sauf si vous avez mi un bouillon cube du commerce, déjà très salé).

Comme j’ai un bac à vapeur qui s’adapte sur mon faitout (à revoir sur cet article consacré à la carbonnade à la flamande), j’y ai mis les pommes de terre et les navets (les fanes sont passées dans une soupe… à ne faire qu’avec des légumes non traités).

Une heure de cuisson à feu très doux, en maintenant juste l’ébullition… Et voilà un bon plat… Comme d’habitude, j’en ai mangé une part tout de suite, gardé une autre pour deux jours plus tard, et congelé trois parts de viande+pamplemousse+jus de cuisson.

Des radis à la sauce aux fanes de radis…

Radis avec sauce aux fanes de radis C’est Dalinele qui a trouvé la recette dans un magazine… Des radis à la sauce aux fanes de radis… la dose proposée (280g de crème fraîche pour une botte de radis) me semblait beaucoup trop importante… J’ai donc réduit et adapté pour 100g de crème et c’était bien assez…

J’ai donc mis pour la sauce:

– 1/3 des fanes de la botte de radis, finement hachées (il faut vous assurer qu’ils n’ont pas été traités…)

– 100 g de crème épaisse

– le jus d’1/2 citron

– un tout petit peu de poivre (et pour vous, du sel)….

Bien mélanger le tout (j’ai battu à la fourchette, mais vous pouvez le faire au mixer)…

Délicieux!

Avec le reste de fanes, j’ai fait une petite soupe aux fanes de radis, juste pour un gros bol le soir…

PS : Mamazerty a tout de suite essayé la recette en remplaçant la crème par du fromage blanc, et servi avec du saumon fumé… Je le ferai la prochaine fois, je prévois souvent des crudité et des sauces au fromage blanc (avec de l’oignon, des épices, etc.) pour les apéros, je mettrai aussi la sauce aux fanes de radis…

L’éclosion du printemps au jardin

Mon jardin le 14 mars 2012, 1, les carrés

Il y a quelques jours, Jean-Marie et Marie-José me demandaient des nouvelles de mon jardin… Voici donc des photographies prises ces deux derniers soirs, et puis, avec les jours qui rallongent, je peux y passer en débauchant le soir… Suite à la crue du Clain de décembre 2011 (environ 80 cm en partie basse), les carrés de potager vont avoir besoin d’une petite consolidation, mais pas grand chose… En revanche, il faut que j’enlève toutes les feuilles et brindilles qui se sont déposées partout, j’ai déjà ôté les branches réparties ça et là…

Mon jardin le 14 mars 2012, 2, crocus et violettes Il reste encore quelques crocus en fleur dans la pelouse, et les violettes offertes par Jardin zen embaument… J’ai vu depuis une semaine ici et là des tapis de violettes dans les pelouses…

Mon jardin le 14 mars 2012, 4, au rayon fines herbes Au rayon aromates, important avec mon régime sans sel, le persil est reparti, comme la menthe chocolat (qui perce tout juste, vignette en bas à droite, cadeau d’Emmanuelle), la mélisse citronnelle et l’angélique (cadeau d’un collègue). La ciboulette aussi pointe son nez (pas de photo). En revanche, la sauge ananas (cadeau d’Emmanuelle aussi), la sauge officinale, la livêche et la menthe officinale n’ont pas encore décidé que le printemps arrivait et qu’il serait temps de sortir…

Mon jardin le 14 mars 2012, 3, au rayon futures fleurs Les euphorbes (aussi offerts par Jardin zen) ont résisté au gel. Côté fleurs, les campanules (cadeau d’une collègue) grandissent à vue d’œil, de même que les hémérocalles (pas photographiées) et les scilles offerts par Jean-Marie et Marie-José.

