Archives mensuelles : juillet 2010

Le combat ordinaire, t. 4, de Manu Larcenet

Couverture du tome 4 du combat ordinaire de Larcenet pioche-en-bib.jpgJe cherchais d’autres BD de Manu Larcenet, signalées dans le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Mes BD à moi. Comme ces albums ne sont pas encore libres, j’ai sorti le quatrième tome du Combat ordinaire de la médiathèque. Je vous ai parlé ici du premier tome.

Le livre : Le combat ordinaire, tome 4, Planter des clous, de Manu Larcenet (scénario et dessin), Patrice Larcenet (couleur), éditions Dargaud, 64 pages, 2008, ISBN 978-2205061406.

L’histoire : en 2007. Marco vit toujours avec Émilie, son amie vétérinaire, à la campagne. Ils ont maintenant une petite fille, Maude. Il découvre ses obligations de père. Au chantier naval, le moral est en berne, il va fermer définitivement, malgré la lutte des ouvriers. Marco retourne voir les anciens camarades de son père, mais le journal n’accepte son reportage photo… Sa mère tente de son consoler du suicide de son mari (fin du tome 2). L’élection présidentielle en laisse plusieurs pantois. Marco retourne aussi voir son psy.

Mon avis : comme dans les précédents tomes de la série, des scènes de la vie d’un homme ordinaire sont l’occasion de poser des questions plus graves… Par exemple, un de ses amis d’enfance qui lui avoue, un soir de beuverie, avoir un enfant trisomique de 7 ans, qu’il a lâchement abandonné à sa mère à deux ans… L’abandon qui revient quelques planches plus loin, quand il croise la fille de son voisin venue débarrasser la maison de son père : il l’avait abandonnée quand elle avait 4 ans… Les questions politiques, en particulier comment des ouvriers de chantier naval ont pu devenir des électeurs voire des militants d’extrême droite, reviennent.

Pour aller plus loin : voir le site de Manu Larcenet.

Pour comparer les deux séries très proches (je préfère la première) :

Le combat ordinaire (Manu Larcenet seul)

Le retour à la terre (Ferri et Larcenet)

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (6), l’heure du thé

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 16, l'entrée Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi, je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Puisque c’est la bonne heure, je vous emmène boire le thé dans le jardin n° 16, Bon thé bon genre,conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur – association de paysagistes anglais. Le visiteur est accueilli par un mur de tasses…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 16, les tasses …les voici de plus près…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 16, la partie jardin Un vrai jardin anglais, un peu fouilli… plein d’espèces de plantes, la liste consultable sur le site du festival est bien longue.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 16, les assiettes Au fond, un mur d’assiettes (pour les petits gateaux) et un miroir…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 16, la table centrale Au centre, une grande table entourée d’un superbe banc en bois poli. On y sert le thé le week-end, pas le vendredi… Si vous préférez, vous pouvez aussi goûter des tisanes réalisées avec les plantes du jardin.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 16, des felurs Encore quelques fleurs pour la route…

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • les oeuvres de Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • les oeuvres de Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

Ouvrage d’été en blackwork (2)

Sal ouvrage d'été 2010 de Brodstich, la deuxième étape Sal ouvrage d'été 2010 de Brodstich, les deux premières étapes Voici la suite de l’ouvrage d’été en blackwork proposé par Brodstich, toujours avec le fil ocre de provence des fils de morphée, que j’ai acheté il y a déjà plus d’un an au salon de Moncoutant. J’aime beaucoup le relief donné par l’alternance de travail en un ou deux fils.

Toutes les étapes de ce SAL

SAL riquiqui de Carmela, le retour (2)

La deuxième étape du SAL Riquiqui de Carmela, juillet 2010

Ce soir, le feu d’artifice de Poitiers sera à nouveau tiré du parc de Blossac. Quand on se souvient de la pagaille et de la dangerosité de l’évacuation du parc à l’issue du feu d’artifice en 2009, et si l’on ajoute cette année que toutes les rues alentours sont en travaux et quasi inaccessibles aux pompiers, je trouve irresponsable de mettre à nouveau le feu d’artifice dans le parc, et en tout cas, je n’y assisterai pas.

Revenons au sujet du jour. Voici la seconde étape du SAL riquiqui de l’été proposé par Carmela à côté du SAL bannière des quatre saisons. Il ne reste déjà plus qu’une étape… déjà livrée hier.

