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Un délicieux goulash…

Goulash, 1, le paprika

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus prèsRetour des frimats… et des envies de plats mijotés « d’hiver ». J’hésite entre plusieurs plats pour le marché demain… pourquoi pas faire le premier goulash de l’année?

Article du 15 mars 2012

Pour mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, je cherchais l’autre jour du bon paprika, si possible de provenance connue (bio ou au moins en agriculture raisonnée). Bon, pas possible d’en trouver, je me suis donc rabattue sur le marchand d’épices du marché de la ZUP avec du paprika doux et du fort. Commence alors la recherche de la recette, qui varie énormément d’un livre de recettes à l’autre, d’un site internet à l’autre… J’ai donc fait un mélange de tout ça… dans un faitout!

– Les oignons : ils sont présents dans toutes les recettes, 2 ou 3, coupés en rondelles, émincés ou en tout petits morceaux… J’en ai pris trois, émincés assez finement mais pas trop… J’ai aussi mis deux gousses d’ail (pas dans toutes les recettes).

– La matière grasse : saindoux (probablement le plus authentique), beurre, huile… J’ai fait revenir les oignons et la viande dans un fond d’huile…

– La viande : souvent du bœuf, mais j’ai aussi vu du porc, du mouton, du veau… La taille des morceaux varie de 2 à 5 cm. J’ai pris du bœuf, un mélange de paleron et de jarret (400g de chaque environ).

Goulash, 2, à petit bouillon – Les tomates, pas toujours présentes. J’ai hésité, les conserves sont souvent trop salées pour moi, je n’en ai plus au congélateur, mais la marque Monoprix (publicité gratuite) a la bonne idée d’afficher précisément le taux de sodium et l’équivalent en sel, très bas sur ses tomates pelées (0,08 g pour 100g, avec une boîte de 800g qui sera répartie en 5 ou 6 parts, ça ira). Reste la question de la matière plastifiée qui se trouve à l’intérieur de la boîte, comme désormais pour toutes les conserves acides, certaine contiennent du bisphénol A ou d’autres substances qui passent à la marge dans les aliments mais sont des perturbateurs endocriniens… Pour une fois, cela ira…

– Le liquide pour mouiller le tout : de l’eau, du bouillon de bœuf, de légume, des bouillons-cubes, du vin blanc, du vin rouge… J’ai opté pour un bouillon préparé la veille : 1 petit poireau, 1 grosse carotte, 1 bouquet garni, 30 minutes dans 500 ml d’eau, puis ajouter un os à moelle pour 15 minutes supplémentaires… Le soir, manger les légumes et la moelle (c’est gras mais j’adore! sur du pain grillé, avec du poivre et pas de gros sel pour moi, régime oblige), laisser refroidir le bouillon avec l’os, à enlever le lendemain avant de le mettre dans la casserole… Je n’ai pas dégraissé le bouillon cette fois-ci…

– Les épices : paprika (j’ai mis une cuiller à soupe de doux et une à café de fort), certains ajoutent du cumin, je n’en ai pas mis.

– Un bouquet garni

– ce qui apparaît dans certaines recettes et que je n’ai pas mis : des poivrons (ce n’est pas la saison, et les poivrons espagnols cultivés hors-sol à base d’eau et d’engrais, non merci), des lardons (jamais pour moi, trop salé), des champignons, de la crème fraîche avant de servir…

Goulash, 3, dans l'assiette – le temps de cuisson est très variable selon les recettes. j’ai choisi de faire comme pour mon bœuf carottes: 2 h le samedi, laisser refroidir le tout… et reprendre 1 heure de cuisson tout doucement le dimanche, avec des pommes de terre dans le bac vapeur qui se pose au-dessus de mon faitout… Et voilà le résultat, avec un peu de persil du jardin (congelé) sur les pommes de terre au moment de servir dans une assiette à soupe.

