Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Aujourd’hui, je vous emmène manger à la table du rêve de Pantagruel, le jardin n° 9 conçu par une grande équipe italienne, Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos, et pas moins de cinq sites internet proposés sur le site du festival, je ne vous en ai sélectionné qu’un seul, Eurogarden.
Au centre du jardin se trouve une immense table noire couverte de plantes riches en couleurs et en odeurs, et sans doute en saveur !
Au fond du jardin, des aromatiques, un espace libre, quelques poteaux avec des rubans, un air de fête…
Allez, on quitte cette grande table si sympathique…
… et on embarque immédiatement pour un autre jardin plein de rubans, L’arbre à prières du jardin n° 13, avec sa grande structure en bambou, conçu par First republik, un collectif composé de Emmanuel de Buzonnière, Kevin Bouchard, Hervé Bourdillat, Lucie Guyot, Mel Chartrain, Mike Gaujoux et Claire Michaud
Au milieu des capucines, des petits rubans où l’on peut écrire un vœu, selon un rituel commun à des dizaines de régions dans le monde (j’en ai vu il y a plus de vingt ans près du lac Baïkal en Sibérie), y compris dans nos « chapelles aux loques » (où l’on suspend des linges d’enfant pour les protéger, des linges qui ont été en contact avec un organe malade pour en souhaiter la guérison, etc., des lieux plus ou moins christianisés chez nous mais ancrés dans de lointaines traditions gauloises).
Aux rubans blancs et rouges répondent les couleurs vertes et rouges des plantes choisies, avec un contraste des feuilles et des tiges rouges…
Une petite dernière photo pour la route… je vous rappelle que vous pouvez trouver la liste des plantes de chaque jardin en cliquant sur le numéro du jardin sur ce plan.
Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.
Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :
- un premier aperçu
- le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
- le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
- le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
- le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
- le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
- le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
- le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
- le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
- le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
- le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
- le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
- le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
- le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
- le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
- le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
- le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
- le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur
- le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
- le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
- le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
- le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
- le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
- le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
- le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
- le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
- le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
- le vallon des brumes
- les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
- les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
- les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
- le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
- le Marie Denis
- Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
- et les liens vers les articles des années précédentes
Après la
Sur la face postérieure, à gauche, la bataille de Flandre. Un cycliste ouvre la marche sur la gauche, suivi de soldats qui courbent le dos sous le poids de leur équipement.
Toujours sur la face postérieure mais à droite, la bataille de la Somme dans une grande confusion de chevaux et d’hommes qui semblent à la peine.
La frise du côté gauche est consacrée à la bataille de la Marne. Un canon est tiré par quatre chevaux alors que des cavaliers ouvrent la voie.
Sur le cartouche au-dessus de l’inscription du côté gauche, un aviateur, casque et lunettes sur la tête, contraste avec les chevaux situé juste au-dessus.
Je vous ai déjà parlé du
Si l’on arrive pas la route, l’on peut découvrir ainsi le pont au loin d’un petit chemin…
On s’approche, voici de face quand on franchit le pont…
Encore plus près, les boules passent par dessus le parapet…
Voici ce que ça donne en contrebas.
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à
Au centre, des nichoirs , plantés dans des parterres fleuris. Sur chaque nichoir, une figure en bois avec l’oiseau dont on peut entendre le chant qui s’échappe du nichoir (quelques uns ne fonctionnaient pas).
Et si l’on monte sur les chaises d’arbitre, nous avons une très jolie vue pour contempler ce jardin, tout en se faisant chatouiller les mollets par les graminées…
Personne ne résiste à monter… Ah, les petits panneaux solaires sur les nichoirs sont pour le son… La vue depuis ces chaises d’arbitres est vraiment intéressante, rigolo aussi de voir les (rares ce jour là) visiteurs qui se concentrent sur les chants d’oiseau. Les reconnaîtront-ils lors de leur prochaine sortie ?
À Toulouse, en plus de
Sur l’exemplaire présenté actuellement au Grand-Rond (une copie), cette épée est fracturée et le bras gauche cassé.
Voici de plus près la tête disproportionnée de Goliath…
… et un détail du socle.
Selon Annette Becker (Les Monuments aux Morts – Mémoire de la Grande Guerre, collection Art et Patrimoine, éditions Errance, 1991, notamment pages 24-29), Maxime Réal del Sarte a dressé 38 monuments aux morts et 16 monuments commémorant des faits d’arme, ainsi qu’une quarantaine de Jeanne-d’Arc. Je vous ai déjà montré les monuments de 



Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à
Au fond, un piano noir surmonté d’un micro et entre les deux, des plantes un peu fouillis… une prairie fleurie (enfin, elle n’avait pas trop aimé l’orage de la veille au soir)… Et la présence des pavots « en allusion à l’addiction de l’artiste », dixit la présentation officielle du jardin, me semble un peu douteuse… même si certains étaient très jolis. Vous pouvez retrouver les concepteurs sur le site de leur
Je poursuis avec le premier jardin du festival 2010, Métempsycose [sic], conçu par Timothée Blancpain et
Un écho aux oiseaux qui fréquentent le jardin et qui seraient l’âme des morts, dont les images sont collées sur ces sortes de petits nichoirs. Je préfère de beaucoup le jardin qui chante (le
Après les premiers jardins, je vous emmène dans le dernier, le n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff, à
L’entrée avec son mur de bambous façon refuge à insectes m’avait bien plu… c’est un sujet dont je
Mais je dois être obtuse, je n’ai rien rien compris à ce plan incliné,
… avec ses grosses boules de bois
… progressivement colonisées en bas par la végétation.
Comme à Poitiers (
Aujourd’hui, quelques vues générales, prochainement, des vues de détail, par sculpteur. Voici la face arrière (postérieure).
En effet, si la conception globale du monument a été confié en 1919 à l’architecte Léon Jaussely (1875-1932, grand prix de Rome en 1903) par le Conseil général de la Haute-Garonne. Il a présenté un projet en forme d’arc de triomphe. Le concours qui a suivi a retenu trois sculpteurs (clic sur les liens suivants pour voir les différents reliefs),
Le monument fut inauguré en 1928, ainsi que le montre cette dédicace à la longue liste, mais les sculptures de
Pour les longs textes gravés sur les faces internes et externes, je vous invite à lire leur transcription dans le le dossier établi par les archives de la ville de Toulouse (lien direct). Voici le côté droit…
… et le côté gauche.
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à
Je ne vous montre pas à nouveau le
En voici une autre vue… Une grande spirale de bois, comme la première, mais ici au sol, alors que quand l’on rentre dans la première, on a une ouverture sur le monde et l’univers…
En revanche, j’ai fait une nouvelle photographie du jardin de Méditation de Erik Borja et Simon Crouzet, car la
L’hôtel de ville de Tours a un si riche décor que je vous ai préparé plusieurs articles sur le sujet. Après
Les deux ailes en fait sont strictement symétriques et composées de la même manière. Je vous invite donc à relire l’
…et du fronton. En revanche, les allégories qui surmontent les rampants du fronton sont différentes (l’éducation et la vigilance) et dues à un autre sculpteur, Alphonse Amédée Cordonnier (il a porté la date, 1900, et sa signature, AM Cordonnier, sur la statue de la vigilance), mais impossible de la trouver depuis le bas…
À gauche, la vigilance est représentée sous les traits d’une femme a un aspect guerrier. Elle entoure de sa main et de son avant-bras gauche un casque et soutient de sa main droite une épée dont la pointe est derrière son cou.
À droite, l’éducation, une femme elle aussi, tient un livre ouvert sur ses jambes légèrement pliées.