Toutes les étapes de ce SAL

La forêt des Mânes de Jean-Christophe Grangé

Couverture de La forêt des mânes de Grangé Logo du challenge du un pour cent rentrée littéraire 2009 pioche-en-bib.jpg Voilà quelques semaines que je ne vous ai pas parlé de livres lus dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2009, organisé par la Tourneuse de page, et qui prévoit de lire et chroniquer d’ici juillet 2010 au moins 7 livres. Mais que voulez-vous, pour les nouveautés, il y a une longue queue électronique à la médiathèque. Celui-ci est le dernier que j’ai lu dans le cadre de ce défi, ce qui me fait dix livres de la rentrée littéraire 2009 lus cette année… en attendant la rentrée littéraire 2010 en septembre.

Le livre : La forêt des Mânes, de Jean-Christophe Grangé, éditions Albin Michel, 508 pages, 2009, ISBN 978-2226194008.

L’histoire : aujourd’hui, à Paris et au Nicaragua, au Guatemala et en Argentine. Jeanne Korowa, juge d’instruction, enquête à Paris sur une série de meurtres particulièrement sauvages. Trois femmes ont été sauvagement assassinées, démembrées. puis le meurtrier s’est livré au cannibalisme avant de préparer des mises en scène macabres. Quel lien y a-t-il entre ces femmes? L’une, généticienne, semblait avoir reçu récemment un étrange échantillon qui pourrait être à l’origine de son meurtre. Parallèlement, elle vit mal sa rupture avec François Taine, un enquêteur. Elle fait poser illégalement un micro chez le psy de celui-ci, Antoine Féraud, et tombe sur une séquence étrange où un père révèle les pulsions sanguinaires de son fils autiste et son passage à l’acte.

Mon avis : j’ai beaucoup aimé l’intrigue du thriller, l’enquête menée tambour battant avec en toile de fond l’autisme, les enlèvements d’enfants en Amérique du Sud dans les années 1960. Mais j’ai été agacée par le parti pris sur l’homme de Néandertal… Avait-il 48 chromosomes, comme nos cousins chimpanzés, ou 46, comme nous, le débat existe certes, mais ne pourra pas être vraiment résolu… car une de nos paires correspond à la fusion de deux paires de chromosomes de nos cousins, ce qui fait que globalement, il n’y a pas de grandes différences, tous les gènes sont présents, pas forcément au même endroit (c’est le même principe que dans les translocations, voir Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques pour plus d’informations). Les chromosomes ne sont visibles qu’à une certaine phase de multiplication, impossible à avoir donc à voir chez Néandertal, pour lequel on ne peut étudier que le matériel génétique total… qu’il soit porté par 23 ou 24 paires de chromosomes n’a pas grande importance. Sauf au moment de la reproduction, puisque si le nombre de chromosomes est différent, ils vont avoir du mal à s’apparier, se rassembler par paires identiques pour former l’œuf. Sur Néandertal, si vous passez en Poitou-Charentes cet été, vous pouvez faire un petit détour au Paléosite de Saint-Césaire, en Charente-Maritime, entre Saintes (en Charente-Maritime) et Cognac (en Charente), entièrement consacré à Néandertal.

Gloria Victis de Mercié à Niort

Niort, Gloria Victis de Mercié, vue de loin, de trois quarts Il y a quelques semaines, en vous parlant de la statue de Jeanne d’Arc par Antonin Mercié à Toulouse, je vous parlais de la Gloria Victis (Gloire aux vaincus) qui figure sur le monument aux morts de 1870 à Niort. En allant à une réunion de l’alliance maladies rares l’autre jour, pour représenter Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques, j’ai fait un petit crochet par la place de Strasbourg pour prendre quelques photographies…

Niort, Gloria Victis de Mercié, vue de face, de loin La voici de plus près, de face…

Allez, on s’approche, vous voyez mieux le groupe sculpté composé d’une Victoire soutenant un soldat en train de mourir.