Mon jardin le 14 mars 2012, 5, framboisiers et groseillers Les fruits rouges devraient aussi avoir résisté au gel… Les framboisiers, les groseilliers normaux et à maquereau, qui viennent de chez mon père sont déjà bien partis…

Mon jardin le 14 mars 2012, 6, aspérule L’aspérule pointe aussi son nez (vous pouvez la revoir ici avant floraison). Dans un gros mois, je devrais avoir un joli tapis odorant…

Mon jardin le 14 mars 2012, 7, cerisiers sur le coteau Sur le coteau, les cerisiers commencent à fleurir. Gare aux gelées, hier matin, le thermomètre indiquait 2°…

SOS cuisine d’Europe centrale…

Deux bières allemandes Ma moyenne surface de proximité a beaucoup moins de bières allemandes que de bières belges…

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Ceci étant, pour ce mois de mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’aimerais bien préparer quelques recettes d’Europe centrale, je me souviens avoir mangé d’excellents goulashs et de ces sortes de gros raviolis farcis au fromage blanc sucré que l’on mange aussi en Ukraine… Le week-end dernier, j’avais le bœuf, mais pas le paprika, du coup, je me suis fait un bœuf-carottes…

Je vous lance donc deux appels:

– aux amis poitevins : où trouver ici du bon paprika, si possible bio ancienne norme** ou de provenance garantie sans trop de pesticides* (genre label contrôlé, mais les AOC ne sont pas des garanties, voir ici pour le beurre Charente-Poitou ), et j’aimerais aussi du trouver du paprika fumé, mais ça ne va pas être facile…

– à tous : je suis à la recherche de recettes que vous auriez testées, j’en ai plein les livres de cuisine ou sur les sites spécialisés en ligne, mais quand pour une même recette, le temps de cuisson varie de 90 minutes à 3h, j’ai des doutes! Il faut aussi que la recette soit adaptable au régime sans sel, donc pas de conserve (mais les ingrédients sont souvent substituables avec des surgelés, certaines marques présentent leurs ingrédients surgelés sans aucun additif, d’autres les salent ou ajoutent d’autres ingrédients, mais j’ai l’habitude du rayon et des étiquettes…), ni de lardons, pas trop de fromage, etc… Je cherche donc des recettes que vous avez essayées vous-même, avec éventuellement vos modifications…

C’est parti, le marché, c’est demain (samedi) matin… premiers essais de cuisine ce week-end?

PS: depuis cet article, j’ai cuisiné:

– des pierogi aux pommes de terre et au fromage frais

*Je suis difficile, mais éviter les résidus de pesticides, c’est aussi limiter les risques de réactions immunitaires, et c’est important pour ma santé… Depuis que je fais attention aux pesticides et autres résidus chimiques, aux métaux lourds (éviter en particulier les poissons carnivores de fin de chaîne alimentaire, comme la roussette, le thon ou le panga, ce dernier posant en plus des problèmes de conditions d’élevage), aux conservateurs divers et variés (de toute façon, les plats préparés de l’industrie agro-alimentaire sont trop salés pour moi), aux produits de beauté (aucun, c’est plus simple, beaucoup ont des composants aux effets mal connus qui passent la barrière de la peau), je ne suis quasiment plus jamais malade, et n’ai pas décompensé mes problèmes endocriniens. Et oui, beaucoup de ces produits sont des perturbateurs endocriniens certains ou probables et peuvent entraîner des réactions immunitaires, les seuils de toxicité et surtout leurs interactions (effet cumulatif ou multiplicateur) ne sont pas connus, autant s’en passer chaque fois que c’est possible. Bon, moi aussi, j’ai cumulé les éléments bénéfiques, déplacements à pied en majorité, 5 à 10 km par jour, c’est bon pour la santé, pour le moral et cela évite de croiser les microbes qui trainent dans les transports en commun aux heures de pointe, aération régulière de l’appartement, pour finir d’évacuer ce qui peut se libérer des colles et autres meubles en aggloméré, même s’ils ont plus de 15 ans, ils peuvent encore libérer des composants pas sympas, etc. Et mon système immunitaire s’est peut-être aussi calmé…

