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Le chant du poète de Marie Soumeillan

Couverture du chant du poète de Marie Soumeillan J’ai acheté ce recueil de poésie (et quelques autres) à la librairie Castéla à Toulouse, lors de mon dernier séjour partiellement placé sous l’influence des muses (revoir ici la fontaine Belle-Paule). Je lis, vais écouter des lectures de poésie, mais vous en parle rarement, le dernier article doit être Toute la terre à vif, qu’on voit de Rémy Prin, il y a quelques mois. Pas facile de parler de poésie, à la lecture si propre à chacun…

Le livre : Le chant du poète de Marie Soumeillan, éditions La Nouvelle Pléiade Paris, 60 pages, ISBN 978-2-84185-226-1.

L’histoire : pas d’histoire pour de la poésie… Ici, la source d’inspiration est souvent la campagne, la nature, les vergers…

Mon avis : le recueil est composé de poèmes le plus souvent à base de quatrains rimés (avec des rimes assez pauvres), mais pas uniquement. Que dire de plus ? Je me suis laissée portée par le texte dans mon propre jardin, au bord de l’eau, dans un état d’esprit très favorable à la lecture de ces poèmes, à se laisser porter par le texte.

Pour aller plus loin : comme je pense que ce livre n’est pas vraiment distribué par les éditions La Nouvelle Pléiade Paris, car il s’agit d’un éditeur de poésie à compte d’auteur, je vous renvoie sur le site de OPI des Tescou’s, optimiser, promouvoir, initier au pays des Tescous, ce lien vous mènera directement à un article et aux coordonnées de Marie Soumeillan et à l’un de ses recueils de poésie, Flamme incandescente

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Un guerrier et des amoureux à Aulnay (Charente-Maritime)

église Saint-Pierre d'Aulnay, en Charente-Maritime, corniche du transept sud, partie gauche L’église Saint-Pierre d’Aulnay, en Charente-Maritime, est l’une des églises romanes (enfin, en très grande partie romane) de la région Poitou-Charentes que je préfère, où je me sens bien à l’extérieur comme à l’intérieur… Je vous en reparlerai, j’aime m’y arrêter quand je passe à proximité. Je ne suis pas la seule, c’est un lieu cher à Rémy Prin, qui en parle sur son site parole et patrimoine, dans un livre (Aulnay d’ombre et de lumière – Un art roman d’exception , de Rémy Prin, collection voyages sensibles aux éditions Jean-Michel Bordessoules, 2009) dont je vous ai parlé ici. Il en parle aussi admirablement bien dans des poèmes de Toute la terre à vif, qu’on voit, qu’il m’a autorisé à citer ici…

église Saint-Pierre d'Aulnay, en Charente-Maritime, corniche du transept sud, quatrième modillon, un couple d'amoureux  » Il y a là-haut le couple d’amoureux qui côtoie le
guerrier
il y a les bruits du monde
tous les schémas de la violence entre nous
depuis des siècles, et qu’on n’épuise pas « .

(extrait de Toute la terre à vif, qu’on voit, de Rémy Prin, éditions paroles et patrimoine, 2007, p. 37).

Nous sommes sur le transept sud de l’église, à l’extérieur. Son portail en est très richement orné d’une série de monstres et d’animaux que je vous montrerai, c’est sûr. Au-dessus, la corniche est soutenue par des modillons (clic sur le lien suivant sur le site de la région Poitou-Charentes si vous voulez voir un schéma avec ces mots). Le quatrième modillon en partant de la gauche est ce mignon petit couple qui s’embrasse tendrement (il y a un autre couple sur une absidiole).

église Saint-Pierre d'Aulnay, en Charente-Maritime, corniche du transept sud, cinquième modillon, un soldat À sa droite, sur le cinquième modillon, se trouve le soldat du poème, armé d’une courte épée et protégé par un bouclier dont la forme rappelle ceux des vertus sur la baie juste au-dessus, au deuxième niveau du mur sud du transept sud, ou encore celles du portail de la façade occidentale, mais c’est un autre sujet pour d’autres articles. La manche droite du soldat (à gauche de l’image) tire-bouchonne un peu, il est sans doute plus à l’entraînement ou à un tournoi qu’à la guerre.