Délicieux! A refaire en été avec des tomates fraîches et du poivron d’ici…

Du mou et du dur…

Scène d'accouplement, sculpture gothique sur un chapiteau dans l'église de Payroux, Vienne, vue rapprochéeOh, j’entends quelques petites voix amies qui pensent à mes articles du mot-clef «  » (au Moyen-Âge – je n’ai pas résolu la question de la position pour cette photo à 😉 – ou à l’époque moderne)… mais non, ce sont juste les recommandations de la diététicienne pour reprendre un minimum de plaisir à manger malgré mon anosmie/agueusie. Parmi les exemples, elle m’a dit que les croquettes pouvaient être une bonne solution.

Les ingrédients pour la soupe de betterave et la tatin de céleriElle m’a aussi conseillé d’alterner les rares odeurs qui commencent à revenir et l’introduction de nouvelles odeurs. Cette fois, j’ai choisi une odeur revenue, la coriandre… à forte concentration, donc juste quand je coupe ou quand j’en mets vraiment beaucoup (ici un gros bouquet! sur la photo, vous voyez dans le verre de la coriandre, de la ciboulette pour la soupe froide de betterave et le persil que j’ai mis en entier dans une omelette). Les croquettes, je n’en cuisine presque jamais. Je faisais parfois des pancakes aux flocons d’avoine et lentilles, mais le goût était peu prononcé « avant ». Et puis j’ai pensé à l’une des recettes antigaspi proposées par de grands chefs pour La ruche qui dit oui et la région île de France, en partenariat avec Marmiton, dans le cadre de la semaine de la réduction des déchets : les croquettes zéro déchet, recette proposée par Gabrielle Menzeluk du restaurant l’Assiette, Paris 18e.

Les ingrédients: pour une dizaine de croquettes (2 personnes)

50g de pain rassis
1 verre (6,5 cl) de lait
1 œuf
30g de roquette (remplacée par beaucoup plus de coriandre fraîche)
20g de chèvre cendré (je me limite à 30g de fromage maxi par jour, à cause du sel, je n’ai donc mis du chèvre que sur quelques croquettes, euh, Monsieur mon producteur de chèvre, j’ai oublié de vous en prendre samedi, en plus du fromage frais, alors c’est cette fois du chèvre « industriel » de Bougon)
Sel, poivre, huile d’olive

La recette (un peu modifiée, j’avais la flemme de pétrir à la main): Croquettes au pain rassisdans le bol du robot, couper le pain en petits morceaux, verser le lait, laisser gonfler, ajuster (j’ai ajouté un peu de lait), ajouter l’œuf, la roquette (la coriandre) ciselée, assaisonner, mixer ou pétrir. Après, économie de vaisselle oblige, j’ai directement réalisé les croquettes dans la poêle chaude huilée, après retournement, j’ai baissé le feu et laissé fondre un peu plus de 2 minutes le chèvre. Puis j’ai préparé une deuxième fournée!

Verdict: je retiens cette recette, même si j’ai assez peu souvent du pain rassis, que je coupe en crouton pour les soupes en hiver, réduit en panure ou plus rarement cuisine en pain perdu…

La grimolle, spécialité locale (poitevine?)

Ma grimolleJe réédite cette recette publiée en 2012 et le 1er octobre 2013… mais c’est une merveille en cette saison avec les bonnes pommes si vous en trouvez des non traitées (raisins et pommes sont les fruits qui reçoivent le plus de produits chimiques). Si vous êtes sûrs de leur provenance, vous pourrez garder les trognons et les épluchures pour la gelée d’épluchures et de trognons de pomme ou pour une boisson que j’ai vue (et pas encore testée) dans les recettes antigaspi proposées par de grands chefs pour La ruche qui dit oui et la région île de France, en partenariat avec Marmiton, dans le cadre de la semaine de la réduction des déchets (clic sur la pomme). Et pour les Poitevins, vous pouvez encore aller glaner des idées de recettes – et autres – aujourd’hui (23 novembre 2014) au salon Bien vivre Bio respire la vie au parc des expositions, j’ai participé hier à un atelier savon par saponification à froid (par Savondou), un sur les cosmétiques naturels maison (par Flore de Saintonge) – j’ai laissé mes coordonnées pour éventuellement un stage d’été – et un atelier autour des huiles essentielles (oui, je sais, je suis toujours quasi à zéro côté odorat, sur les quatre huiles essentielles qu’elle a utilisée, j’ai à peine perçu quelque chose avec le petit grain bigarade) animé par Alexia Blondel, qui fait également des stages au CHU, en cancérologie mais que j’aimerais pouvoir suivre… Dommage que ce genre de salon mêle stands sérieux et d’autres qui semblent vraiment relever de l’exploitation des gens trop crédules.

