Archives par étiquette : lion

Un doudou-lion (4) : l’assemblage et le rembourrage

Un lion jaune et rose, 5, l'assemblage avant la crinière Après les membres, la tête et le corps, je me suis lancée dans l’assemblage du lion jaune et rose avec un modèle tiré de Lions, éléphants, lapins et canards en tissu de Christine Vignal paru chez l’Inédite en 2005, dans lequel j’ai déjà réalisé éléphanteau et sa maman éléphant. Après rembourrage, il semble sur la bonne voie… Il reste à broder les yeux, coudre la queue et les oreilles, et surtout trouver la laine pour la crinière

Un doudou-lion (3) : le corps

Un lion jaune et rose, 4, assemblage du corps Après les membres et la tête, je me suis lancée dans l’assemblage du corps du lion jaune et rose avec un modèle tiré de Lions, éléphants, lapins et canards en tissu de Christine Vignal paru chez l’Inédite en 2005, dans lequel j’ai déjà réalisé éléphanteau et sa maman éléphant. Il me reste à assembler tous les morceaux, à rembourrer et à trouver la « laine qui va bien » pour la crinière

Un doudou-lion (2) : la tête

Un lion jaune et rose, 2, montage de la tête Après les membres, je me suis lancée dans l’assemblage de la tête du lion jaune et rose avec un modèle tiré de Lions, éléphants, lapins et canards en tissu de Christine Vignal paru chez l’Inédite en 2005, dans lequel j’ai déjà réalisé éléphanteau et sa maman éléphant.

Un lion jaune et rose, 3, rembourrage de la tête Pas évident, mais une fois retournée et rembourrée, cela semble correct… Les fils rouges marquent juste l’emplacement des yeux, je les broderai à la fin…Voir la suite : le corps, l’assemblage et le lion terminé avec sa crinière.

Un doudou-lion (1)

Un lion jaune et rose, 1, début de l'assemblage

Pour un petit garçon, j’ai choisi de coudre un doudou lion avec un modèle tiré de Lions, éléphants, lapins et canards en tissu de Christine Vignal paru chez l’Inédite en 2005, dans lequel j’ai déjà réalisé éléphanteau et sa maman éléphant. Pour cette dernière, j’avais souffert pour l’assemblage de la tête, mais bon, je récidive pour le lion… J’ai commencé par me faire la main en assemblant les pièces faciles, pattes avant, pattes arrière, queue et oreilles…

J’ai choisi les tissus rose et jaune que j’avais utilisé pour un autre éléphant, je trouvais rigolo de choisir les mêmes tissus pour deux bébés à peu près du même âge mais qui ne se croiseront sans doute jamais… Quoique, la maman ch’ti du premier habite maintenant assez près des parents du papa du second… Qui sait, ces deux bébés se croiseront peut-être un jour?

En tout cas, le lion croisera plus probablement le petit lapin jaune… dans le même tissu!

Voir la suite : la tête, le corps, l’assemblage, le lion terminé avec sa crinière.

Défi photo de Bidouillette, endroit/envers

Poitiers, le 21 juin 2011, 14, le funambule sur la tête Pour cette semaine, Monique / Bidouillette / Tibilisfil nous a proposé de photographier le bon roi Dagobert… endroit/envers… J’ai cherché en vain un panneau de chantier à l’envers, pourtant, Monsieur Echo, de Centre Presse, nous en a montré un joli il y a peu… J’aurais aussi pu sortir des photographies anciennes, comme celle-ci tirée du superbe spectacle de funambule par la compagnie DAVASI et toute la série dans le diaporama ici… photographies prises lors de la ré-ouverture de la place d’Armes à Poitiers le 21 juin 2011…

Mais foin de triche, le principe, c’est de prendre son appareil photographie (avec les batteries chargées, de la place sur la carte mémoire etc.) et de sortir! Direction donc les églises du plateau de Poitiers, pour de nouvelles photographies bien cadrées sur le thème…Vous trouverez aussi dans cet autre article l’interprétation du même défi tout en reflets par mon ami Jac

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 1, saint Pierre sur le grand vitrail de la cathédrale Je file d’abord à la cathédrale avec une idée bien précise en tête, prendre la crucifixion de saint Pierre sur la maîtresse vitre (le grand vitrail central derrière le chœur) datée des environs de 1162… (juste à la transition art roman / art gothique, une commande d’Alienor d’Aquitaine et de Henri II, roi d’Angleterre) Et oui, saint Pierre a été crucifié tête en bas, je vous ai déjà montré une scène similaire, à peine plus anciennes, sur la façade romane de l’église Saint-Pierre à Aulnay en Charente-Maritime… Bon, il faudra vraiment que je fasse un article complet sur cette grande verrière, ce n’est ici qu’une petite partie de ce chef-d’œuvre… pas facile à prendre en photographie avec un petit appareil photo (enfin, un appareil compact assez puissant, mais pas assez pour cela).

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 2, métopes de Saint-Hilaire Juste derrière chez moi, sur les métopes du chevet de l’église Saint-Hilaire, des lions se demandent où est l’endroit et l’envers… La queue est passée entre les pattes, reviens sur le corps et est avalée par la tête complètement retournée vers l’arrière… (pour un petit schéma expliquant le vocabulaire, voir Corniche, modillons, métopes, chapiteaux sur un chevet roman).