église Saint-Pierre d'Aulnay, en Charente-Maritime, corniche du transept sud, troisième modillon, un griffon De l’autre côté, sur le troisième modillon, se trouve un griffon, animal fantastique hérité de l’Antiquité à corps de lion avec une tête et des ailes d’aigle. On trouve le griffon en Mésopotamie (voir les grands griffons du palais de Darius à Suse, en Iran, aujourd’hui au Louvre), en Égypte ancienne, dans les mondes grec (une petite pensée pour eux) et romain. Pour ce petit modillon, je propose de ranger cet article dans la communauté des gargouilles, cariatides etc. créée par d’Amaryllis. Et désolée, cette photo de détail a été faite avec mon ancien APN, vous voyez la différence avec le nouveau, comme ça…

Si vous souhaitez découvrir un autre recueil de poésie de Rémy Prin, je vous conseille aussi Visage inépuisable.

Retour sur la fontaine Belle-Paule à Toulouse

Toulouse, fontaine Belle Paule, deux crapauds en bronzeVous avez été nombreux à réagir à mon article sur la fontaine Belle-Paule à Toulouse. Amaryllis, Dianou / Claudiane et Virjaja ont notamment parlé des petits animaux, grenouilles et autres au pied du socle… En cherchant de la documentation sur une autre fontaine avec Clémence Isaure, aujourd’hui disparue (Les Gloires de Toulouse), et son sculpteur, Paul Ducuing, dont je vous parlerai dans quelques mois (patience !), je suis tombée sur cet article du journal des débats politiques et littéraires n° 176 du 25 juin 1912 (que vous pouvez lire en entier sur le site de la Bibliothèque nationale de France. Je vous livre donc ce texte, paru peu après l’inauguration de la fontaine dont le chroniqueur n’aime pas la modernité, et notamment pas ces petits animaux… J’ai mis en avant quelques passages en caractères gras.

 » […] M. Laporte Blairzy, autre enfant du pays, a été désigné pour  » ériger sur une place publique de Toulouse une fontaine monumentale à la mémoire de Clémence Isaure  » et on ne saurait lui reprocher d’avoir démesurément grandi un bibelot pour en faire un monument. Je lui reprocherais peut-être bien aussi, ayant coiffé Clémence Isaure du hennin d’Isabeau de Bavière, l’avoir juchée sur un socle modern style qui, n’étant pas très beau en soi, produit, par la juxtaposition brusque et le contraste, un effet de surprise assez déplaisant. Aux pieds de Clémence Isaure, au lieu des gloires de Toulouse, c’est ici un chœur de grenouilles qui apparaît. Et les exégètes de l’avenir découvriront peut-être dans la présence de ces batraciens un symbolisme très profond  » (extrait du journal des débats politiques et littéraires n° 176 du 25 juin 1912). Les goûts et les couleurs, la position face à l’art contemporain… mieux accepté presque cent ans après. Toutes les photos sont dans cet article.

Les dix mots de la semaine de la langue française 2010

Bandeau des dix mots de la semaine françaiseCette année, je vous ai présenté tôt les dix mots de la semaine de la langue française (organisée par le ministère de la culture), qui a lieu cette année du 20 au 27 mars 2010. Vous pouvez relire ma participation en 2008 et en 2009… et maintenant aussi celles de 2011 et de 2012.

Il faut dire que cette année, les dix mots ne sont pas faciles à placer dans un seul texte, en prose ou en vers… Vous pouvez aussi proposer des définitions loufoques de tous ces mots, ou participer à des ateliers d’écriture ou de slam jusqu’à la fin du prochain week-end (le week-end dernier, j’ai oublié de vous signaler le week-end au musée Télérama…).