Niort, Gloria Victis de Mercié, vue de face, rapprochéeEncore un peu plus près…

Niort, Gloria Victis de Mercié, vue de face, le groupe sculpté Regardez la légèreté du soldat…

Niort, Gloria Victis de Mercié, les têtes de la Victoire et du sldat mourant … et quand on tourne un peu autour de la sculpture, la souffrance de son regard, son glaive brisé…

Niort, Gloria Victis de Mercié, le pied du soldat Admirez la qualité de la sculpture, ici sur le drapé et le pied droit du soldat…

Niort, Gloria Victis de Mercié, la Gorgone … ou encore sur le pectoral (partie de l’armure protégeant la poitrine) orné d’une tête de Méduse (sensée pétrifiée l’ennemi de son regard) porté par la Victoire.

Niort, Gloria Victis de Mercié, inscription Gloria Le titre de l’œuvre figure sur sa base, Gloria…

Niort, Gloria Victis de Mercié, les pieds et inscription Victis … Victis (Gloire aux vaincus). Au passage, le pied de la Victoire est aussi visible sur cette photographie.

Niort, Gloria Victis de Mercié, la signature du sculpteur Mercié La signature du sculpteur, (Antonin) Mercié aussi…

Niort, Gloria Victis de Mercié, la signature du fondeur Thiébaut …ainsi que celle du fondeur, les frères Thiébaut, qui ont aussi fondu le monument aux morts de 1870-1871 de Jules Félix Coutan à Poitiers. Il s’agit en effet d’un tirage en bronze d’un modèle en plâtre présenté au Salon de 1874 par Antonin Mercié, qui reçut une médaille d’honneur.

Niort, Gloria Victis de Mercié, le socle avec inscription de la souscription Sur la face arrière du socle figure la mention de la souscription qui a permis d’ériger le monument en 1881. Sur la face principale, vous le devinez sur la deuxième photographie, est inscrite la dédicace,  » aux enfants / des Deux-Sèvres / morts pour la défense / du pays / 1870-1871 « .

Niort, Gloria Victis de Mercié, carte postale ancienne Pour la route, je vous ajoute une vue sur une carte postale ancienne, quand les arbres n’avaient pas encore poussé… et avec des canons bien guerriers tout autour.

D’autres sculptures s’étaient trouvées auparavant à cet emplacement, une statue d’Henri IV créée en 1828 puis une statue de Napoléon en 1850.
Vous trouverez d’autres informations sur cette œuvre dans le Parcours du patrimoine consacré aux monuments aux morts avec une allégorie de la République, et dans le dossier documentaire réalisé par le service de l’inventaire du patrimoine culturel de la région Poitou-Charentes). Un autre tirage se trouve au musée des Augustins à Toulouse, un autre à Bordeaux près de la cathédrale, un autre encore au musée de Grenoble, etc. Une autre statue célèbre d’Antonin Mercié, représentant David, se trouve à Toulouse, suivre le lien pour la voir. Vous pouvez aussi découvrir une photographie du plâtre présenté au salon de 1874.

En juillet je vais me baigner (3)

SAL juillet de Petite fée Nougat, les étoiles de mer Pour la troisième étape du SAL En juillet je vais me baigner organisé par Petite fée Nougat, j’ai choisi les étoiles de mer et deux fils jaunes de teintes voisines, DMC 743 et 728.

Bannière des quatre saisons de Carmela (2)

SAL bannière de Carmela, le début du printemps Pour la bannière des quatre saison, Carmela a découpé sa grille de printemps en deux. Voici la première étape…

SAL bannière de Carmela, le début du printemps et l'en-tête Toutes les étapes de ce SAL

Les morts ne parlent pas de Bénédicte des Mazery

Couverture de Les morts ne parlent pas, de Mazery pioche-en-bib.jpgJ’ai choisi ce livre à la médiathèque… pour sa couverture qui m’intriguait…

Le livre : Les morts ne parlent pas, de Bénédicte des Mazery, collection Édition noire, éditions Anne Carrière, 241 pages, 2005, ISBN 978-2843373022.

