Pour ce nouveau défi, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous demandait de parcourir au moins 3 km et de raconter une histoire… avec deux semaines de délai. Alors, hop, c’est parti, nous sommes samedi 30 avril. C’est la dixième fête des fleurs à Saint-Benoît, grand soleil, à l’aller, je fait une partie du trajet en bus (pour les Poitevins, jusqu’au Clos-Gaultier) et je finis à pied, il n’y a pas de bus 12 (ou presque pas) pour y aller le samedi (et le dernier dans le sens retour est à 14h et quelques).
Plusieurs tours dans le marché aux fleurs, retour à pied par le bord du Clain, au total, 15 km, ça doit aller pour le défi… Je m’apprête donc à traverser le Sahel… Bon, ça, c’était avant l’orage de lundi soir… quoique, si la station de Météo France de Poitiers Biard a enregistré plus de 92,3 mm d’eau (pour une moyenne annuelle de mai de 69,9mm, le record de la station pour un jour de mai, 68,3mm le 18 mai 1927 est pulvérisé) pour cet orage et les voisins qui ont des pluviomètres dans le quartier entre 75 et 85 mm, un collègue qui habite à Saint-Benoît n’a enregistré « que » 26mm, et d’après la presse, le pluviomètre du parc de Blossac a accumulé 60 mm. Les plantes du balcon ont les feuilles un peu endommagées, mais elles devraient survivre, je pense… Pour le jardin, je ne sais pas, je n’y suis pas allée hier soir, il faisait lourd, un nouvel orage menaçait (pas tombé finalement), j’ai préféré m’abstenir.
Revenons au défi. Bon, je ne suis pas douée pour écrire des histoires… alors, je les ai empruntées à d’autres !
Dans l’interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable
(Paul Verlaine, à relire ici)… et le même phénomène que l’année dernière à Niort, une pluie d’akênes de platanes…
Jurrasic Park (le livre de Crichton, pas le film) au coin du chemin avec ces prêles échappées du Paléozoïque (ère primaire) ? La guerre du feu aura-t-elle lieu ? Si je dois relire un livre de J.H. Rosny ainé (dans le cadre de j’aime les classiques , je choisirai sans doute un autre titre… Et si un homme sortait de la caverne ? (à relire aussi, dans la nouvelle traduction achetée il y a quelques mois, le mythe ou l’allégorie de la caverne de Platon).
Loup, y es-tu ? m’entends-tu ? que fais-tu ?
Sur le pont, d’Avignon, on y danse, on y danse… mais attention, pas sur la passerelle flottante sur le Clain, en haut à droite, elle monte ou descend en fonction du niveau d’eau, et est souvent enlevée en été parce que des jeunes font les idiots dessus et risqueraient de se blesser en tombant dans quelques centimètres d’eau)… Ces petits et grands ponts pourraient compléter le défi sur les ponts…
Blanche rose, rose rouge (enfin, presque… à relire chez Grimm ou ici), à moins qu’une fée sorte du sureau? (pour chacun et en particulier pour Petite fée Nougat, je vous propose la Fée du sureau, d’Andersen, à lire par exemple ici).
Encore un obstacle à franchir (réservé aux pêcheurs…), une halte de pêche accessible aux fauteuils roulants, un panneau du parc urbain qui sensibilise à cet environnement des bords du Clain, un grand cèdre, quelques haies supplémentaires…
Et voilà, fin du voyage, nous arrivons à la passerelle le long du pont de chemin de fer où il y a toujours cet étrange graffe. À l’autre bout, mon jardin (j’y pose mes achats de plants, heureusement limités, et arrose avec l’eau du récupérateur d’eau en prévision des plantations du dimanche), ensuite, il ne reste qu’à remonter le chemin de la Cagouillère, longer le parc de Blossac, redescendre le long du rempart sud et ressortir à côté tour Aymar de Beaupuy et le pont Achard pour rentrer chez moi…
Ah, si, il manque encore le plan… Pour l’aller, c’est comme le dit Mappy version piéton, en commençant au rond mauve… et en arrivant au drapeau vert. Pour le retour, moins direct que les 5,2 km annoncés par le logiciel, mais beaucoup plus sympathique (à part le passage sous la rocade, un peu bruyant et concurrençant les oiseaux et les grenouilles)!