Article d’origine

Quand je trouve une recette que je veux tester, je la mets de côté dans la cuisine… et elle peut y rester longtemps avant que je ne me décide à la faire. C’est le cas pour la grimolle, découpée dans un magazine de présentation du département de la Vienne il y a plusieurs années… et que j’ai testée avec succès, pour changer du quatre-quarts aux pommes (nouvelle récolte qui arrive sur le marché). La recette, reprise ci-dessous (avec une ou deux adaptations…), ne précisait pas s’il s’agissait de cuillères à soupe rases ou bombées, j’ai fait entre les deux… Il y est dit qu’il s’agit d’une spécialité poitevine… à vérifier auprès d’authentiques poitevins.

Les ingrédients:

– 4 pommes
– 2 œufs
– 6 cuillères à soupe de sucre [la prochaine fois, j’en mettrai un peu moins]
– 7 cuillères à soupe de farine
– 3 cuillères à soupe d’huile
– 5 cuillères à soupe de lait
– 1 sachet de levure

La recette

Mélanger la farine, la levure et le sucre. Incorporer en mélangeant au fur et à mesure les œufs, puis l’huile, puis le lait.

Éplucher, vider et couper en grosses lamelles les pommes, les incorporer dans la pâte [petit rappel: vous pouvez congeler les épluchures et trognons, et quand vous en aurez suffisamment, préparer de la gelée d’épluchures et de trognons de pomme].

Si vous êtes « joueur », verser sur des feuilles de chou (il paraît que ça se faisait comme ça), sinon, dans un moule à gâteau (huilé ou beurré, à votre convenance), enfourner 20 à 30 minutes (30 pour mon four) à 180° / thermostat 6 (7 chez moi, question d’adaptation à mon four).

Verdict: délicieux, désolée, il n’en reste plus, mais j’en referai!

PS : lisez les différents commentaires ci-dessous, vous y trouverez des liens intéressants…

PPS: dès le samedi suivant, Anne-Marie / Brodstitch a testé la recette avec succès, voir ici!

 

Des lasagnes aux fanes de radis et aux épinards

Lasagnes aux épinards et aux fanes de radis

 

 

Je vous avais présenté cette recette avec les épinards de printemps, mais ça marche aussi avec ceux d’hiver… Je crois que ça sera ma recette de ce soir, comme il ne fait pas froid, il y a encore des radis et de beaux épinards au marché! Il faut que je fasse un peu de béchamel pour finir un reste de chou-fleur à midi, autant un faire un peu plus aussi pour garnir le plat du soir!

Article du 12 juin 2012

C’est la pleine saison des épinards de printemps… Alors, pour changer des cannelloni aux épinards et fromage frais et des épinards à la béchamel, j’ai essayé des lasagnes avec aussi des fanes de radis…

Donc pour un petit plat de lasagnes

– les fanes d’une ou deux bottes de radis non traités

– 500g d’épinards frais (c’est ce que j’avais, mais vous pouvez en mettre un peu plus… 750g au moins)

– un peu d’huile

– de la béchamel (30g de beurre, 30g de farine, 1/2 litre de lait, une pincée de muscade, un peu de poivre, et du sel si vous salez)

– 6 plaques de lasagne

– un peu de fromage râpé

Faire revenir dans un poêlon environ 5 minutes les fanes de radis bien propres dans un peu d’huile (pour moi, en enlevant les mauvais herbes, il y en avait pas mal cette fois-ci), réserver.