Je vous redonne donc les dix mots de l’année… et vous livre un texte qui ne me convient pas parfaitement, mais l’assiette de petits gâteaux qui accompagnait le thé est vide…

Les dix mots 2010 : crescendo / remue-méninges / mobile / variante / galère / baladeur / cheval de Troie / mentor / escagasser / zapper

En dépit d’un remue-méninges
autour d’un thé,
les multiples variantes

du texte ne convenaient toujours pas.
L’appel au mentor

ne fut d’aucun secours.
Quelle galère !
Aucun message sur le mobile,
personne ne répondait au SOS.
L’angoisse montait crescendo
zapper sur le baladeur

n’était d’aucun secours…
Le poète avait beau s’esgasser,
Rien ne lui convenait…
Un cheval de Troie allait-il sauver le texte ?

Printemps de poètes : Toute la terre à vif, qu’on voit de Rémy Prin

COuverture de toute la terre à vif, qu'on voit Je vous ai déjà parlé de Rémy Prin à propos de son livre et de son site sur Aulnay de Saintonge et de son recueil de poésie, Visage inépuisable.

Dédicace de Rémy Prin Je vous présente aujourd’hui Toute la terre à vif, qu’on voit, qu’il m’a offert il y a quelques mois avec une très gentille dédicace. J’avais choisi de le garder pour voue le présenter à l’occasion du Printemps de poètes. L’occasion aussi de vous signaler l’ouverture d’une nouvelle librairie à Poitiers, au 12 rue des Grandes-Écoles, la Belle Aventure, librairie spécialisée pour les enfants, vient d’y ouvrir une belle librairie pour tous, avec au fond, dans un petit salon sous une verrière, le rayon Beaux-Arts et le rayon poésie, bien fourni, mais Rémy Prin y est absent… mais ils devraient très vite avoir en stock au moins le livre sur l‘église Saint-Pierre d’Aulnay (l’un des libraires vient d’une autre librairie que je ne fréquentais plus depuis quelques années pour diverses raisons).

Le livre : Toute la terre à vif, qu’on voit, de Rémy Prin, éditions paroles et patrimoine, 143 pages, 2007, ISBN 978-2-9529905-0-9.

L’histoire : rubrique délicate pour un recueil de poésie… La première partie, L’aigu des lieux, offre une promenade très sensibles de divers lieux marqués par de très belles églises romanes d’Aulnay et des environs (Doeuil-sur-le-Mignon, Nuaillé-sur-Boutonne, Contré, Salles-les-Aulnay, etc.). La seconde partie, Elle avait dit…, alterne des textes à la typographie et à la forme différentes (italiques, poèmes courts, longs, en prose…), autour de visions de femmes.

Mon avis : j’ai été beaucoup plus sensible à la première partie, dont j’avais entendu lire certains textes lors d’un spectacle proposé par la Comédie de l’Éperon (qui participe aussi à des lectures dans le cadre du Printemps de poètes). Probablement parce que je connais la plupart de ces lieux et qu’ils me parlent…

Pour aller plus loin : vous pouvez découvrir quelques extraits dans la colonne de gauche ici pour la première partie et là pour la deuxième partie. Et pour les dentellièr(e)s et autre amateurs de coiffes anciennes, je vous invite à aller voir le dossier sur les coiffes qu’il a mis en ligne ici (le lien est bon cette fois-ci). Vous y trouverez des coiffes, mais aussi leur contexte historique, territorial (toute la région Poitou-Charentes). Ainsi que le travail des femmes qui devaient réaliser, mais aussi entretenir, laver, repasser, mettre en forme ces coiffes.

Visage inépuisable de Rémy Prin

Couverture de visage inépuisable de Rémy Prin pioche-en-bib.jpgJe ne vous ai jamais parlé de poésie, même si j’en lis disons un recueil par mois… Mais c’est difficile de partager avec vous une lecture aussi intime et même aussi soumise, je trouve, aux conditions de lecture. Mais après avoir lu le livre de Rémy Prin dont je vous ai déjà parlé sur Aulnay, puis vu un spectacle adapté de ses recueils de poésie, j’ai voulu en lire. Et là, mauvaise surprise, la médiathèque n’en possède qu’un exemplaire… Premier tour en littérature, je ne le trouve pas. Serait-il mal rangé, ça arrive ? Impossible de mettre la main dessus. Je me dirige donc vers le guichet, et là, surprise, le livre a été relégué au sous-sol, je pourrai l’avoir dans un quart d’heure… Il y a trop de livres en rayon, il faut bien faire de la place, qu’ils disent. Mais il y a aussi des lecteurs, comme moi (bon, d’accord, je ne suis sans doute pas LE lecteur moyen) qui piochent des livres au hasard, surtout la poésie, quand je vois enfin un P de poésie sur la tranche. Et puis, celui-ci ne prend vraiment pas de place…

Le livre : Visage inépuisable, de Rémy Prin, Revue Traces, 1973, 69 pages.