** Pour le bio, attention, il y a bio et bio… Les nouvelles normes sont carrément laxistes… Un insecticide certifié « bio » reste un insecticide… qui tue les insectes et la biodiversité! Une production qui privilégie la lutte intégrée, en associant les espèces, en favorisant les prédateurs naturels (haies pour les hérissons et certaines espèces de chauve-souris, par exemple) sera toujours préférable à du bio qui tue les insectes. Il faut se méfier des agriculteurs nouveaux convertis (surtout s’ils adhèrent à la FNSEA , le syndicat productiviste et majoritaire), du bio intensif, privilégier des circuits courts, ceux qui proposent de visiter leur exploitation, ont une vraie démarche environnementale et ne font pas le choix de surfer sur une vague à la mode… Et bien sûr, bannir le bio importé de loin, d’Afrique ou d’Amérique, pour des produits hors saison, que l’on peut trouver ici quelques mois plus tard… Oui à la banane certifiée importée, non aux haricots verts « bios » du Brésil à noël… Quant aux AOC (appellation d’origine contrôlée) et aux IGP (Indication géographique protégée), je ne leur fais qu’une confiance très limitée… Tous leurs décrets et arrêtés sont en ligne sur Légifrance, à lire attentivement avant consommation… Le jambon de Bayonne qui peut être produit à partir de porcs élevés dans une porcherie industrielle de Chauvigny (dans la Vienne, à plus de 380 km de Bayonne… le « grand sud-ouest » du décret est vraiment très grand), non merci! Il vaut mieux privilégier des productions mieux contrôlées, plus restrictives, notamment sur l’élevage des animaux en attendant l’étiquetage « élevé sans OGM » (la nourriture OGM est pour l’instant interdite en bio)… Les labels rouges sont souvent plus restrictifs, mais il faut aussi lire leur cahier des charges pour savoir ce que l’on mange au final… Pas d’achat de bio de super-marchés, ils ne respectent pas les producteurs et achètent du bio calibré à des producteurs de « bio intensif », cultivé au goutte à goutte etc.

Plus cher, me direz-vous? Par rapport à l’agro-industrie des plats préparés, non, même parfois beaucoup moins cher (cf. soupe en brique infâme contre soupe de légumes de saison). Par rapport à la culture et à l’élevage intensif? Non pour les légumes de saison en circuit court au marché (attention aux marchands qui approvisionnent aux halles centrales) ou en paniers livrés, oui pour la viande, mais il ne faut pas oublier qu’un bon poulet est élevé beaucoup plus longtemps qu’un poulet de batterie (42 à 45 jours pour ces derniers, 81 à 90 jours pour certains labels rouges, jusqu’à 112 jours dans certaines AOC) dans un espace beaucoup plus grand, idem pour les autres bêtes…

Et tout le bio n’est pas forcément bon, il peut y avoir des micro-moisissures, qui peuvent être aussi toxiques… que les fongicides! Le risque est plus limité avec les circuits courts et la consommation rapide.

Et je ne suis pas non plus une intégriste du bio, je boirai les deux canettes de bière , même si je ne sais rien de la provenance et des conditions de culture du blé, de l’orge et du houblon qui la composent… mais au moins, la législation européenne interdit les conservateurs dans la bière! Contrairement au vin qui, même bio, contient des sulfites pour éviter son oxydation, quelques producteurs commencent à en mettre moins -en bio, la limite est plus restrictive- ou plus du tout, voir à nouveau les ignorants d’Étienne Davodeau.

Ficus et hérisson de noël…

La décoration de mon ficus pour noël 2011 Pas facile de prendre en photographie mon ficus (et le scheffléra) que j’ai décoré en cette fin d’année (comme en 2010… et en 2008, je n’ai pas retrouvé la photo de 2009) avec divers pendouilles, biscornus etc. Vous y reconnaîtrez en particulier des cadeaux reçus de Cathdragon, Zazimuth, Emmanuelle / le Marquoir d’Élise (et toutes les autres amies…), la boule de noël au tricot, les biscornus du SAL biscornu tout au long de l’année 2010, etc.

Le hérisson se hérisse de cartes J’ai aussi ressorti mon livre hérisson, qui reçoit les cartes de voeux reçues ces derniers jours…

PS : vous pouvez le voir chargé de cartes pour noël 2011, l’été 2012.