L’histoire : à Paris, dans les années 2000. Au petit matin, dans un entrepôt de livres. Fabio Jacovetti, commandant à la brigade criminelle de Paris, découvre la victime, un homme d’une cinquantaine d’années, poignardé sur son lieu de travail, les lèvres cousues au point de croix…. ce qui vaudra tout de suite au meurtrier le surnom de couturier. Le commandant, fatigué, plaqué par sa femme qu’il ne désespère pas de faire revenir, cherche pourquoi on a voulu faire taire la victime, même après la mort. Il apparaît très vite que ce patron était un vrai tyran avec ses salariés, dont plusieurs sont en arrêt maladie. C’est aussi le cas de la seconde victime, deux jours plus tard, est-ce le lien ? Tous les deux étaient poursuivis par une association qui aide les salariés à monter des dossiers de harcèlement. Le coupable fait-il partie de cette association ? Il faut faire vite, les morts se multiplient…

Mon avis : un récit avec une narration à la troisième personne autour du commandant de police, et parfois, des chapitres courts (deux pages) intercalés, rédigés à la première personne, dans la peau de l’assassin. Un roman noir et pessimiste sur le harcèlement au travail. Comme le dit le flic, pas facile d’avoir de l’empathie pour les victimes quand elles apparaissent comme des ordures… Ce livre aurait pu être très bien, mais il lui manque quelque chose, je ne sais pas quoi, de l’épaisseur dans les personnages, peut-être… Ou alors, le niveau de langue qui n’est pas maîtrisé, qui mélange des mots très familiers (pourquoi les auteurs de polar se croient-ils obligés de le faire ?) avec une structure de phrases trop soutenue, comme dans cet exemple page 127, après une digression sur Damoclès et son épée (si, si) : « elles avaient en commun d’être des hommes, ayant des responsabilités dans leur entreprise et se conduisant de manière incorrecte avec leur personnel ou étant peu estimé de lui ». Voilà qui tranche avec ce genre de phrases, ici page 17 : « d’abord, il faisait une chaleur à crever dans l’entrepôt et il détestait arriver après les autres ». Passable, à mon avis, une idée de polar qui aurait pu tenir la route… mais un essai assez raté pour moi.

La tour Aymar de Beaupuy à Poitiers, quartier de Pont Achard

Poitiers, le quartier de Pont Achard, la tour Aymar de Beaupuy sur une carte postale ancienneL’ancien bourg de Saint-Hilaire et la porte du Pont Achard, au-dessus de la Boivre au sud de Poitiers, étaient défendus par divers ouvrages fortifiés. L’une des tours, au nord du pont, dite tour Aymar de Beaupuy, est toujours conservée. Je vous la montre ici sur une carte postale ancienne…

Poitiers, le quartier de Pont Achard, la tour Aymar de Beaupuy de l'autre côté du chemin de fer … car elle est aujourd’hui située dans une propriété privée, et la seule façon de la voir est de franchir le pont (qui passe désormais sur la Boivre et les voies de chemin de fer) et de la voir de loin… Si vous prenez le train de Paris vers Bordeaux (ou La Rochelle) cet été, vous pouvez l’apercevoir fugacement sur votre gauche quand le train repart de la gare…

Poitiers, le quartier de Pont Achard, la porte de Pont Acahrd tracée sur la chaussée actuelle Quant à la porte de Pont Achard, elle a été détruite au 19e siècle et est juste suggérée au sol par de petits pavés, attention, danger pour prendre la photographie ou ralentir dans le flot de voitures pour l’apercevoir… J’y suis passée un soir tard, quand il y avait moins de risque, mais à la limite de faire nuit, la photographie manque donc de luminosité. Je vous montrerai le rempart voisin plus tard. Le pont est quant à lui mentionné pour la première fois en 1017.

Vous pouvez en voir une représentation sur le « Grand Nautré », au musée Sainte-Croix à Poitiers (voir leur dossier en ligne avec un agrandissement du pont Achard), tableau peint en 1619 par François Nautré et représentant le siège de Poitiers par Coligny en 1569.

Pour en savoir plus, le service de l’inventaire du patrimoine de la région Poitou-Charentes vous propose deux dossiers en pdf, l’un sur De la porte de Pont-Achard à l’Institut Régional du Travail Social (IRTS), l’autre sur l’ancienne enceinte fortifiée de Poitiers : entre la porte de la Tranchée et la porte de Pont-Achard. Vous y trouverez des plans, des vues anciennes et une bibliographie réalisée par Yannis Suire. De mon côté, je vous ai déjà montré une portion du rempart. Promis, je vous montrerai d’autres images très bientôt, il faut juste que je mette de l’ordre dans les images…

Le quartier Pont Achard à Poitiers, position des tours Je vous ajoute une petite vue prise depuis la terrasse du presbytère de Saint-Hilaire, en bleu, la porte de Pont-Achard tracée au sol, en rouge, la tour Aymar de Beaupré.