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 3, arcatures nord de la façade de Notre-Dame-la-Grande Mais l’art roman comme l’art gothique sont des arts de la contorsion, aiment jouer avec l’endroit et l’envers… Petit passage par la façade de Notre-Dame-la-Grande. Je vous promets, c’est une nouvelle photographie, même si je passe plusieurs fois par jour devant… J’ai choisi deux oiseaux complètement emmêlés, sur l’arcature aveugle sud de la façade occidentale (à droite, copie d’après l’original)…

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 4, animaux sur des modillons du baptistère Les animaux du baptistère Saint-Jean, eux aussi romans, se contorsionnent quant à eux sur les modillons (ces pierres qui portent la corniche et dont l’extrémité visible est souvent sculptée). Celui du haut est dans une position très classique à cette époque, le corps dans un sens et la tête retournée dans l’autre… Celui du bas est beaucoup plus rare, il a les pattes collées au plafond… Endroit? Envers?

Défi photo, endroit/envers, Poitiers, 5, des modillons avec acrobates dans deux églises gothiques On saute environ un siècle, et nous voici en haut dans la nef de la cathédrale et en bas, dans celle de l’église Sainte-Radegonde. Désolée pour les photos, ces modillons sont placés trop haut pour mon flash… Le sculpteur (« gothique ») a repris un thème déjà abondamment utilisé à l’époque « romane » précédente, celui des acrobates et des contorsionnsites…

Défi photo, endroit/envers, Poitiers,6, les singes du portail de Sainte-Radegonde A Sainte-Radegonde, il y a aussi les petits singes monstrueux plus récents (du 15e siècle) qui dansent dans tous les sens sur le portail… Je n’ai pas résisté à reprendre une autre photographie, pour celles plus détaillées, suivez le lien précédent…

Il y a encore, tant pour l’art roman que pour l’art gothique, les anges qui ne savent souvent pas où sont l’endroit et l’envers… Pour l’illustrer, j’ai plongé dans mes archives et non en ville…

Poitiers, église Saint-Hilaire, chapiteau de la mort d'Hilaire, 1, vu de face

D’abord avec cette photographie que je vous ai déjà montrée sur le chapiteau dit de la mort d’Hilaire dans l’église qui porte son nom… En haut à droite et à gauche, les anges portent son âme (le petit homme nu) libérée de son corps mortel allongé sur le lit…

Défi photo endroit enveres, ange de la Couldre à Parthenay Et sur la façade occidentale de Notre-Dame de la Couldre à Parthenay (une série de photographies prises il y a une dizaine de jours, que je n’ai pas encore triée), l’archange tête en bas vient annoncer à Marie qu’elle porte en elle l’Enfant Jésus… Une représentation de l’Annonciation assez différente de celle que je vous ai montrée sur la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande ou sur la partie droite du portail Saint-Michel à Poitiers.

Une plaque de la rue Montgautier à Poitiers avant et après correction Et pour terminer, hors sujet, mais comme je suis passée juste à côté… La plaque de la rue Montgau(l)tier, qui avait été reposée avec un L en trop à un bout (mais était correcte à l’autre bout, voir par le lien précédent) a été reposée avec la correction faite… En haut avant, en novembre dernier, en bas fin février 2012… Ils auraient pu mettre une plaque aux mêmes dimensions ou reboucher les trous des chevilles de la plaque précédente (à côté des angles entourés en rouge), cela ne fait pas un travail très propre, mais au moins, la rue a le même nom avec la même orthographe que l’on arrive par la grand’rue (où la plaque est en majuscules) ou par la rue de la cathédrale (la nouvelle plaque)…

Le lion amoureux de Maindron (2)

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 1, vu de face En faisant les liens pour ma page sur les artistes, je me suis aperçue que je vous avais montré trop succinctement ce lion amoureux réalisé par Maindron Étienne Hippolyte (1801-1884) toujours dans le parc de Blossac à Poitiers.

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 2, le dos du lion Faisons le tour… Voici la femme et le lion presque de dos.

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 3, le dos de la femme Maintenant, le dos de la femme…

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 4, le socle, la signature, les pieds Le titre de l’œuvre, et surtout les pieds de madame, la queue et les pattes du lion…

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 5 : les forces Remontons un peu le regard… Curieux, la dame tient une sorte de forces dans la main droite et semble couper les ongles du lion… Edit de 16h : Zazimuth a sans doute trouvé la solution, la fable de La Fontaine du lion amoureux (livre IV, fable 1), que vous pouvez par exemple lire sur ce site consacré aux fables de La Fontaine.

Poitiers, le lion amoureux de Maindron dans le parc de Blossac, 6, la signture de Maindron et 1883 Sur le socle sont portées la signature (Hte Maindron) et la date (1883). Le plâtre de cette œuvre avait été présenté au salon des artistes de 1869. Pour Poitiers, il s’agit d’une réalisation en marbre (presque 2 m de haut) déposée ici par l’État en 1890 (il figure dans le catalogue du Fonds national d’art contemporain). Vous pouvez retrouver beaucoup d’œuvres de Maindron au musée d’Angers.