L’histoire : quelque part au bord de la mer… Une femme…

Mon avis : j’ai commencé à le lire une première fois dans le bus, mais ça ne devait vraiment pas être dans de bonnes conditions, je l’ai vite refermé… pour le reprendre quelques jours plus tard, en bord de rivière dans mon jardin, par un de ces derniers beaux jours d’automne, il y a déjà quelques semaines… Beaucoup mieux dans ces conditions, il faut lâcher prise pour entrer dans le texte.

Pour découvrir l’auteur : vous pouvez lire quelques poèmes de Rémy Prin à partir de cette page de Parole et Patrimoine, son site consacré aux pierres romanes et à l’Arménie (liens dans les onglets de la colonne gauche).

Les dix mots de la langue française 2010

Bandeau des dix mots de la semaine françaiseJe suis tombée par hasard sur le site de la caravane des mots… Ils proposent déjà les mots pour la semaine de la langue française (en mars 2010). J’ai essayé de vérifier sur la page de la semaine de la langue française sur le site du ministère de la culture, ils en sont encore à 2009. Mais la liste des dix mots est bonne, elle se retrouve sur de nombreuses pages des alliances françaises et des services culturels français à l’étranger. Le thème est la « fabrique des mots », soit, dit le premier site, des mots qui invitent à découvrir comment ils se transforment, se façonnent et entrent dans le langage courant. Voici la liste :

crescendo / remue-méninges / mobile / variante / galère / baladeur / cheval de Troie / mentor / escagasser / zapper

Et cette fois, ceux et celles qui veulent participer ont plusieurs mois pour réfléchir, je suis sûre que Zazimuth va se laisser à nouveau tenter… En attendant, vous pouvez relire ma participation en 2008 et en 2009 et voir celles de 2010, de 2011 et de 2012.

PS: le site de la délégation à la langue française, différentes associations, bibliothèques, alliances françaises, centres culturels français, etc. proposeront des jeux autour de ces mots, des lectures, des ateliers d’écriture dans les prochains mois… Le jeu le plus fréquent consiste à caser tous ces mots dans un texte court…

5000e commentaire… et antipetitserpentigraphe

Saisie d'écran pour le 5000e commentaire

Le 5000e commentaire a été posté par Mende, mardi dernier… Je lui avais mis un commentaire un peu obscur quelques jours plus tôt, cherchant le mot antipetitserpentigraphe sur le web… Et Mende l’a mis dans un de ses poèmes il y a deux ans et demi… Et pourquoi chercher ce mot ? Parce que Michel Vallière m’a mise au défi de l’utiliser, mais je ne le trouvais dans aucun dictionnaire… Quant au seul (?) livre qui en parlerait, Il a neigé cette nuit de Marie Rouanet , il faut que j’aille le chercher dans une bibliothèque périphérique… Affaire à suivre… (c’est en fait dans Nous les filles, de Marie Rouanet que j’ai trouvé la réponse). Je ne sais toujours pas exactement ce que veut dire antipetitserpentigraphe ! Mais Mende, tu as peut-être la réponse ? J’attends aussi ton adresse pour t’envoyer un petit quelque chose pour ce 5000e commentaire ! Et le prochain cadeau sera soit pour le 1000e article (avec un petit jeu), soit pour le 7500e commentaire, le premier qui arrivera…

Quelques mots rares piochés dans Cadavre d’Etat de Claude Marker

Je viens de vous parler de Cadavre d’État, de Claude Marker et de vous annoncer qu’il y a employé une multitude de mots rares. Qui souhaite les utiliser dans un de ses articles ? Je vous en propose quelques-uns, mais si vous lisez le livre, vous en trouverez plein d’autres… que certain(e)s auront peut-être du mal à comprendre en dépit du contexte.

