Il y a peu, la ville de Poitiers a lancé une campagne « Bienvenue aux touristes », relayée dans la presse locale. Cette campagne comprend un ensemble de visuels, mais je n’ai trouvé que cette image en bannière du site de la ville et de l’office de tourisme. Impossible de trouver les autres, même si j’en ai aperçu à la médiathèque. Sinon, le dispositif comprend aussi une relance de la campagne d’affichage dans le métro parisien (clic pour revoir mes commentaires l’année dernière), un clip sur l’art roman à Poitiers (idem, impossible de le trouver sur les deux sites officiels, un moteur de recherche l’a trouvé sur youtube), une location de vélos normaux ou à assistance électrique (déménagée par rapport à l’année dernière), et toujours trois bornes d’informations touristiques, entre l’office de tourisme et la médiathèque, au parking Carnot/Hôtel de ville et sur le parvis de la gare…
Pour cette dernière, bienvenue aux touristes! Elle est régulièrement coincée par les poubelles de la « tour », qui abrite entre autres pas mal de services municipaux! Cette photo a été prise hier samedi à 14h30, elles ont dû être ramassées le soir et remise par les éboueurs au même emplacement. Ce n’est pas comme si des touristes pouvaient, s’ils réussissaient à voir la borne, avoir envie de l’utiliser!!! (Bon, de toute façon, l’écran est en général illisible, en plein soleil, plein de reflets).
Alors, personnellement, je préfère les affichettes et les grandes affiches de M. Mouton. Il a renouvelé son affichage de départ en vacances en caravane! (revoir Les derniers moutons poitevins avant la rentrée?, avec le mouton mexicain, la première série et la suite ou encore ici…, et là en format environ A6/A5 ou beaucoup plus grands, et plein d’autres regroupés dans la synthèse…). Mais attention, là, il risque de se faire enfermer au zoo!
Mais il n’a pas peur de se retrouver coincé sur la plage ou tout seul au milieu du troupeau? Il a marqué sur sa « carte postale » où il se trouvait…
… à moins que ce ne soit en prison?
En tout cas, il a besoin d’être câliné (« Give me a hug »).
Pour les soldes, se complait-il à être observé en vitrine par ce monsieur?
Il détourne aussi le logo du confort moderne, devenu « conformisme moderne », à l’envers sous une potence, « adhérez ou pas » (voir des expositions dont j’ai parlées, On se bat toujours quelque part de Michael Portnoy et David Adamo, Insert du possible de Patrik Pion et Paule Combey, Davide Balula).
Au rayon des affiches en grand format, celle-ci n’est restée que quelques heures sur la « vitrine » souvent vide de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC)… Pas mal, j’aurais bien vu aussi au même endroit un rebond sur le régime des intermittents du spectacle…
En tout cas, c’est un assemblage compliqué de machines sur fond noir…
… avec un charriot plein de moutons qui vont passer dans la broyeuse!
Grégory a repéré ces deux affiches vers le pont Saint-Cyprien et avec moi rue Carnot (nous revenions de voir à nouveau la lucarne de l’hôtel de Jean Beaucé). Collage en diagonale adopté aussi pour plein de petites affichettes, ici souligné par les « fausses coulures » d’encre!
Il a aussi repéré plusieurs exemplaires de cette version qui s’interroge sur la réflexion d’une élue de la ville qui justifie dans un article de 7 à Poitiers (voir page 8, n° 223, 25 juin 2014) la destruction des jardins des incroyables comestibles (jardins ou jardinières avec des légumes à disposition de tous):
« Cela n’est pas conforme aux valeurs de la gauche, qui travaille justement à la cohésion sociale », avance Christine Burgeres ».
J’adhère aux ??? que M. Mouton a mis en marge, cela m’avait aussi interrogée quand j’avais lu l’article! J’avais aussi repéré cette affichette (A4 cette fois) rue des Vieilles-Boucheries (la photo).
Sinon, en grand format aussi, d’autres versions déjà vues en petit format. Ici avec un gros œil qui nous observe et une caméra de vidéo-surveillance…