Faire fondre dans le même poêlon (il faut penser à la vaisselle!) les épinards environ 10 minutes dans un peu d’huile

En parallèle, lancer la béchamel sur un autre feu… et mettre le four à préchauffer, thermostat 6

Ramollir les plaques de lasagne, 5 minutes dans l’eau bouillante

Assembler le tout dans un plat beurré ou huilé allant au four… j’ai mis au fond les radis et 1/3 des épinards, un peu de béchamel, une couche de lasagnes (3 plaques), le reste des épinards, de la béchamel, le reste des lasagnes, le reste de la béchamel, un peu de fromage râpé, et hop, 1/2h au four, en mettant en gril les 5 dernières minutes… Avec de la salade (gare aux limaces, avec le temps qu’il fait… j’en avais plein de petites noires en prime…), cela fait un plat complet pour le soir, juste un fruit en plus!

De la gelée d’épluchures et trognons de pommes…

Trognons et épluchures de pommes, 1, dans la cocotte

La saison des pommes est revenue… J’ai commencé à congeler épluchures et trognons, pour refaire cette gelée qui m’avait bien plu!

Article du 30 novembre 2011

Vous vous souvenez de ma gelée et de ma pâte de coings?Dans cette recette, la gelée est faite avec l’eau de cuisson qui a contenu le nouet d’épluchures et trognons… Je m’étais dit que ça serait possible de faire la même chose avec des trognons et épluchures de pommes, à ne pas plus jeter que les fanes de carottes ou celles de radis… si et seulement si vous êtes certains qu’ils n’ont pas eu de traitement chimique!

Bon, revenons à la gelée de trognons et épluchures de pommes, il y a plusieurs recettes en ligne, chez Cuisine Campagne, Fabienne Yerno, qui cuisine plein d’épluchures, ou encore chez Jasmine

Donc, vous pouvez congeler au fur et à mesure vos trognons et épluchures (lavés avant, bien sûr), jusqu’à avoir 1,5 à 2kg.

Ensuite, mettre de l’eau à ras (plutôt moins je pense, ma gelée n’a pas très bien pris, sans doute trop de liquide) et un jus de citron, cuire 3/4 d’heure. J’ai laissé refroidir le tout dans la cocotte, et même plus que refroidir, en gros, du midi à la fin d’après midi.

Trognons et épluchures de pommes, 2, gelée en pot Là, j’ai mis le jus à passer pour la nuit (les fruits et le jus dans une passoire recouverte d’un tulle). Le lendemain matin, j’ai ajouté 1kg de sucre cristal pour 1,3 kg de jus recueilli. J’ai cuit un quart d’heure,la perle semblait se former sur l’assiette froide, mais au final, la gelée est un peu liquide, je l’utiliserai pour la pâtisserie ou les yaourts maison… et je re-essayerai en mettant moins d’eau! Cela m’a donné trois pots et presque un quatrième… Oups, la table n’est pas propre! J’avais commencé à préparer le déjeuner quand j’ai pris la photo…

Une autre recette mexicaine… le Molé de Oaxaca

El mole negro de Oaxaca, les trois platsC’est à nouveau Maryse qui partage aujourd’hui avec vous une recette mexicaine, approuvée par Olivier et moi!!! Vous pouvez voir ou revoir ses précédentes recettes ici: salade Marika, chiles en nogada, guacamole, attention à la prononciation! La parole à Maryse! Et nous attendons son reportage sur la ville de Oaxaca et le site zapotèque, Monte Alban!

El mole negro de Oaxaca
[prononcez « molé »]

El mole negro de Oaxaca, la pâteC’est un grand classique de la cuisine mexicaine, son nom vient de « moler », c’est-à-dire moudre.
L’essentiel est cette pâte marron très foncé faite à base de piments séchés et grillés, de graines grillées que l’on moud ensemble. On ajoute du chocolat noir amer en cours de cuisson. Et on obtient cette pâte consistante. Celle-ci a été préparée maison (casera) mais on la trouve en bocal.

