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Dans ma mini-serre, ça pousse…

Ca pousse dans ma mini-serre Vous vous souvenez de mes godets en papier journal, réalisés grâce à la « machine » prêtée par Philippe de Tout Poitiers? Et bien, ça pousse, au moins pour les coquelourdes (lychnis) et les lunaires (monnaies du pape), le reste des graines offertes il y a au moins deux ans par Jean-Marie et Marie-José… Les concombre aussi ont bien levé, mais pas les œillets d’Inde, ils ont dû avoir un peu froid en avril… Je vous mets une photographie de ma « serre maison », une bourriche d’huître, un plastique au fond pour l’étanchéité, un fond en bouchons de lièges, du terreau, et une plaque de plexi venant d’un cadre pas cher par dessus.J’ai mis un godet par-dessus, vous voyez que les plantules ont percé le journal… Il va être temps de penser au repiquage, mais pour cela, il faut que je finisse la remise en état de mon jardin, inondé encore au début du mois, il reste très humide, même si j’ai pu y aller vendredi après-midi et hier, pas samedi, j’ai cru qu’il allait pleuvoir (il faut un gros quart d’heure pour en revenir…).

Des godets en papier journal…

Les godets en papier : la fabrication Il y a quelque temps, Philippe de Tout Poitiers montrait une photographie mystérieuse… qui s’avéra être un recyclage de la presse locale en godet en papier. Il m’a gentiment prêté son petit appareil à fabriquer ces godets, le paper potter qu’il a rapporté d’un voyage en Grande-Bretagne. J’ai même eu une démonstration et les conseils sur la largeur de papier journal, ne pas trop serrer, etc. De retour chez moi, c’est parti… Découpage de bandes, vous voyez, pas de préférence pour la presse locale, Centre Presse et la Nouvelle République, pas de jaloux! J’ai aussi essayé avec le Canard enchaîné, papier plus épais et bandes un peu plus longues… Ces petits godets vont remplacer avantageusement les godets en tourbe ou pire les godets en plastique pour les semis… J’en ai très vite fabriqué une cinquantaine.

Les godets en papier : les semis En plus, ils ont un gros avantage, on peut écrire directement sur le godet ce qu’il contient, fini les étiquettes qui tombent, les surprises à la germination… J’ai réutilisé ma « serre à semis » maison, à savoir une bourriche à huîtres plutôt grand format (et oui, je n’en ai pas seulement fait des rangements pour les rubans ou la laine). Donc, récupérer un vieille bourriche, bien la nettoyer (oui, là, elle est sale, mais elle a passé deux ans dehors). Étanchéifier le fond avec de vieux plastiques (pas top, je sais… mais au moins, ils ont ainsi une utilité plutôt que de partir à l’incinérateur ou en décharge). J’ai posé au fond une couche de bouchons en liège, ils ont un peu le même rôle que les billes d’argile, il suffit de demander aux amis pour en avoir vite un petit stock, c’est aussi utile à la place d’un paillage sur les jardinières du balcon… Bon, revenons à ma serre… Mettre au-dessus du terreau (moitié terreau, moitié compost maison) pour atteindre un peu plus du tiers de la hauteur de la bourriche. Arroser, cela maintiendra l’humidité de la serre… Poser les godets dessus, les remplir de terreau, mettre les graines et recouvrir de terreau selon ce qui est semé (j’ai mis des fleurs, de la salade, du poivron, de la coriandre, du concombre), arroser, et poser une vitre dessus (j’utilise un plexiglass de cadre pas cher)… Ne pas oublier d’aérer s’il y a trop de condensation, mais avec les planches non jointives en haut de la bourriche, je n’ai jamais eu le problème. Je la laisse sur le balcon pour pouvoir surveiller, quand les plants seront vigoureux, je les mettrai en pleine terre au jardin (à un gros quart d’heure à pied de mon appartement), pour ceux qui n’ont pas besoin de repiquage, ça sera directement en pleine terre avec le godet, comme pour les godets de tourbe… PS: ça a bien poussé!

Merci à Philippe de Tout Poitiers pour son prêt, j’avais vu l’engin l’année dernière dans une revue de jardinage, l’essai m’a convaincue!

Merci Jean-Marie et Marie-José

bulbes de scilles Vendredi, le facteur m’a déposé un colis destiné à mon jardin. Il m’a été envoyé par Jean-Marie et Marie-José, qui n’ont pas de blogs mais son de fidèles lecteurs, et avant tout des amis, correspondants en Gironde de Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques, dont je suis secrétaire. Un grand merci à vous pour ces bulbes de scilles…

graines reçues de Jean Marie et Marie-Josée … et toutes ces graines, de la mâche, et plein de fleurs, des monnaies du pape (lunaires), que vous m’aviez annoncées, mais aussi des ancolies, du myosotis, des lychnis coronaris, des digitales, de l’aconit (un violent poison utilisé pour la chasse pendant la période protohistorique entre autres, et par les nazis pour certaines  » expériences « ), des coquelourdes… Je sens que mon balcon va se transformer en pépinière avant de pouvoir fleurir mon jardin ! Merci à vous deux !!!

Des nouvelles de mes semis

J’ai semé de nombreuses plantes à l’intérieur de mon appartement il y a une quinzaine de jours, certains ont pris une belle allure, les autres en sont encore aux premiers stades de développement. Je vous montre donc mes futurs concombres…

… et mes capucines, pas des naines, des grandes, pour qu’elles grimpent dans les branches. L’année dernière, je les avais semé en pleine terre, il avait beaucoup plu, elles ont fait des feuilles, mais pas de fleurs. Nouveau test cette année, semis au chaud, acclimatation prévue sur le balcon, puis transfert au jardin, au même endroit et à grimper sur le grillage qui sépare le jardin de mon quai… sans barque.

Des plantations au jardin

Mon jardin mi avril, les aromatiques

Mon jardin mi avril, la bande de framboisiers

Mon jardin mi avril, un groseiller à maquereau et des fraisiers

En dépit la pluie de ces derniers jours, j’ai procédé avec mon père aux plantations de tout ce qu’il avait apporté du nord : des aromatiques (ciboulette, thym, estragon, oseille) près de l’entrée, des framboisiers remontants près de la limite séparative, suivis par trois groseilliers et un groseillier un maquereau (un autre près de l’entrée du quai), puis par des fraisiers. Près de la cabane, le long du mur, des lychnis, et en avant, deux pieds de rhubarbe.J’y ai ajouté un peu de menthe, qui vient aussi du nord, mais acclimatée sur mon balcon depuis des années.

Chez moi, les poivrons ont bien levé, les aubergines pointent le nez, mais les œillets d’Inde sont en grève, je viens de semer de nouvelles graines.

Mon jardin mi avril, un second groseiller à maquereau Mon jardin mi avril, des lychnis contre le mur et deux pieds de rhubarbe

Plantation en intérieur, mi avril, poivrons et aubergines