D’abord, il y a deux mots que je n’avais jusque là entendu que dans le patois ch’ti… L’aubette (pages 25, 198, 321), la rue de l’aubette était pour moi la rue qui conduit à la douane… Mais mon portail lexical préféré, CNRTL pour centre national de ressources textuelles et lexicales, qui comprend plusieurs versions du dictionnaire de l’académie française, propose pour l’aubette plusieurs sens, dont celui de guérite élevée, poste d’observation (cliquer sur ce lien, puis sur l’onglet aubette 2…).

Le second mot que je pensais ch’ti est le verbe mucher, cacher, dont le sens se comprend dans la phrase j’ai muché ma […] tignasse celte sous une perruque (page 254). Mais le portail lexical me dit qu’il est vieux ou régional dans l’ouest et le centre… Il devrait ajouter dans le nord…

Page 237, il [l’adjoint de la commissaire] baderait dans le sous-sol… Il y a quelques mois, Bidouillette / Tibilisfil avait proposé de placer dans un texte badebet, et je vous avais présenté ce mot avec le verbe bader

Pour goguelu (vaniteux, présomptueux), j’avais deviné le sens dans le contexte de la page 302, mais je suis allée vérifier dans le portail lexical… qui le dit populaire et vieilli !

Et enfin, une petite colle, qui pourrait, sans tricher, conjuguer à tous les temps le verbe défectif chaloir ? L’auteur ne l’a même pas mis dans l’expression la plus connue, peu me chaut, mais dans la société […] qui tant me chaut (page 286).

Qui placera dans un même article tous ces mots ? Et je vous en ai épargné d’autres…

Les mots rares proposés par Bidouillette, M. et M. (Michel et Michèle) Vallière et autres :

Les mots rares : provende, aménité, apparier, antépénultième…

Ces dernières semaines, j’ai placé plusieurs mots rares, mais ai complètement oublié ensuite de vous les présenter…

Dans Miam des pâquerettes, je ne voulais pas que ma belle trévise continue à servir de provende aux limaces… La provende avait été proposée par Bidouillette, j’ai un peu tiré le sens classique, provision de vivres dans le but de nourrir les bestiaux, je ne suis pas sûre que les limaces entre dans la même catégorie que les chevaux, vaches et autres cochons…

Dans Welcome, l’héroïne lance au maître-nageur sans aménité qu’il devrait relire ses livres d’histoire… Ce mot proposé Bidouillette n’est pas très rare…

Apparier, également proposé par Bidouillette, ou associer par paire, s’applique au jeu de Mémory ou aux personnages du film le déjeuner du 15 août

L’antépénultième syllabe est une expression bien connue des hellénistes (ceux qui parlent ou ont étudié le grec)… Cette avant-avant-dernière syllabe a un rôle primordial dans l’accent tonique… Pour vous donner mal à la tête, un mot portant un accent aigu sur l’antépénultième est dit proparoxyton… et plein d’autres mots barbares dans la catégorie, le mot paroxyton porte un accent aigu sur la pénultième (avant-dernière) syllabe et l’oxyton sur la dernière… Dans la série, le baryton n’est pas un chanteur mais un mot portant un accent grave sur la dernière syllabe. Si l’accent circonflexe est sur la dernière syllabe, le mot périspomène, sur la pénultième syllabe, il est propérispomène… L’intérêt de tout ça ? Réussir à scander (en gros, rythmer…) la poésie en grec ancien ! Emmanuelle avait démasqué mon antépénultième étape du SAL l’hiver à la montagne… Merci à ma grammaire grecque qui m’a rafraîchi la mémoire de tous ces mots…
Je pense que je n’ai pas oublié de mots un peu compliqué que j’aurais glissé ces dernières semaines…

Les mots rares proposés par Bidouillette, M. et M. (Michel et Michèle) Vallière et autres :