Poitiers, le lion amoureux de Maindron nettoyé dans le parc de Blossac PS: depuis cet article, il a été nettoyé! Voici la nouvelle photographie.

Vous pouvez aussi revoir les autres articles que j’ai consacrés à ce parc, les œuvres de Durenne – fontaine aux amours et aux nymphes, un Amour sur un griffon, un Amour sur un dauphin, le Faune soufflant dans une corne, le Faune au coquillage -, le monument au comte de Blossac, par Raymond Sudre, le boulevard sous Blossac, la grille et le feu d’artifice du 14 juillet 2009, Bienvenue à la ferme 2010 à Blossac.

L’hôtel de ville de Tours (3), l’aile gauche

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 1: vue générale L’hôtel de ville de Tours a un si riche décor que je vous ai préparé plusieurs articles sur le sujet. Après les Atlantes du rez-de-chaussée et le fronton du corps central, je vous emmène voir l’aile ouest, à gauche quand on regarde la façade. Je tire l’essentiel des données (auteurs, dates) du dossier documentaire de l’hôtel de ville et des autres dossiers établis par le service régional de l’inventaire de la région Centre.

Les deux ailes en fait sont strictement symétriques et composées de la même manière. Le décor général, à l’exclusion des statues, est dû à Henri Frédéric Varenne. Au rez-de-chaussée, trois fenêtres, surmontées de trois jours (petites fenêtres) à l’entresol. Ces deux niveaux sont construits en bossage.

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 2, l'étage Au premier étage ou étage noble, construit en pierre de taille, une grande fenêtre en plein cintre est encadrée de deux niches (sans statue) entourées de colonnes ioniques, avec un petit balcon soutenu par des corbeaux ornés (volutes et culs-de-lampes).

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 3, le fronton La grande baie est surmontée d’une tête de lion encadrée de guirlandes végétales et de deux cornes d’abondance (d’où s’échappent des fruits). Ces motifs interrompent le fronton triangulaire qui surmonte l’étage. Au centre du fronton se trouve une grande coquille. Au-dessus des rampants du fronton (les rampants sont les bords penchés du triangle qui forme le fronton) ont pris place des figures allégoriques représentées à l’Antique, aux trois quarts couchées.

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 6, signature C. Hugues sur le rampant gauche du fronton Ces deux sculptures, symbolisant la force et le courage sont dues au sculpteur Jean Hugues, qui a daté (1900) et signé (C. Hugues) la statue du courage (il avait réalisé peu avant, en 1898, les allégories des villes de Limoges et Nantes aux angles de la façade de la gare de Tours).

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 4, la force sur le rampant gauche du fronton À gauche, la force est représentée sous les traits d’une femme qui a le coude gauche en appui sur une tête de lion et maintient contre ses jambes, de la main droite, une massue, tous deux symboles de force.

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 5, la force sur le rampant droit du fronton À droite, le courage a pris les traits d’un homme à la tête ceinte d’une couronne de chêne. Il porte autour du cou une chaîne avec médaillon qui semble (j’avais oublié mes jumelles…) représenter une tête (peut-être Méduse, dont le regard est sensé pétrifié les ennemis ?). Son avant-bras droit est en appui sur un livre (symbole probable de la loi), alors qu’il tient de la main gauche un drapeau, symbole républicain par excellence.

Pour l’autre aile avec l’éducation et la vigilance de Alphonse Amédée Cordonnier vous devrez encore patienter un peu (suivre le lien précédent), OB trouve que cet article est déjà assez long (il a refusé de coller la suite prévue…).

Un lion amoureux au parc de Blossac

Le lion amoureux de Maindron, parc de Blossac à Poitiers En ce dimanche, je vous emmène à nouveau dans le parc de Blossac à Poitiers. Car il y a une grande nouvelle : la buvette à rouvert hier, avec une jeune équipe et des horaires plus larges, n’hésitez pas à y faire une petite pause en allant au parc… C’est un lieu convivial, j’espère que ce nouveau gérant réussira à faire vivre ce lieu.

J’en profite pour vous montrer, après les bronzes d’Antoine Durenne (la fontaine aux amours et aux nymphes, Amour sur un griffon, le Faune soufflant dans une corne, le Faune au coquillage) un marbre de près de 2 m de haut (Hauteur 196 cm, largeur 73, profondeur 40, dit la fiche de la base Joconde) réalisé en 1883 par Étienne Hippolyte Maindron (Champtoceaux, 1801 – Paris, 1884). Elle porte le titre Le lion amoureux, inscrit sur le socle… Il s’agit d’un dépôt fait par l’État de 1890, mais le plâtre avait été présenté au salon des artistes de 1869. Il vous plaît ? J’ai repris depuis d’autres photographies et approfondi la visite ici.

Les articles des prochains jours sont programmés, je pars à Biarritz à l’assemblée générale de la MGEN, puis dans le nord et au mariage de mon frère samedi prochain… À bientôt… mais j’essayerai de vous lire dans la semaine.