On achète un bon poulet fermier que l’on découpe en morceaux et que l’on met dans l’eau à bouillir avec du sel et du poivre et un oignon blanc.

El mole negro de Oaxaca, le plat de viandeDans une cocotte en terre de préférence, on met la pâte que l’on dilue peu à peu avec le bouillon de poulet jusqu’à obtenir une sauce onctueuse dans laquelle on met les morceaux. On laisse mijoter à feu doux en brassant régulièrement.
El mole negro de Oaxaca, purée de haricots rougesÀ part, on prépare une purée de haricots rouges (achetés en boîte, on les passe au mixer pour obtenir une purée bien lisse ou au presse-purée) et on la fait chauffer dans un plat creux en terre en rajoutant de l’huile.On prépare un riz blanc pour accompagner. Et on sert les trois ingrédients ensemble dans l’assiette.

El mole negro de Oaxaca, dans l'assietteAttention aux taches, la sauce ne pardonne pas [NB de Véronique: vous devriez y arriver, Olivier, aveugle, dont vous apercevez les mains, est reparti travailler après déjeuner avec une chemise et une cravate propres sous la serviette!]. On accompagne avec des tortillas de maïs.
Il existe des « moles » d’autres couleurs (verts, rouges) selon les ingrédients mis dedans.

Les plus célèbres molés sont ceux de Puebla et de Oaxaca. Ils sont très savoureux et pas très piquants.

Pour info, la ville de Oaxaca est située à environ 400km au sud de Mexico, c’est une magnifique ville coloniale aux pieds du très important site zapotèque, Monte Alban.

Salade Marika

Salade Maryka

Salade Maryka

Le samedi matin, c’est marché! Et nous nous retrouvons à quelques habitués au Café des Arts (Françoise, Paulette, Olivier, Maryse, Sylvia, etc.), il faudra que je donne la parole à celles et ceux qui n’ont encore rien publié ici! Souvent, nous parlons… cuisine! J’ai donc prévu pour aujourd’hui une autre recette reçue de Maryse juste avant son départ du Mexique! La parole à Maryse!

Salade Marika, par Maryse

En fait, j’ai donné ce nom à la recette car c’est la tante de mon mari qui l’a faite quand nous sommes allés la voir. Il faut aimer le mélange sucré, salé. Mon fils qui n’est pas trop « mélanges de goût » en a mangé trois fois à ma grande surprise. Simple, estivale et sympa.

Les ingrédients:
Une laitue qui se tient bien (ou des endives)
3 carottes
1 concombre
2 pommes type golden ou granny
1 mangue bien mûre
Airelles confites (ou canneberges), difficiles à trouver en France, à mon avis, on peut mettre des raisins de Corinthe: environ 100g
Graines de raisin blanc sans pépins (1/2 grappe)

Vinaigrette:
Vinaigre balsamique ou vinaigre de cidre (selon le goût)
Huile d’olive
Un peu de sauce soja
Sel, poivre moulu

Bien laver la laitue, et enlever les cotons. Couper les feuilles grossièrement et garnir le fond d’un plat plat (cf la photo). Éplucher les carottes et le concombre. Couper le concombre en quatre et enlever les pépins. Râper les carottes avec l’économe. Couper le concombre en petits dés. Ne pas éplucher les pommes, les couper en deux puis ensuite en tranches très fines après avoir enlever le centre. Égrener le raisin. Peler la mangue et la couper en fines lamelles. Ça jute, c’est normal on s’en met plein les doigts mais après on se régale.
Tous les ingrédients prêts, on les met en couches successives, en alternant ou non, on termine par les airelles (ou raisins secs). Pour éviter que les pommes ne noircissent, passez-les sur un citron vert de préférence.

Préparer la vinaigrette et la mettre dans un bol.

Les invités n’ont qu’à se servir et mettre la vinaigrette selon leur goût. Personnellement, je ne mets pas de vinaigrette.

Bon appétit!

Chiles en nogada

Le chile en nogada prêt à être dégusté

Le chile en nogada prêt à être dégusté

Maryse a dû rentrer à Poitiers cette nuit. Avant de quitter le Mexique, elle nous a envoyé une nouvelle recette illustrée! La parole à Maryse!

Chiles en Nogada

Traduction: piments farcis à la sauce aux noix (« piments poblanos » que l’on remplacera par des poivrons verts)

Avant-propos:
C’est le plat national mexicain avec ses trois couleurs, vert (poivrons), blanc (la sauce) et rouge (graines de grenade). Créé en 1821 par les nones de Puebla, il est devenu l’emblème gastronomique du pays et tous les vrais bons restaurants mexicains le proposent dans leur carte. Long à préparer, il vaut la peine d’être tenté, les saveurs sont inimitables: salées, sucrées, subtiles.

Ingrédients pour 6 personnes:
Choisir des poivrons verts (1ou 2 par personne)
500g de viande de boeuf hachée
1 gros oignon blanc
3 gousses d’ail
100g de pignons
100g amandes en poudre
1 petit morceau d’ananas confit
1 poire ferme
1 pêche blanche
1 banane plantain (pas obligatoire)
500g tomates mondées
1/4l bouillon de volaille
Sel
3 clous de girofle
1 bâton de cannelle

500g de crème fraîche
250g noix moulues grossièrement
Un peu de lait
Une pincée de sel

2 grenades

Les piments poblanos pelés

Les piments poblanos pelés

Il faut au préalable enlever la peau des poivrons: les mettre au four quelques minutes pour qu’ils grillent un peu, puis on les met dans une poche en plastique que l’on ferme. On laisse refroidir et puis on enlève la peau. On les fend largement en deux dans le sens de la longueur sans les couper complètement, on enlève les graines et les parties blanches à l’aide d’une cuillère.

Le picadillo

Le picadillo

Préparer la farce (picadillo): faire revenir les oignons coupés finement et l’ail haché jusqu’à ce que l’oignon devienne transparent. Ajouter la viande et la faire cuire à feu doux. Ajouter les tomates mondées, mixées et passées au tamis puis les pignons entiers et les amandes en poudre, les fruits coupés en petits dés toujours en mélangeant. Saler, mettre les clous de girofle et le bâton de cannelle. Ajouter le bouillon et laisser cuire jusqu’à évaporation du liquide. Retirer du feu, enlever la bâton de cannelle. Garnir les poivrons de cette farce.

À part, préparer la sauce au dernier moment sinon ça noircit. Mixer tous les ingrédients. Napper les poivrons de cette crème.

Grenades égrenées

Grenades égrenées

Ouvrir les grenades et les égrener délicatement.

Le chile en nogada prêt à être dégusté

Le chile en nogada prêt à être dégusté

Au moment de servir, mettre les graines dessus la crème pour décorer.

Condiment d’écorces de melon

Condiment d'écorces de melons, en fin de cuisson

Les melons locaux sont de retour sur le marché, plus les « melons charentais » (une variété, pas une origine) cultivés au Maroc, y compris par de gros producteurs du Loudunais qui ont investi là-bas! Je vais donc refaire ce condiment au vinaigre, excellent en accompagnement d’une viande blanche.

Réédition de l’article du 14 septembre 2012

Cela fait un moment que je voulais essayer d’utiliser des écorces de melon, après avoir mangé depuis plus ou moins longtemps d’autres types d’épluchures… et de produit de la cueillette de ma pelouse… A voir sur les articles précédents:

Du coup, je suis allée faire un tour sur internet pour voir quoi faire avec les écorces de melon… J’ai trouvé plusieurs types d’utilisation, et sélectionné trois recettes. Je n’ai pas encore testé les deux premières, ni goûté celle que j’ai réalisée, puisqu’elle doit reposer un mois… Voici mes choix:

– de la confiture d’écorces de melon, à voir chez femmes planet (je l’ai désormais testée ici)

– un condiment vinaigré (recette assez proche des pickles, sauf qu’il y a une petite cuisson), j’ai choisi celle proposée par Evelyne Marinone [le site a disparu, j’ai recopié la recette du Condiment au vinaigre de Marinone].

– celle que j’ai testé, un peu entre les deux, puisque pas mal de sucre, une cuisson assez longue (1h) et un peu de vinaigre, trouvée chez Gamelle production. J’ai fait une petite règle de trois pour adapter au poids de mes écorces…Très facile à faire, de l’eau, du vinaigre, du sucre et quelques épices (cannelle, poivre, gingembre, girofle).

Condiment d'écorces de melons, en pot Comme vous le voyez sur la première photo, ça saute un peu sur le rebord du faitout (cuisson sans couvercle). Avec un melon moyen, cela me fait deux pots, j’ai gardé l’excédent de liquide, excellent, utilisé comme fond de cuisson dans les jours qui ont suivi, un mélange aigre-doux qui me plaît bien… j’aurais dû me soucier de ces recettes dès le début de l’été, pour tout tester… Bon, il devrait encore y avoir des melons au marché demain…

Guacamole, la recette de Maryse en direct du Mexique!

Guacamole servi ici avec une petite sauce "casera" (sauce maison)...

Guacamole servi ici avec une petite sauce « casera » (sauce maison)… et accompagné d’une Dos equis faute de Bohémia.

Depuis quelques semaines, Maryse se prélasse dans sa belle-famille mexicaine… Elle a déjà partagé avec nous un mouton mexicain, elle nous nargue aujourd’hui avec une recette ensoleillée, alors que ce dimanche s’annonce encore avec un temps de Toussaint, au moins sur Poitiers… La parole à Maryse!

Guacamole (prononcer « oicamolé »: le « e » en espagnol se prononce toujours « é »)

Le guacamole au Mexique n’est pas un plat en tant que tel, il se sert à l’apéritif accompagné de totopos, petites galettes triangulaires de maïs que l’on trouve en France en sachets comme les chips avec les gâteaux apéro. Il accompagne aussi des plats tels que les sopes, burritos….

Ingrédients:
3 avocats bien mûrs
2 tomates bien mûres
1 oignon blanc taille moyenne
Coriandre fraîche 1/2 bouquet
1citron vert
Sel, piment selon les goûts
Totopos

Ouvrir les avocats, retirer la chair et la mettre dans un saladier. L’écraser avec une fourchette en bois (pas de métal pour éviter l’oxydation), ajouter les tomates épépinées et l’oignon, les deux coupés en tout petits dés. Bien mélanger, ajouter le jus du citron vert et la coriandre ciselée finement. Saler, mettre un peu de piment (au Mexique, il y a des piments savoureux très variés), en France, on mettra du piment d’Espelette, du paprika ou du plus fort pour les plus courageux… Vous posez les noyaux dessus, on dit que ça retarde l’oxydation, mais avec le citron, ça suffit. Disons que c’est pour le folklore. Vous filmez le saladier et vous le mettez au frais 2 bonnes heures. Accompagner avec des totopos natures, petites galettes de maïs que l’on trouve au rayon apéro, en sachet comme les chips et qui servent à prendre le guacamole.
Pour l’apéro, avec une margarita bien fraîche! Santé. Ou avec une bière, la Bohémia, la meilleure à mon goût.
Bien sûr tout autre apéro est possible.

NB. Si vous allez au Mexique un jour, dites « oicamolé » et pas « oicamol », c’est aussi ridicule que si on disait « cassoule » ou lieu de cassoulet et vous vous éviterez le regard compatissant mais un brin moqueur des autochtones. Je ne renonce jamais à corriger les gens quand l’occasion se présente mais la mauvaise habitude est tenace.

Bouteille de Bohémia, bière mexicainePS de Véronique: Eh, eh, j’ai aussi reçu de Vito (le mari de Maryse) la photo de la fameuse bière Bohémia, LOL!